« Oui nous allons bien et quant à ce que nous avons trouvé, je pense que Edouard saura bien raconter, détailler et expliquer. »

C'est ce que répondit Mainleste aux gardes lorsqu'ils sortirent tous des catacombes. Il aimerait bien leur faire un peu peur mais Edouard était plus doué que lui. Surtout que personne ne le croirait au vue de son passé même s'il était devenu un "héros de Pointesable".

La chose qui l'intéressait c'était la récompense et de pouvoir être tranquille. Pourquoi pas partir lorsque tout serait fini pour refaire sa vie loin d'ici où il était trop connu et pas forcément en bien.
La seule personne qu'il aimait bien ici, c'était Ameiko mais bon...

Pour l'instant, il se contenterai de savourer la réaction des gardes avec un grand sourire et en essayant de ne pas finir par s'étouffer de rire.

Les gardes avaient déjà vu Edouard remonté sur le dos de Neb, et repartir à moitié cadavérique dans les catacombes. Il en joua donc.
«  Mmm, ce bon air, cette odeur de merde et de sang, c'est ça qui rend la vie si noire ! Mourir m'a fait un bien fou, vous devriez essayer aussi.
Ces catacombes étaient infestés. Maintenant, ils sont dégoulinant de sang et de morceau. Il y en avait des dizaines, la chair de la chair de cette maudite beauté. Ha! quelle charme elle avait, quelle caractère ! Si ce n'était pour vous sauvez, bande de gueux, je l'aurai embrassé. Il fallait voir comment elle se tranchait les veines pour se reproduire. On a bien essayé de faire la même chose avec votr' p'tit héros, mais bon, c'est pas la même descendance, ces enfants étaient tout rachitique.
Enfin, ce n'était qu'une démone invocant des pouvoirs millénaires et oubliés, rien de très passionnant.
J'vous laisse là, au cas où on aurait oublié de tué une ou deux de ces bestioles. Vous les reconnaîtrez facilement, il font deux fois votre taille, ils ont une bouches qui vous engloutirez la tête et leurs simple contacte vous paraliserez pendant qu'ils vous dévorerez.
Bye les gars, j'ai un ami à tuer d'abord, ne fermez pas trop l'oeil pendant votre tour de garde  »

et Edouard continua sa route, tout en faisant claquer sa faux en l'air pour la rincer du sang des monstres.

Au fur et à mesure du discours d'Edouard les gardes blêmirent, la femme eut même un hoquet de nausée vers a fin.
L'homme essaya de répondre quelque chose mais sa bouche s'ouvra et se referma, sans rien dire.
Il fut soulagé d’entendre MainLeste prendre la parole, malgré le ton légèrement moqueur. Ils hochèrent la tête, puis les regardèrent partir l'air légèrement inquiets.
Vous retournant vous pourrez les voir seraient fermement les lances et regardèrent le tunnel des catacombes avec angoisse.

Respirant avec volubilité l'air nocturne, vous revigorant et vous donnant un peu de joie, vous pouvez que la nuit vient tout juste de tomber car le soleil rougeoie encore à l'horizon.

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Santhos tapa à la porte de Drodert Quink qui ouvrit la porte assez rapidement.

« A cher ami elfe, je vous attendait plus tôt. Vous allez bien? Vous avez l'air fatigué? »

rone si tu veux tu peux passer en secret.

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Les trois autres aventuriers poussèrent la porte du dragon rouillé, où ils furent accueillis avec des cris de joies, heureux de les revoir ici.
Et ils furent accablés de questions pour savoir ce qui s'était passé, ils avaient entendu que l'un d'eux avait été sérieusement blessés. Est ce qu'ils s'étaient encore battus avec des gobelins?

On poussa un ragoût de porc et une pinte de bière devant chacun d'eux.

Mainleste, comme à son habitude alla s'asseoir pour boire un coup.
Cependant, il répondait volontiers aux questions qui lui étaient posées mais avec insolence et humour noir. Il se contentait d'avoir un sourire en coin et de rigoler au détriment des autres.

Cependant, il ne le fit pas indéfiniment. Il fallait bien qu'il se désaltère par moment mais surtout il devait faire attention devant Ameiko et Bethana.

Alors qu'un semblant de calme s'instaurait entre le son des couteaux à beurre frottant lentement les tranches de pain moelleuses et les légères rencontres entre la cuillère et le pot de confiture de framboise, la porte de l'auberge s'ouvra d'un geste brusque mais contrôlé, rompant cependant la tranquillité d'un bon petit déjeuner.

Une belle jeune femme se tenait donc sur le seuil de la porte. Elle était d'une beauté remarquable, ses cheveux noires évoquaient une fougue guerrière en parfait contraste avec ses yeux bleus qui ont sûrement dû transpercer bien des cœurs. Mais on discernait aussi sur ce beau visage de la fatigue, comme si elle avait veillé tard ou bien effectué une tâche intense. Malgré une lourde cape et une légère armure de maille, elle ne perdait pas de sa féminité. Une imposante hallebarde ainsi qu'un arc de belle facture dépassaient de sa tête, et à sa taille pendait une arme très caractéristique des fidèles de Desna : une Lamétoile.
Puis voyant le petit groupe autour d'une table, elle arrêta son regard sur MainLeste et dans un sourire charmeur lui adressa : « Alors les rumeurs sont vraies, tu es devenu un Héros. Il fallait que je vois ça de mes propres yeux »
Puis elle s'approcha, prit dans ses bras Ameiko lui soufflant son bonheur de la revoir saine et sauve et s'installa sur une chaise. Ces yeux se mirent à pétiller lorsqu'elle posa sa tête entre ses mains, accoudées sur la table « Racontez moi tout ! »

Modifié par un utilisateur mardi 24 novembre 2015 10:41:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dès que MainLeste lui demanda de lui raconter son voyage fabuleux, elle se retena de garder toute sa concentration pour ne pas interrompre l'halfelin. Elle rougit aussi lorsque celui ci évoqua la belle femme qu'elle était devenue. Tout lui revenait en tête et malgré les sombres histoire de démon et de tête volante encore en vie, elle ne put être qu'heureuse qu'ils en soient sortis vivant.

