ès l’injonction de Litza, la fougue et la jeunesse d’omédine, rhéa, sandro et Vekky, les poussèrent à descendre les escaliers quatre à quatre pour rejoindre les écuries. Sandro en profita pour acheter un cheval, un bel alezan du nom d’éloise. Quant à eux, Valériel et Djilil étaient resté quelques instants à quémander quelques renseignements supplémentaires : trajet de la caravane, dangers potentiels, ressources disponibles, soupçons éventuels. Puis ils descendirent rejoindre leurs compagnons.
Alors que tous discutaient de la vacuité d’une telle mission, les préparatifs se terminèrent. Vekhy, pour y être allé plus jeune en compagnie de son père, connaissait le col des 3 dents où se nichait l’avant-poste. Elle savait qu’il leur faudrait environ 4 jours de cheval à bon train ou une semaine à pied. En insistant un peu, l’académie accepta finalement de prêter des chevaux pour ceux qui ne pouvaient pas en acheter, à charge aux membres de l’équipe de rembourser plus tard.

Après un ultime regard à la forteresse qui abritait l’académie, un petit pincement au cœur, l’équipée se dirigea vers l’ouest. Au sud, on apercevait les toits flamboyants de la capitale que le soleil inondait. Les murs de grés blancs se reflétaient dans les eaux de la Nosam que venaient troubler les gabarres. Ces barques à fonds plats, remontaient tranquillement le fleuve à l’aide de leur unique voile rectangulaire, ou profitaient du faible courant pour le redescendre. La route était bien entretenue par les centaines d’esclaves qui s’affairaient ici et là. Elle traversait quelques champs qui s’émiettaient au fur et à mesure de leur progression. Des patrouilles fréquentes de cavaliers étincelants sillonnaient l’orée de la forêt plus au nord qui semblait de plus en plus impénétrable. Les bourgs traversés rompaient la monotonie du paysage. A bien y réfléchir, ils semblaient être déposés, non pas en fonction du terrain, mais en fonction des distances parcourues.
Sur les conseils avisés de Djilil, ils surent ménager leurs montures et parcoururent sans encombre la ville de Cettigne en deux jours. Sur les tours et les 4 remparts, qui entouraient la ville, flottaient les 4 châteaux d’argent sur sinople (4 châteaux blancs sur fond vert). Un cinquième rempart était en construction pour ceindre les 4 précédents. Plus haut, plus épais, la partie nouvellement construite était décoré du drapeau de Molthune, comme une certitude de puissance, comme un défi.

Les aventuriers dépassèrent la cité, continuant à longer la rive gauche de la Nosam. La route devint moins entretenue. Le fleuve, dont le courant était plus rapide ne déversait plus que de frêles esquifs qui bravaient les rochers qui émergeaient ici et là. Les patrouilles étaient plus nombreuses mais semblaient surveiller l’ensemble du territoire que cachaient les collines naissantes. Une journée de plus, la Nosam n’était plus qu’un ruisseau et le sol était recouverte d’une fine pellicule de terre grisâtre qui s’élevait quelques instants sous le pas des montures. L’odeur sèche de la terre contrastait avec l’humidité de l’air. Les nuages gris qui se regroupaient pour passer les monts de l’esprit, encore plus à l’ouest. Vekhy expliquait qu’ils venaient d’atteindre le bassin ombreux et que désormais, comme le disait son père, il faudrait redoubler de vigilance. Le dernier soir, ils profitèrent de la présence rassurante d’un convoi de plus de 100 chariots qui, en provenance du Nidal, descendait vers cettigne. Au loin, au sud-ouest, on pouvait distinguer 3 lueurs violettes qui s’éclaircissaient alors que le jour déclinait. On leur parla beaucoup des tours des frères Trilmsgitt, mais aucune information ne ressemblait à une autre. Un jour peut-être faudra-t-il en percer les mystères !

