Galvanisé par son succès Érelos bocarda le groupe des perdants. Mais, le maitre des lieux tenait d'une poigne de fer ses sbires et aucun ne s'aventura à répondre.

Dès que la transaction fut conclue et validée par le mage multicolore, le groupe quitta le coin. Takuan ferma la marche, toujours sur le qui vive au cas où la situation basculerait. Pendant le chemin du retour, il lança des coups d’œil furtifs mais fréquents pour voir si l'Araignée n'aurait pas était tentée de les faire suivre afin de savoir où allaient les documents qu'il venait de vendre. Après tout, cela n'aurait rien de surprenant vue sa position. La connaissance était la première des forces. Une homme comme lui le savait parfaitement et en appliquait les principes à la lettre.

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Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2016 18:14:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le demi-elfe sembla perdu dans ses pensées pendant qu'ils quittaient les navires.
Ce n'est que lorsqu'ils rejoignirent la terre ferme et qu'ils commencèrent à s'enfoncer dans les rues qu'il revint à la réalité. Il jeta un coup d'oeil derrière lui pour vérifier qu'ils n'étaient pas suivi, puis demanda à voix basse :

« - Dîtes...
Y'a que moi qui l'ai entendu ?
Le pseudo dragon enfermé dans la cage... il suppliait qu'on vienne le libérer.
J'ai rien dit devant Devargo mais bon...
Vous n'avez rien entendu ? »

Modifié par un utilisateur mardi 25 octobre 2016 12:15:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Finalement, les choses s'était bien mieux passer que prévu. Une fois sortie et éloigné de l'antre de l'Araignée, le sergent commençait enfin à baisser sa garde. Il doutait qu'une action soit porté contre eux dans l'immédiat. Au pire celle-ci surviendrait de nuit, mais pour l'heure, il ne devrait pas craindre grande chose. Cependant, il restait étonnant proche du mage arc-en-ciel, non par sympathie ou pour le provoquer, mais uniquement car il détenait en sa possession les précieux document qu'ils devaient livrer. La sécurité d'Azolian n'était donc plus sa priorité. Ce qu'y ne l'empêcha pas de se mêler à la discussion.

« Je n'ai rien entendu non plus. Et quand bien même, Bapholian à raison, il n'y a rien que nous puissions faire légalement autre que le racheter à son propriétaire actuel. Sans compter que le prix qu'il en demande est tout bonnement exorbitant...
Et bien que ce n'est pas l'envie qui me manque de faire une descente la dedans et de mettre au frais tous ces forbans et conspirateurs, nous avons une mission prioritaire à accomplir. Cette pauvre bête va devoir supporter son supplice encore un moment, je le crains. »

Lunedi 17 Pharast de l'an 4709 AR - soirée

La nuit tombante n'aidait pas à repérer d'éventuels suiveurs, mais elle n'aidait pas non plus à suivre discrètement une cible, surtout une dont l'un des membres avait du sang elfique coulant dans les veines.

De nouveau diablotins et pseudo-dragons s'affrontaient dans le ciel de Korvosa en remplissant les airs de cris aigus et le semblant d'ordre qui commençait à régner en ville faisait que la population nocturne recommençait à sortir dans les rues.

Ni Takuan, ni Erelos ne remarquèrent d'ombre dans leur sillage, et le groupe parvint au pont franchissant le Canal Sainte Alika pour quitter le Vieux Korvosa sans encombre. Takuan avait bien tenté de se dissimuler dans une porche cochère, mais il avait ce faisant chassé un vieux matou de gouttière et l'insistance avec laquelle il regardait l'endroit le poil hérissé faisait que la cachette risquait d'être révélé à un passant un peu observateur.

Restait maintenant à décider si le groupe allait directement rendre compte à la Maréchale Cressida Kroft et s'ils s’arrêtaient au passage aux Trois Anneaux. La nuit tombante était après tout signe que le diner allait y être servit...

Lorsqu'Erelos évoqua les supplications du pseudo-dragon qu'il avait été - semblait-il - le seul à entendre, Izrador répondit d'un air pincé : « mon ser Erelos, ze suppose que le stress et l'appréhension zénérés par ce ridicule combat que nous a imposé ce forban de Barvasi vous a quelque peu perturbé, bien que vous vous en soyez sorti avec les honneurs, car ze n'ai rien entendu non plus. Or, si cette malheureuse créature avait voulu communiquer avec l'un d'entre nous, il ne fait aucun doute qu'elle l'aurait fait avec moi, le Maze Arc-en-Ciel. A ce suzet, maître Azolian, veuillez noter que ce n'est absolument pas un animal, mais bien un dragon, comme son nom l'indique assurément : pseudo-dragon, dragon, vous saisissez ? »

Au bout d'un moment, constatant que le prêtre ne les emmenait pas dans la direction des Trois Anneaux, il s'en inquiéta : « mais... Ce n'est pas la direction des Trois Anneaux ! Ça va bientôt être l'heure du repas et... Nous pourrions fort bien faire rapport à la Maréssale le ventre plein ! »

Aurais-je halluciné ?

