Wesley buvait tranquillement son thé, réfléchissant à la façon de faire prospérer leur entreprise en déclin, lorsque quelqu'un frappa à la porte. Il ouvrit, et un messager lui tendit une missive. Après l'avoir remercié d'une pièce, il retourna sans se presser finir son thé, ouvrant la lettre quelque peu distraitement. Mais à la vue de l'écriture, il s'empressa de la lire, restant debout devant la table. Il relut plusieurs fois les quelques lignes inscrites, et fronça les sourcils, l'air perplexe.

« Zorg ! Zorg ! Ramène-toi ! » appela-t-il. « On a du boulot ! » Relisant une nouvelle fois la missive, il attendit que le gnome arrive pour la lui tendre. Il patienta qu'il la lise en observant attentivement sa réaction. « Alors ? Qu'en penses-tu ? Une créature meurtrière doublée d'un cambrioleur... Ne trouves-tu pas ça étrange ? Je me demande ce qui fait dire à ce cher professeur qu'il s'agit de la Bête... Si tu n'as rien de prévu ce matin, je te propose d'y aller tout de suite, j'ai hâte d'en savoir plus... » Il jeta un œil à sa bourse, et soupira. « D'autant plus que nos finances sont au plus bas... » ajouta-t-il.

Modifié par un utilisateur jeudi 9 juillet 2015 01:10:06(UTC)  | Raison: Passage du texte du présent au passé

Wesley avait profité du temps que mettait Zorg pour finaliser son courrier pour finir son thé et se changer. Il avait revêtu des chausses vert sombre, assorties à un beau pourpoint qu'il avait enfilé par dessus sa fine chemise de mailles. Des bottes montantes en cuir souple venait compléter sa tenue. Son havresac sur le dos et son carquois magique à l'épaule, il ajusta son épée longue à ses côtés et accrocha soigneusement sa sacoche à son ceinturon.

Lorsque Zorg revint, il haussa un sourcil. « Tu veux dire, en plus des relations directes avec eux ? Tu ne trouves pas que j'ai assez de boulot comme ça ? Allons, n'essaie pas de te débiner de tes attributions, nous avons monté cette entreprise ensemble, il est normal que nous nous partagions les tâches. » Il regarde le gnome de pied en cape. « Tu es prêt ? Compte tenu de l'agitation de la ville, il vaut mieux être armé. Surtout si nous devons enquêter sur la Bête dans la foulée. J'ai pris tout mon équipement, au cas où nous trouvions la tanière de cette créature et qu'elle soit difficile d'accès. On ne sait pas où ça va nous mener, cette fois... »

Il suivit le gnome et sortit de chez eux, prenant la direction du bureau de leur ancien professeur. Alors qu'il refermait soigneusement la porte derrière lui, un affreux doute l'envahit. « Zorg... Tu avais un sourire bizarre tout à l'heure, juste avant de me parler du courrier. Tu ne me cacherais pas quelque chose par hasard ? »

Wesley regarda Zorg d'un air suspicieux. Il plissa les yeux comme pour voir à travers l'esprit de son ami, et soupira. « Mouais... J'espère juste que tu ne nous attireras pas d'ennuis. Cette histoire est drôle pour nous, je te l'accorde volontiers - je pense qu'elle était loin de se douter de ce qu'était devenu son héritage ! - mais je crains qu'elle ne le prenne pas avec humour. Mon intuition me dit qu'elle n'est pas du genre à plaisanter avec l'argent... Et à ce propos, j'espère qu'elle nous paiera nos dépenses comme convenu, puisqu'on ne peut plus rien pour elle de toute façon ! » Il gratta sa barbe naissante, puis se frotta le menton en grimaçant. « J'aurais peut-être dû faire l'effort de me raser pour voir le professeur. Enfin, tant pis ! Allez ! pressons le pas, ne perdons pas de temps. »

Modifié par un utilisateur vendredi 10 juillet 2015 00:07:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Comme d'habitude, la soudaine colère de son ami surprit Wesley. Il prit la lettre plaquée contre son torse dans sa main sans trop y réfléchir, attendant que le gnome ait fini son discours. Après quoi il la lut, et ne put s'empêcher de sourire à plusieurs reprises, amusé malgré lui par la verve du pyromancien. Il se força à reprendre une expression sérieuse, et, sans un mot, il la replia soigneusement et la plaça dans la poche intérieure de son pourpoint, continuant à marcher silencieusement au rythme des courtes jambes de Zorg. Il savait qu'il ne servait à rien de lui parler tant qu'il n'aurait pas lui-même rompu le silence, et se contenta d'attendre qu'il lui adresse de nouveau la parole. Ce qui ne tarda pas à arriver.

