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Offline Shait  
#41 Envoyé le : vendredi 26 novembre 2010 13:16:28(UTC)
Shait
Rang : Staff
Inscrit le : 18/12/2009(UTC)
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Localisation : Valenciennes
Abbaër referma la porte en regardant à gauche et à droite si quelqu'un d'autre n'attendait pas tapis dans l'ombre et si l'homme était bien seul comme il le prétendait. Lorsqu'il fut satisfait il alla se réinstaller sur son tabouret pour le moment il le laissait dire sans intervenir dans les différentes discussions. Il laissait Horiadoc et son babillage incessant endormir l'homme en le forçant à parler de bannalités et emmagasinait de son côté les informations que ce disciple d'Iomédaé pouvait donner. Au bout d'un moment il reposa la question qu'il lui avait déjà posé et à laquelle il n'avait répondu que succinctement.

« Qu'est ce qui t'a amené ici ? Je veux dire qui t'a donné les indications du lien éventuel que cette maison pouvait avoir avec Gaedren Lamm ? »

Modifié par un utilisateur vendredi 26 novembre 2010 19:17:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline Uktar  
#42 Envoyé le : samedi 27 novembre 2010 01:37:25(UTC)
Uktar
Rang : Habitué
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Localisation : Codognan(30)
On l’avait invité à s’asseoir, chose qu’il fit volontiers, il en avait profité pour voir également que deux autres personnes composaient ce groupe. Quel lien avaient ils eu avec Gaedren, comment s’y étaient-ils pris, il le saurait plus tard, pour le moment les esprits étaient encore craintifs et suspicieux, comportement qu’il comprenait fortement.
L’ambiance paraissait lourde, et une question qu’il avait jusqu'à présent su dévier revenait, il lui semblait que personne ne se détendrait tant qu’une réponse claire ne serait pas donnée.

« Donc comme je vous l’ai dit j’ai erré dans la ville pour trouver ce que j’étais venu chercher, mais à la place de cela j’ai trouvé une cité endolorie par une épidémie,  »entre autre ! «  Je ne sais pas si tout le monde se sent concerné par cette épidémie, à savoir comment elle est apparue et où ? Mais ce qui est sûr, c’est que certain groupe rejette la faute sur des choses ou des êtres qu’ils n’apprécient guère. C’est souvent cela lorsque l’on ne comprend pas certaine chose et que l’on veut à tout prix trouver des responsables !!
Bref j’ai vu une exécution publique et non jugée, ce qui ne m’a pas plu, surtout en tant que disciple de Iomédea, mais malheureusement je suis arrivé trop tard l’action était déjà bien avancée. Mais je n’ai quand même pas pu m’empêcher de poser quelques questions, ce qui a suscité la curiosité!

Oui maitre nain, vous allez dire que je ne réponds toujours pas à votre question !  »


« J’ai donc été accosté par une personne, cette personne faisait partie du clan, ou plutôt de la race de la personne qui a été exécuté, et de fil en aiguille nous sommes venu à parler de ma présence à Korvosa, et ma fatidique question est revenu en premier sujet.
Il y a des gens à Korvosa qui voient et entendent tout !! La personne que j’ai rencontré et qui a remarqué mon dédain pour cette exécution, en fait partie et il lui a été facile de m’indiquer votre groupe, auteur de la disparition de Gaedren !!!! »


