Santana avait du mal à s'imprégner des mots qu'elle lisait, d'une part car de l'encre rose pale sur fond blanc n'aide pas à la visibilité, et d'autre part, c'était sa première menace de mort ... Elle releva la tête pour voir le visage concerné de Puck. «  Oh, rien Puck. Il de trouve qu'un ami me demande, hors du pays. Et qu'un nabot aux lèvre de truite me fait une déclaration, du genre mortelle. Mais si Florès croit qu'il aura ma peau, il se trompe ! Parceque 1 : son ratio bouche/visage est si énorme qu'il le classe dans les déformés de naissance, et que 2 : je ne serais plus là. 
Tu diras à Flores que si je ne suis pas restée pour lui dire adieu c'est que le micro-climat qui règne en permanence autour de sa bouche gargantuesque m'aurait fait friser les cheveux.  » Santana pris ensuite la main du tavernier, planta son regard dans le siens et murmura : «  Merci pour tout, prend soin de toi.  »
La jeune elfe alla rassembler ses affaires et partit en quête d'un moyen de joindre le Val de Sombrelune.  

La jeune elfe était en train de fermer son sac quand elle entendit l'altercation. Et il a fallu qu'il joue son héros ... Il étais hors de question que Santana abandonne Puck à son triste sort. Leur histoire était beaucoup trop compliquée pour finir ainsi, elle n'avait toujours pas digérée le fait qu'il la quitte pour cet éléphant à l'apparence vaguement humaine ! Il devait vivre pour comprendre l'erreur qu'il avait fait, et souffrir à jamais en comprenant qu'il avait laisser passer sa chance d'être heureux avec elle.

En quelques pas, elle gagna le haut des escaliers qui menaient au rez-de-chaussée et incanta la sort Graisse sur les escaliers. Puis elle mis ses mains en porte voix : «  Je suis là haut bande de trous du culs !  »

Modifié par un utilisateur jeudi 23 juin 2011 23:32:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Santana ne put s'empêcher d'afficher un rictus. Heureusement pour moi, ces miliciens sont aussi nuls que les lèvres de Florès sont charnues ! La jeune femme piocha dans sa sacoche à composantes une poignée de sable, porta sa main à sa bouche et murmura quelques mots en elfes pour ensuite souffler sur le sable. Elle venait de lancer le sort sommeil qui prenait pour cible toutes les créatures situées dans un rayonnement de 3m autour du milicien qu'elle jugeait au milieu. Elle prit ensuite son arc en main, et encocha une flèche.
«  Donner sa vie pour Florès c'est juste triste, je vous plaindrais si je ne me concentrais pas déjà pour m'empêcher de rire sur la fin pitoyable de votre chef.  »

Santana souris en haussant les sourcils : «  Voila le plus intelligent des cons, dégage maintenant avant que je te "termine".  » La jeune femme considéra les options qui s'offraient à elle : tuer les endormis ou les ligoter. Après avoir entendu le génie descendre les escaliers, elle donna un coup dans les épées des amants de Morphée pour les envoyer à l'autre bout du couloir. Elle chercha ensuite du regard des menottes sur le milicien.

Modifié par un modérateur mercredi 20 juillet 2011 15:00:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune elfe tenait Puck dans ses bras et ne cessait de répéter «  Non, non non !  ». Elle le reposa au sol et déchira des pans de la veste du tavernier pour s'en servir de bandage.

Modifié par un utilisateur samedi 25 juin 2011 12:27:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Santana avait laissé Puck aux mains du prêtre de quartier, le vieux Sylvester Sû, un homme acariâtre, sec, mais honnête. Elle savait que son ami s'en sortirait. Maintenant, il fallait qu'elle ne se fasse pas trop remarquer sur son chemin jusqu'au port de Riverford.

