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Offline Olmyster  
#1 Envoyé le : dimanche 1 janvier 2012 23:04:52(UTC)
Olmyster
Rang : Membre
Inscrit le : 30/12/2011(UTC)
Messages : 12
Localisation : Paris
Bonsoir à toute la communauté Smile

J'espère poster mes interrogations dans la bonne section du forum.
Ne pas hésiter le cas échéant à déplacer mon message.

A dire vrai, je n'ai pas encore reçu le manuel des joueurs que la poste doit me livrer depuis vendredi Cursing
Cependant, j'ai tout de même deux questions qui me turlupinent déjà.

Tout d'abord, comment avez-vous l'habitude de gérer la mort de l'un des PJ en cours de campagne ? Vous lui en faites créer un nouveau en le mettant d'office au même niveau que les autres ? Je vois difficilement comment ne pas faire autrement pour ne pas l'exclure d'une AP qui serait en cours mais en même temps, cela peut entrainer un sentiment de frustration chez ses compagnons qui eux, ont su faire évoluer leur personnage sur le temps.

D'autre part, je crois comprendre que la plupart des AP commencent pour des niveaux 1. Cela ne pose pas de souci quand il s'agit en effet de la toute première campagne jouée mais quand on souhaite en attaquer une seconde, les joueurs ne sont bien entendu plus niveau 1. Certes, il y a la possibilité de leur créer et jouer un nouveau PJ mais il est alors dommage de laisser en plan son précédent PJ. Cela peut laisser un goût d'inachevé aux joueurs.

Bref, comment voyez-vous les choses sur ces deux points ?

Merci d'avance pour vos éclairages / réflexions.

Bonne années 2012 à tous Smile
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Offline Dark Damor  
#2 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 00:38:33(UTC)
Dark Damor
Rang : Habitué
Inscrit le : 06/12/2011(UTC)
Messages : 1,964
Salut,

Comme la plupart des MJ que je connais, je dirige 2 types de parties. Le premier, c'est les parties "One Shot". Les personnages sont pré-tirés, généralement entre les niveaux 5 à 8. Le second type de partie, ce sont les campagnes. La plupart du temps, ce sont des "petites campagnes", sur 6 ou 7 séances de 5 heures. Là, les PJ sont niveau 7 minimum et créés par les joueurs.

Pour les one shot, je n'ai aucun remord à tuer un PJ lors du combat final (assez rarement au milieu d'une partie), puisqu'il sera de nouveau d'attaque la partie suivante.

En campagne, d'une manière générale, j'évite de tuer mes joueurs. Pourquoi ? D'une part, pour le joueur. En effet, je demande à tous mes joueurs d'avoir un BG pour leurs PJ. Ils investissent tous du temps hors table de jeu pour créer une histoire, des intrigues. Tuer un PJ implique 2 choses. La première, c'est de balayer tout ce qui a été créé pour lui. La seconde, c'est de recommencer à neuf, investir à nouveau un temps qui a pourtant déjà été dépensé. D'autre part, pour moi. Cela m'évite d'avoir à intégrer un nouveau PJ au groupe, qui se résume trop souvent à "Tu sais faire quoi ? Ok, on te prend."

Enfin, je dirige une campagne depuis 2 ans pour un seul joueur. En deux ans de jeu, son personnage est passé du niveau 7 au niveau 14 et a accompli beaucoup de choses. Ce joueur adore son personnage et dans tous les cas, je ne peux pas me résoudre à le tuer (quel MJ est assez sensé pour tuer le seul PJ de sa table ?). Par contre, ceci ne signifie pas qu'il peut se permettre de foncer inconsidérément au devant de n'importe quel danger. Chaque grosse rencontre a son lot de séquelles. Il ne compte plus le nombre de ses compagnons, de ses amis qui sont morts par sa faute et dont il a le sang sur les mains. Lui-même a échappé à la mort de justesse plus d'une fois (merci de nécromancien qui transfère la vie d'un allié).

Je tue rarement mes PJ, mais je ne fais pas de cadeau non plus. Si l'un d'entre eux vient tout de même à mourir, soit les autres devront se démener corps et âme pour trouver un guérisseur, soit le joueur quitte la table. Je ne prends pas de reroll.

Enfin, je rappelle une nouvelle fois que je dirige des parties particulière : campagnes courtes de 6 séances et campagne longue à un seul PJ.Dernière chose : je n'ai jamais dirigé de campagne pré-écrite, mais uniquement du "fait maison".

J'espère tout de même que ça pourra t'éclairer.
Dark Damor - Chevalier Noir
Guide : l'Inquisiteur Archer
Nyndin vel'uss kyorl nind ratha thalra elghinn dal lil alust.
Offline Dalvyn  
#3 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 01:37:43(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
Écrit à l'origine par : Olmyster Aller au message cité
Tout d'abord, comment avez-vous l'habitude de gérer la mort de l'un des PJ en cours de campagne ? Vous lui en faites créer un nouveau en le mettant d'office au même niveau que les autres ? Je vois difficilement comment ne pas faire autrement pour ne pas l'exclure d'une AP qui serait en cours mais en même temps, cela peut entrainer un sentiment de frustration chez ses compagnons qui eux, ont su faire évoluer leur personnage sur le temps.