Théobald savait qu’en finissant sa phrase comme ceci, il allait provoquer certaine colère, son mentor était passé maitre dans l’art de provoquer et de faire réagir les personnes, pouvant de ce fait les juger et s’apercevoir de leur culpabilité ou de leur bonne foi. Il avait tenté la même manœuvre, mais aurait elle le même impacte, ou le même rendu que celui de son défunt maitre ?
Offline Shait  
#43 Envoyé le : samedi 27 novembre 2010 09:17:46(UTC)
Shait
Rang : Staff
Inscrit le : 18/12/2009(UTC)
Messages : 6,136
Localisation : Valenciennes
L'homme parlait encore à demi mots et avait l'air d'apprécier le jeu qu'il dévoilait peu à peu à ceux qui l'entouraient. A fortiori, celui là n'avait pas froid aux yeux et devait être sûr de ses capacités pour venir s'assoir dans une pièce où les armes traînaient un peu partout et où le groupe qui le cernait, pouvait tout aussi bien ressembler à une bande de malfrats qu'à des miliciens non avoués au service du peuple de Korvosa. Abbaër n'était pas du genre à s'énerver pour cela, mais il était vrai que la démarche de ce Téobald Ithier avait pour don de l'agacer. Comme tout à l'heure il n'en laissa rien paraître et continua d'observer l'homme pour lire sur son visage ce qu'il cherchait à faire et où il voulait en venir.

Abbaër réfléchissait également à comment il avait pu avoir ses informations et envisagea toutes les possibilités. Il était quasi certain que personne n'avait pu les voir, mais de nombreux lammas avaient fuis et avaient pu donner les descriptions des uns et des autres, pas difficile dans ce cas de faire le lien avec ceux qui habitaient un peu plus bas dans la rue du Lancet qui correspondaient à la description et qui vivaient maintenant dans la maison où une varisienne avait également eu mailles à partir avec Gaedren Lamm au point de voir son fils assassiné. Le roublard savait bien que ce n'était pas une bonne idée de garder cette maison et qu'ils auraient du partir plus loin il y a longtemps mais déjà à ce moment personne n'avait voulu l'écouter... Restait à savoir qu'elle genre de chantage ce fils de la justice allait vouloir de lui et par la même occasion de ses nouveaux compagnons ?!

« Tu rechignes à nous donner le nom de ton informateur et cela se comprend, nous ne nous connaissons pas... Mais il faudra bien que tu le fasses si tu veux savoir ce qui est advenu à ce rat de Lamm. Tu dis être serviteur d'Iomédaé ? Quelle genre de justice tu t'évertues à appliquer ? Tu es prêtre de campagne ou chevauche tu les terres comme les rôdeurs d'Erastyl pour éradiquer le mal ? » Abbaër voulait en savoir plus avant de tout livrer, il ne l'avait jamais fait concrètement avec Horiadoc, Grigan ou même Kar'uz. Et même s'il pouvait se douter que Sinva ou Mélavéa aient pu faire des confidences sur l'oreiller à l'un ou à l'autre, de tout ce qui s'était passé ce soir personne n'en avait plus reparlé. Il n'allait donc pas raconter de but en blanc à un inconnu qui ressemblait plus à un enquêteur qu'à un homme ivre de vengeance.

Modifié par un utilisateur samedi 27 novembre 2010 13:04:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline Uktar  
#44 Envoyé le : samedi 27 novembre 2010 15:35:34(UTC)
Uktar
Rang : Habitué
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Localisation : Codognan(30)
Une seule personne semblait réagir, à ses propos, ou du moins était moins patient. Si Théobald n’avait pas encore réussi à cerner le caractère des ses hôtes au moins avait il défini celui qui devait s’imposer comme leader. Au lieu de réponses c’est une flopée de questions qu’il eut en retour. Mais il avait assez fait tarder la première, en voulant protéger celle qui lui avait indiqué ce groupe, il risquait de perdre l’essentiel.

La non réaction des autres membres du groupe ne devait pas l’influencer sur ses propos. Il redressa la tête et bomba le torse.

« Non Maitre nain je ne rechigne pas à vous dévoiler la personne qui m’a aidé dans ma recherche de savoir. Mais vous dire comment elle s’appelle ne vous servira et vous aidera beaucoup moins que si je vous dévoile pourquoi elle l’a fait ! Et pour ce faire j’ai commencé par le début de l’histoire, sinon ils vous auraient été trop facile de me et de la juger différemment !