Le dernier jour de chevauché pesait sur les membres et le moral. Les collines montaient progressivement vers les lourds nuages bas. La poussière devint plus épaisse et envahit les narines. Les chevaux renâclaient mais menés par le loup et son cavalier, ils poursuivirent leur route. Encore quelques heures de route de montagne et ils finirent par apercevoir quelques bâtiments rudimentaires adossé à un pic. Leur faisaient face, deux autres pics entouraient une piste qui filait plus loin…. Vers le Nidal. L’avant-poste des 3 dents, enfin !

Une petite caravane de 5 chariots attendait sur le bord de route. Une quarantaine de bœufs fouillaient la poudre grise pour récupérer une maigre pitance, sous la surveillance aléatoire de 3 hommes qui discutaient assis sur un muret de pierre.

Djilil s’arrêta un instant. Il épousseta ses vêtements et ajusta sa lourde armure de combat. Rhéa et Omédine poursuivirent leur route. Rhéa, d’une voix qu’elle désirait juste polie s’annonça

« Messieurs, nous sommes ceux qui assurerons votre sécurité tout le long du trajet. Les Fenrir. Enchantée...  ».

L’un des hommes qui se retourna s’avéra être une femme plutôt bien bâtie. Devant leur silence, Omédine rajouta «  Enchanté messieurs dames. Nous allons vous protéger au cours du voyage. Dans ce but pouvons-nous savoir quelles marchandises vous transportez? »

L’un des hommes regarda anxieusement ses camarades et répondit « Bien le b’jour, mesdames. j’sais pas trop si l’maitre prendra ça d’un bon œil. L’aime pas trop qu’on r’garde à ses affaires »




Omédine s'adressa à ses compagnons
«  Ne devrions-nous pas faire un tour d'horizon. Assurons nous que les chariots sont à l'abri de tout danger avant le départ, que personne ne nous guette aux alentours et qu'aucun voleur ne s'est installé à l’intérieur.  »



Djilil monté sur son louveteau géant, écu et lance d'arçon en main se présenta crânement devant la caravane. Rebondissant sur les questions d'Omédine, il demanda à la ronde
« Qui commande cette caravane ? »

Reculant d’un pas malgré lui, l’homme répondit en baissant les yeux
« M’seigneur, c’est l’maitre Piquedoom qui commande not’ charroi. Vous devriez l’trouver dans l’tripot qui sert d’auberge  »
et il désigna une petite masure construite contre la roche du pic. Les pierres des murs semblaient posaient à la va vite et s’amoncelaient en dépit du bon sens, mais elles tenaient et c’était bien là le principal.

Modifié par un utilisateur samedi 8 août 2015 08:00:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sandro ne parla pas beaucoup durant le trajet mais sembler fier de sa nouvelle acquisition, Plus ils approchaient du Nidal, plus il devient maussade, mais il resta serviable à la compagnie et ne renia pas aux taches de garde de nuit( euh on en a fait ?) il celle d'aider a préparer le campement. Il semblait prendre soins de sa monture surtout le dernier jour de poussière. il invoqua même une monture pendant 2 heures pour reposer Eloise. Une fois arrivée à la caravane, il resta silencieux pendant que Rhéa tenter habilement de contrôler la marchandise, que Djilil s'enquiert de savoir qui dirige et que Omédine est à l’affût de tout danger. Silencieux mais lui aussi sur ces gardes.

«  Vivement qu'on rentre... Omédine rappel moi de te payer la première tournée. »

Alors que les voyageurs semblaient avoir souffert du voyage, Valériel, lui, atteignit l'avant-poste des Trois dents au meilleur de sa forme. Enfin, après ces longs mois d'entraînement, toujours encadré par des supérieurs, des "camarades", des gêneurs, il s'était retrouvé à l'air libre, sans autre regard que celui de ses compagnons de Fenrir. Le vent qui les giflait, l'orage qui s'annonçait, la poussière de la route qui se déposait sur lui, tout lui était agréable et il humait à pleins poumons l'air chargé d'humidité des collines.

