La jeune femme se rapprocha de Rhéa et se mit dos à elle en fixant le brouillard. C'était assez angoissant et ces cris ne lui disaient rien qui vaille.

« Rhéa, où est ce que l'on va ? Je ne saurais même pas de dire comment retourner en arrière. »

Non seulement, ils étaient privé de la vue mais en plus les sons faisaient échos. Elle tenta de fermer les yeux et d'écouter d'où pouvait venir la voix de Djilil.

Vekhy se baissa alors près du buisson que Rhéa venait d'attaquer pour regarder le sol. Elle y chercha d'abord des traces puis ensuite des odeurs pour se repérer. Savoir si ils avaient déjà fouler ce sol ou si le sol changeait de texture. Il ne fallait pas qu'elles s'éloignent de trop, sinon elles se perdraient pour de bon.

Modifié par un utilisateur lundi 6 juillet 2015 20:30:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je te suis si tu veux y aller, tu le sais c'est pour ça que je t'ai attachée, je ne te laisserai par contre pas y aller seule. n'oublie pas que nous sommes un groupe »

Elle sourit, sachant pertinemment que Rhéa ne le verrait pas mais ses propos étaient sincères et son sourire s'entendait un peu.

« Il faut maintenant savoir comment on fait, peut importe où tu veux aller car je ne vois rien et je n'arrive pas à distinguer la moindre trace... »

Les fenrirs, près du feu, n’osaient plus se déplacer.

Les deux jeunes femmes qui s’étaient éloignées à la poursuite du shaman, commencèrent à se diriger en suivant le renard inquiet. Rhéa tenta une détection de la magie et sans surprise découvrit que le brouillard la transpirait, brouillant à nouveau toute tentative de se repérer. Au bout de cinq minutes de marche à tâtons qui leur permirent d’éviter les arbres, elles auraient dû arriver au campement, mais il avait comme disparu. Où pouvait-il donc se cacher ?

Puis l’humidité et le froid qui avaient accompagné la brume, quittèrent leurs pieds, leurs jambes puis le corps tout entier. La visibilité revint alors que les nappes de brumes continuèrent leur ascension le long des arbres. Le ciel et les étoiles restaient invisibles, mais il était possible désormais de se repérer. Brume se sentit soulagé et parti droit vers une direction. En chemin ils rencontrèrent Nemen qui, tout en sautillant, jappa de joie en les apercevant. Puis le feu de camp apparut, enfin. Elles étaient de retour.

Le reste du groupe virent avec soulagement le brouillard se lever autour du campement. Il n’avait duré que 15 à 30 minutes mais avait paru une éternité. Ils virent étonnamment le cadavre du shaman en train de finir de se consumer au milieu du feu tout en dégageant cet odeur de grillé. Que faisait-il là ? Avait-il eu la malchance de retomber sur le campement alors qu’il le fuyait ? Le fait était que son cadavre était étalé là, tout rabougri. Prenant un bout de bois, les Fenrirs le sortirent du feu. Il portait toujours autour du coup cette amulette que Sandro avait détectée plus tôt dans la journée. Mais son serpent n’était pas visible.

La cloche omniprésente jusque-là, se tut à son tour. Les étoiles apparurent petit à petit. La vie pouvait reprendre dans la forêt.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 juillet 2015 16:50:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

La brume libérant ses yeux Omédine vit juste devant elle le feu de camp, et le gobelin qui en alimentait les flammes. Elle glissa une main sur son flan qui l'avait lancé si brutalement tout à l'heure, la réveillant brutalement. Serais-ce vraiment possible? Mais les élément se recoupés, cette douleur, le cri puis l'odeur...

« Jetons un œil s'il y a les traces de quelqu'un d'autre, mais je crois que Mek à trébuché sur moi dans sa course... »

L'idée semblait pourtant absurde, quelles étaient les chances d'un tel accident? Peu probable, et pourtant... Mais Omédine avait beau essayé de se souvenir elle n'avait aucun argument pouvant l'aider à certifier de ce qui avait pu tuer Mek. La magie de cette brume appelait peut être le sang avant d'enfin se lever, et merci à tout les Dieux c'était ce roublard de Mek qui avait payé le prix...

« Les dieux nous ont protégeaient jusque là mais prenons le temps de réfléchir, nous nous sommes écarté de notre mission tout le jour, notre seul témoin de prétendu lien entre l’embuscade et maître Piquedoom est mort, du coup nous n'avons plus de guide et pas de point d'eau pour contacter Litza Bellétoile... Profitons de la nuit pour réfléchir à la route que nous prendrons demain et ne nous laissons pas aveugler par notre fougue et nos instincts de vengeance. »

Ceci étant dit Omédine écouta les avis de ses compagnons.