Dissimulant ses oreilles et sa longue chevelure sous son chapeau, elle se rendit aussi discrètement que possible à sa destination. Tout au long du chemin, elle avait aperçu des groupes de quatre miliciens de Flores arpenter les rues et surveiller les passants. Visiblement, il s'agissait de ne pas lui laisser une seule chance. Combien cela avait-il pu coûter au gnome? Santana avait vraiment dû l'énerver au plus haut point. En tout cas, la jeune elfe n'avait pas le temps de penser à tout ça, il fallait qu'elle se mette à l’abri, et vite.

Deux ruelle avant d'arriver au port, elle croisa un groupe d'enfant qui chantaient à haute voix :
« Bouche de truite! Bouche de truite!
Les crapauds lui vouent un rite!
Bouche de truite! Bouche de truite!
toutes les nuits il suce des ... »
Avant qu'ils n'aient fini la célèbre chanson de Santana, les enfants furent pris en chasse par les miliciens qui inspectaient le port.

La voie était libre vers le centre du port de Riverford. Entre les halles de pêche, les comptoirs commerçant, la taverne "la cantine", les bateaux amarrés, et les petits étals installés sur la place du port, il allait falloir qu'elle mette la main sur ce fameux Solohan...

Modifié par un utilisateur dimanche 26 juin 2011 00:13:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après avoir passé quelques minutes à trainer sur le port, Santana n'avait pas réussi à trouver d'information intéressantes sur un dénommé Solohan. Discrètement, elle se glissait derrière les gens pour écouter leurs discussions, ou encore tentait d'aborder les sujet avec des pêcheurs, ou des marchands, mais à la seule évocation du nom de Solohan, ou du terme de marché noir, les personnes détournaient le regard, comme s'ils avaient peur d'être mêlés à des affaires louches. Debout et seule au coeur du port, perdue dans la foule mouvante des habitants qui venaient y faire leur achats ou travailler, elle gardait à l'esprit les deux informations que lui avait donné Puck : L'embarquement aurait lieu à la tombée du jour, et Solohan était un contrebandier, qui transportait des "paquets" jusqu'à Nid-du-Faucon.

Réfléchissant encore à ce qu'elle pourrait faire, elle remarqua l'arrivée de nouveaux miliciens, accompagnés cette fois de quelques gendarmes, qui, au vu de leur air farouche et suspicieux, venaient d'être mis au courant de la mort de l'un des leurs. Ces derniers se séparaient pour parcourir la foule et dévisager les personnes qu'ils croisaient. Santana alla se mettre à l'ombre du bâtiment le plus proche, "la cantine" afin de décider de sa prochaine action. Venant de la ville, ses ennemis s'étaient infiltrés dans la foule. Il lui restait la possibilité d'aller sur les quais, d'entrer dans "la cantine", ou encore de se rendre au comptoir commercial du port ou dans les halles. Une seule chose étai sûre, le retour vers Riverford était quasi-impossible.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 juillet 2011 14:59:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dès son entrée dans la taverne, Santana fut accueillie par la musique d'un orchestre exotique composé de gnomes et de halfelins habillés aux couleurs et à la mode d'une contrée surement lointaine, très lointaine. Les instruments étaient assez étranges, à l'image de ce chaudron de métal sur lequel tapait un gnome avec des baguettes, ou encore les clarinettes des halfelins qui faisaient une fois et demi leurs taille. Si le tout n'était pas aux goûts de la chanteuse elfe célébrissime de Riverford, écouter de la musique était toujours pour elle agréable et dans les circonstances actuelles, le brouhaha de l'établissement serait un bon moyen de passer inaperçue.