Après les quelques jours de chevauchée aux frais de l'Académie, la vue des baraquements et de la caravane le rappela à son devoir. Il ne mit pas pied à terre tout de suite et, alors que Rhéa, Omédine et Djilil questionnaient les marchands, il fit silencieusement le tour des quelques chariots, l’œil grand ouvert.
Je fais le tour de la caravane en observant les chariots sans rien dire, et en tâchant de remarquer si je vois quoi que ce soit d'anormal (sans trop y croire). J'essaie également de voir si les membres de la caravane que je vois ici semblent ordinaires ou entraînés au combat.

• Test de Perception : 1d20+7 donne [13] + 7 = 20
• Test de Psychologie : 1d20+4 donne [14] + 4 = 18

Une fois son rapide contrôle effectué, Valériel finit par quitter sa monture - une rosse très quelconque dont l'Académie s'était probablement séparée sans verser de larme - et rejoignit ses camarades d'une démarche chaloupée.

« Bon eh bien je crois qu'il est inutile de demander quoi que ce soit à ces "braves gens". On va voir ce Piquedoom avant que l'auberge ne lui tombe dessus ? »

Joignant le geste à la parole, le jeune homme se dirigea vers l'improbable amoncellement de pierres qui servait de débit de boisson aux Trois dents.

Modifié par un utilisateur mardi 14 avril 2015 08:49:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Vekhy avait réussi à négocier une monture. Fallait avouer que c'était mieux d'avoir 4 jours à monture que la marche d'une semaine. Vekhy, pour y être allée plus jeune en compagnie de son père, connaissait le col des 3 dents où se nichait l’avant-poste. Une fois que les préparatifs furent finis, ils prirent la route pour leur toute première mission. Cela avait quelque chose d'excitant. Le frisson de l'aventure était palpable et son sourire ne désemplit qu'à mesure des 4 jours de trajets... La jeune femme était heureuse mais la fatigue se faisait sentir. La nature comme une seconde maison lui rappellait des souvenirs... Ces chemins déjà empruntés, ces odeurs familères... En bonne rodeuse, elle fit quand même son travail de repérage avant et après chaque arret...

Finalement, ils arrivèrent à l'avant poste sans encombre. Heureuse comme tout, elle affichait un sourire radieux en saluant les marchands d'un signe de tête. La jeune femme descendit de sa monture et l'attacha à un poteau une fois que Rhéa et Omédine questionnèrent les marchands sur la marchandise. L'atmosphère était souriante mais peu légère. L'attitude des marchands laissait présager que leur maitre n'était pas commode... à moins qu'ils aient quelque chose à se reprocher. Vekhy n'était pas sure que Piquedoom avait demandé une escorte pour un trafic illégal, mais vallait mieux rester prudent. Leur mission ne s'arrêtait pas à une simple escorte, c'était aussi une forme de contrôle des denrées. Elle écouta attentivement leur discours en marchant d'un pas tranquille près des cinq chariots, la main sur le pommeau de son épée complètement visible à la ceinture et son arc dans le dos.

Djilil et Valériel dirent tout haut ce que le groupe pensait tout bas, il fallait commencer par rencontrer le dirigeant. Elle répondit naturellement en emboitant le pas à son camarade « Allons rencontrer ce Piquedoom pour en savoir un peu plus... »

Tests de perception pour savoir si quelqu'un nous a suivit ou nous observe un peu trop pendant les 4 jours

• Jet de perception jour 1 : 1d20+6 donne [7] + 6 = 13
• Jet de perception jour 2 : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24
• Jet de perception jour 3 : 1d20+6 donne [3] + 6 = 9
• Jet de perception jour 4 : 1d20+6 donne [6] + 6 = 12
• Jet de Psychologie pour déceler d'ou vient le stress des marchands : 1d20+7 donne [19] + 7 = 26
• Jet de perception sur la caravane : 1d20+6 donne [6] + 6 = 12
• Jet de perception sur les chariots : 1d20+6 donne [2] + 6 = 8

Sandro, égal à lui-même, se mit légèrement en retrait de ses compagnons, le visage fermé et l’œil aux aguets. Eloise vint lui mordiller gentiment l’épaule pour réclamer un peu plus d’attention.


