Levé tôt comme à son habitude, Valériel fut un des premiers à se présenter à la porte du gnome irascible, rapidement suivi par ses compagnons.

Son sac à dos solidement arrimé sur les épaules, son arc en bandoulière, il semblait prêt à partir dans l'instant si l'ordre lui en était donné.

Il salua les premiers de ses camarades qui arrivèrent à sa suite :
« Ils nous jugent enfin prêts, à ce qu'il semble. Pas trop tôt. À votre avis, où vont-ils nous envoyer pour notre première affectation ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 10 avril 2015 15:09:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vekhy avait piétiné d'impatience toute la matinée. On lui avait dit par messager de préparer ses affaires car elle partait de l'académie. Elle attendait ça depuis un moment. Beaucoup la jalousait mais elle n'avait pas volé sa place. Elle avait été choisi...elle. Et personne d'autre. Que ça faisait du bien de se démarquer enfin des autres ! Elle avait un rendez vous très important ce midi avec Litza Bellétoile. Il n'était pas question d'être en retard, cet entretien était vital. Le peu d'affaires qu'elle avait, était déjà prêtes. Elle s'empressa de rejoindre le bureau avec son sac à dos. Le sourire qui lui fendait le visage était radieux. Elle pensait arriver la premiere tellement était en avance mais pas du tout, deux personnes attendaient déjà devant le bureau. La jeune femme arriva derrière le gnome et lança un petit « Salut la compagnie! moi aussi j'espère mais je n'en ai aucune idée, les professeurs n'ont rien voulu me dire... »

Modifié par un utilisateur samedi 11 avril 2015 18:29:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rhéa avait longuement attendu cet instant où ses entrainements et prouesses seraient glorifiés. Elle savait que cela paierait un jour de ne pas rechigner lorsqu'on lui donnait une tâche, et à présent elle se retrouvait à sourire et se surprendre à rire devant l'émerveillement des novices. Non, hors de question de s’attendrir. Alors qu'elle rejoignait le rendez-vous donné, son renard accouru au triple galop, bondit sur sa maîtresse et la gravit pour aller se réfugier dans la capuche de sa cape, observant le chemin avec attention. Brume était peut-être un renard, mais il en avait toujours surpris plus d'un à être aussi ruser pour chaparder du poulet en cuisine. C'était les cuisiniers qui allaient être heureux de le voir partir...

Lorsqu'elle arriva dans le couloir, Rhéa aperçu les autres et sourit. Son renard lui sorti la tête de la capuche et japa joyeusement en guise de salut, retournant ensuite faire le guet, dissimulé sous la liasse de cheveux blancs qui recouvraient sa planque. Rhéa quant à elle s'arrêta au niveau des autres et entonna alors.

« Vous êtes tous là ? C'est agréable quand même d'être ensemble... Et rassurant je dois l'avouer. »

Il restait néanmoins encore une étape... Une personne se trouvait derrière cette porte. Et même si Rhéa mettait du temps pour se faire un avis sur les gens, cette personne lui avait toujours parue trop hautaine ou sure d'elle... Pas de quoi en avoir une opinion négative, mais elle savait qu'elle aurait du mal surement à ne pas hausser un sourcil au moins une fois.

Modifié par un utilisateur vendredi 10 avril 2015 19:20:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

En retard comme souvent..... Le varisien arriva tranquillement et salua tranquillement l'assemblé « Salut la compagnie, j'ai raté quelque chose ? »

Il était prêt oui il était prêt à être reconnu apte à de vrai mission.

Modifié par un utilisateur vendredi 10 avril 2015 21:34:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans une autre vie Djilil aurait pu profiter de cette situation pour créer le son imaginaire d'un éléphant en train de ronfler en provenance de la porte… Mais Djilil n'était pas un gnome futile et facétieux, ou du moins, il n'avait jamais pu le devenir.
Au lieu de ça, le cavalier gnome fronça les sourcils. La première valeur que l'on apprenait à l'académie était le respect des supérieurs et de la chaîne de commande. Un état militaire ne pouvait se permettre de laisser la chaîne de commande se détériorer et Djilil avait parfaitement intégré ce fait. Du moins pour l'instant...
Il n'est guère étonnant qu'une étrangère, aussi efficace soit-elle, ne puisse pas intégrer la discipline nécessaire au bon fonctionnement de l'armée. Mais elle a sans doute d'autres talents utiles estima le gnome en son fort intérieur tout en flattant le col de son louveteau géant qui restait impassible.