Salut.

Tout d'abord, comme Damor l'a signalé, ça dépend fortement du type de parties. Là, tu sembles parler avant tout d'AP, donc je vais supposer qu'il s'agit d'une campagne de longue haleine.

Dans le cas de ce genre de campagne, je rejoins l'avis de Damor : j'essaie de ne pas faire disparaître de manière définitive un personnage. Ceci dit, s'ils font vraiment quelque chose de stupide ou qu'ils ne se préparent pas suffisamment ou encore qu'ils agissent "à l'arraché et sans réfléchir", et que cela a pour conséquence la disparition d'un PJ, tant pis pour eux. Par contre, de manière générale, j'essaie de l'éviter quand c'est possible (quand c'est le résultat d'un véritable coup de malchance).

Ceci dit, à partir d'un certain niveau, la mort n'est plus forcément définitive. C'est peut-être parce que le prêtre du groupe a accès à des sorts tels que rappel à la vie, ou parce que le groupe a accès à des prêtres PNJ capables de tels miracles. À haut niveau, et dans à une certaine dose, la mort est juste un obstacle similaire à une grosse blessure au niveau 1 : il faut consacrer des ressources pour en "guérir", mais c'est tout à fait faisable. Naturellement, ça ne devient jamais trivial (les sorts en question coûtent un bon paquet), mais c'est possible de surmonter ce genre de problème et c'est également possible de s'en prémunir (grâce à de meilleures protections etc.).

Par contre, dans le cadre d'une campagne de plus ou moins longue haleine (et c'est encore plus vrai dans le cas d'une partie en ligne), il peut arriver un moment où un joueur décide de quitter le groupe et/ou qu'un nouveau joueur vient le rejoindre (ou encore qu'un joueur en ait marre de son perso et ait envie d'en faire un autre). Dans ces cas-là, je n'hésiterais pas à mettre le PJ nouveau-venu au même niveau que les autres. C'est vrai qu'il n'a pas été "monté à la dure" comme les autres PJ mais "monter à la dure" un PJ, c'est aussi un plaisir en soi : ça lui donne du vécu, une histoire, et ça le rend attachant. Comme c'est censé être un plaisir en soi, inutile de pénaliser le nouveau-venu. De plus, le jeu de rôle est un jeu coopératif, ce qui veut dire que mettre le nouveau-venu au même niveau que les autres n'avantage pas seulement le nouveau-venu mais bien tout le groupe.

Cite:
D'autre part, je crois comprendre que la plupart des AP commencent pour des niveaux 1. Cela ne pose pas de souci quand il s'agit en effet de la toute première campagne jouée mais quand on souhaite en attaquer une seconde, les joueurs ne sont bien entendu plus niveau 1. Certes, il y a la possibilité de leur créer et jouer un nouveau PJ mais il est alors dommage de laisser en plan son précédent PJ. Cela peut laisser un goût d'inachevé aux joueurs.

Les campagnes Pathfinder mènent généralement un groupe de PJ du niveau 1 au niveau 15-17 et elles représentent au minimum un an de jeu à un bon rythme, parfois (beaucoup) plus. À l'issue d'une campagne donnée, si les joueurs et le MJ désirent continuer avec les mêmes personnages, il faut trouver d'autres scénarios (ou les concevoir soi-même).

Pour enchaîner avec une seconde campagne, il vaut mieux repartir avec de nouveaux personnages tout frais parce que les premiers scénarios sont adaptés à des bas niveaux tant au niveau des monstres qu'au niveau de la "portée" (en gros, au niveau 1, on "sauve" un village, alors qu'au niveau 17, on sauve plutôt le monde).

Bonne année 2012 à toi aussi !
Offline Kobbold  
#4 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 02:33:05(UTC)
Kobbold
Rang : Habitué
Inscrit le : 17/08/2011(UTC)
Messages : 653
Écrit à l'origine par : Olmyster Aller au message cité

Tout d'abord, comment avez-vous l'habitude de gérer la mort de l'un des PJ en cours de campagne ? Vous lui en faites créer un nouveau en le mettant d'office au même niveau que les autres ? Je vois difficilement comment ne pas faire autrement pour ne pas l'exclure d'une AP qui serait en cours mais en même temps, cela peut entrainer un sentiment de frustration chez ses compagnons qui eux, ont su faire évoluer leur personnage sur le temps.


Je ne comprends pas réellement ce "sentiment de frustration". Je m'explique : le joueur dont le PJ meurt a joué son PJ depuis le début comme eux. Il a évolué et, au pire a fait une petite erreur tactique, au mieux n'a juste vraiment pas eu de chance... voire a même décidé de sacrifier son personnage dans un superbe feu d'artifice pour le bien d'un autre PJ, du groupe ou de l'histoire.

Pourquoi donc pénaliser un joueur pour la mort de son personnage ? En quoi mérite-t-il une punition en refaisant un personnage de niveau inférieur ?

C'est ma façon de voir les choses, mais jamais je ne pénaliserais un joueur pour la mort de son personnage.

