Santana, Chani, Sanja, Otto, Savräch et Gûram étaient restés attablés après le départ de Deldrin et de Dame Cyrthana, à discuter autour des restes du repas. Gruben qui avait débarrassé les assiettes et fermé la porte de son établissement s'assit à la table à son tour ainsi que Weisy.

« Un dernier verre? »

Modifié par un utilisateur mercredi 3 août 2011 17:03:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

La belle elfe avait prit son luth et pincé quelques cordes pour accompagner son chant, mais il aurait été bien difficile pour quiconque l'écoutait de se rappeler de cet accompagnement, tant la voix envoutante de Santana occupait l'esprit et le cœur. Une larme brilla au coin des paupières ridées de Saväch, qui entendait pour la première fois depuis des dizaines d'années, comme son frère, la ballade qui avait bercé son enfance. Son grand-père l'avait chantée à son père et son oncle, qui partirent eux aussi à l'aventure durant leur jeunesse. C'était un plaisir indéfinissable pour les nains d'entendre si loin de chez eux cette chanson contant la légende de leur héros, et sa fin tragique.

Les autres quand à eux pouvaient apprécier la qualité musicale de l'instant tout en découvrant la légende. Quand elle eut fini de chanter et demanda à Weisy des informations sur kimi et Barnaby, la femme du patron jeta un regard prudent à son mari avant de prendre la parole :

« Kimi, la petite kimi est une gamine adorable... La pauvre, son papa a disparu l'année dernière dans le Val... Elle vit avec sa mère, Kitani dans leur maison dans la rue de l'église. 'Sont pas très riches toutes les deux, mais Kitani veille bien sur elle, z'ont eu beaucoup de malheur mais ce sont de braves personnes.

Barnaby Astreluisant, vous voulez dire? C'était l'ancien prêtre de la ville, l'était beaucoup aimé dans Falcreux, il a toujours voulu aider les gens de la ville à s'en sortir, mais il a mis en rogne le consortium et certains colons c't'hiver avec ses histoires de grèves. On l'a pas vu depuis une bonne semaine, mais faut dire qu'il trainait pas souvent à la taverne, et qu'il a toujours été de ces gens qu'ont ne sait jamais où qu'ils sont... Après, s'il a causé avec les aigles gris, j'peux pas trop dire. Ce serait logique vu qu'ils ont passé la ville au peigne fin ces asticots! »

Après que Santa eut obtenu sa réponse, elle déballa sur la table les affaires subtilisées aux chasseurs de primes :
Il y avait dans le premier sac, celui du jeune Dairen, une armure de cuir de grande qualité, finement travaillée et aux motifs floraux imprimés des plus... étranges, deux dagues, un bâton, une matraque et une paire de menottes.

Les yeux de tous les compagnons brillèrent quand l'elfe sortit le contenu du second sac. Une chemise de maille radieuse, d'une qualité exceptionnelle, brillante fine, légère et incroyablement solide, mais aussi trois fioles dont deux contenant un liquide similaire, deux pierres à tonnerre, une targe, trois filets, une autre matraque, et la cimeterre terrible qui avait blessé à deux reprise Sanja.
Enfin, Santana sortit du sac un petit coffre de fer fermé à clé, et le déposa sur la table, au vu de tous.

Modifié par un utilisateur dimanche 7 août 2011 20:39:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Otto finissait son verre.

D'une voix fatiguée, il prit la parole : « Bon, je crois que partir à la recherche de Barnaby ou des Aigles gris, c'est la même chose...

Donc il faudrait pouvoir questionner Kimi !
Mais compte tenu de l'heure avancée, la déranger serait inconvenant : je suggère que nous allions dormir si nous voulons nous renseigner demain, et préparer une expédition !

Sinon, belle chemise de mailles...
Heureux l'individu qui la portera !! »

L'elfe n'avait pas perdu une miette de tout ce que lui disait la tenancière.
«  Merci ma p'tite humaine, que ferais-je sans toi ? Je te promet qu'on sera gentils avec la petite Kimi quand on ira les voir. »
L'attention de Santana retomba ensuite sur le contenu des sacs et la discussion de ses futurs camarades. Elle sourit face aux propos de Gûram.
«  Pourquoi à chaque fois que quelqu'un dit "Sans vouloir vous offenser", il ne dit pas plutôt "J'en ai rien à foutre si ça t'offense, je te le dis quand même".  » La belle envoya un clin d'oeil au nain.
«  C'est fou, un chasseur de prime déboule dans une auberge tranquille pour vous enfiler la tronche et on vous prend pour une sorte de voleuse ... Je me demande le montant que Bouche de Truite à payer pour ma capture ... Enfin pour répondre à la question, si je devais m'occuper de l'ouverture du coffret, je le fracasserais contre un mur jusqu'à ce qu'il s'ouvre.  »