Modifié par un utilisateur vendredi 10 avril 2015 23:10:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Valériel était à la fois agacé et amusé par le comportement de la jeune sorcière d'Irrisen. Rares étaient ceux de ses camarades de promotion qui pouvaient se targuer de l'avoir vu sourire, mais il avait toujours manifesté, sinon de la sympathie, du moins une certaine compréhension de Rhéa et de son étrangeté.

En attendant la réponse - supposée - de leur supérieur gnome, il se laissa aller contre le mur du couloir, et s'adossa dans sa position favorite, bras croisés, figure même de l'attente. Il était du genre patient.

« Ne t'en fais pas Sandro », répondit-il au varisien, « comme le dit Rhéa nous n'attendons plus que Bellétoile. En tout cas c'est un plaisir de vous voir tous ici, équipés et prêts à partir. Profitez de ces murs, peut-être ne les reverrons-nous plus avant longtemps... »

Il était rare que Valériel laissât transparaître ses émotions, et une telle déclaration presque nostalgique dénotait d'avec son ton habituel. Quoi qu'il en fût, il semblait sincère. La hâte de partir se lisait dans ses yeux, plus brillants qu'à l'accoutumée.

Rhéa venait d'arriver. Vekhy la salua d'un sourire, son renard l'ayant toujours fait beaucoup rire. Manifestement, Sandro était encore en retard. Avait-il encore une fois oublié de se réveiller ? Même le seul jour où il aurait du être ponctuel ? La jeune femme écouta en silence les dires de ces compagnons d'armes. et puis finalement, Sandro arriva comme une fleur. Non, il n'était pas tant que cela en retard, quelques minutes s'étaient écoulé tout au plus et rien ne semblait bouger à l'intérieur du beau de Belletoile. Elle finit par poser son sac à ses pieds et croiser les bras. Litza n'avait pas l'air commode mais Vekhy n'appréhendait pas. Elle avait même hâte que ce bureau s'ouvre, que les portes de l'académie s'ouvre et qu'elle n'y remette plus les pieds. Valériel semblait presque nostalgique en parlant de l'académie. Ils y avaient passé d'excellents moments.

Finalement, Rhéa poussé par une adrénaline impatiente toqua à la porte. Vekhy ne bougea pas d'un cil. Il fallait effectivement faire quelque chose puisqu'on était tous là et que l'heure du rendez vous était passé. Cependant, elle n'aurait peut être pas toqué de suite. Bon, ce qui était fait n'était plus à faire ! Et quelqu'un aurait du le faire, puisque personne ne voulait le faire... ça faisait beaucoup de fer, mais fallait le faire ! Omédine rappela l’écriteau sur la porte à Rhéa. Vekhy aussi espérait que cet acte, bien que dérisoire en soit, ne soit pas percu comme un outrepassement d'une regle plutôt simple et écrite en gros sur une porte.

Ce qui était dur en réalité, c'était l'attente alors qu'elle n'avait qu'une envie c'est de bondir de joie dehors et de se mettre à courir le plus loin et le plus vite même avec son gros sac à dos et son épée. Pourtant, elle restait impassible. Les émotions ne devaient pas dépasser sa tenue et sa rigueur que ces professeurs ont souvent cité en exemple. Qu'est ce qu'il fout Bellétoile... midi passé et sa sieste toujours d'actualité...

Modifié par un utilisateur samedi 11 avril 2015 18:29:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vekhy commença à admirer un peu l'architecture. C'était une belle académie et en posant ses yeux sur la porte. Elle remarqua un flou autour et sur les murs jouxtant la porte... les ornements même flou... Une voix se fit entendre. Petite et fluette, elle semblait parler d'eux... Cela semblait si proche. Comme si la porte était ouverte.

Intriguée par le flou, Vekhy plissa les yeux et vit finalement un gnome qui souriait sur le seuil d'une porte grande ouverte un peu plus à gauche de celle où il attendait agglutinés comme des sardines.

« Heu les amis... Je crois qu'on peut entrer... mais par là. » Elle sourit en prononçant ces mots, regardant le gnome qui souriait. Sourire crispée et voix basse, d'une air de dire, on est pas très doué pour distinguer rien que l'entrée d'un bureau mais faudrait pas que Bellétoile le remarque. Ce qui se voyait clairement. La jeune femme se garda bien de pointer du doigt l'endroit et donc le gnome qui leur souriait mais d'un seul mouvement, elle attrapa son sac, le mit sur ses épaules et se présenta devant ce qui semblait être la bonne porte... Elle était plus à gauche pour que ses compagnons la voient.