«  Mais bien sur que j'en suis ! C'est même pour ça que je suis revenue. Alors que j'étais à Magnimar pour visiter, c'est une superbe ville d'ailleurs. Cette falaise est d'une toute beauté et ce pont, alala qu'est ce qu'il est mystérieux. Des dizaine de géants pourraient le traverser en rang serré qu'il y aurait encore de la place pour une douzaine de charretier. Et donc je venais me procurer aussi de nouvelles flèches, mon carquois étant épuisé après l'attaque d'un convoi par une troupe de féroces peaux vertes. »

Elle sortit alors une flèche de son carquois, une arme de mort à la beauté et la finesse impressionnante, un travail de professionnel pour les fins connaisseurs

« Regarde comme elle est jolie, et j'ai eu de la chance le marchant m'a fait un prix seulement 120po les 20. Tu te rends compte qu'est ce qu'il pouvait bien être aimable. Mais où en étais je ? À oui, et là sur qui je tombe, tonton Bélor ! J'étais si heureuse de le voir comme je le suis de vous revoir. Cela doit bien faire deux ans que j'ai quitté Pointesable et tout le monde a bien changé aussi. C'est la qu'il m'a raconté l'attaque des Gobelins mais surtout la possibilité d'un assaut encore plus grand. J'ai ensuite pris mon cheval et galopé toute la nuit pour arriver ce matin, je ne voulais manquer aucune autre festivité. Mais cette histoire de démon il ne m'en a pas parlé. Édouard, tu penses aussi que si on pète tout le clan de gobelin installé au pic l'assaut final ne sera pas donné ?  »
Toujours cette apparence peut attirante, quel garçon étonnant tu fais. Mais je sais que tu n'es pas le mal que les autres imaginent

Modifié par un utilisateur mardi 24 novembre 2015 15:46:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ecoutant attentivement Iliana, Mainleste état vraiment intéressé. Il va vraiment falloir que je quitte le village moi une fois que tout sera terminé, il y a plein de chose à voire et à faire et surtout, plein de pigeon. Je lui demanderai de me parler des lieux intéressants et à voir.
Il sourit quand elle dit qu'aucune auberge ne rivalisait à le Dragon rouillé et attendit de voir ce que dirais les autres et comment se présenterai leur compagnon elfe.

Lorsque Edouard prit la parole, Mainleste faillit s'étouffer de rire. Il est vrai qu'ils avaient tous un point de vue différent sur la jeune fille naïve. Prit d'inspiration, il décida de continuer sur la lancée de son compagnon.

« Cela pourrait une fort bonne idée. En plus ça motiverai peut-être les villageois à se défendre par eux-mêmes. Le seul problème, c'est qu'on risque de perdre des stocks de bière et j'ai pas envie. Cependant, un feu d'artifice en plein milieu du village pourrait être un spectacle sommes toutes assez agréable.
Peut-être devrions nous-même inviter nos voisins, qu'en dites-vous ?
De plus, je suis sûr que le chien pourrait s'avérer utile pour amener tout le monde où l'on veut. »

Edouard sourit (chose inouïe !) à la dernière exclamation joviale (ah, que cette bonne humeur était pénible) d'Iliana.
«  Oui, je me suis fais un compagnon, très récemment  »
L'expression "se faire un ami" prenait un sens très particulier, qui raisonnait très bien aux oreilles d'Edouard en ce moment précis.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 décembre 2015 20:29:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ameiko caressa les cheveux d'Iliana.
« Mais c'est la petite Iliana que voila, qu'est que tu as grandi.
Tu as l'air d'avoir vécu pas mal d'aventure, il va falloir que tu me racontes tout ça. Bouge pas je t'apporte un petit déjeuner. »
Elle revient avec une miche de pain, du beurre et du miel.

« Oui je vais vous préparez ça de suite »

« Super, ça me laissera le temps de revoir un peu tout le monde. Et puis il faut absolument que je passe voir la nouvelle cathédrale, quand je suis partis seul les fondations étaient terminées. À tout à l'heure » Iliana se dirigea alors vers la cathédrale, saluant les gens au passage. Elle était trés heureuse de revoir le père Zantus, lui racontant son voyage guidé par sa bonne étoile Desna. Elle enlaça Deivon suite au courage dont il a fait preuve pendant l'assaut, faisant part de son inquiétude pour le village. Ils rigolèrent ensemble du soudain changement de leur ami Halfelin. Puis suite à une prière pour la déesse des étoiles, elle retourna voir Ameiko et lui raconta une bonne partie de son périple. Voyant le soleil culminer, elle finit par se diriger au lieu de rendez vous, toute impatiente de partir.