Sanja, regarda Gûram. « Ouvrir ce coffre devrait être dans mes cordes. Passez le moi que j'examine cette serrure. »

Tout en disant cela, elle fouille dans les replis de sa veste a la recherche d'une petite pochette en cuir, qu'elle déploya sur la table en révélant des outils de bonnes factures, de petite pinces, ciseaux, crochets et baguettes fines d'acier.

Savräsh n'avait pas vu qu'il y avait un parchemin, il s'en empara et tenta d'identifier son intérêt magique éventuel ..



Couplé à un sort de DETECTION DE LA MAGIE

« De même chers amis, si ces pierres à tonnerre n'intéressent personne je suis preneur »

Santana avait essayé, vraiment, pendant dix minutes ... Mais ses lèvres ne pouvaient garder sceller le flot de moqueries que l'interminable intervention "serrurière" de Sanja faisait jaillir en elle. Au quatrième regard noir, l'elfe décida qu'il était temps de laisser "l'experte" travailler et s'intéressa aux autres objets qu'elle avait récupéré.

La belle décréta la chemise de maille sienne, puisque personne d'autre ne semblait intéressé. Elle récupéra également la targe, une paire de menottes pour usages "divers et variés". Avec les deux filets qu'elle avait escamoté un peu plus tôt, Santana décida qu'elle s'était taillé une bonne part du trésor et laissa le reste aux autres. Elle demanda ensuite à Weisy si elle pouvait utiliser une salle pour se changer.

Santana revint, chemise de mailles sur le dos, avec la ferme attention de laisser son ancienne armure de cuir en souvenir à sa petite humaine : elle trônait dans la salle où elle s'était changée. Elle tua ensuite le temps en discutant avec ses compagnons de fortune jusqu'à l'ouverture, enfin, du coffret.

« Par la sainte culotte de Calistria, je n'y croyais plus ! Félicitation Sanja ! »
Le regard de la barde glissa sur les avis de recherche.« Et bien ! Bouche de Truite n'a vraiment pas fait les choses à moitié, mais sincèrement, une récompense pour deux captures ? Il est aussi radin que ridicule ... Si le titre de propriété ne vous dit rien, j'ai bien une idée d'Opéra/Théatre/Bordel/Auberge qui n'attend qu'une terre pour être construit.  »

Santana afficha un rictus quand elle vit l'un des deux nains examiner le parchemin, sans savoir si il avait déterminer la nature de l'objet, elle tendis la main après avoir récupéré la flasque au passage.

« Chéri, laisse faire Tatie Santy, elle s'y connait. »

Santana décide de faire un 20 pour examiner le parchemin (27) et un 10 pour la flasque (17). Je vais mettre à jour ma fiche de personnage suite à ce message.

Modifié par un utilisateur vendredi 9 septembre 2011 22:54:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gûram avait regardé avec un certain amusement la petite elfe s'approprier l'essentiel de leurs gains - mais après tout, il n'était lui-même pas intéressé par quoi que ce soit, et n'en avait cure. Seules l'avaient fait tiquer l'affiche de mise à prix et la lettre de Bryce Forteflamme.

« Grand bien vous fasse d'avoir un peu de terre à vous, que ce soit pour y planter des patates ou y plumer des clients. Cela vous tiendra peut-être à l'écart d'une vie d'aventure qui, visiblement, ne vous réussit pas », dit le nain en désignant la récompense offerte par Florès. « En ce qui me concerne, je suis intrigué par cette lettre garantissant l'impunité aux mercenaires. Ce milicien que nous avons vu plus tôt a-t-il réellement le pouvoir de faire cela ici ? S'il agit en outrepassant ses fonctions, il pourrait être bon d'en avertir ses supérieurs ; il me semble que les habitants de ce bourg ont déjà assez d'ennuis "officiels" pour ne pas en rajouter d'autres. »

« Quant à cette lettre de crédit de deux cent pièces d'or... quelqu'un sait comment contacter le Crédit Marchand Andoran ? »

Ces pièces pourront nous servir à nous équiper un peu plus convenablement avant notre départ... et nous risquons d'en avoir besoin.