Draegloth s'incruste dans la conversation.
« Si je ne m'abuses, il s'agirait de faire des tours de garde, au sens littéral, et donc de se balader autour des quelques pâtés de maison où sont passés nos chers disparus, dans l'espoir de voir quelqu'un ou quelque chose qui sorte de l'ordinaire. »[de][/de]

Modifié par un utilisateur mercredi 24 août 2016 18:01:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Filip regarda Lars en soupirant :
« Ecoute, Draegloth et Jortok voient dans le noir et sont, comme moi ou Gezh ou toi, parfaitement capables de se montrer discrets pour suivre à distance un groupe de personnes, surtout sans nos armures...
Même la nuit il y a un peu de lumière qui tombe du ciel, si tu restes dans l'ombre tu t'apercevras vite que tes yeux s'adaptent peu à peu et que tu arrives à développer un semblant de vision nocturne. Rien à voir avec celle d'un elfe ou d'un orque, mais en ville tu éviteras de te prendre les murs et les rues sont plutôt planes... En se cachant à proximité de l'endroit où ils ont été aperçus par le gamin, nous devrions pouvoir les voir passer puis les suivre. A fortiori s'ils passent quand Draegloth et Jortok sont de garde. Le but est de s'assurer qu'ils existent et ensuite de les suivre pour voir où ils vont tout en gardant à l'esprit d'où ils viennent. Si on arrive à en trouver un isolé on pourra lui tomber dessus à l'occasion, mais c'est pas le but pour l'instant, il ne s'agit que de collecter des informations... Tu es partant ? »

« Le problème, c'est que l'on a pas d'autres pistes. Après je suis d'accord sur le principe, dans l'ensemble, on n'est pas franchement discrets. D'ailleurs si Jortok voulait faire équipe avec quelqu'un d'autre ça m'arrangerait bien. »[de][/de]

Modifié par un utilisateur mercredi 24 août 2016 22:01:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Retrouvant son sourire qui lui donnait un air rieur Lars répondit« Selon mes sources, des témoins, peut être les miliciens eux mêmes, on vu des miliciens tombés nets endormis au beau milieu du combat et le groupe d'assaillant s'est replié sous un brouillard suspect, qui tombait vachement bien et qui a disparut aussi vite qu'il était venu. Je suis pas une pointure dans le domaine mais ça serait de la magie que ça m'étonnerai pas...
Pour ma place la nuit, je suis bien d'accord avec toi, je devrais ne choisir que des aventure qui me mène à moins d'une demi journée d'une auberge valable, dormir dans la boue c'est vraiment pas héroïque et au milieu de nulle part y'a personne a qui conté nos exploits. »

« C'est ok pour moi. »[de][/de]
Et s'adressant à Jortok:« Désolé pour la remarque désobligeante, je constate que quoiqu'il advienne, tu fais toujours preuve d'une motivation sans faille. »

Modifié par un utilisateur jeudi 25 août 2016 12:07:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Répondant à Filip avec humour:« C'est vrai qu'une ville qui brule ça fait de la lumière et dans les victimes il y'aura peut être les gens qu'on cherche. Vous voulez que je vous donne un peu de poudre pour accélérer les choses? »

Retrouvant son sourire de façade habituel Lars répondit sur un ton gentil, peut être un peu trop pour être honnête, vaguement moqueur peut être:« Il se passe toujours des choses graves quelque part, ne vous asseyiez donc plus jamais! Mes remarques ne font peut être pas avancer les choses mais elles apportent parfois du bon sens à qui ne devrait pas en manquer! Si vous me cherchez, je m'occuperai de lutter farouchement contre les pintes innombrables qui assailliront ma table! »
Il fit demi tour et redescendit rejoindre le nain après avoir fermer la porte de la chambre.

Les trois compagnons, survolés par le familier de Sterenn, sortirent de l'auberge pour se rendre vers le relai équestre de Farlim. La nuit était légèrement éclairée par une lune ascendante, alors que le ciel était dégagé après les pluies de l'avant-veille. La température avait chuté avec la tombée de la nuit, et un vent frais rappelait aux noctambules que l'hiver approchait.