Erelos en doutait sérieusement.
Ce n'était pas la première fois qu'il mettait sa vie en jeu pour des broutilles. Au contraire de le troubler, ce genre de situation avait tendance à le stimuler au-delà du raisonnable. Mais alors pourquoi avait il été le seul à l'entendre ?
Pas vraiment convaincu, il répondit tout de même à Izrador :

« - Probablement...
Enfin bref !  »

Il se dirigea à la suite d'Azolian en direction de la forteresse.

Le jeune voleur ne put s'empêcher de sourire aux paroles de Takuan.
Il lui chuchota en retour :

« - Je vois que je ne suis pas le seul filou ici... »

Son visage se fit plus sérieux. Mortellement sérieux. Il poursuivit sur un ton beaucoup plus professionnel :

« - C'est risqué. Très risqué.
Mais c'est justement ça qui est intéressant !
On en reparlera quand on sera plus au calme. »

A nouveau ils se présentaient tous dans le bureau de Cressida Kroft.
Erelos se demandait, si à force de se retrouver introduit dans cette pièce, les gardes ne finiraient pas par le saluer à chaque fois qu'il les croiserait. Une perspective à la fois troublante et amusante.
Il s'inclina :

« - Maréchale Kroft.
Une fois de plus, nous avons accomplie notre mission.
Après un entretien avec Devargo Barvasi et une négociation difficile, nous avons récupérer, de manière discrète et sans heurts, des documents qui devraient calmer l'ambassadeur Amprei quant à sa politique hostile envers notre chère cité. »

Il invita alors d'un geste le porteur des parchemins à les remettre à la maréchale.

Modifié par un utilisateur mardi 1 novembre 2016 19:34:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lunedi 17 Pharast de l'an 4709 AR - soirée

Cressida attrapa les lettres qui lui étaient tendu et les parcouru rapidement, rougissant au fur et à mesure de sa lecture avant de les tendre à son aide de camp en lui disant de les placer en lieu sur. « Bien, si nous devions prendre des mesures contre l'ambassadeur, ces lettres nous seront utiles. »

Elle ouvrit un tiroir pour en sortir plusieurs bourses. « Voilà pour votre récompense. » dit elle en en donnant une à chacun, avant de continuer « Avec le renfort des Chevaliers Infernaux de l'Ordre de la Pointe qu'à fait venir la Reine, l'ordre est à peu prés revenu en ville, je n'ai, pour le moment pas d'autre mission à vous confier, même s'il reste encore quelques points de tension. Mon aide de camp va prendre note de comment nous pourrons vous contacter le cas échéant, et si ce n'est pas possible, un message sera laissé aux Trois Anneaux à votre attention.

Vous pouvez maintenant disposer. »


Chacune des bourses contient 100 voiles d'or

Il n'y avait pas besoin d'en rajouter. La mission avait été accompli sans encombre. Il salua militairement la maréchale avant de prendre congés.

Azolian s'en alla pour reprendre ses occupations. Il n'avait pas eu le temps de le réprimander sur sa conduite lorsqu'ils se trouvaient à bord du navire... mais qu'importe. Il acceptait de passer l'éponge pour cette fois, d'autant plus qu'Erelos n'avait émis aucune objection à voir sa vie misée sans son accord. Mais il s'assurerait que ce genre de chose ne se reproduise pas à l'avenir.

Pour l'heure, il se retourna vers ceux qui étaient restés.
« Finalement, tout ce sera passé sans encombre. Toute mes félicitations à nouveau, cher Erelos. Si vous n'aviez pas été si performant, les dieux seuls savent comment cela aurait tourné.
Quoi qu'il en soit, je vous remercie tous d'avoir ainsi aider la ville.
J'ignore ce que vous comptez faire maintenant, mais le temps que ma période de convalescence officielle prenne fin, si vous avez besoin de mes services, n'hésitez pas à me contacter. »

J'indique à chacun mon adresse et si personne n'as rien a ajouter je rentre chez moi.
Des le lendemain, j'essaye de reprendre mon travail ou d'avoir une assignation à un nouveau poste. Je passe aussi régulièrement au Trois Anneau pour vérifier que Cressida ne fait pas appel a mes services

Modifié par un utilisateur mercredi 9 novembre 2016 15:51:57(UTC)  | Raison: Non indiquée