Cite:
D'autre part, je crois comprendre que la plupart des AP commencent pour des niveaux 1. Cela ne pose pas de souci quand il s'agit en effet de la toute première campagne jouée mais quand on souhaite en attaquer une seconde, les joueurs ne sont bien entendu plus niveau 1. Certes, il y a la possibilité de leur créer et jouer un nouveau PJ mais il est alors dommage de laisser en plan son précédent PJ. Cela peut laisser un goût d'inachevé aux joueurs.


Comme le dit Dalvyn, les AP partent tous, sans exception, du niveau 1 et arrivent entre le niveau 14 et le niveau 18, selon l'AP en question.

Mais il faut aussi préciser que ces AP sont des campagnes avec un début et une fin assez clairs (et souvent des pistes pour prolonger l'aventure sur les derniers niveaux). Bref, il ne me semble pas frustrant de dire aux PJ que c'est la fin de l'histoire quand elle est finie. Evidemment, on a toujours envie de continuer encore et encore mais... Comme dans un film ou une série : mieux vaut une vraie fin concluant bien l'aventure qu'une fin s'étalant pour voir la campagne mourir par lassitude.

Avec un seul AP, tu as dejà des masses d'heures de jeu devant toi. Smile

Écrit à l'origine par : Dark Damor Aller au message cité
Si l'un d'entre eux vient tout de même à mourir, soit les autres devront se démener corps et âme pour trouver un guérisseur, soit le joueur quitte la table. Je ne prends pas de reroll.


C'est super... radical.

Question naïve mais : ça n'a jamais posé de soucis avec un joueur ? Je veux dire, personnellement si mon PJ mourrait et que mon MJ me disait "eh bien à la prochaine campagne, tu ne reviens pas à la table sur celle-ci", personnellement je sais que je le prendrais très mal et que je ne reviendrais pas, tout court.

Modifié par un utilisateur lundi 2 janvier 2012 02:39:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Madrek  
#5 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 07:09:35(UTC)
Madrek
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Localisation : Morsang sur Orge (91)
Je rejoint Dark Damor et Dalvyn : j'évite de faire mourir un joueur sauf si c'est mérité ou qu'il n'est pas possible de faire autrement.

Les AP sont longues et les joueurs s'attachent à leur perso du même qu'ils prennent racines dans l'histoire.

Il est évident que des actions stupides ou autre ne doivent pas leur laisser l'impression d'être immortels et donc s'il doit y avoir des morts, il y aura des morts.
Offline Rodzilla81  
#6 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 10:34:45(UTC)
Rodzilla81
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Localisation : Dijon
Tout à fait, tout à fait...
- J'évite de tuer les personnages joueurs quand je peux parce qu'il vaut mieux une grosse frayeur, c'est plus plaisant en terme de jeu.
- Si vraiment cela n'est pas possible, et bien tant pis, le personnage meurt. Mais dans ce cas là, le joueur peut refaire un personnage, du même niveau. Et selon ce qu'il a fait comme personnage, on tente de l'intégrer de la meilleure façon possible dans l'histoire.
Exemple dans ma campagne (attention spoiler AP2-1, malédiction du trône écarlate, tome 1)

- Comme Kobbold, demander à un joueur de quitter la table parce que son personnage est mort... là je dis non tout de suite. Pour moi (ce n'est donc que mon humble avis) c'est injuste puisque la mort d'un personnage fait partie du jeu, comme sa progression. Je me vois mal demander à un copain de pas revenir pendant les 3 ou 4 prochaines parties parce qu'il est mort en jeu...
Offline elbhert  
#7 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 11:46:59(UTC)
elbhert
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Messages : 1,002
En tant que mj, j'ai dû à mon grand regret tuer des perso en général j’essaie de régler le problème du joueur « chien fou » ( joueur qui fonce sans réfléchir) rapidement pour éviter que cela arrive à plus haut niveau. Donc bas niveau tuer un pj, pas de remords, si le joueur n'écoute pas mes discrètes allusions sur sa façon de jouer. Après sur des novices en jdr il faut être plus cool, mais bon quoi qu'il arrive quand on fonce tête baissée on finit toujours par se faire mal.

Pour les niveaux médians, il faut à mon avis que ce soit une accumulation de malchance ou des erreurs de jeux, mais c'est à éviter. Toutefois je connais des Mjs qui lorsqu'un pj est inconscient au milieu d'un groupe de gob, préféreront ne pas le tuer. Évidemment pour lui se sera pire que la mort; lorsqu'il se réveillera déposséder de tous ses biens recouvert d'urine et gravé sur son torse « gros naze » écrit avec des fautes en commun.

Pour les plus hauts niveau, là on évite les cadeaux trop souvent. Un haut niveau connais son perso, voir son groupe.

La stratégie d'un groupe est une chose importante, ça devient un véritable élément de roleplay.

Si haut niveau un perso ne connait pas ses limites c'est qu'il a été trop chouchouté bas niveau. Après comme dit précédemment, il existe pire que la mort. Mais la mort ça peut aussi être quelque chose d'héroïque, de magnifique. Haut niveau la mort peut aussi être synonyme de l'aboutissement héroïque du perso, une marque d’éternité. Quel héros ne souhaite pas voir ses exploits contés par des ménestrels devant de jeunes aventuriers avides de gloire et de richesse.


