Comme le craignait Sihrl, personne ne prit la peine de lui répondre. Chacun s'occupait du dernier qui avait parlé, de son environnement immédiat mais négligeait tout ce qui datait de plus de cinq secondes.
C'était assez pénible.

Lui avait davantage de mémoire, beaucoup plus même.
C'est ainsi qu'il se souvenait que le Paladin qui distribuait présentement des ordres avec une conviction urgente, était bien moins pressé la veille quand il s'était agi d'enterrer une probable fripouille inconnue sur un chemin que n'avaient pas pris les villageois qu'ils cherchaient.

II est vrai que seul le pauvre Sihrl s'était opposé à cette ineptie et que visiblement la raison était impuissante quand c'est un humble citadin qui l'invoquait contre l'ineptie professée par un Prêtre.

Il garda l'anneau de cuivre, il n'avait plus tant confiance dans la sagesse de Vaprecel pour le remettre à la veuve sans délai.
Pour peu qu'il croise un champ de bataille, ils en auraient pour plusieurs lune à terrasser, quelle haute aspiration !

Il ne dit rien mais lui qui était originaire du Nirmanthar s'intéressa brièvement à la tapisserie.




Puis il revint sur ses pas récupéra son arc, son sac à dos. Il étendit sa paillasse et une couverture sur e défunt qu'il supposait originaire de Kassen et, reprenant son arc en main, il se dirigea vers la porte qui avait avalé le Paladin.

Modifié par un utilisateur lundi 5 septembre 2011 22:23:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le signal ayant été donné par Barin Vaprecel s'avança plus en avant dans le couloir. Il n'en avait pas besoin. Mais il ne voulait pas laisser seul les autres avec tout un bande de morts-vivants pouvant surgir n'importe où, n'importe quand. Il prit la peine de bien regarder tout le long du couloir pour être sûr de ne rien rater. Il se focalisait surtout sur les gémissements qu'ils entendaient et se demandait bien ce qui pouvait les créer.