Pendant ce temps, alors que Rhea, omédine et Djilil engageaient leur discussion avec les charretiers et jetaient subrepticement des petits regards vers la caravane, Nemen et Brume, se poursuivaient en poussant de petits jappements. Les deux compagnons commençaient à s’apprécier et au fur et à mesure des différentes haltes, leurs jeux et leurs connivences s’enrichissaient.







Valeriel et Vekhy se dirigèrent vers les cinq chariots disposés en cercle. Ils aperçurent assez rapidement un homme d’arme qui sommeillait. Valeriel glissa discrètement à sa complice qu’il avait vu la main de l’homme se rapprocher discrètement de son fourreau alors que rien ne semblait le distraire de son roupillon. Jugeant prudemment la situation, et voulant éviter un affrontement mal venu, ils décidèrent de longer la caravane puis de se diriger vers ce qui ressemblait le plus à une auberge.

Apercevant Omédine, Rhea et Djilil, qui marchaient dans leur direction, ils ralentirent le pas. Omédine apparemment ne comprenait pas le refus du charretier de l’accompagner « c’est qu’jai du travail mad’moiselle, j’dois surveiller les bœufs. Mais vous l’reconnaitrez sur’ment. Il porte un chapeau rouge sur sa tête » avait-il dit. Djilil lui confirma pourtant qu’elle avait été polie. Les cinq compères réunis, c’est ensemble qu’ils franchirent le perron.

Modifié par un utilisateur mardi 14 avril 2015 21:38:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

La pénombre de la taverne était accentuée par la fumée malodorante qui planait au plafond. La salle n’était pas bien grande, elle ne contenait que 3 tables dignes de ce nom placées devant une cheminée dans laquelle grillait un porcelet.

Deux chiens énormes grognèrent à l’arrivée de Valériel qui venait de pousser la lourde porte mais restèrent aux ordres «  calme les chiens !  » éructa une femme aux formes arrondies après avoir jeté un regard aux nouveaux arrivants. Elle était en discussion avec une demi-douzaine d’hommes et de femmes en armure, attablés devant des choppes de bières bien remplies. Les ornements sur les boucliers à portée de main ne laissaient aucun doute sur leur origine. Des gardes-frontières du Molthune.

Une autre table était occupée par un autre groupe plus disparate : Un homme portant un étonnant chapeau rouge et à la barbe grisonnante était entouré de 4 hommes d’armes dont un d’une carrure impressionnante.


Aux pas décidés de valériel, suivis par ceux de ses compagnons, qui se dirigeaient vers eux, L'homme d'arme se posta légèrement en arrière tout en faisant un signe de tête au marchand. Celui ci posa une main rassurante sur le bras de son voisin. « On m'appelle effectivement Maitre piquedoom » dit-il calmement tout en appuyant sur le mot Maître. Dévisageant les nouveaux venus, il ajouta «  Vous ne venez manifestement pas faire des affaires. Seriez vous notre.... escorte autochtone ? » Il appuya sa main plus fortement sur le bras de son homme d'arme qui venait de réagir à ces mots. « Vous avez du faire un long voyage, prenez donc un verre. Je vous l'offre. nous ne sommes plus à quelques piécettes près »

Au bout d’un petit moment, après un gloussement, la serveuse donna un petit coup sur main qui s’aventurait trop près de sa croupe et se dirigea vers la table inoccupée. Elle cracha sur la table et donna un petit coup de torchon. Tout en montra ses quelques dents jaunies dans un sourire qu’elle voulue aimable, elle se dirigea vers les aventuriers « Mes seigneurs et mes dames désirent ? »

Modifié par un utilisateur mardi 14 avril 2015 22:36:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sandro suivi avec un instant d'attente ces compagnons vers le bâtiment de pierre, traînant Eloise avec lui. Alors que certain s'engouffrer dans le bâtiment pour chercher le "maître", il resta à l’affût à coté l’entrée de celui ci. Il ne voulait pas s'attardé ici, tout comme Rhéa semble t il. Il surveille notamment la réaction des gars du futur convois. Il caresse le museau de sa monture pour la réconforter. « Tout doux Eloise, tout doux, on va vite quitter ce trou et cette poussière, ne t'inquiète pas »

Djilil avait laissé Nemen jouer dehors avec Brume, mais lorsque sa maîtresse rappela le renard, le gnome commanda à son louveteau de rester dehors. Il ne serait pas très politique de commencer leur mission par un combat de chiens contre le loup et le gnome doutait que la matrone put ou ne voulut empêcher ses chiens d'attaquer un louveteau géant qui pénètrerait dans son auberge.