« Tu as raison, Zorg. Nous devons nous recadrer. Lorsque nous avons monté cette entreprise, j'espérais que nous fassions de grandes découvertes archéologiques et historiques. Au lieu de cela, nous recherchons des héritages prétendument perdus, et passons le plus clair de notre temps à acheter et revendre quelques babioles qui n'ont d'anciennes que le nom et sans aucune valeur afin de payer les factures. J'ai le même sentiment que toi, mon ami. Je dois t'avouer que lorsque j'ai lu cette missive de notre professeur, j'ai été content. Non pas qu'il se soit fait cambrioler, évidemment ! Mais qu'on fasse à nouveau appelle à nos services pour quelque chose qui en vaille le coup. Je n'aime guère plus que toi cette paperasse, et pourtant c'est ce à quoi je me destinais quand je t'ai rencontré. » Il sourit, amusé. « C'est peut-être toi qui a influencé cette tendance ? Qui sait ! »

Il se caresse de nouveau le menton, tic qu'il avait surtout lorsqu'il se questionnait ou que quelque chose le perturbait. « Toujours est-il que nous avons besoin d'argent, car ce monde tourne avec de l'argent. Nous ne pouvons nous permettre une mauvaise réputation auprès de la baronne, ni d'aucun de nos clients d'ailleurs. Sans quoi personne ne fera appel à nos services, et certainement pas pour des choses d'importance. Je m'occuperai donc de la correspondance, puisque tu es aussi doué pour les relations écrites que verbales. »

Il se rendit compte que sa dernière phrase avait été dite sur un ton un peu dur. Il tenta d'effacer cette maladresse par une petite bourrade amicale sur l'épaule du gnome, en lançant sur un ton plus joyeux : « Allez, souris ! Cette affaire de vol promet d'être passionnante, voire épique, compte tenu du suspect ! J'ai hâte d'en savoir plus ! Et si ça se trouve, elle va nous mener à une situation où je n'aurais plus l'occasion de me raser d'ici des semaines ! » finit-il dans un éclat de rire.

Wesley et Zorg marchèrent dans les rues de Lepidstat jusqu'à l'université. Ils connaissaient le chemin par cœur et ils avaient pourtant bien du mal à reconnaitre leur ville. La foule des passants lymphatiques semblait s'être animée d'une énergie inquiétante. Lorsqu'ils passèrent devant le tribunal, une assemblée semblait s'être rassemblée et pestait contre la Bête dont ils souhaitaient la mort avec une ardeur non dissimulée. Une odeur désagréable de pois se dégageait des tonneaux qui étaient charriées vers Chargemacabre. Les gardes semblaient regarder la foule avec une certaine bienveillance et leur réclamait juste de ne pas trop s'approcher du tribunal. Des affiches commençaient à être placardées afin d'inviter chacun à venir voir bruler la créature mais elles annonçaient au moins quatre ou cinq dates et heures différentes.

Ils contournèrent la place et passèrent par les ruelles baignées d'une brume épaisse jusqu'à arriver à l'université. C'était un bâtiment assez récent, construit dans une architecture moderne à base de briques mais toute aussi austère que le classicisme ustalavien. Ils contournèrent l'entrée pour trouver la réserve du musée où le Dr. Montagnie Crowl avait installé son bureau. Ils purent voir des maçons à l’œuvre avant même d'entrer, une béance d'au moins trois mètres de rayon s'ouvrait sur la façade, à environ un mètre du sol. Ils pouvaient voir le docteur à l'intérieur qui leur fit de grands signes de la main pour les inviter à entrer. La porte était étrangement en parfait état et ne couina même pas lorsqu'ils la firent tourner sur ses gonds.

