Bonjour camarades rôlistes!

Je prépare une maîtrise en Ustalav, où le principe est d'alterner avec un des joueurs le rôle de maître du jeu.
Lorsque le groupe sera niveau 5, son personnage sera "à la maison" tandis que le mien se joindra au groupe.

En l'occurence il s'agira d'une ensorceleuse humaine, dont j'ai déjà préparé le background:

Zaersha a été adoptée par des nobles désargentés . C’était un soir d’hiver de l’an 4697, lors d’une tempête de neige, une femme exténuée et affolée est venue demander asil au chateau, portant un nourrisson dans ses bras. Le couple invita la voyageuse, grièvement blessée. Son corps était recouvert d’ecchymoses et de coupures mais ses habits étaient intacts (victime d'un sort de mission). L’étrangère et l’enfant qu’elle présentait comme sa fille ont été recueillies et soignées, mais la mère restait délirante et de nouvelle blessures s’ouvraient chaque jours. Torturée par une douleur d’origine vraissemblablement magique, la mère délirait et dans ses hallucinations a seulement pu dire qu’il fallait protéger son enfant de l’homme qu’elle a fuit et qui voulait sacrifier l'enfant.

Puis la mère mourrut de ses blessures, laissant la petite fille au soin du couple qui l’adopata et l’éleva avec amour. Elle noua avec son grand père adoptif (Alric) un lien fort, ce dernier lui faisant office de precepteur. La couleur originale de ses yeux (violet sombre, ethnie Varisienne?) étant interprétée comme un signe d’ascendance Azlanti, Zaersha etait traitée avec respect ou avec crainte pour les plus supersticieux. La survenue de l’adolescence (13ans) compliqua la vie de la jeune fille, lors d’un tragique nuit d’hiver sans lune et sans nuage, elle plongea d’un cauchemard agité à un étrange coma qui dura une semaine tandis que des morts sortaient de terre et que des plaintes lugubres berçaient les nuits des villageois. A son reveil les mystérieux phénomènes prirent fin, mais une nouvelle vie commença.

La survenue des pouvoirs de Zaersha à l’age de 13 ans effraya ses parents adoptifs qui devinrent distant avec elle, la peur se lisant dans leur regard. Très affectée par ce rejet elle trouva le réconfort auprès de son grand-père qui dans sa sagesse s’est toujours montré compréhensif et attentioné à son égard. En dépit de son ignorance en matière de magie, Alric s’efforça de la soutenir de son mieux dans ses efforts pour apprendre à apprivoiser la magie. Alors qu’elle contrôlait enfin son pouvoir, ses parents adoptifs se trouvèrent rassurés et décidèrent de lui réveler les conditions de sa venue dans la famille, sans ne rien omettre du peu qu’ils savaient de sa mère. Zaersha se doutait déjà de ne pas être du même sang et cette franchise la rapprocha de ses parents. Cette nouvelle atmosphère de confiance lui permis de mieux s’épanouir.

Zaersha developpa une personnalité joyeuse et aimable, se rendant populaire parmis les villageois, leur rendant service aussi bien que ses pouvoirs le lui permettaient. Elle passait surtout du temps à réparer magiquement les jouets des enfants, les faire léviter ou à les rendre lumineux. Prenant confiance en elle, la jeune fille entrepris d’éxplorer la partie en ruine du chateau, la tour condamnée qui l’avait toujours impressionée, intimidée même. Elle y découvrit surtout beaucoup de débris de verre, de poterie, des meubles en morceaux, des cendres, des gravats et des poutres calcinées. Tous les étages de cette tour étaient éffondrés, il n’en subsistaient que les murs.

Mais à l’age de ses 14 ans, elle parti apprendre les manières de la noblesse à Caliphas, la capitaled’Ustalav. Elle y appris avec l’aide de son grand-père la réthorique et quelques connaissances sur la noblesse et la politique de la région. Auprès d’un precepteur elfe, nommé Eldrad Asuryan, elle en appris un peu plus sur la magie même si ce dernier était trop académique. Il lui appris également à parler l’elfe et le draconique, la langue de la magie selon Eldrad. Ce mentor l’initia également au culte de Néthys, le dieu de la magie. Zaersha s’identifia volontier à cette foi, si bien qu’elle considère chaque utilisation de la magie comme une prière même si Néthys y est indifférent. La magie est pour elle devenu un art, et c’est rendre grâce à l’univers que de puiser dans cette force et de progresser dans sa compréhension. Cette formation dura 2 ans, au bout desquels la jeune femme retourna au domaine parental (agée de 16 ans). Et de nouveau la tour en ruine occupa le centre de ses pensées, plus intensèment encore qu’à son départ.