Puis elle s'assis près du feu, picora une ration puis étudia de plus près les papiers qu'elle avait trouvé plus tôt près de l'un des cadavres de la caravane pillée. Les tâches de sang rendaient la lecture difficile mais il semblait que c'était l'itinéraire pour emmener un livraison à un certain Drug Brisegranite. Ces éléments permettraient d'identifier la caravane pour informer Litza de son pillage. Omédine réfléchi si elle avait déjà entendu ce nom. Puis elle scruta les lieux lisible, tenta de recopier sur une feuille tous les éléments lisibles, peut être que ses compagnons reconnaîtraient certains points de l'itinéraire, ou réussirait à lire des point qu'elle avait du mal à déchiffrer.

La vue retrouvée, les Fenrirs installèrent plus convenablement leur campement. Omédine ressorti les quelques papiers encore lisibles retrouvés sur les cadavres du chariot assailli par les gobelins. Le plus intéressant était une missive d’un certain Xilote




De son coté, Sandro examinait le colifichet magique récupéré sur le corps du shaman. De toute évidence, il avait été créé à partir de phalanges de halfling. D’après ses recherches, le magicien pouvait affirmer avec certitude qu’il permettait d’augmenter sa résistance mentale
Amulette de chance partagée : apporte +1 en volonté au porteur

Les tours de garde s’enchainèrent, troublés seulement par l’apparition de quelques bêtes sauvages qui n’osaient pas trop s’approcher du feu. Un ours renifla quelques temps près du campement, mais les grognements et les mouvements des rodeurs parvinrent à lui faire comprendre qu’il n’aurait rien de plus à gagner à s’attaquer aux fenrirs. Puis l’aube apparut.

Il était temps de choisir l’objectif de la journée. Les traces de la troupe gobeline s’enfonçaient un peu plus vers le sud-est. La caravane de Maître piquadoom, elle, devait se diriger vers sa destination. Peut-être l’avait-elle atteinte la veille.

Rhéa dormit le temps qu'il restait et tenta tant bien que mal d'obtenir ses huit heures de sommeil, ou du moins le maximum qui s'en rapprochait. Elle ne pouvait faire autrement : une nuit blanche serait trop punitive pour le groupe. Cependant au réveil, devant les choix qui se présentaient à eux, sa réponse dut surprendre. Elle présenta un bol, et son outre d'eau à Omédine.

« Contacte-le si tu veux : j'ai pour ma part honte de la façon dont j'ai agit pour le moment. Je me suis emportée clairement la première, mais notre mission à nous, c'est le convoi de piquedoom. Alors je pense fortement que quoique tu aies à dire à notre supérieur, il va falloir le faire en chemin car cette mission d'arrêter des brigands n'est pas de notre ressort : ils enverront des autorités, respectons notre ordre de mission quant à nous. Et puis j'avoue que j'espère que nous n'arriverons pas trop tard... vous imaginez si cette brume s'en est prise au commerçant et à ses hommes ? Non... il serait plus sage d'être moins cupide et de rebrousser chemin. »

En grande partie elle devait se parler à elle-même, mais une sorcière était souvent cupide. Attelant son cheval, rhéa observa les autres : l'écouteraient-elle ? Elle alla ensuite communier un petit temps avec son renard, espérant pouvoir préparer quelque chose de potable et d'utile pour la journée...

Modifié par un utilisateur dimanche 12 juillet 2015 18:44:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Djilil s'était levé d'humeur maussade, et Nemen grognait également plus que d'ordinaire ce matin-là. Cet étrange duo semblait toujours être à l'unisson et la nuit n'avait manifestement pas été agréable pour eux. Mais la lecture de la lettre trouvée par Omédine réveilla complètement le gnome, qui pris intérêt à la lire et la relire, malgré les tâches de sang la maculant.

A la question d'Omédine, il réfléchit un instant avant de hausser les épaule :
« Les gobelins semblent hors d'atteinte et il nous faut aller nous assurer de l'état de la caravane de Maître Piquedoom, mais il est certain que nous devons contacter Litza au plus vite pour l'informer et obtenir ses instructions. Tâchons de trouver de quoi la contacter sans plus attendre. »

Le gnome se prépara avec rapidité et fut prêt à partir en un temps record. Il semblait avoir retrouvé son entrain et Nemen, sensible à l'excitation de Djilil, trottinait autour du camp.