Cette personne ne vous a pas vu directement agir contre Gaedren, mais l’un des sien, et l’histoire c’est répété au sein des rats garous. C’est une rat-garou et elle m’a accosté comme je vous l’ai dit lorsqu’elle a vu que je réprimais une exécution d’un des sien pour une cause dont ils ne sont pas forcément responsable.
De mémoire de Korvosien, je sais qu’ils ont été amenés dans les égouts de la ville pour leur utilité, et je doutais qu’ils soient vraiment à l’origine de cette épidémie. Mais dans leur confrérie certain pensent qu’ils devraient profiter de l’affaiblissement de la population pour venir nous détruire, d’autre sont beaucoup plus réaliste et savent qu’ils ont besoin de cette population pour vivre. C’est ce qu’est venu me demander cette femme du nom d’Eries, déjouer les plans d’un certain Girritz, autour du quel ce forme un noyau qui revendique notre attaque. En échange elle m’a renseigné sur ce que je cherchais, Gaedren ! Mais comme vous étiez ceux qui l’on fait disparaitre, elle m’a indiqué ou vous trouver !

Et comme ils voient beaucoup de chose, il y a des chances qu’ils savent d’où vient cette épidémie !?!?

Voilà comment je suis arrivé jusqu’ici, guidé par des questions aux quels vous devez certainement avoir des réponses. Ce qui est sur c’est que vous n’avez pas l’air d’être une famille, donc forcément vous êtes un groupe armés, je ne sais pas ce qui guide votre bras, mais ce qui est sur c’est que ci vous êtes les bourreaux de Gaedren, je voulais savoir comment cela c’est passé et vous remercier !!!  »

Offline mdadd  
#45 Envoyé le : dimanche 28 novembre 2010 09:00:35(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)
Nous y voilà enfin ! Kar’Uz n’aimait pas beaucoup les hommes dans son genre. Il ne voulait pas faire de délit de sale gueule, mais les varisiens avaient réputation d’être des voleurs et des menteurs et celui-ci ressemblait à un varisien et parlait comme un varisien. D’une phrase simple ou d’une réponse en deux mots, ils étaient capables d’en faire toute une histoire, lui qui aimait aller droit au but sans tergiverser ! Qui plus est, il se disait prêtre… La belle affaire ! Ca faisait de lui un baratineur hors pair qui pouvait avec aplomb et grande assurance balancer n’importe quel boniment avec un accent de pure véracité sans même avoir de symptôme nerveux comme une légère tension faciale ou un rougissement inopiné, ne connaissant moralement aucune honte.

Le point crucial de son histoire qui choquait Kar’Uz était l’antagoniste entre sa race évidente, varisien un pur natif de ces terres, un nomade, et sa revendication korvosienne, les chéliaxiens, les envahisseurs, les xénophobes, ceux qui avaient massacrés sans vergogne shoantis et varisiens afin d’assoir leur joug maléfique sur la Varisie. Le chamane secoua la tête négativement, d’une part pour ôter ces idées noires et dignes d’un pur chéliaxien et d’une autre part pour se reconcentrer sur l’échange entre le maître baratineur nain et le non moins maître baratineur varisien. Il semblerait que ce dernier avait finalement consenti à révéler la véritable nature de sa présence ici : il avait une mission à confier au groupe. Mais au nom de qui ? Nul doute qu’Abbaër allait le renvoyer directement chez la Maréchale qui écoutera certainement la requête de cet homme et si elle était légitime, alors le groupe serait chargé de cette mission, car à n’en point douter, si ses propos avaient une once de vérité, alors en effet, les défenseurs du peuple de korvosa devaient entrer en action avant qu’une guerre n’éclate entre les rats-garous et la population très affaiblie par tous ces fléaux. Ce serait encore une fois l’occasion pour le pouvoir honni en place de sortir ses chevaliers infernaux afin de faire régner l’ordre au prix de très nombreuses vies de pauvres hères qui n’avaient rien demandé.