Pour ce qui est de refaire une fiche, même niveau mais pas d'objets trouvés pendant la partie.
Le nouveau perso peut être libéré par le groupe ou un aventurier à la dérive seul survivant de son groupe. Il peut donc être plus pauvres en terme d'objet mais avoir quelque infos utiles au groupes en plus.


Enfin le point de vue en tant que joueur, pour ma part j'ai un véritable cimetière de perso que j'ai joué.

Certaine fois sur des actions héroïque, d'autres sur des actions correspondants au background et certaines par pure stupidité ou malchance aux dés.

En tant que, pj je ne l'ai jamais mal pris et j'ai parfois passé le reste d'un après midi à préparer une fiche en étroite collaboration avec le mj ou alors jouer les pnjs mineurs (tavernier, bourgmestre … ) de la partie en cours.

Après c'est vrai que tu as un pincement au cœur quand ton pj que tu as monté en niveau pendant 1 an meurt. Mais qui dit jeux de rôles, dit héroïsme et donc gloire ou mort.

Alors certes, la mort n'est pas la solution, les plus pervers diront que la mutilation est mieux.

D'autres encore plus sadiques forceront une transmutation d'esprit d'une elfe dans le corps d'un bon gros nain fraîchement décédé.

Il existe mille et une façon de gérer une mort, mais à mon avis celui qui n'a jamais vu son perso mourir n'a pas le frisson du jet de dés qui peut tout changer.

Car à chaque jet important il faut sentir le frisson, qui rend le jeu de rôles si passionnant.


Ps : Évidemment une mort sur coma éthylique n'est pas glorieuse, sauf peut être à un concours de bière nain.

Modifié par un modérateur lundi 2 janvier 2012 20:25:36(UTC)  | Raison: Elentir : Modération mise en forme.

Offline Dark Damor  
#8 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 11:47:14(UTC)
Dark Damor
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Messages : 1,964
Écrit à l'origine par : Kobbold Aller au message cité
Question naïve mais : ça n'a jamais posé de soucis avec un joueur ? Je veux dire, personnellement si mon PJ mourrait et que mon MJ me disait "eh bien à la prochaine campagne, tu ne reviens pas à la table sur celle-ci", personnellement je sais que je le prendrais très mal et que je ne reviendrais pas, tout court.


Écrit à l'origine par : Rodzilla81 Aller au message cité
- Comme Kobbold, demander à un joueur de quitter la table parce que son personnage est mort... là je dis non tout de suite. Pour moi (ce n'est donc que mon humble avis) c'est injuste puisque la mort d'un personnage fait partie du jeu, comme sa progression. Je me vois mal demander à un copain de pas revenir pendant les 3 ou 4 prochaines parties parce qu'il est mort en jeu...


Là, j'ai l'impression d'être un gros sadique prenant plaisir à frustrer mes joueurs. Gros sadique, c'est le cas. Mais si je m'amusais à frustrer mes joueurs, je n'aurais personne à mes tables. Je rappelle simplement que d'une part, j'évite de tuer les PJ et d'autre part mes campagnes s'étalent sur "seulement" 6 semaines. Et d'une campagne à l'autre, ce n'est quasiment jamais les mêmes personnages. Enfin, je limite les situations à risque avant le "combat final", mettant plus l'action sur la recherche, l'exploration et le RP que la baston.

Modifié par un utilisateur lundi 2 janvier 2012 20:37:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dark Damor - Chevalier Noir
Guide : l'Inquisiteur Archer
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Offline Dude  
#9 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 12:43:27(UTC)
Dude
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Messages : 1,962
A Pathfinder comme dans tout autre jdr, il faut avant tout connaître ses joueurs avant de tuer en plein milieu d'une campagne leur personnage.
Il y a des joueurs qui accepte facilement ça, et d'autre pour qui la mort de leur perso leur couperaient toute envie de continuer. Sauf si tu n'as plus envie de jouer avec de tels joueurs, il faut parfois prendre des gants avec eux.

J'ai toujours deux ou trois "PJ" de rechange dans mon sac. Des perso que je créé en même temps que ceux de mes joueurs et que je fais évoluer en niveau au fur et à mesure qu'ils augmentent eux même. Ce ne sont pas des PNJ, mais des perso génériques qui pourraient faire leur appartition dans la campagne si l'un des PJ venait à mourir en plein milieu d'une partie.
Certes l'arrivée d'un tel nouveau PJ juste après la mort d'un des héros est parfois un peu artificiel, mais tout le groupe accepte ça. Ca permet juste au joueur de ne pas rentrer chez lui. Après, libre à ce joueur de reprendre ce perso ou d'en créer un autre d'ici l'autre partie (au même niveau que l'ensemble du groupe, la mort d'un PJ fait parti de l'histoire de la campagne et ne doit pas en plus être une punition.)

Ma règle d'or, c'est que ce n'est pas un simple jet de dés qui tue un PJ. Ca peut arriver, mais c'est très très rare. C'est plutôt une action suicidaire et souvent personnel d'un des PJ qui entraine sa mort. (genre le paladin qui part tout seul devant, ou le voleur qui veut absolument visiter le donjon discrètement avant tout le monde, ou le mago qui veut s'essayer au duel à la hache avec le champion barbare local...) Je laisse souvent une chance aux joueurs... Genre "alors que le dragon qui dort sur le tas de trésor que tu es en train de fouiller se réveille, tu sens intimement que cette fois, ce fut l'expédition de trop... ALors que le monstre se dresse de toute sa hauteur et s'apprête à cracher son souffle enflammé, d'un coup d'oeil tu remarques que la sortie est à une dizaine de mètres derrière toi... Que fais-tu ?