Le trajet aller se fit sans encombres. Se repérant par rapport aux explications de Farlim, ils entamèrent un trajet de ronde similaire à celui qu'avait probablement emprunté Fredal. Ils trouvèrent effectivement la droguerie des Cous Verts, et tournèrent plusieurs fois dans le quartier, sans croiser âme qui vive en cette heure tardive. Une torche de temps en temps éclairait une rue lointaine, mais les bruits de pas réguliers et les cliquetis métalliques ne laissaient guère de doute quand au fait qu'il s'agissait de miliciens en patrouille nocturne.

L'heure avançait, et ils n'avaient jusqu'à alors rien trouvé, lorsque Pistache descendit et se posa sur un rebord de fenêtre, non loin du groupe. « Pistache a vu homme ! Capuche noire, comme vous dire ! Vous suivre moi ! » s'exclama-t-il avant de reprendre son envol. Il les mena jusqu'à une ruelle proche de la droguerie, où les bâtisses étaient suffisamment proches les unes des autres pour la rendre obscure malgré le temps. Jortok plissa les yeux, perçant la pénombre grâce à ses origines orques, et fit signe aux autres qu'il n'y avait personne. Il s'avança, les sens aux aguets, la ruelle étroite suivant les contours des maisons alentours, ne permettant pas d'en voir le fond. Enfin, l'oiseau survola à plusieurs reprises une porte arrière d'une petite maison ne payant pas de mine. « Lui est entré là. » fit-il en voletant, visiblement content d'avoir pu aider les compagnons de son amie.






Lars retourna auprès du sympathique nain, qui avait profité de son absence pour boire quelques bières, au vu des chopes jonchant la table devant lui. Il était en grande discussion avec une femme assez grande à la chevelure rousse qui semblait quant à elle siroter lentement une chope à peine entamée. Leurs expressions respectives étaient sérieuses, et ils discutaient à voix basse, leurs visages proches l'un de l'autre pour plus d'intimité. Lorsqu'il aperçu le jeune homme, il regarda la femme dans les yeux, lui chuchota une phrase courte, avant de se redresser et d'adresser à Lars un sourire engageant.

« Vous revoilà ! Venez, prenez place ! » Il attrapa une chaise libre derrière lui et la tira vers la table. « Je vous présente Katerina. Et ce jeune homme s'appelle Lars. » les présenta-t-il.

La femme opina de la tête. « Enchantée. » dit-elle d'une voix grave. Elle but une gorgée de sa bière, visiblement peu disposée à engager la conversation.





Le groupe s'était entassé dans une chambre qui serait vraiment spacieuse pour un couple, mais qui s'avérait petite une fois les paillasses entassées dans chaque coin de la pièce pour abriter huit personnes. Celles-ci étaient d'un confort convenable, notamment pour des personnes qui avaient connu les joies du camping. Valentine était parfaitement immobile, comme à son habitude lorsque Draegloth ne lui demandait rien de particulier, ce qui pouvait rendre mal à l'aise ceux qui n'y étaient pas habitués.

Sterenn décida de prendre un peu de repos au plus vite. Elle ne put s'empêcher de lancer d'abord quelques regards inquiets par la fenêtre entr'ouverte. Elle n'aimait pas les risques qu'elle faisait prendre à son familier. Mais était-ce vraiment risqué? Après tout, un rapace représentait peut-être une menace encore plus grande pour le familier que ces capuches noires. Et Sterenn gageait que sa grive ne se laisserait pas prendre pour un encas. Malgré son inquiétude, elle tenta de dormir. La journée du lendemain était longue, et il faudrait avoir les sens aux aguets...

Modifié par un utilisateur vendredi 2 septembre 2016 18:31:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans la ruelle sombre, Filip se rapprocha de Jortok et lui murmura à l'oreille : « Inutile de prendre des risques inconsidérés, je vais tâcher d'entendre ce qu'il se passe à l'intérieur. Pendant ce temps repère l'endroit, nous irons ensuite prévenir les autres, il nous faudra nous renseigner sur la personne logeant ici et revenir espionner l'endroit plus tard nous assurer que nous ne sommes pas sur une fausse piste... il serait dommage que nous molestions sans raison un paisible citoyen rentrant cher lui un peu tard d'une soirée quelconque...  »

Le rôdeur se pencha ensuite, l'oreille collée à la porte et l'oeil au trou de la serrure pour essayer de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur.

Filip fit ensuite signe à Jortok de rebrousser chemin et les guetteurs rentrèrent à l'auberge, non sans que Filip ait dit à Pistache : « Bon travail, continue de faire le guet et localise l'endroit où se rendrait toute personne correspondant à la description...  »