Aquilone prit Ragnar par le bras discrètement et lui souffla à l'oreille qu'elle avait de quoi lui acheter ses vêtements polaires s'il le souhaitait. Elle ne voulait pas qu'il ait honte devant les autres.

La druidesse argua qu'elle était déjà lourdement encombrée par son paquetage et que de lourds vêtements à emporter en plus la ralentiraient.

Elle se proposait donc d'acheter la tenue de Ragnar et une fourrure pour Bukari, tout en questionnant le mage et le prêtre du regard pour savoir ce qu'ils comptaient emporter.

Mandar n'était pas insensible aux charmes dont regorgeait la marchande. Après avoir observé son manège avec une certaine délectation il se ressaisi et s'adressa à ses camarades.

«  Il me manque 2 pièces d'or pour pouvoir m'offrir ce type de vêtements chauds. »

«  Or  » lâcha soudain Bukari en comprenant que la raison de leurs venus dans cette caverne du bonheur tournait autour de cet étrange métal inutile autour duquel ce curieux monde semblait tourner.

Joignant le geste à la parole, il sorti de son sac plusieurs poignées de pièces qu'il fourra dans les mains de son demi-frère. Il tapota ensuite affectueusement les fesses de la tenancière et sans rien demander en retour, il retourna jouer dehors avec sa nouvelle épée

bukari donne au groupe ses 32 Po... Et inutile de lui courir après pour les lui redonner, il ne les reprendra pas

Modifié par un utilisateur mardi 9 avril 2013 19:16:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'un air presque gêné Kaban fit comprendre qu'il n'était pas fortuné.

« Merci pour les vêtements, je n'ai pas eue dernièrement l'occasion de mettre de l'argent de côté.
Bukari est noble de coeur dans sa simplicité. Une âme à protéger c'est sûr. »

La marchande remit au groupe trois tenues adultes et une enfant tout en prenant l'or :

« Bien le merci en espérant vous revoir bientôt ! Bonne journée ! »

24 po à déduire des 32 po de Bukari. Vous avez tous une tenue de grand froid sauf Ragnar (3,5 kg à diviser par 2 pour Bukari).

En sortant il ne fut guère difficile de trouver un badaud sur la place qui se chargerait de prévenir son père. Quelques habitants regardaient curieusement le groupe qui partait par la route du Sud. Nul doute que tous ces évènements intriguaient le paisible Heldren.

Ainsi le groupe prit son équipement et parti sur la route. Chacun prit un en-cas également avant de partir la matinée était déjà avancée et ils devraient manger bientôt.



Le Bois Frontière était vert et dense. Aquilone, Bukari et Kaban se rappelaient avoir fait quelques balades dans celui-ci. En bordure d'Heldren il n'y avait pas le moindre signe de neige seulement un petit vent froid. Était-ce là surnaturel ou normal ? Le doute était dans l'esprit de chacun et en cherchant des signes on pouvait en trouver... Kaban et Ragnar eux se souvenaient de vols, de temps détraqué dont parlaient les fermiers. Aquilone avait vu les vols d'oiseaux... Mandar entendu une histoire farfelue de l'oncle d'Aquilone qui avait promit de ramener une bête géante alors qu'il n'y avait jamais eut d'histoires aussi folles avant. Si on cherchait à se persuader que quelque chose n'allait pas on finissait vraiment par le croire pensa le magicien très terre à terre. Lui ne croyait que les faits il verrait arrivé sur place ce qu'il en serait.

