Le kobold interpellé par la rôdeuse se tourna vers elle : « Αχ ! Καλή σας μέρα , αλλά το καλύτερο θα ήταν να πάω να δω σπήλαια αιθάλης Κλίμακα .
Ένα κομμάτι των χοίρων ; »

Rishzan regarda ses compagnons avec surprise : amis avec des kobolds ? C'était bien la première fois qu'elle entendait parler d'une telle chose, les kobolds étaient avant tout des créatures vicieuses et mauvaises. Mais soit... les miracles existaient. Elle restait malgré tout sur ses gardes.
Voyant qu'Alendil restait en selle et l'entendant dire à Yulahendil qu'il s'occupait des chevaux, elle descendit de sa monture et s'approcha lentement de la carcasse arc baissé, deux flèches dans l'autre main, prête à les décocher rapidement si besoin était.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 avril 2016 22:36:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mérisiel observa la charogne, se demandant si leurs estomacs supporteraient une telle viande et en conclu que tel ne serait sans doute pas le cas, les restes de Gouttière étaient restés longtemps en cours de décomposition et elle se reprocha de n'avoir pas pensé à recycler la chair de la créature, mais après tout, la faune des terres désolées ne laissait rien perdre.
Répondant au kobold, elle sourit aimablement et répondit avec une voix assurée :
« Σας ευχαριστώ για την προσφορά σας , αλλά αφήστε αυτό το πλαίσιο, θα έχουμε ήδη λάβει ό, τι μας ενδιαφέρει όταν καταρρίφθηκε .
Θα κάνω με τους συντρόφους μου, αν κάνουμε μια παράκαμψη για να χαιρετήσει ηγέτη σας . Στην ευχάριστη θέση να σας έχουμε περάσει , θα έχουμε, ελπίζω , μια ευκαιρία να συναντηθούν και πάλι . »



Mérisiel fronça cependant les sourcils lorsqu'elle s'aperçut que la sorcière avait compris l'offre du kobbold. Ainsi cette elfe aux yeux rouges comprenait le draconique... elle le nota.

Se tournant vers tous, elle résuma :
« Les kobbolds se servent dans la carcasse et nous ont proposé de partager une partie, ce que j'ai décliné leur rappelant que c'est nous qui avions vaincu Gouttière. Je leur ai demande de faire passer un message à leur chef Ecaille de Suie pour qu'il nous envoie des renforts, mais ils m'ont indiqué qu'il fallait mieux voir ça avec lui. Qu'en pensez-vous ? Faisons-nous un détour pour recueillir un peu d'aide ou tentons-nous l'affaire avec nos seuls forces ? »

Modifié par un modérateur vendredi 29 avril 2016 22:13:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Toujours juché sur son cheval, Alendil répondit à Mérisiel. « J'avoue m'être posé la question de vous le proposer en partant du comptoir, mais la question de leur fiabilité et de leur loyauté m'a arrêté. Pour une opération de cette importance, peut-on vraiment compter sur eux ? »

Il haussa les épaules. « Leur chef avait été plus que correct en nous donnant une bonne partie de son trésor. On peut toujours aller voir, le détour n'est pas énorme, nous devons juste légèrement dévier au sud est de notre route. Mais il faudra réfléchir à ce qu'ils aient une mission de moindre importance sans laquelle nous pourrons tout de même réussir. »

Rishzan se détendit en écoutant les explications de Mérisiel, même si elle restait profondément surprise par la possible alliance avec des kobolds.
Elle fit le tour de la gigantesque carcasse, visiblement impressionnée, l'inspectant.

« Quelle bête impressionnante ! Vous étiez à combien pour le défaire ? Cela a du être une chasse superbe. »
S'arrachant de la contemplation du monstre, elle reprit.

« Les alliances ne sont pas chose à prendre à la légère. Surtout ce genre d'alliance aussi... improbable. Rien n'est fait au hasard, les dieux ont fait en sorte que cela se produise, ne dédaignez pas leur don. Toute aide, aussi infime soit-elle, sera précieuse, nous ne sommes pas bien nombreux pour ce qui nous attend. S'ils détournent l'attention de quelques gardes, ce sera toujours ça à notre avantage. »

Mérisiel hocha la tête aux propos de son amant pour confirmer. Elle ajouta :
« Un détour pour aller rencontrer Ecailles de Suie nous prendrait quelques heures. Je serai plus à l'aise en sachant que nous disposons d'alliés que les bandits ne peuvent soupçonner, mais je ne suis pas certain que le chef Ecailles de Suie acceptera de risquer la vie de membres de sa tribu alors qu'ils ont déjà perdu nombre de guerriers... Mik-Mek sera sans doute plus volontaire pour se battre à nos côtés... Mais nous perdrions alors la chance de leur tomber dessus juste après le retour piteux de leur chef et la disparition d'un de ses lieutenants.

Cela mérite que nous nous posions néanmoins la question de savoir comment nous comptons nous en prendre à ce fortin. Les kobbolds auraient le mérite de nous permettre de créer une stratégie reposant en partie sur eux et donc un élément de totale surprise pour nos ennemis. Mais il est certain qu'ils ne sont pas à même d'apporter une aide significative a priori... enfin qui sait... Je suis d'avis d'aller les rencontrer et de voir comment nous unir contre cette menace commune. Ils auront peut-être des informations ou une idée. Ou ils pourraient nous servir d'éclaireurs ou d'espions dans les terres autour du fortin...

Je suis pour aller les voir, comme le dit Rishzan, toute aide sera précieuse.  »

Haussant les épaules, dans un de ses tics habituels, Daine commenta: « Une aide inutile n'est pas précieuse, mettre en danger nos alliés n'est pas forcément la meilleure façon de renforcer cette alliance. Après ils peuvent faire du repérage de nuit. Mais un kobold c'est pas réputé pour être un combattant redoutable. »

Les compagnons décidèrent donc de prendre le chemin de la caverne des Ecailles de Suie. La Rôdeuse estima la distance à une grosse journée de cheval, le voyage dans les collines étant plus lent que dans les plaines du Rost.

Il restait encore quelques heures avant la disparition du soleil, aussi décidèrent ils d'avancer en cette fin de journée.

Alors que le temps se rafraichissait en cette fin de Pharast, une pluie fine se mit à tomber, ce qui ne faciliterait pas leur progression. Il était temps de se trouver un abri pour le campement, mais la découverte d'une carapace chitineuse d'un mille-patte géant à queue fouettante, troubla les compagnons.
Heureusement la carapace était vide, vestige d'une mue, ou d'un combat de titans, ils ne sauraient le dire sans s'attarder plus ... mais leur objectif cette fois n'était pas l'exploration !

Continuant plus avant, ils finirent par découvrir au creux d'un vallon un bosquet serré de jeunes pins. Ils n'offriraient pas un abri idéal, mais leur permettrait d'éviter d'être détrempé ...

Modifié par un utilisateur dimanche 8 mai 2016 09:59:50(UTC)  | Raison: Non indiquée