La curiosité tourna à l’obsession et presque tous les jours Zaersha continuait d’explorer et de déblayer cette ruine, jusqu’à découvrir un coffret de plomb dans lequel se trouvait un crâne humain boulli et verni sur lequel étaient gravés et peint d’or bordé de noir des symbôles ésotériques. En regardant dans les orbites vides tandis qu’elle tenait le crâne dans sa main, une inquiétante lumière se mit à y briller et une voix sinistre commença à resonner dans sa tête dans une langue inconnue. Une épaisse fumée noire se deversa de la bouche du crâne dans la sienne. Quelques heures plus tard, au coucher du soleil, Zaersha s’extirpa de l’inconscience. Elle croyait à un mauvais rêve, le crâne ayant disparu mais la boîte de plomb était là pour témoigner qu’il s’agissait bien de la réalité.

Mal à l’aise après cet évènement, fatiguée, elle rentra vers le chateau mais en approchant elle remarqua que quelque chose allait mal: le village était attaqué. Elle n’eu pas le temps d’agir que son père paré au combat, la fit monter à cheval avec son grand père. En s’éloignant elle regarda en arrière et croisa une dernière fois le regard de ses parents tandis qu’ils se préparaient à encaisser la charge d’une foule de monstres effrayants et de toutes tailles: des orcs, des gobelins, des ogres et des géants. Cette nuit là elle a perdu son foyer, ses parents, ses amis et ses voisins. Alric et Zaersha chevauchèrent plusieurs jours jusqu’à s’établir dans le village de Shatila (village créé dans le cadre de la campagne) où ils vécurent discrètement à partir de l’an 4713.

Depuis la perte de ses parents et de beaucoups des gens qu’elle aimait, Zaersha s’est renfermée sur elle-même, nourrissant une haine profonde contre les monstres qui ont détruit ce qui lui était chère. Peu de temps après son arrivée à Shatila, elle continua à affuter ses sortilèges, se concentrant sur son potentiel de mort et de desctruction. Son grand-père était alors rongé par le chagrin, et angoissé par la noirceur qui se developpait dans le coeur de la désormais jeune femme en fleur plus occupée à devenir une tueuse que de profiter de la vie.

Mais les monstres continuèrent à piller de plus en plus loin et finirent par attaquer le village de Shatila en pleine nuit dans la surprise la plus totale. La plupart des habitants furent surpris dans leur sommeil et enfermés dans des grosses cages en fers portées par des géants. Zaersha fut capturée ainsi. Elle essaya de se défendre par magie, mais ne parvient qu’à tuer un seul orc avant d’être assomée par un prodigieux coup de poing à la tempe. Elle eu droit à une cage rien que pour elle, mais seulement pour s’y retrouver baillonée, et les mains enchainées aux barreaux, lui tendant les bras.

Alric a été trainé jusqu’à un charnier pour y être égorgé, mais un habitant créa malgrès lui une diversion en tentant de fuir vainement. Le grand-père s’est jeté dans le charnier, se recouvrant du sang encore chaud des corps des autres vieillards et infirmes pour fuir au point du jour, lorsque les orcs seront éblouis. Après d’interminables jours et nuits de cavale, il est enfin arrivée à Crimmor (autre village créé dans le cadre de la campagne), chercher de l’aide auprès d’âmes charitables. Pendant ce temps là, Zaersha est conduite avec les autres prisonniers dans ce qui semble être le reste du village de Sabrate (autre village créé dans le cadre de la campagne), reconverti en avant-poste et camp de d’esclaves. L’orc qui semble être en charge du camp a fait déplacer la cage de la jeune fille dans sa tante. Plusieurs monstres ont bien essayer de la violer, mais leur chef semble la surveiller et vouloir se la réserver. Le lendemain un étrange visituer est venu d’adresser au chef, un orc plus grand et imposant, à la peau noire partiellement recouverte de fines écaille rouges et au visage monstrueux: un crâne reptilien aux yeux jaunes, arborant des crocs acerés et dont le sommet est herissé de cornes.

Elle a seulement pu surprendre une bribe de leur conversation avec quelques mots de draconien faisant référence à un “maître”. L’effroi la saisie lorsqu’elle commença à réaliser qu’elle était une prisonnière particulière, si elle n’a pas été livrée en patûre aux apétits sexuels du camp comme les autres filles, c’est qu’un sort pire encore l’attendait. Mais lequel? Elle a du mal à réfléchir, et garder l’esprit clair. La faim et la soif l’accablent. Le coup porté à sa tête la lance encore. Elle oscille entre l'inconscience et l’éveil. Elle perd le cours du temps… Puis une clameur naît dans le camp. Il y a de l’agitation. Elle est ligotée puis transportée par dessus l’épaul et sans ménagement par une créature puante. Le transporteur va vite, il descend sous terre, et cours dans le noir. Derrière le vacarme diminue et finit par se dissiper.