Malheureusement, passer inaperçue quand on s'appelle Santana et qu'on est chaude comme la braise, au milieu d'une taverne de marins bourrus et alcoolisés, ce n'est pas le plus facile. À peine avait-elle glissée à l'oreille du barman quelques mots que celui-ci se mit à saliver et la regarder d’un œil dégoutant.
« J'aime bien les jolies filles comme toi, tu sais, mais des renseignements comme ça, ça se gagne, hein... » Il lui attrapa le bras et approcha sa face joufflue et transpirante du visage de la barde.«  Alors mademoiselle la braise, on va réchauffer le patron, hein...  »Son souffle se fit plus fort et rapide, déposant une odeur de vin acre et quelques postillons sur la peau soyeuse de Santana. « Allez ma cocotte, viens faire plaisir au vieux Tanaka, et il saura te donner les infos que tu cherches.... »

Alors qu'il tenait fermement agrippée Santana et qu'il allait visiblement se coller à elle, un carreau d'arbalète frôla son visage et se ficha dans la planche de bois derrière lui, sur laquelle étaient inscrits les tarifs.
« Lâche-la Ken! »
Le patron fut visiblement saisi d'une peur qui le poussa à s'éloigner de Santana et à retourner à son travail. L'homme qui tenait encore son arbalète légère pointée vers le bar fit un signe de la tête à Santana pour l'inviter à le rejoindre.

Quand Elle s'assit à sa table, il claqua des doigts pour demander un rafraichissement, et avec le sourire séducteur des mauvais garçons, il s'adressa à elle :
« Eh ben ma p'tite dame, vous êtes bien mal tombée dans ce trou à rat! Qu'est-ce qu'une princesse comme vous viens faire dans la pire taverne de tout l'Andoran? »
Il scruta le doux visage de Santana, rangea son arme et reprit :
« Mais je manque à tous mes devoirs, altesse... Solohan pour vous servir, le meilleur navigateur sur l'Andoshen qu'il vous sera donné de rencontrer! Quel est votre doux nom, trésor? »

Modifié par un utilisateur mardi 28 juin 2011 12:39:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

À l'évocation du nom de Puck, Solohan se fit moins souriant, et posa son verre sur la table pour porter sa main à sa ceinture. Il approcha sa tête de l'elfe, et lui murmura :
« Santana, c'est toi la petite Santana? Mais Puck m'avait dit que vous viendriez au coucher du soleil, tous les deux pour fuir la ville! Il est où ce vieux sagouin? »

Au moment où Solohan prononçait ces mots, deux miliciens de Flores entrèrent dans la cantine.

« Écoute petite, pas le temps de discuter, il m'a dit que t'avais des emmerde avec le gnome, alors je te souhaite la bienvenue au club! Va falloir quitter la ville plus tôt que prévu... Mon bateau, tu le reconnaitra, c'est ma merveille, l'ébénitium Faucon, comme la ville. Tu remontes le port, tout au nord, quai 36. Il est entièrement noir et sa voilure est très légère. Attends moi là-bas. Courage princesse... »

Sur ces mots, Solohan se jeta sur les miliciens avec un cri qui relevait à la fois de l'héroique et du grotesque. Renversant les deux compères qui ne s'attendaient pas à cela, il quitta la taverne comme une trombe. Les deux miliciens se relevèrent et le prirent en chasse.

Modifié par un utilisateur jeudi 30 juin 2011 11:26:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Se faufilant dans la foule en gardant ses oreilles bien cachées, Santana profitait du grabuge causé par le contrebandier pour foncer vers le fameux Quai 36. Longeant le fleuve, elle se demandait à quoi pouvait ressembler un bateau à voile naviguant sur un fleuve. Au moment où elle vit l'ébénitium Faucon pour la première fois, elle fut frappée par la beauté de l'engin. Lignes épurées, coque brillante et noir d'ébénite, long et fin, le navire de Solohan était un bijou. On pouvait comprendre à sa vue combien il pouvait être manœuvrable et rapide. Adapté à la mer comme aux fleuves, il trônait au milieu des barges et cette singularité était pour plaire à la jeune Elfe qui ne prit pas le temps de s'arrêter pour l'admirer, et sauta dedans, pour attendre le retour de son chevalier servant.

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