Vu l'environnement, ça ne pose pas de problème de trouver du bois pour fabriquer des armes. Par contre, vu le manque d'outils adéquats, de forge et de métal, il faut se contenter de versions "grossières" des armes.

Une arme "grossière" coûte 4 fois moins chère qu'une arme normale et impose un malus de –1 aux jets d'attaque. (C'est par exemple le cas d'un épieu simplement sculpté dans le bois plutôt qu'un épieu bien lisse et équilibré et doté d'une flèche de métal).

Le DD de fabrication reste le même, mais le prix (et le temps nécessaire à la construction) est divisé par 4.

Comme c'est une tâche relativement peu épuisante, c'est possible d'effectuer un jour de travail en utilisant les heures de grandes chaleur (12h - 15h) et le soir (18h - 23h), et ainsi de produire l'équivalent de (DD × résultat du jet d'Artisanat / 7) pièces d'argent par journée de travail.

(règle à confirmer par Mass)

e long des côtes des Terres de Kaava, du Sargava et des nombreuses îles des Entraves, on trouve une espèce de dimorphodons particulièrement têtus qu'on appelle souvent les criards ou les vouivres de Blaisman.

Ces reptiles bruyants qui vivaient autrefois sur les côtes du Yamasa ont fui les tempêtes de l'Œil d'Abendégo et, tels des survivants hagards, se sont réfugiés le long des côtes rocheuses du sud. Dans ce nouvel environnement, la plupart de ces volatiles facilement reconnaissables à leurs rayures jaunes ont prospéré en se nourrissant de poissons, de gros insectes et, parfois, de singes s'aventurant hors de la canopée de la jungle.

Rares sont les spécimens qui osent se frotter aux créatures plus grandes, mais certains explorateurs qui ont escaladé des falaises perdues dans la jungle ou se sont trop fortement approchés des nids de ces reptiles ont pu se rendre compte que les mères dimorphodons faisaient des ennemis tenaces, tout à fait capables de distinguer les créatures capables de voler de celles qui sont condamnées à rester sur le sol…

Pour les règles de dressage, voir ici.

Il faut que la récolte soit possible (ce n'est pas le cas si l'animal est trop endommagé, grillé, électrocuté ou autre par exemple).

• Compétence : Artisanat (poison) ou Connaissances (le type associé à la créature, souvent nature).
• DD : égal à celui du poison

La carcasse contient un certain nombre de doses qui dépend de la taille de la créature : TP ou moins — 1 dose, P — 2 doses, M — 4 doses, G — 7 doses, TG ou plus — 11 doses.

En cas de test réussi, on parvient à extraire au moins 1 dose. Le nombre exact est 1 dose + 1 dose par tranche de 10 points dans la marge de réussite du test (résultat – DD). Chaque test (réussi ou non) détruit également 1 dose (s'il en reste au moins une). On peut tenter d'effectuer plusieurs tests de suite, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de doses à récolter.

Exemple. Après avoir vaincu un animal venimeux avec un poison de DD 18, un personnage décide de récolter du poison. L'animal est de taille G, donc son corps contient 7 doses. Un premier PJ obtient 19 comme résultat de son test d'Artisanat (poison) ; il récupère donc 1 dose et détruit une des doses restantes (il reste 5 doses). Un second PJ obtient 30 comme résultat de son test de Connaissances (nature) ; il récupère donc 2 doses (1 dose parce qu'il a réussi plus 1 dose vu que sa marge de réussite = 30 - 18 = 12 contient une fois 10) et détruit une des doses restantes (il reste 2 doses). Le premier PJ effectue un second test et obtient 15. Il ne récolte aucune dose et, en plus, il détruit une des doses restantes (il reste 1 dose). Le second PJ obtient à nouveau 30 comme résultat. Comme il ne reste qu'une seule dose, il n'en récupère qu'une. Le corps a été vidé de tout son poison et les PJ ont récupéré 4 doses de poison.

P.S. Le poison ainsi récolté ne reste valable que pendant un certain temps (au gré du MJ). Certaines substances alchimiques peuvent permettre de le conserver plus longtemps.