Elle sera transportée jusqu'au chateau de Chastel que les joueurs assiègeront et infiltreront pour libérer tout le monde et en devenir les nouveaux propriétaires. Zaersha sera libérée à ce moment là et cette petite campagne prendra fin pour que l'autre mj prenne le relais.

J'hesite encore beaucoup dans mon alignement, mais j'ai réussi à cibler de plus en plus et j'oscille entre neutre bon et chaotique bon. Pour construire mon personnage je lui ai créé un code de conduite que voici:

• sans se compromettre publiquement, tuer tous les individus cruels et tyraniques
  
• nuire autant que possible aux personnes médisant sur la magie, si possible les tuer
  
• augmenter sa puissance par tous les moyens possibles
  
• utiliser la magie le plus souvent possible
  
• prendre part pour défendre la magie et ses pratiquants (s’ils ne sont pas connus comme étant cruels et tyraniques)
  
• respecter l'ordre établi dans une certaine mesure, la magie et ses objectifs passent avant tout
  
• s’il faut atteindre un objectif important, les victimes colatérales sont sans importances si elles ne sont pas considérées comme des alliés
  
• ne pas nier avoir des pouvoirs magique même si c'est mal vu, mais l’assumer
  
• la magie doit être acceptée dans son intégralité, elle n’est ni bonne ni mauvaise, elle est pure. Seul l’utilisation qu’on en fait peut être jugée.

La description de sa personnalité:

Bien que Néthys ne se soucie pas de la ferveur de ses sujets, Zaersha accorde beaucoup d’importance à sa foi. Elle se sait privilégiée parmi les mortels d’avoir le don innée de la magie et considère les êtres dépourvus de pouvoir au mieux avec pitié, si non avec indifférence, au pire avec dégoût. Son don est le signe qu’elle est amenée à dominer les autres, protéger ses alliés et anéantir ses ennemis. Les individus dépourvus de magie lui semblent infirmes et s'ils sont de bonne nature ils doivent être protégés.
C’est encore une jeune fille arrogante, obsédée par sa quête de puissance, mais assez intélligente pour être consciente de ses limites. Elle est aussi très fière de sa beauté et redoute la vieillesse, mais est confiante en la magie pour la soustraire aux ravages du temps quelqu’en puisse être le prix. En dépit d'une certaine froideur et d'amertume acquise lors de récents évènements tragiques, elle se fait un devoir de protéger les faibles et les innocents dont elle se sens responsable, mais l'anéantissement des individus maléfiques et la quête du pouvoir sont ses priorités.

Alors, si vous avez été patients pour tout lire, plutôt neutre bon ou chaotique bon? Ou encore autre chose?

Merci pour ta réponse.
J'hesitais aussi avec chaotique neutre, mais dans mon idée le personnage sera impliqué idéologiquement contre le mal.
C'est vrai que ça peut sembler un petit peu extrème de tuer les personnes qui crachent sur la magie, mais ce ne sera pas au point de me compromettre et risquer la prison. Je pourrais me contenter de les manipuler pour les pousser au crime ou à un acte suicidaire, comme attaquer des gardes en villes.

Par victimes collatérales sans importance, je pensais aux innocents gardes qui ont besoin du salaire de misère que leur verse le cruel seigneur pour lequel ils travaillent.
Biensûr j'aurais des remodrs à lancer une boule de feu au milieu d'une foule juste pour tuer une enemi en fuite. Ce serait un sacrifice très rare, dnas la mesure où le pouvoir dont elle dispose vient aussi avec la responsabilité de protéger les infirmes, que dis-je, les manants qui sont dépourvus de magie.

Pour moi c'est chaotique mauvais ou chaotique neutre aussi...

J'avoue qu'un alignement neutre mauvais conviendrait aussi... Jack BAUER par éxemple, cherche à lutter contre les mechants terroristes et la fin justifie les moyens, de mon point de vue il est loyal mauvais / neutre mauvais, à cause de ses méthodes et de sa tendance à la torture.
Si je m'oriente neutre mauvais il me faudra trouver un anneau de barrière mentale avant le niveau 4

Au sujet de l'axe loi-chaos, l'idée que je me fais de la personnalité du personnage (j'espère l'avoir bien retranscrite) est entre les deux, la loi ayant une relative importance, mais seulement lorsque c'est dans son interet.

Modifié par un utilisateur vendredi 7 février 2014 13:46:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Neutre Mauvais

Tu as raison, le code se contredit, je vais essayer de corriger ça. Il ne faut pas devenir ce que le personnage cherche à combattre.

En même temps, c'est le principe même du mauvais que de se tromper lui-même. Et neutre mauvais n'empêche pas d'être contradictoire. Ça peut même être marrant de voir ton personnage évoluer (ou pas!) une fois avancé dans sa quête du pouvoir en se questionnant sur "la fin justifie-t-elle les moyens?"