Kar’Uz sortit de sa réflexion, cogiter ainsi lui donnait toujours la migraine, c'est tout juste s'il se rendait compte qu'il parlait comme un juge qui énonçait une sentence – « Comment être sûr que cette exécution n’était pas une mise en scène ? Ceux qui ont attrapé et exécuté ce rat-garou étaient à la solde de qui ? De cette Eries afin de vous amadouer plus facilement ? Du pouvoir en place afin de générer quelques émeutes qu’ils s’empresseraient d’écraser à grands coups de chevaliers infernaux afin d’affaiblir encore et davantage le peuple korvosien ? Et qui est ce Gaedren Lamn ? » – Par cette dernière question, il espérait que l’homme commette une faute que saurait déceler Abbaër qui semblait bien connaitre le sujet, contrairement à lui…
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline nan2tyx  
#46 Envoyé le : dimanche 28 novembre 2010 11:08:25(UTC)
nan2tyx
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Fergus était resté coi. Il avait observé la scène d'un oeil attentif, la main toujours à proximité de son sac. Mais la situation semblait être moins critique qu'à l'arrivée de l'étrange personnage. Il avait été invité à entrer par le sémillant Horiadoc et se tenait maintenant assis à la même table qu'Abbaer. Seul ce dernier semblait savoir de qui était ce fameux Gaedren Lamm dont le nouveau venu parlait.

L'alchimiste aurait eu tendance à faire confiance à celui qui s'était présenté sous le nom de Théobald Ithier. D'un autre côté, il faisait généralement confiance à la plupart des personnes qui avaient un discours attentionné à l'égard des pauvres gens - l'épisode qui l'avait amené à être séquestré par la Lavande l'avait bien montré - et celui-ci n'échappait pas à la règle.

Au bout d'un silence qui lui avait apparu infiniment long, durant lequel les deux protagonistes de l'échange semblaient se jauger et avançaient leurs pions petit à petit, comme pour mieux ferrer son interlocuteur et lui en faire dire plus qu'il ne le voulait, Kar'Uz prit la parole. Instinctivement, Fergus abandonna son sac au pied du laboratoire et s'avança vers le groupe. Il sentait que les choses allaient enfin se décanter et ne voulait manquer aucune parole du bras de fer verbal qui s'était installé entre le nain et l'humain.
Offline Uktar  
#47 Envoyé le : lundi 29 novembre 2010 13:31:49(UTC)
Uktar
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Théobald attendait une réaction du nain ou de son ami assis à la table avec eux, mais c’est un homme à l’allure étrange qui jusqu’à présent était resté en retrait, qui prit la parole. Au début Théobald se serait presque senti pris au dépourvu. Il ne comprenait pas le sens des questions de l’homme, notamment la dernière, celle ou il demandait qui était Gaedren. Eries l’aurait elle trompée et lui aurait elle indiquée un groupe armé juste pour qu’il les persuade ? Non, il chassa cette idée de sa tête, cela devait être un groupe qui agissait pour leur propre compte sans aucun commanditaire, et ils se devaient d’être très prudent !!

La conversation durait, et ce n’était pas cet homme à tête d’oiseau et l’autre homme dont il n’avait pas perçu la présence jusqu’à maintenant, qui le perturberaient. Théobald trop habitué à ce genre de situation, où toute une assemblée l’écoutait, lui ou son maitre faire une plaidoirie, se reprit et continua son discourt. Son ton était resté depuis le début monocorde comme s’il récitait un texte !
« Pour ce qui est de, si je suis un prêtre de campagne ou un chevaucheur de plaine à la recherche du mal, je vous dirais ni l’un ni l’autre maitre nain, mais plutôt une personne qui cherche à faire en sorte que la justice de Iomédae soit appliquée !!
Et vous noterez que je n’ai pas dit rendre justice !! Et puisque je vois arriver votre question, je ne suis pas venu non plus pour juger ou voir si votre sentence a été faite dans les règles du métier. Ici ce que je cherchais était une réponse à une enquête personnel découlant de mon passé et de mon existence enfantine !!! »


Puis s’adressant toujours à la personne qui l’avait fait entrer, mais en répondant aux autres questions, Théobald n’avait pas baissé les yeux, son regard était plongé dans celui du nain depuis le début, si une agression venait, elle émanerait surement d’un signe de sa part. Il continua
« Je vois que certain d’entre vous ne connaisse pas ou ne veulent pas se l’identifier, et cela veut surement dire que vous ne faisiez pas tous partis de ce groupe qui à eut le dernier mot avec lui?
Ce n’est pas à moi de vous dire qui il était, surtout si vous n’avez pas eut affaire à lui !