Face au Maître de la caravane, Djili demeura de marbre, évaluant du regard les hommes d'armes et leur équipement comme leur attitude.
Il intervint à la suite d'Omédine pour lui apporter son aide :
« Ma camarade a raison Maître, notre mission ne pourra être un succès que si nous connaissons votre destination et les étapes que vous envisagez. Nous connaissons bien ce pays et nos conseils pourraient s'avérer précieux.  »
Le gnome faisait tout pour paraître amical, mais il regrettait qu'il ne s'agisse pas d'une mission militaire pure. Tout aurait été plus simple si l'armée avait pris le contrôle du commerce. Ou du moins le croyait-il.


Donc Omédine a fait 14+3=17 en diplomatie...

Modifié par un utilisateur mercredi 15 avril 2015 11:31:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sandro, adossé au mur, surveillait l'extérieur de l'auberge. Non loin de là, Nemen sentait la porte activement et gémissait pour montrer le déplaisir qu'il avait de rester seul alors que son maître et son camarade de jeu étaient à l'intérieur. Le ciel se chargeant de plus en plus d'électricité commençait à virer au noir, puis quelques gouttes tombèrent, mais pas suffisamment pour rafraichir le sol.

De l'autre coté de la porte, des grattements se firent entendre. Les chiens dans l'auberge avaient sentit l'odeur du loup et voulurent aller voir. La servante réagit aussitôt. « Qu'est ce qui se passe les chiens ? » Après que djilil lui eut expliqué la présence du louveteau, elle rappela, avec sa douceur coutumière, ses chiens qui partirent la queue entre les jambes se réfugier près de la cheminée.

La servante au doux nom de Radegonde pris les commandes et s'adressa à cette jeune femme un peu guindée
«  Mâdââââme désire un doigt de vin d’Eranmas ? Mâdââââme désire un bain ?  » sous l’œil amusé des soldats de Molthune vers qui elle adressa un clin d’œil.

Pendant ce temps, Omédine et djilil allèrent s’installer près du marchand pour quémander des informations au marchand «  Nous avons déjà envoyé dit tout cela à votre administration » . Après un petit temps d’arrêt, un petit sourire s’accrocha à ses lèvres. «  Mais vous avez raison, ce serait plus judicieux. Nous aimerions aller dans un premier temps jusqu’à Cettigne en passant par la vieille route, nous pourrions récupérer, avec un peu de chance, quelques échantillons d’êtres féeriques. A Cettigne j’aurais quelques affaires à régler. Cela ne devrait pas prendre plus de deux jours, sauf complication. Puis enfin, nous diriger vers la capitale pour écouler notre marchandise.  »

«  sinon, nous ne transportons que des choses anodines » un éclair malicieux passant dans ses yeux «  de l’étoffe de varésie, de la liqueur pourpre d’Egorian et un couple magnifique de lions d‘ombre des monts de Menador. Sûr que tout ceci pourrait attirer la convoitise  »

«  Et si vous pouviez demander à vos amis d’arrêter de nous reluquer avec autant d'insistance, nous pourrions faire connaissance. Je vous présente Emrick mon chef d'escorte

et voici Thuringe, Wesphal et Mosquit mes gens d'arme.

 » Un à un, les nommés firent un petit signe de tête. Leur attitude rappelait à Djilil celle d'une meute qui verrait avec déplaisir la venue de confrères à la limite de leur territoire.



Il vous regarda alors.....

Modifié par un utilisateur mercredi 15 avril 2015 18:34:29(UTC)  | Raison: Non indiquée