Il ne fallut guère longtemps cependant pour que nos aventuriers en herbe prennent conscience que le temps changeait de plus en plus. A mesure que le groupe s'éloignait d'Heldren la température si chaude de l'été s'effaçait. Le vent se faisait plus froid lorsqu'il provenait du Bois Frontière. Dans le bois à la limite de la vision le groupe cru même apercevoir de la neige sur des branches et quelques minutes après il n'y avait plus de doute la neige était bien dans le bois... Plus ils continuaient vers le Sud plus la neige se rapprochait de la route pour finir par s'y installer complètement. La température avait chuté drastiquement et le groupe se dit finalement qu'ils allaient mettre les vêtements chauds. Ils en profitèrent pour faire une pause et manger un peu à l'écart du Bois là où il faisait meilleur. Avec les vêtements de la marchande ils se sentaient beaucoup mieux. Les vêtements étaient vraiment chauds et agréables à porter et ne gênaient en rien les mouvements.

Même la Nature semblait perdu remarqua Aquilone. Elle ne voyait ou n'entendait plus d'animaux comme s'ils avaient fuit le Bois habituellement si riche en faune. Les couleurs de l'été avaient disparut pour laisser placer au blanc de la neige dominant quasi tout le bois. La druidesse n'osait penser aux désastres que pouvait causer cet étrange micro-climat. L'été était une période de reproduction, de naissance, les petits qui étant très fragiles etc. Qu'est-ce qui avait pu provoquer tel dérèglement ?

Le groupe lui devait maintenant avancer sur la neige qui craquait sous leurs pieds. C'était même la première fois pour certains qu'ils voyaient la neige si rare au Taldor. Ragnar avait l'impression de se retrouver dans en enfance loin dans le Nord. Le vent était froid comme en hiver et charriait la neige dans le visage des jeunes adultes lorsqu'il soufflait. La neige occupait toute la route désormais...Jamais cela ne c'était vu...c'était maintenant une certitude quelque chose n'allait vraiment pas.

Enfin à une centaine de mètres devant eux semblait se dessiner ce qu'ils étaient venus chercher. En forçant un peu on pouvait apercevoir deux chariots sur la route. L'un était renversé et n'avait plus son attelage. Les animaux avaient dû s'enfuir ou être libérés. De là où ils étaient les Heldreniens pouvaient également deviner quelques formes plus ou moins grosses à demi-enneigées...

Je vous laisse le loisir d'échanger entre vous sur le trajet si vous le désirez.

Modifié par un utilisateur mardi 1 avril 2014 09:30:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le magicien fit quelques gestes et incanta des mots incompréhensibles pour Bukari. Balayant devant lui il ne sentit aucune magie. La neige semblait belle et bien réelle et tentant de percer une quelconque illusion ses yeux ne virent que l'évidence : tout cela semblait bel et bien réel.

Le froid sur son visage et la neige étaient tout ce qu'il y avait de plus normal au milieu de cet été de plomb. Comme s'il y avait un climat hivernal provenant du Bois Frontière. Bien sûr si le groupe regardait à l'opposé du Bois Frontière la neige avait fondue et ne s'en éloignait guère. Au delà le temps estival reprenait le dessus...

De ses connaissances, Mandar savait que l'on pouvait en appeler à la magie de la glace ou de la neige. Un dérivé des quatre éléments fondamentaux qu'était le feu, le froid, l'acide et l'électricité. Mais ce genre de magie ne prenait pas une telle ampleur et encore moins ne persistait de la sorte...

Le jeune mage trouvait cela aussi intriguant qu'effrayant. Il devait trouver la réponse à ses interrogations. Le savoir était le pouvoir tel était le credo des magiciens.

Vous êtes à une centaine de mètres de la scène et le sort à une portée de 18 mètres. J'ai considéré que Mandar restait avec ses compagnons et s'assurait juste de l'absence de magie et d'illusion là où il était. Même s'il avance et répète l’opération au moment où le groupe approchera il ne sentira rien.

Modifié par un utilisateur mercredi 10 avril 2013 13:45:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Durant le trajet Kaban discutait avec ses compagnons de tout et rien, il scrutait la forêt à la recherche de neige. En arrivant sur les lieux, ils constatèrent que la neige avait recouvert l'endroit d'un bonne épaisseur.

après l'intervention de Mandar, il proposa de s'approcher des chariots pour vérifier si des traces étaient encore présentes.