Quant à la raison pour laquelle cette rat-Garou, m’a accoster, que ce soit après une mise en scène, qu’elle m’ait trompé sur ces faits ou sur sa personnalité, il me semblerait que si certain d’entre vous ai eu affaire à Gaedren, je me vois content de son approche.
Et si en effet, c’est une manipulation, seul des gens comme vous à Korvosa de puis bien plus longtemps que moi et en plein cœur des derniers faits, êtes capable de détecter une supercherie, moi, il me faudra beaucoup plus de temps et de questions !!!!! »


  • Psychologie : 1d20+10 donne [2] + 10 = 12
  • diplomatie : 1d20+7 donne [1] + 7 = 8

Modifié par un utilisateur lundi 29 novembre 2010 13:34:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mdadd  
#48 Envoyé le : lundi 29 novembre 2010 23:51:47(UTC)
mdadd
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Le sang du shoanti ne fit qu'un tour et il poussa un profond soupir afin de prendre sur lui. Les jeunes chasseurs des clans auraient réagit instantanément devant l'air arrogant et la feinte ignorance de l'étranger à leur égard, il avait posé une question et celui qui se faisait appeler Théobald répondait à mi-mots par des chemins détournés et ce sans même tourner le regard vers lui, seul Abbaër semblait l'intéresser - il doit faire parti de ces natifs korvosiens qui haïssent les shoantis et les considèrent comme de vulgaires barbares stupides en marge de toute civilisation. Parce que leur cité est bien meilleure ! Il n'y a qu'à voir ce qu'il s'y passe ! Sur les plateaux de Storval, une guerre de clans aurait éclaté et le conflit aurait été réglé dans le sang et la violence. Des barbares quoi, mais au moins dans un choc frontal beaucoup plus sain que les sournoiseries malsaines et surtout maléfiques qui grandissaient de jour en jour.

Kar'Uz serra les dents, inspirant profondément afin de retrouver calme et concentration. Il desserra même les poings afin de relâcher la crispation et se recula de nouveau dans le coin - « Il t'es si difficile que ça de me regarder en face pour me répondre ! C'est parce que je suis shoanti... non natif de cette si belle cité de Korvosa gangrénée par le mal qui la régit et que je n'ai pas eut l'aubaine de connaître ce Gaedren que vous semblez tous abhorrer. Parce qu'il faut croire que le mal, le malheur et la souffrance n'ont touché que vous et que forcément personne ne peut comprendre... Alors je resterai dans l'ignorance, comme le stupide barbare que je suis. Vous appeler moi quand avoir besoin. »

Refermant son manteau et rabattant sa capuche, le chamane corbeau passa sa sacoche et quitta la demeure. L'atmosphère devenait trop tendue, il n'aimait pas les joutes verbales entre bonimenteurs, Abbaër n'avait besoin de personne pour l'aider, il était maître dans ce domaine, l'étranger n'avait qu'à bien se tenir. Marchant d'un pas rapide au départ pour calmer ses nerfs, Kar'Uz se rendit compte que ses pas l'avaient tout naturellement dirigé instinctivement vers le District Gris. Ce soir, il dormirait au cénotaphe, son atmosphère froide et vide lui manquait quelque part. Il aurait un endroit pour respirer librement, regarder les étoiles comme il le faisait avec Mélavéa, Mélavéa...
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline nan2tyx  
#49 Envoyé le : mardi 30 novembre 2010 00:52:35(UTC)
nan2tyx
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Pour ceux qui comprennent le shoanti uniquement... Smile