Si le joueur me dit quand même "j'arme mon arbalète et je tir", j'aurai quand même essayé de le prévenir.

La mort d'un PJ est toujours un évênement marquant d'une campagne, genre de ceux dont on se rappelle longtemps après avoir terminée celle-ci. En plus, certain joueurs adorent faire des nouveau persos... Ce serait dommage de se priver du plaisir de leur refaire faire un perso.
Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari
Offline Kobbold  
#10 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 16:50:06(UTC)
Kobbold
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Messages : 653
Écrit à l'origine par : Dark Damor Aller au message cité

Là, j'ai l'impression d'être un gros sadique prenant plaisir à frustrer mes joueurs. Gros sadique, c'est le cas. Mais si je m'amusais à frustrer mes joueurs, je n'aurais personne à mes tables. Je rappelle simplement que d'une part, j'évite de tuer les PJ et d'autre part mes campagnes s'étalent sur "seulement" 6 semaines. Et d'une campagne à l'autre, ce n'est quasiment jamais les mêmes personnages. Enfin, je limite les situations à risque avant le "combat final", mettant plus l'action sur la recherche, l'exploration et le RP que la baston.


(petit disclaimer en edit : je ne te traite pas de sadique ou ne critique pas fondamentalement ta façon de jouer, je pose juste un point de vue différent dans les lignes qui suivent sans intention de te convaincre outre mesure. Je préfère mettre un disclaimer histoire d'éviter de sembler me lancer dans une croisade pour défendre une "bonne" façon de jouer contre une "mauvaise". Smile )

Je joue de la même façon. Mais si un PJ devait mourir... je ne mettrais pas un joueur de côté le temps de quelques séances que la campagne se finisse.

J'irais même plus loin : au final, je prends la mort d'un PJ comme un moyen de relancer la partie, comme on relance une série en tuant un protagoniste et en en introduisant un nouveau. Ca me demande un peu de boulot avec le joueur pour introduire un nouveau personnage, certes. Mais ça me permet aussi souvent de donner une direction nouvelle à l'histoire. Après tout, la mort des personnages fait aussi partie des histoires et tous les protagonistes des sagas n'ont pas l'immunité scénaristique.

Pour prendre un exemple à la con, si je faisais jouer "le seigneur des anneaux" (même en 3/4/6/10 séances, peu importe, là c'est juste un exemple) et que le joueur du personnage de Boromir voyait son personnage mourir dans une scène épique (voire s'il décidait de se sacrifier pour protéger les personnages hobbits de ses potes), je ne me verrais pas lui dire "bye bye gars à la prochaine campagne". Je trouverais même ça intéressant et j'en profiterais pour travailler un background avec lui pour en faire... Tiens, Gollum par exemple. Et hop, Gollum arrive parmis les PJ et donne une direction nouvelle à l'histoire.

Même si je ne tue jamais inutilement un PJ, je n'hésite pas à le faire quand la situation le demande. De toutes façons avec le système que j'utilise, si un personnage meurt ça aura été une mise en danger volontaire du personnage par le joueur. A partir de là, le joueur assume la perte du personnage. Et si ce dernier meurt, je profite de sa mort, j'introduis de nouveaux éléments et, complice avec le joueur, je fais en sorte que son nouveau personnage enrichisse l'intrigue et le groupe. Smile

La mort, pour moi, n'est qu'un état comme un autre, pas une fin définitive de jeu. Même dans un TPK (quoique je ne sais pas comment je gérerais un TPK, ça ne m'est jamais arrivé)


Écrit à l'origine par : Dude Aller au message cité

La mort d'un PJ est toujours un évênement marquant d'une campagne, genre de ceux dont on se rappelle longtemps après avoir terminée celle-ci. En plus, certain joueurs adorent faire des nouveau persos... Ce serait dommage de se priver du plaisir de leur refaire faire un perso.


Je n'y avais pas pensé mais, effectivement, je suis on ne peut plus d'accord avec ça aussi.

Modifié par un utilisateur lundi 2 janvier 2012 16:59:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline Dark Damor  
#11 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 20:36:51(UTC)
Dark Damor
Rang : Habitué
Inscrit le : 06/12/2011(UTC)
Messages : 1,964
Écrit à l'origine par : Kobbold Aller au message cité
(petit disclaimer en edit : je ne te traite pas de sadique ou ne critique pas fondamentalement ta façon de jouer, je pose juste un point de vue différent dans les lignes qui suivent sans intention de te convaincre outre mesure. Je préfère mettre un disclaimer histoire d'éviter de sembler me lancer dans une croisade pour défendre une "bonne" façon de jouer contre une "mauvaise". Smile )


Pas de problème, je ne l'ai pas pris pour moi. On est un plus dans un échange philosophique sur la finalité de la mort dans une campagne que dans une argumentation à couteaux tirés pour enfoncer plus profondément son point de vue dans la jugulaire de l'autre.