La pièce était vaste, au moins une centaine de mètre de long sur vingt de large. Le docteur avait adjoint à la réserve proprement dites de grandes bibliothèques ainsi qu'un atelier, son bureau et de nombreux bancs dans un seul et même espace. L'endroit était particulier et évoquait des souvenirs à Wesley et Zorg car c'était ici que le Dr. Crowl donnait la plupart de ses cours - magistraux comme pratiques.

L'intérieur était entièrement retourné, de nombreuses œuvres étaient à terre, d'autres avaient simplement volé en morceau. Les squelettes de créatures anciennes qui n'avaient pas été démantibulé ne tenaient plus qu'à quelques fils et les lourdes bibliothèques avaient chaviré sur le côté et tenaient en biais. Quelques têtes réduites et fétiches tribaux dardaient encore leurs regards inquiétant sur le duo.

Le Dr. Montagnie Crowl leur fit signe d'avancer. «  Vous voilà ! Venez par ici ! ça fait plaisir de vous voir ! » Il serra chaleureusement Wesley puis Zorg dans ses bras en les enfumant - voir en les menaçant de les éborgner - avec sa pipe. Il tirait nerveusement sur cette dernière, les évènements de la nuit avaient dû mettre ses nerfs vif. « Allons dans mon bureau, nous serons plus tranquilles. » Ledit bureau n'était qu'une table avec deux chaises à quelques mètres du vacarme ambiant sans plus de protection qu'une bibliothèque et quelques livres. Il les invita à s'assoir. Il regarda avec désolation une poterie en pleine reconstruction sur son bureau. Il ponctuait comme à son habitude chacune de ses phrases par de grands gestes, un peu comme s'il était en plein cours.

« Si seulement tous ces objets avaient simplement été volés, il aurait été possible de les retrouver mais... enfin bref, il y en a au moins un que l'on pourra récupérer intact... peut-être. J'espère ! Comme je disais dans mon message, j'aurais aimé que vous retrouviez pour moi l'Effigie du Sage des mers. Avant que la Bête n'y passe, de préférence... je ne suis pas certain que les enquêteurs prennent le temps de l'interroger sur le cambriolage - il faut dire qu'elle a tant d'autres crimes sur le dos ! - et je ne suis pas sûr qu'on puisse remonter jusqu'à la statuette une fois qu'elle sera passée sur le bucher... les gardes l'ont retrouvé en train de dévaster mon atelier cette nuit et c'est pour l'instant le seul objet qui manque à la collection. Vous acceptez de faire ça pour moi? »

Tandis qu'ils cheminaient jusqu'à leur destination, Zorg écouta Wesley lui servir l'un de ses discours pessimistes et amers sur le monde qui les entourait. Il se tut par égard pour son ami mais sourit dans sa barbe : pour sa part, il y avait bien longtemps qu'il avait appris que la "civilisation" n'était qu'un hypocrite vernis dont les humains recouvraient leurs sociétés et qu'il n'y avait pas besoin de grand chose pour le faire se craqueler et tomber. Tant mieux si Wesley avait enfin l'occasion d'ouvrir les yeux pour voir le monde tel qu'il était, dans toute sa tragique condition...

Heureusement, il restait des individus qui méritaient que l'on s'intéresse à eux, voire que l'on s'y attache. Le professeur Crowl - le vieux Crowlant, comme il l'appelait - était de ceux-là. Zorg avait toujours apprécié la qualité de ses cours, sa curiosité insatiable (presque gnomique) et, surtout, sa bienveillance à son égard, une véritable gentillesse qui - fait rare - n'était ni feinte, ni intéressée. L'accolade chaleureuse que le professeur lui accorda ne démentit pas son sentiment, et il la lui rendit bien.

« Mein Gott ! J'ai l'impression qu'une horde de gnomes berserks est entrée ici, », commença-t-il, une fois installé, en jetant un regard désolé sur les trésors qui gisaient sur le sol, épars et brisés. « Si je comprends bien, ces destructions ne sont pas vraiment volontaires, nicht wahr ? La créature cherchait l'Effigie mais ne s'est simplement pas embarrassée de précautions pour la trouver ? Quel gâchis... » Zorg bourra sa pipe de son fameux Black Shag nain n°4, l'alluma à l'aide son pouce comme à l'accoutumée et se perdit quelques instants dans une contemplation navrée tandis que ses interlocuteurs commençaient à suffoquer, agressés par l'insupportable âcreté de l'affreux tabac qui n'avait pas été conçu pour des narines humaines.