Fergus avait gardé le bras levé pendant quelques instants après que le fier shoanti eut claqué la porte de la maison. Puis il jeta un regard noir aux deux protagonistes qui se faisaient face d'un bout à l'autre de la table.
« Regardez-vous ! on dirait deux jeunes coqs qui s'affrontent pour avoir la garde de la basse-cour. Apparemment vous préférez l'un et l'autre vous complaire dans les sous-entendus et les non-dits. N'eut-il pas été plus simple de répondre à la question que posait ce jeune homme ? Et si moi je vous la pose aussi, m'ignorerez vous tous deux de la même manière ? »

Ne voulant pas en rajouter, l'alchimiste attrapa son sac, l'attrapa et se dirigea vers sa couche. « Si vous avez besoin de mes services, vous savez où me trouver messire Abbaer. Su ce, je vais me coucher. Vous nous donnerez vos conclusions lorsque vous vous serez accordez sur ce que nous devons savoir et ne pas savoir. »
Offline Uktar  
#50 Envoyé le : mardi 30 novembre 2010 13:41:15(UTC)
Uktar
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Théobald ne se rendait pas compte du ton et de l’air qu’il avait prit, trop habitué à parler pour expliquer ou pour rendre un verdict, il ne s’était pas aperçu que d’autre pouvait mal le prendre. Il avait pourtant eu l’habitude d’opérer en équipe mais jamais avec un groupe proche sur qui il pouvait compter, les opérations ne duraient jamais dans le temps et il était difficile d’avoir des liens avec le reste de la troupe, c’est aussi ce que lui avait appris son mentor. Mais Théobald n’avait jamais adhéré à ce fonctionnement, lui prêchait plus pour une entraide et une cohésion de groupe.

Les mots de l’homme à tête d’oiseau avaient résonné dans sa tête, il ne l’avait pas regardé parce qu’il ne s’était pas présenté à lui comme lui-même avait fait lorsque le nain avait ouvert la porte. D’ailleurs personne ne s’était présenté, mais seul le nain et le semi homme s’était assis à la table pour écouter son histoire. Il avait voulut lui dire, qu’il ne jugeait pas par les apparences mais plus par les actes et les paroles, mais il ne voulut pas interrompre le face à face avec le nain.
Mais cette attitude ainsi que la remarque de l’homme qui disait aller se coucher, le fit réagir, son attitude et son ton n’était pas celui d’un homme qui vient à la rencontre d’un groupe dont il se serait volontiers joint. Il prit une attitude plus décontracté et esquissa un sourire.
« Excusez mon ton, et mes manières, je ne voulais froisser personne !! »
Offline Aleth  
#51 Envoyé le : mercredi 1 décembre 2010 00:18:32(UTC)
Aleth
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Après le passage à la citadelle où Abbaër avait tellement noyé le pauvre officier qui s'était chargé de prendre leur déposition sous un flot de paroles tel que même ce brave Horiadoc en avait eu la chique coupée, Grigan, le moral toujours en berne avait le groupe regagner le logis de Zellara pendant qu'il avait de son côté préféré se réfugier dans l'ancienne habitation de l'ami Hungus.
Il avait choisi de ne pas tenter le démon en retraversant à nouveau tout Korvosa au risque de faire une rechute et de contracter à nouveau le Voile sanglant. La demeure d'Hungus était située dans un quartier encore relativement épargné par le fléau.

La demeure, abandonnée par son occupant depuis quelques temps déjà, avait subi les déprédations habituelles à ce genre de situation, mais rien de bien catastrophique.
Abbaër ayant justement fait allusion à un éventuel changement de résidence par mesure de sûreté, Grigan se dit que le lieu ferait aussi bien l'affaire qu'un autre, et entrepris pour ne pas tourner en rond à se morfondre, un grand nettoyage et une remise sommaire en état du logis.