Cite:
Écrit à l'origine par : Dude Aller au message cité

La mort d'un PJ est toujours un évênement marquant d'une campagne, genre de ceux dont on se rappelle longtemps après avoir terminée celle-ci. En plus, certain joueurs adorent faire des nouveau persos... Ce serait dommage de se priver du plaisir de leur refaire faire un perso.


Je n'y avais pas pensé mais, effectivement, je suis on ne peut plus d'accord avec ça aussi.

Pareil que Kobbold, pour le coup. J'ai n'ai encore jamais eu ce genre de joueur à ma table.
Dark Damor - Chevalier Noir
Guide : l'Inquisiteur Archer
Nyndin vel'uss kyorl nind ratha thalra elghinn dal lil alust.
Offline Kobbold  
#12 Envoyé le : lundi 2 janvier 2012 21:02:29(UTC)
Kobbold
Rang : Habitué
Inscrit le : 17/08/2011(UTC)
Messages : 653
Écrit à l'origine par : Dark Damor Aller au message cité

Pas de problème, je ne l'ai pas pris pour moi. On est un plus dans un échange philosophique sur la finalité de la mort dans une campagne que dans une argumentation à couteaux tirés pour enfoncer plus profondément son point de vue dans la jugulaire de l'autre.


Je sais bien, je prenais des précautions parce que, par expérience, il y a parfois une différence entre l'intention et la perception de l'intention sur les forums et... comme je sais que je peux parfois écrire de manière un peu sèche... Je préférais clarifier mon intention, du coup. Smile

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thanks 1 utilisateur a remercié Kobbold pour l'utilité de ce message.
Offline Oraz  
#13 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 10:09:25(UTC)
Oraz
Rang : Habitué
Inscrit le : 22/03/2011(UTC)
Messages : 662
Localisation : Metz, 57
Pour ma part, ma façon de gérer ça dépend du contexte.

Pour un one-shot, c'est no quarter à tout moment. J'abat sans sommation. Sauf que les one-shot sont des scénarios à pré-tirés et qu'il y a toujours 1 ou 2 persos de rab pré-intégrés à la trame si j'en démonte un trop vite.

Pour une campagne. Je ne maîtrise que du fait-maison ou du très adapté. En général c'est 6 à 8 scénarios de long.
En général le premier scénario c'est quasiment comme un one-shot. Le dernier aussi.
Pour les autres, je m'attache à ne pas tuer de perso sans que cela serve l'histoire. Ca signifie que si un perso décide de faire une action héroïque mais qui pourrait le tuer, ben il meurt si nécessaire. S'il fait trop le con ou le foufou, il décède, s'il chope une mégalo galopante, il décède. Et s'il ne décède pas, il se choppe une très grosse frayeur.
Pourquoi ? Parce que si les joueurs ne sentent pas qu'ils risquent de perdre leurs persos, il se sentiront invulnérable et feront n'importe quoi.
A noter que pour éviter la perte bête d'un perso sur un 1 malvenu ou un 20 incongru, j'utilise la règle des points de destin, que je trouve purement excellente dans cette optique.

Quand un personnage meurt, je lui propose un deal simple :
- j'ai toujours une liste de PNJ qui gravitent autour des joueurs, il peut donc choisir d'en prendre un. Je ne lui donne en général que la classe (ou les classes potentielles) associée à ce PNJ et 1 ou 2 directions logiques (ça peut être "celui là est très charismatique", "il se bat à l'épée à 2 mains je te rappelle"), et il le recréé entièrement à sa convenance et exactement au même niveau que les autres
- s'il peut me fournir un BG et une raison claire et nette d'intégrer son nouveau PJ immédiatement et de façon crédible dans la trame, il fait ce qu'il veut toujours exactement au même niveau que les autres.
- sinon, il fait son PJ avec un niveau de moins et j'essaie que l'intégration ne soit ni trop bancale ("salut, viens sauver le monde avec nous.", "OK!") ni trop longue. Le niveau de moins est la "punition" parce que je déteste faire ça.

Pour les TPK, je n'ai eu que 2 cas à gérer :
- 1) sur 6 joueurs, 4 savaient qu'ils quitteraient la table (les affres des rentrées scolaires). Avec l'accord des 2 autres, j'ai fait un quasi-TPK (un seul survivant, l'autre souhaitant changer de perso) au dernier scénar, et quand j'ai repris la campagne avec 3 nouveaux, la mission du nouveau groupe était d'enquêter sur l'ancien, avec l'aide du survivant traumatisé. Ca relance pas mal une campagne et permet d'intégrer un grand nombre de nouveaux PJ à la trame de façon logique et simple (ils ne démarrent pas avec une histoire ultra touffue au derrière, ils la redécouvrent d'un autre angle. Même les anciens joueurs ont apprécié la démarche).
- 2) le TPK pour cause de grosse connerie collective. C'était à INS, mais ça doit pouvoir se faire aussi à D&D. Et là pareil, j'ai fait un presque TPK, le dernier survivant étant passé à l'ennemi. Le nouveau groupe devait donc chasser et abattre ce traître. Au passage ils ont raccrochés à l'intrigue principale et zou, on reprend là où on s'est arrêté.
A chaque fois ça me nécessite donc un scénario spécial, mais ça prend très bien avec les joueurs (avec mes joueurs en tout cas) et ça relance l'intérêt d'une campagne.
Offline Kobbold  
#14 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 14:34:24(UTC)
Kobbold
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Personnellement j'utilise la règle de l'étendard funèbre, lié avec le Deck20 et les points de conviction. Je vais en préambule exposé le tout pour rendre l'étendard funèbre plus compréhensible.