« Mais nous nous occuperons des réparations plus tard, » reprit-il en réponse aux dernières suggestions de Wesley. « Pour l'heure, il importe de ne pas perdre de temps car la populace réclame un grand feu. Wesley a parlé pour moi et il a bien parlé : nous allons tâcher de retrouver l'Effigie pour vous. Compte tenu de ses autres crimes, ce vol est tout à fait incongru de la part de cette créature. Elle a certainement un mobile que nous ne soupçonnons pas. Professeur, je compléterai les questions de Wesley par celle-ci : avez-vous appris quelque chose sur l'Effigie depuis que nous vous l'avons rapportée ? Quelque chose à propos de son origine, de ses fonctions connues ou supposées... Quelque chose qui pourrait expliquer qu'on la convoite, qui pourrait expliquer... ça, » conclut-il en embrassant de la main, tout en tirant une bouffée de sa pipe, la désolation qui s'étendait devant eux .

Modifié par un utilisateur vendredi 17 juillet 2015 11:43:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Mph. Mph, » fit Zorg en tirant deux bouffées de son horrible tabac, les sourcils froncés tandis que des rides de concentration parcouraient son front. « Ça ne colle pas. Quatre mètres de haut, dites-vous ? Ca va chercher dans les... » Il s'interrompit un instant et les rides de concentration se creusèrent un peu plus. « zwölf multipliziert mit acht und ich integriert root... Mille cent treize kilos et cinq-cent vingt-quatre grammes, en première approximation, mais il me faudrait mon boulier, » annonça-t-il avec un sourire satisfait.

« Et elle a traversé le mur de cette salle comme s'il était fait de papier. Les gardes ont-ils eu de nombreuses pertes à déplorer ? Non, Herr Professor, ne me dites rien, je connais déjà la réponse : je ne vois nulle tripaille répandue sur le sol de cette auguste salle, ni de membres déchiquetés. Cette bête s'est laissée arrêter sans chercher à se défendre ni à se sauver, sans quoi ce qui resterait de la garde de Lépidstadt serait en train de creuser plus de trous que je n'ai de poils à la moustache. »

Zorg se tourna alors vers Wesley comme pour obtenir son approbation, mais n'attendit pas la réponse. « C'est élémentaire, mein lieber Wesley : "quelqu'un" convoitait l'Effigie pour son propre usage, et savait qu'il était inutile d'essayer de l'acheter au professeur. Ce "quelqu'un" peut vénérer l'Effigie comme une idole, ce serait alors un sectateur d'un culte décadent et secret adorant l'une de ces entités dont vous parliez, Herr Professor. Hypothèse plus inquiétante, il peut avoir besoin de l'Effigie comme d'un moyen pour accomplir quelque chose... Auquel cas, ceci n'est que le début de nos ennuis. Mph, mph »

« Mais bref : ce "quelqu'un" se sert de la bête, qu'il contrôle, d'abord pour rentrer par effraction dans le laboratoire, ensuite comme bouc émissaire pour couvrir son - ou ses - crimes, et s'enfuir avec l'Effigie sans être inquiété, car il sait que toute la ville, rendue hystérique par les meurtres de ces dernières semaines, sera focalisée sur l'os qu'il lui a donné à ronger. »

Il s'arrêta alors pour contempler l'effet que son échafaudage intellectuel produirait sur ses interlocuteurs. Il crut bon de rajouter cependant : « ce n'est qu'une théorie, bien sûr, et tout ceci est très fragile, comme toujours lorsqu'on étaye une hypothèse avec d'autres hypothèses, ja ? Mais c'est ce que je trouve de plus logique aux événements de cette nuit et pour lesquels vous nous avez fait demander. Quoi qu'il en soit, si nous devons interroger la bête (à condition qu'elle sache parler !), il nous faudra garder à l'esprit qu'elle a sans doute un maître à protéger, et que c'est lui qui est en possession de l'Effigie en ce moment-même. »