« Ah oui effectivement !! Avez vous connaissances d'un rituel magique, d'une créature ou peut être d'une divinité qui pourrait faire ce genre de chose ? » Il scrutait le ciel puis les alentours. « A votre avis ce climat étrange s'étend jusqu'où ? »

Il essayait de se remémorer les histoires et leçons qu'il avait apprit depuis tout jeune.

Je fais mes jets au cas où.

Mandar aida Bukari à enfiler correctement les vêtements d'hiver qu'il avait prit exprès pour lui. Il leur fallu plusieurs minutes pour réussir à lui faire enfiler les bottes rembourrées et le manteau à l'endroit... mais le résultat fut finalement moins pire que ce que craignait le mage.

Une fois cela fait, ils se remirent en route et lorsqu'ils se rapprochèrent des chariots, laissa ses compagnons spécialistes en recherche de traces faire leur boulot.

« La magie peut beaucoup de chose, même l'impossible ! Mais je n'ai jamais étudié de prêt un tel phénomène. Je ne sais pas comment les créatures ont pu ainsi transformer cette partie de la forêt en un lieu aussi froid que l'Irrisen. C'est bien au delà de mes connaissances, pourtant fort importantes, je le crains. »

Mandar resta un peu à l'arrière.

C'est en se rapprochant que le groupe pu découvrir l’ampleur de ce qui avait pu se passer. Yuln n'avait pas menti quand il avait parlé de l'horreur de ce qui était arrivé durant le combat. Maintenant certains pouvaient comprendre que le nain ait pris peur et fuit.

Le groupe pu compter les morts. Il y avait cinq humains ou demi elfe leur visage été à demie sous la neige ainsi que deux chevaux. Il était évident qu'il manquait les autres chevaux qui avaient dû fuir ou être emportés. Deux à six bêtes selon comment été attelés les chariots. Partout les traces et traces de sang plus ou moins importants venait peindre de rouge la nappe blanche du manteau neigeux désormais dense.

Il y avait même des corps de femmes, deux femmes oui. A leurs vêtements il devait s'agir de servantes conclu Mandar. Elles étaient mortes à côté d'un chariot proche de la forêt. Les pauvres femmes avaient été massacrées alors qu'elles n'avaient pas d'armes. Kaban amer se dit que les deux femmes n'avaient tenté que de fuir la peur au ventre. Autour diverses malles et tonneaux renversés. Des vêtements un liquide désormais gelé restaient là figé dans le froid comme l'était l'horreur de cette scène.

Le deuxième chariot semblait bien plus cossu et décoré. Il était à n'en pas douter celui d'Argentea Malassene. Ses armoiries étaient peintes sur le chariot et sur certains hommes morts également. Une chose étrange une lance avait été mise entre les deux poignées des portes pour en barrer l'accès. Était-ce là l’œuvre du garde mort pour protéger quelqu'un ?

A la limite de l'orée du bois une statue de glace se tenait de dos au bois une statue. C'est en regardant à deux fois que le groupe se rendit compte avec effroi que ce n'était pas une statue mais bien un homme portant également le blason de la famille Malassene... Même Bukari pourtant habitué du charcutage de petits animaux ne pu réfréner un bref frisson qui lui parcouru l'échine. L'homme était figé dans la glace son visage déformé par un rictus de peur. La neige s'était même invitée sur celui qui avait dû connaître la pire des fins...car gisant aux pieds de la statue la morceau détaché, cassé ou arraché : son bras droit qui tenait encore une épée.

Aquilone repéra des traces assez évidentes de là où elle était qui partaient vers la forêt.

Pendant que le groupe observait encore les lieux un faible bruit se fit entendre du chariot qui avait la lance barrant ses portes. Se pouvait-il que quelqu'un ait survécu ?

Modifié par un utilisateur jeudi 11 avril 2013 08:59:08(UTC)  | Raison: Non indiquée