Modifié par un utilisateur samedi 11 avril 2015 18:29:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ce n'était pas possible, elle avait du manquer quelque chose. Djilil semblait froncer les sourcils à cause de ce qu'elle avait fait, Omédine était surprise et même Valériel n'avait pas l'air totalement amusé par son geste... Il y eut alors les paroles d'Omédine, qui lui firent hausser son fameux sourcil. Pardon ? Elle regarda la porte et blêmit. Oh la belle bourde. Oh mince ! Mimant un « Désolée ! » du bout des lèvres, assez gênée, la blanche n'eut cependant pas le temps de s'expliquer davantage... au pire, elle aurait le temps de le faire plus tard.

C'est alors qu'une voix passa d'entre les murs, parlant de leur groupe mais également de ce qu'ils devaient ne pas voir, ou quelque chose du genre. Elle observa un peu mieux la porte et son mur adjacent, ainsi que la chambranle... qui semblait finalement décalée. A dire vrai, la porte lui semblait à présent plus sur le côté, et ouverte. Vekhy en fit elle aussi la remarque et ne se priva pas pour passer : bonne idée, tiens. Rhéa la suivit de peu avec Djilil et arriva dans un salon... coloré. Et le comportement hautain qu'elle avait trouvé à leur supérieur la première fois ne semblait pas être là pour le moment... tiens donc. Se calant sur le côté pour que tout le monde puisse entrer, la jeune sorcière nota également que sa bourde ne semblait rien déclencher. Bon... peut-être que sa bourde allait être prise pour une "bonne" initiative ? Non il ne fallait pas rêver. Son renard quant à lui semblait lorgner sur les coussins... et ne se fit pas prier pour aller choper le plus gros et moelleux dès que l'ordre fut donné de s'asseoir. Rhéa attendit que les autres en fasse de même et s'installa près de lui, soupirant devant la cupidité de son familier qui s'était déjà mis en boule dessus. Elle observa aussi Valériel, se demandant si son ami oserait s'asseoir pour une fois ou préfèrerai rester contre le mur comme à son habitude. Un défi qui l'amusait et la fit sourire, suivant du regard la décision qu'allait prendre le brun.

Modifié par un utilisateur samedi 11 avril 2015 19:11:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aussi surprise que ses amis par la mascarade de la porte cachée dans un mur alors qu'une porte bien visible restait close Omédine entra avec ses compagnons dans le salons colorée.

Devant l'air confortable des coussins elle ne se fit pas prier pour s’asseoir. Le moments était enfin venu, dans peu de temps ils feraient leurs Adieux à l'Académie et pourraient enfin faire leurs preuves au cours de véritables missions. Omédine savait que ses compagnons voulaient comme elle se faire un nom, et engagée dans un groupe de braves avec de l'ambition leurs chances d'apporter l'honneur à leur noms étaient réelles.

Litza semblait presque heureux de les recevoir. Probablement que l'initiative, même accidentelle de Rhéa, était la bienvenue. Omédine se souvenait d'un instructeur qui un jour leurs avait dit: "Toute les initiative ne sont pas les bonnes, mais parfois mieux vaut suivre son instinct et se lancer que de rester planté comme un pleutre." La phrase prenait soudain tout son sens. La porte close avait mis à l'épreuve leur esprit d'initiative, les choses s'éclaircissaient les portes de l'académies se fermée, celles de vrais combats à venir s'ouvrait, et le combattant d'exeptions ne sont pas ceux qui agissent tel des marionnettes. Omédine allait devoir apprendre à faire la balance entre le respect des règles et des lois qui lui importait tant et un esprit d'initiative qui lui permettrait d'avancer pour défendre Molthune jusqu'à au-delà les frontière.
C'est ce constat qui la décida à s'adresser au gnome qui leur faisait fasse, elle se dressa et dit d'une voix respectueuse: «  "Maître Litza Bellétoile, nous voilà devant vous près à partir la où vos ordres nous mèneront. Nous sommes prêt à servir Molthune et attendons vos ordre depuis bien avant que vous nous convoquiez..."  »
Ces mots prononcé elle se rassie sans lâcher du regard son supérieur...

Omédine savait une chose, elle était là où elle était destiné à être, et ses compagnons d'armes était devenus bien plus que de simple camarade de promotions, des liens se créés malgré les blessures du passé...