« Et maintenant que la matière grise a parlé, c'est à toi de jouer, mein Freund, » dit-il en se tournant vers Wesley : « il va falloir que tu trouves un moyen pour que les gardes nous laissent parler à cette créature, si possible en toute sécurité. Ils vont probablement être débordés et peu enclins à accéder à notre requête. Ils vont sans doute penser que nous sommes des citoyens désireux de nous faire justice nous-mêmes, ou quelque chose dans le genre. Mon charme naturel fonctionnant mieux sur les arthropodes que sur les humains, ça va être a toi de trouver quelque chose et de montrer patte blanche. J'ai hâte de voir cela. Je m'amuse déjà beaucoup ! Ich habe eine Menge Spaß ! » Conclut-il en gratifiant ses interlocuteurs d'un autre de ses abominables sourires jaunâtres.

Modifié par un utilisateur dimanche 19 juillet 2015 01:42:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Zorg parlait, le professeur s'était levé pour aller constater les faits soulevés par le gnome et raccompagner ses anciens élèves vers la porte mais il vira soudainement de bords dans une bouffée de fumée de bords lorsqu'il évoqua le mur brisé



« Il est vrai que je n'ai pas eu vent d'un quelconque mort et qu'il n'y avait pas de sang quand nous sommes arrivés. Par contre, je ne suis pas certain que ce soit par le mur que la créature soit entrée, venez-voir.  »


Il amena Zorg et Wesley vers la porte de derrière : ils repassèrent la bibliothèque qui faisait office de mur pour repasser dans la vaste salle. Ils traversèrent l'atelier puis longèrent les bibliothèques à moitié renversées avant de s'enfoncer entre deux rangées. De lourdes traces de griffes marquaient les deux hauts meubles qui les ceignaient, des livres en avaient même était éventrés. Un étudiant tentait de ramasser les feuilles et de les remettre dans l'ordre. Une solide porte de fer se trouvait au bout, elle était enfoncée de l'extérieur, pliée en deux par une force incroyable.

« Pour ce qui est des gardes, vous savez où les trouver, n'est-ce pas ? Leur poste se trouve toujours dans le bâtiment principal. »

Wesley suivit le raisonnement de son ami avec stupeur. Comment le fait que le trou avait été fait de l'intérieur avait-il pu lui échappé ? Comment avait-il pu ne pas voir que tout ce qui se trouvait autour de l'Effigie était intact ? Quant à cette odeur que le gnome semblait avoir reniflé et reconnue comme de la cire d'abeille, Wesley ne l'avait pas sentie, mais il faisait confiance aux sens développés de Zorg.

« Bon sang, tu as raison Zorg ! Toute cette destruction semble n'être là que pour maquiller le vol ! Mais pourquoi le cambrioleur a-t-il laissé la Bête ici au lieu de l'emmener avec lui ? C'est étrange... » Il marqua une pause, et fronça les sourcils, tentant de faire appel à ses connaissances. « Tu crois que la cire d'abeille a un rapport avec les cambrioleurs ? »



Sait-on où mène la porte arrière ?

Un léger sourire amusé se dessina sur les lèvres de Wesley. « Voilà au moins un mystère de résolu ! » Il regarda une dernière fois alentour, puis se tourna vers Zorg. « Je te propose d'aller jeter un coup d'œil du côté de la cour qui mène à cette porte, par acquis de conscience, puis d'aller voir les gardes et essayer de parler à la Bête. Je crois que nous en avons fini ici, et le professeur a sans doute de nombreuses choses à régler. »

Se disant, Welsey sembla avoir une idée et prononça distinctement quelques paroles Lance détection de la magie, puis se concentra sur l'émanation éventuelle de magie, faisant abstraction de celle présente sur son ami et lui-même pour déceler une éventuelle trace de résidu mystique sur les environs de l'emplacement de l'Effigie, ainsi que sur la porte défoncée. Peut-être que les choses n'étaient pas tout à fait ce qu'elles semblait être, et l'utilisation de magie était une piste à ne pas négliger. « Vérifions aussi s'il n'y a pas eu de magie à l'œuvre du côté du mur défoncé. Nous pourrons ensuite partir. »

Modifié par un utilisateur mardi 28 juillet 2015 23:54:53(UTC)  | Raison: Non indiquée