Principe 1 : le Deck20 c'est utilisé un jeu de 54 cartes sans les figures et joker pour simuler le D20. A chaque jet le joueur tire une carte et la défausse. Quand il n'y a plus de cartes dans le paquet et que la défausse est pleine, il peut remélanger le paquet (ça permet de lisser les probas).

Principe 2 : Les joueurs lancent TOUS les jets : ils lancent des jets d'attaque, des jets de CA, des jets de maîtrise de sorts... les PNJ n'ont que des valeurs fixes (11+valeur ou 12+valeur, selon le type de valeur - compétence, attaque, init, etc). Les joueurs lancent même les jets de dégâts qu'ils reçoivent.

Principe 3 : Les points de conviction sont dépensés pour : tirer deux cartes/dés et garder le tirage/jet le plus avantageux, retirer une carte/dé (mais ça coût plus cher), remélanger prématurément le deck20 ou encore obtenir une action supplémentaire. Les personnages en ont 6 par partie. Et comme ils lancent tous les jets ET que les PC s'appliquent à tous les jets (même les dégâts subis), ça vole vite.

Principe 4 : L'étendard funèbre. Bon là c'est le plus compliqué mais ça m'a réglé le soucis du "mort sur un jet de merde". Smile
En gros, de base, les personnages ont l'étendard funèbre en berne et ne peuvent pas mourir. Quand ils tombent à -9PV, ils passent hors de combat et subissent un contrecoup. Ca peut être une phobie, une blessure, ou tout truc lié à la situation qui semble approprié. Par exemple, dans mas campagne Kingmaker (cf ma signature), le barbare est passé à -9PV à cause d'un sort d'attaque, il a donc écopé d'une phobie de la magie (test de volonté quand il voit un sort ou un effet magique pour ne pas être secoué). Le paladin, lui, a vécu la même chose mais il s'est ramassé un truc différent : ayant trompé, on ne sait comment, la mort, il est désormais pourchassé par une secte neutre-mauvaise de Pharasma dont le devoir est de rectifier les "erreurs" de ce genre, c'est à dire tuer ceux qui auraient dû mourir.
Quand un joueur sent qu'il a épuisé ses réserves de PC, ou qu'il pense que la situation exige qu'il en ait plus pour bien la gérer, il peut décider de lever son étendard funèbre. Ce faisant, il gagne immédiatement 6PC, mais il devient alors mortel jusqu'à la fin de la partie... et les règles s'appliquent normalement (au delà de -9PV, il se retrouve donc mort épicétou).

Qu'est-ce que ça m'apporte ? un fait simple : la mise en danger mortel d'un personnage est désormais un acte totalement conscient et annoncé par le joueur. Il sait que je ne lance aucun dé, donc je ne peux pas les sauver derrière l'écran et quand il lève l'étendard de son personnage, il prend un vrai risque. Il ne peut donc plus râler pour la mort de ce dernier : il l'a mis en danger sciemment pour un sacré boost de puissance.

La question qui revient souvent est "Mais ça donne pas un sentiment d'impunité aux joueurs pour leurs personnages quand l'étendard est en berne ?". J'avais cette peur au départ avant de tester la règle. Dans les faits, je me suis aperçu que non, pas du tout. En fait, la peur du -9PV est la même, les joueurs sachant (d'autant plus maintenant que les premiers contrecoups sont tombé) que ne pas mourir ne veut pas dire de sales conséquences pour eux. Parce qu'autant dire que les deux contrecoups (même si la phobie est temporaire et que le paladin peut à terme vaincre la secte qui le poursuit) sont quand même sévères et font mal, en jeu. Bref, dans les faits, il n'y a aucun sentiment d'invulnérabilité, la peur est juste déplacée (et comme j'ai un esprit retors... Smile )

La seconde question était souvent "Mais quel est l'avantage de lever l'étendard si on ne peut pas mourir quand il est baissé, c'est super puissant !". Dans les faits, oui, ça l'est. Mais ceci étant, ça n'empêche pas les PJ d'échouer... Oh certes, ils ne mourront pas mais s'ils échouent il y aura toujours des conséquences et ils ne pourront pas reprendre à la sauvegarde précédente pour retenter le coup. Et 6 PC supplémentaires, c'est un boost non négligeable aussi (en gros ça permet de tirer deux cartes/dés sur 6 jets ou de relancer 3 jets... dont, par exemple, des jets en échec critique). Bref, il y a une vraie motivation pour le lever, surtout que du coup je ne triche plus un brin : tout leur arrive dans la tronche à pleine puissance. Ca m'a aussi retiré toute peur d'une opposition mal calibrée effectuant un TPK malvenu.