Modifié par un utilisateur vendredi 17 juillet 2015 12:18:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Djilil s'empressa d'assister Valériel dans sa quête d'un plan d'eau.


et hop un +3 au jet de Valériel...

Modifié par un utilisateur vendredi 17 juillet 2015 12:20:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine vit Litza s'élever avec soulagement et appréhension, qu'allait-il penser de leur dispersion de la veille.

« Monsieur Bellétoile. Si nous vous dérangeons au cours de votre petit déjeuner c'est que la journée d'hier à été riche en rebondissements et l'absence de point d'eau nous à forcer à avancer sans vous concerter.
Hier nous avons perçu un danger près de la caravane et avons éliminé un petit groupe de gobelins. Lors de ce combat le dernier survivant gobelin que nous avions laissé en vie mais sous surveillance afin de vous le remettre comme futur recrue nous à décrit un commanditaire pouvant être maître Piquedoom qui aurait prévu une embuscade pour nous tuer. En fouillant les alentours nous avons trouvé une caravane massacré et cette note sur une des victime. »

Disant ceci Omédine montra, puis lu la note déchiffrée la veille.

« Note que je n'ai eu le temps de déchiffrer qu'hier au coucher car nous avons rapidement décidé de suivre les traces de la horde de gobelins qui semblait être responsable du massacre. Malheureusement nous progressions bien moins vite qu'eux dans la forêt et avons été piégé dans une brume qui masqua nos sens. Le gobelin que nous destinions comme recrue à l'armée en profita pour s'enfuir mais mourut accidentellement dans sa fuite, comme si la brume avait appeler le sang. Ce matin n'ayant plus avec nous le gobelin que Maître Piquedoom aurait pu reconnaître et ne pouvant plus vous faire écouter son témoignage nous avons surtout décider de retourner à la caravane et de vous contacter au plus vite afin que vous nous disiez quoi faire maintenant: suivre la piste des marchants d'armes de contrebande, retourner auprès de la caravane et dans ce cas avec qu'elle attitude ou retourner sur la piste des gobelins qui embusquent les caravanes.

Voilà vous savez tout maintenant, nous nous en remettons à vos ordres. »

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juillet 2015 16:03:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Omédine s’adressa respectueusement à la forme aqueuse qui ondulait face à elle.
Inexorablement, les petits poissons se rapprochaient de l’image de Litza. L’un d’entre eux remonta son corps et sortit par sa bouche. Puis, de plus en plus suivirent son exemple et c’est une vraie cascade de poissons qui agitèrent un peu plus l’élémentaire. L’inquisitrice, imperturbable énonça les derniers évènements de la journée d’hier : L’embuscade des gobelins, la capture du chaman, puis sa mort accidentelle alors qu’il aurait pu lever le doute sur la malveillance de maître piquadoom, et enfin la note trouvée sur la caravane détruite.

«  Vous arrivez à lire la note madame ? J’ai l’impression que quelque chose perturbe ma vision, pas vous ?  » dit-il en s’adressant à son chapeau. Il s’arrêta de parler un instant, la tête s’agrandit, ce qui calma un peu les poissons, puis il fronça les sourcils. « Qu’Abadar nous protège, on dirait bien que cette note n’était pas prévue. Xilote !?! Xilote !?! Permettez ! » Il se tourna vers le chapeau et marmonna quelques phrases à voix basse. Puis il se redressa

« Madame a raison, continuez votre mission première, mais terminez la avant demain matin. Les gobelins ne vous concernent plus, madame et moi nous allons nous en occuper, et puis les routes n’ont jamais été totalement sures, surtout dans ces lieus isolés. La lune devrait être pleine dans deux nuits. Dès votre mission achevée, je pense que vous pourrez alors enquêter sur ces armes de contrebandes. Nous allons en informer….. qui de droit. » La forme commençait à disparaitre mais vous l’entendez murmurer quelques derniers mots.

L’eau retomba d’un coup dans le ruisseau, suivit par les petits poissons qui reprirent leur attitude initiale.

Ceux qui tendent l’oreille peuvent tenter un jet de perception DD20

La rôdeuse qui s'était éloignée pour surveiller les alentours, revint à ce moment et annonça d'une voix forte
« Dites les Fenrirs, j'ai retrouvé le chemin que je parcourais autrefois avec mon père, je peux vous amener jusqu'au village si vous voulez. En marchant à une bonne allure, on pourrait même y arriver en fin de mâtiné  »

Modifié par un utilisateur dimanche 30 août 2015 18:45:20(UTC)  | Raison: Non indiquée