« Un ogrekin ? Qu'est-que c'est qu'ce truc ? » Lui dis-je nonchalamment alors que je continuais à noter. Puis une idée absurde me vint alors « Et dit moi Yilliv. Quel est le meilleur moyen de te détruire ? »

Tiens ? On dirait que Dorian est tombé sur un os ! Voyons si je peux faire mieux... Gravius avait admiré les efforts déployés et récompensés par le jeune garçon mais force était de constater qu'il était arrivé au bout de ses possibilités. L'acteur se décida donc à intervenir, au moins pour tenter sa chance, lançant d'un ton apaisant : « Allons, allons, mes amis. Ne parlons pas de conflit et de destruction ! Je suis sûr que nous pouvons trouver un terrain d'entente. »

Il fit un clin d'oeil à Dorian avant de se tourner vers le bouquin volant : « Je comprends votre position, Yilliv. Vous avez été invoqué par des êtres détestables mais cela vous force à rester sous leurs ordres. J'imagine que si vous les détestez, c'est parce qu'ils vous ont réduit en esclavage ou bien parce qu'ils détruisent du savoir, voire les deux à la fois ?

Écoutez, voici ce que je peux vous proposer. L'un d'entre nous, resté au QG, possède la même envie que vous de préserver le savoir et assouvir sa soif de connaissances. Vous représenteriez pour nous et pour lui un excellent compagnon. Il sera donc plus que ravi d'avoir quelqu'un comme vous à qui parler. Vous pourriez également l'aider à restaurer les connaissances perdues. D'ailleurs, étant nous-même à la recherche d'archives de la ville, nous rejoindre serait pour vous l'occasion d'acquérir de nouvelles connaissances à moindre effort.

Mais pour cela, nous devrions d'abord nous débarrasser de la femme vous ayant convoqué. Ainsi, vous pourriez recouvrer votre liberté. Le seul hic reste donc de nous laisser passer sans en avertir les meurtriers des Archivistes par télépathie. »

Ayant résumé le nœud du problème, Gravius se mit à fouiller dans son sac à la recherche d'un objet et en sorti quelque chose l'air triomphant. Revenant vers Yilliv et jouant son va-tou, il poursuivit : « Étant donné que votre seul ordre a été de laisser passer personne, j'imagine que si vous ne voyez rien, vous n'aurez rien à signaler télépathiquement. Je me trompe ? » La question était de pure forme. Le jeune homme termina son raisonnement d'une seule traite, comme pour faire accepter son idée. « Vous voyez ceci ? » fit-il en désignant le bâton fumigène qu'il tenait dans sa main. « Si nous l'utilisons et que vous vous tenez au centre de sa fumée, vous ne verrez rien et nous serons ainsi libre de passer sans que vous aillez à en avertir qui que ce soit.

On vous libère, vous nous rejoignez et tout le monde est content. C'est un deal gagnant-gagnant pour les deux parties et ça nous éviterait de devoir vous tuer ! Qu'en dites-vous ? » L'idée était quelque peu tirée par les cheveux, mais le fait que Yilliv gardait une certaine liberté de mouvement et de pensée, Gravius se dit que l'objet animé pourrait sans doute se ranger à ses arguments.

Alors que Yilliv patientait, Gravius commença par fouiller de nouveau dans son sac. Il va falloir le maintenir en place, ce bouquin, pour que mon plan ait une chance de fonctionner... et il a beau être magique, j'imagine que fermé et ligoté, il ne pourra pas voler ! Finalement, je crois que cette corde aura bien un usage ! Trouvant sa corde, il laissa son sac à terre.

Jaugeant ses compagnons du regard, il leur fit un signe de la tête avant de se jeter sur un Yilliv qu'il espérait surpris : « Les gars, venez m'aider ! On va le ligoter pour essayer d'y arriver ! »

Caliban approuvait l'idée de Gravius mais décida cependant de montrer à leur, maintenant, adversaire que leur groupe était déterminé.

Il relâchât alors sa concentration et une gerbe de flammes tomba du plafond vers Yiliv.

Ensuite Caliban se sachant être celui du groupe en meilleur santé se rapprocha de l'ennemi tout en incantant et relâchant un sort d'action interdite (attaquer). Après cette incantation il dégaina sa morgenstern et provoqua l'adversaire :

« Tu vas laisser mes amis te neutraliser sinon moi je n'aurais d'autre choix que de te détruire au nom de la justice de Milani ! »



je cite un post précédent pour justifier ma double action :
Il laissa donc les autres l'interroger, refusant pour sa part de parler avec cette chose. Mais il gardait en préparation un petit peu de feu sacré et était prêt à brûler ce livre impie si celui-ci tentait d'agresser le groupe.
C'était bien une action préparée; la condition se déclenche quand il ne laisse pas Gravius le neutraliser gentiment.

Volonté DD14 si échec Yiliv ne peut pas attaquer ni utiliser de magie offensive pendant son tour suivant.

Modifié par un utilisateur dimanche 13 novembre 2016 14:05:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pas très fairplay tout ça... mais le vieux à raison, faut pas s'laisser ralentir et continuer sur la voie de la Rose et Cornelius à montré qu'on aurait du mal à l'faire changer d'avis.

« Désolé. » Pas qu'ça me fasse mal d'attaquer c'machin, mais c'est qu'il était pas bien méchant.

Merde loupé, il est rapide l'enfoiré de papier.

Attaque à la chaîné cloutée après déplacement.