Bon, dernière précision : je joue en E6, donc dans une version du système où la progression en niveaux s'arrête au niveau 6 (et continue ensuite via l'acquisition de dons, 20 max). A terme, les PJ peuvent affronter des CR correspondant à des persos de niveau 10 (s'ils sont niveau 6+20 dons). Par contre, ça leur coupe l'accès aux sorts de niveau 4+, donc des résurrections. Tout ce système se justifie donc dans cette optique, aussi.

Bref, c'est ma manière à moi de régler mon problème de mortalité. Et pour gérer la mort d'un PJ et le retour d'un autre PJ, j'en ai parlé dans les précédents posts Laugh
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Offline Oraz  
#15 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 16:20:42(UTC)
Oraz
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Tiens c'est marrant, j'ai aussi tendance à foutre des phobies à mes joueurs quand ils titillent la mort (ou l'horreur) d'un peu trop près.
J'avais écrit "très grosse frayeur", j'aurais dû préciser qu'il m'arrive de faire lancer des d100 de Santé Mentale aux joueurs, sous peine de problème mental sous-jacent. Bon, sur mes propres PJs je le fais aussi pour le fun. (ah mon barbare qui avait peur des morts-vivants... tout un poème. Aaaah ma psionique complexée et schizophrène...)
C'est mes habitudes de MJ à Cthulhu qui remontent... J'ai déjà rendu un PJ de ma table parano et un autre phobique du feu.

Juste une petite blague en passant (à ne pas prendre pour autre chose, mais je pense que ça ne sera pas le cas) :
Au final, Kobbold, es-tu sûr de jouer encore à PF tant tu en modifies les règles ?
Ceci dit, j'aime bien l'idée des PC+étendard funèbre, j'ai été plusieurs fois tenté par le "joueurs lancent tout" et l'E6 m’intéresse bien aussi (même si j'ai une façon encore plus radicale d'éliminer l'über puissance de la magie haut niveau, sans aucune règle spéciale...)

Modifié par un utilisateur mardi 3 janvier 2012 16:24:12(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Kobbold  
#16 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 16:46:38(UTC)
Kobbold
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Écrit à l'origine par : Oraz Aller au message cité

Juste une petite blague en passant (à ne pas prendre pour autre chose, mais je pense que ça ne sera pas le cas) :
Au final, Kobbold, es-tu sûr de jouer encore à PF tant tu en modifies les règles ?


Ah comme je le disais dans ma présentation, techniquement, je ne joue pas à pathfinder. Epique 6, la version de l'E6 que j'utilise, se base sur la 3.5 pure. Par contre je fais jouer dans Golarion (les AP) et j'utilise des fois des bouts de pathfinder (les traits de personnage, je lorgne sur une ou deux classes, parfois, etc...)

Mais non, je ne joue pas à Pathfinder en tant que système Laugh


Cite:
Ceci dit, j'aime bien l'idée des PC+étendard funèbre, j'ai été plusieurs fois tenté par le "joueurs lancent tout" et l'E6 m’intéresse bien aussi (même si j'ai une façon encore plus radicale d'éliminer l'über puissance de la magie haut niveau, sans aucune règle spéciale...)


Disons que c'est une manière confortable de le faire. Et puis maintenant je ne reviendrais plus en arrière. Smile
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Offline Faenil  
#17 Envoyé le : mardi 3 janvier 2012 17:37:16(UTC)
faenil
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Bonjour

Ben, moi aussi, j'essaie d'éviter de tuer les perso.
J'utilise également la règle des poins de destin, ce qui permet d'éviter la mort quand on les utilises. Les méchants s'acharnent rarement sur la prêtresse du groupe (qui la joue d'ailleurs prudente). Les méchants brutaux cognent le barbare, les méchants intelligents cognent l'ensorceleur, ce qui permet à la prêtresse de remettre tout le monde en état en cas de pépin.

Si un PJ mourrait, j’autoriserais bien sûr le joueur à refaire un perso (ou à leur niveau, à attendre que ses compagnons ne le ressuscite).

Cependant, je ne permettrai pas au joueur de faire un PJ au niveau des perso, mais bien un, voire deux niveaux en dessous. en compensation, je donnerais un bonus de PX à ce perso tant qu'il est d'un niveau inférieur. Cela permettrait au personnage de rattraper les autres. C'est aussi plus réaliste. pourquoi, avec le don prestige, ne peut-on attirer que des compagnons qui ont maximum deux niveau de moins que le PJ, alors que le groupe pourrait attirer de nouveaux PJ de son niveau. D'autre part, cela remet un perso ressucité (qui repart avec deux niveaux négatifs permanents) de ne pas être défavorisé par rapport à un personnage nouveau. Cela permet enfin au joueur d'adapter un certain nombre de choix après quelques parties. De voir comment le perso qu'il a peaufiné s'adapte techniquement au groupe, ce qui permet, lorsqu'il passe ses premiers niveaux pour rattraper le groupe, de modifier certains choix.

D'autre part, en ce qui concerne l'équipement, j'utilise les tables de créations des PNJ, ce qui fait qu'un nouveau perso sera au début un peu sous équipé. Il ne faut pas oublier que le groupe aura probablement gardé l'équipement de l'ancien PJ. Pour les richesses, il faut également que le nouveau venu rattrape le reste du groupe.
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