Modifié par un utilisateur mardi 15 novembre 2016 12:31:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Caliban était arrivé au contact de leur adversaire; il doutait de l'utilité de ce qu'il allais faire mais bon balancer des piliers de feu avec tout ses compagnons autour de la cible n'était pas un plan sans danger.

Ainsi donc il fit un pas de coté puis place un attaque de morgenstern sur Yiliv.

Son coup eut l'air de rater sa cible mais au dernier moment il fit décrire une courbe ascendante à son arme qui vint s'écraser sur la couverture de l'ennemi.

Modifié par un utilisateur mardi 15 novembre 2016 20:58:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Caliban saisit l'occasion de frapper Yilliv, et l'atteignit en pleine...couverture, mais la créature semblait étrangement résistante à son assaut...en revanche, les autres échouèrent dans leurs assauts. Même Gravius ne parvint pas à saisir la créature de papier, mais il la déséquilibra suffisamment pour laisser une faille à Escad qui se joignit à la mêlée, saisissant Yilliv à bras le corps. Le scrivénite se débattait, et leur camarade n'aurait peut être pas le dessus très longtemps...
« Venez me donner un coup de main! Je ne vais pas pouvoir le maitriser tout seul! »

Modifié par un utilisateur mercredi 16 novembre 2016 21:07:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Caliban voyant que son arme n''était pas efficace contre sa cible, et considérant la proximité d'Escad qui essayait de l’immobiliser alors que Gravius ne semblait pas savoir par ou attraper la chose; décida alors de donner un coup de main à leur guerrier.

Son manque d'expérience dans le combat contre des adversaires aussi étranges dut être un élément déterminant dans sa tentative d'attraper un des signets de Yiliv; il n'était pas sur de savoir si ce qu'il faisait était utile à leur cause mais il continua de le faire dans le doute.

Modifié par un utilisateur mercredi 16 novembre 2016 22:27:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Yilliv se débattait avec violence, ses signets sifflants dans l'air et frappant au hasard, manquant de peu Gravius et Dorian. Heureusement pour eux, le nombre jouait considérablement à leur avantage, et lorsqu'Alice se joignit à la mêlée, avec une efficacité surprenante pour sa stature frêle, ils finirent par prendre l'avantage. Gravius et Escad finirent par réussir à bloquer la couverture, l'attachant à l'aide de leur corde pour empêcher le scrivénite de s'ouvrir à nouveau. Le volume était cependant secoué de violents tremblements, essayant, en vain, de se libérer. Il semblait également incapable de parler à présent qu'il était fermé, les laissant seuls dans l'entrée du monastère souterrain.

Escad s'essuya le front, reprenant son souffle.
« Bien vu...je n'y aurais jamais pensé, et comme ça, on a peut être une chance de le libérer sans avoir à le tuer. »
Il esquissa une grimace alors que sa blessure se faisait sentir.
« On ferait mieux de ne pas traîner, les autres occupants sont sûrement alertés, et on ne gagnera rien à trainer ici. »

Modifié par un utilisateur jeudi 17 novembre 2016 20:45:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

A présent qu'Yilliv était neutralisé, ils purent jeter un oeil à la pièce sans prendre de risque. Il n'y avait pas de piège, et presque plus d'ouvrages intéressants, mais les quelques douzaines de tomes qui étaient encore dans les rayonnages demeuraient malgré tout assez rares et devaient avoir une certaine valeur auprès d'un connaisseur.

Par ailleurs, en examinant la porte, Dorian et Gravius trouvèrent un coffret dissimulé dans l'encadrement, qu'ils purent ouvrir à l'aide de la clé de mithril offerte par Rexus. A l'intérieur se trouvaient plusieurs parchemins, une perle ensorcelée, ainsi que deux flasques contenant des potions curatives. Il y avait également quelques objets précieux, une longue-vue d'argent, un coupe papier en platine, un marque page d'ivoire, et plusieurs enluminures arrachées à leurs ouvrages d'origine.

Lorsqu'ils s'enfonçèrent plus avant dans le Monastère, ils tombèrent sur une série de cellules monastiques (F2), de petites chambres dépouillées contenant seulement un lit, un bureau et un coffre de bois. Elles étaient pour l'instant toute vide, et en dehors des écritoires, plumes et parchemins, ne contenaient rien d'utiles ou d'intéressant. Au fond du couloir (F3a), cependant, se trouvait une chambre plus grande, équipée en plus d'un bassin et de plusieurs pièces, formant de véritables appartements. Dans celle ci, un grand tableau faisait face à la porte, représentant Rexus Victocora enfant, encadré d'un homme et d'une femme d'âge moyen, portant une robe et un pourpoint du même bleu, l'emblème des Victocora brodé sur l'épaule.
Il y avait deux solutions pour progresser: soit ils pouvaient emprunter le grand couloir qui menait à une sorte d'auditorium, ou de salle d'archive un peu semblable à celle dans laquelle ils avaient combattu les moines dans le Fantasmagorium, ou contourner par le passage secret qu'ils venaient de trouver dans le petit appartement.

Malheureusement, le monastère n'était pas non plus entièrement désert...dans l'auditorium se trouvait une créature monstrueuse, haute de plus de deux mètres, avec une stature impressionante, des bras simiesques descendant presque jusqu'au sol et s'achevant par d'énormes ongles déchiquetés, plus proches de griffes que de mains humaines. Son visage déformé était orné d'une collection de crocs déformés.

Carte