Le soir venu, ayant terminé sa tâche, il reprit le chemin de la maison de Zellara. Comme souvent depuis le départ de sinva, il était de nouveau perdu dans ses pensée dès qu'il était désœuvré, et c'est machinalement qu'il faisant le chemin.
C'est en approchant du but, qu'il eu la surprise de pratiquement buter dans Kar'Uz qui venait de sortir de la maison et affichait un air mi-renfrogné mi-abattu.
Grigan avait de tout temps voué, sinon une haine féroce, un dégoût prononcé pour les Shoantis, héritage de son éducation Chéliaxienne et Korvosienne. Mais là, après tous les combats menés côte à côte, ce dégoût s'était peu à peu transformé en une indifférence polie puis en respect non avoué.
De plus, Grigan avait bien vu que le départ de Malaéva l'avait tout autant affecté que lui, celui de Sinva, aussi ressentit-il une espèce de communion d'esprit avec cet homme.
C'est à ce moment là, qu'il prit conscience de son erreur de jugement, de la fausseté de ses idées reçues et qu'il se fit la promesse de proposer à Kar'Uz, une amitié que ces actes avaient déjà largement mérité.

Voyant qu'il allait passer son chemin, Grigan l'arrêta en le retenant par le bras :
" Que se passe-t-il Kar'Uz ? Un problème avec Abbaër ou un des autres ?
Aller viens boire un verre tu me raconteras. Et puis, j'ai moi aussi des choses à te dire...."


Sans attendre de réponse de sa part, Grigan entraîna fermement le Shoanti vers la taverne la plus proche.

Offline mdadd  
#52 Envoyé le : mercredi 1 décembre 2010 22:28:18(UTC)
mdadd
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Moribond, le chamane du Corbeau ne se rendit pas tout de suite compte de la présence de Grigàn. Il manqua de lui rentrer dedans et ce n'était que lorsqu'il tira sur son bras, le maintenant plus fort que le shoanti ne pouvait résister qu'il revint à la réalité - « Je... Mais... Ha ! »

Un instant interdit, il se demanda ce que voulait l'ancien soldat korvosien et s'il devait cataloguer le geste comme une agression. Mais très vite, les paroles de l'homme rendirent plus claires ses intentions - « Pardon maître Grigàn, je suis perturbé... Très perturbé... J'étais plongé à la fois dans une profonde réflexion quant à une multitude d'informations qui affluent en masse dans un chaos absolu générant une tourmente à donner une migraine de folie et l'arrivée de cet homme, cet étranger qui se dit natif de Korvosa et qui pourtant est varisien. Ses propos étaient mystérieux et il s'est lancé dans une joute verbale avec maître Abbaër. C'est insupportable, tout deux semblent avoir oublier ce qu'il se passe autour et ils ignorent véritablement nos présences... et nos questions... »

Cessant de résister à la traction de Grigàn, il se laissa entraîner vers une taverne. L'ancien soldat semblait lui aussi perturbé. Sinva ne l'avait pas ménagée, elle savait jouer des sentiments et des hommes et Grigàn était du genre à donner toute sa confiance. Son départ fut si brutal, si inattendu et si le groupe avait ressenti comme un choc, même les nains qui ne l'avoueraient jamais, pour Grigàn, se devait être terrible et sa mine déconfite en disait long là-dessus.

« C'est dur n'est-ce pas ? On ne peut s'empêcher de penser à elle et de se demander pourquoi on est resté là sans la retenir on qu'on ne l'a pas suivie là où elle allait, peu importe sa destination... Chaque soir depuis son départ, je regarde le ciel et compte les étoiles. Je me dis qu'au même moment quelque part, elle fait la même chose, parce qu'elle aimait les étoiles et elle pouvait passer toute une nuit à les regarder. » - Le shoanti poussa un gros soupir...

Kar'Uz regarda à peine l'enseigne de l'établissement où ils descendaient. Avec le voile sanglant, les auberges et tavernes ne faisaient pas salle comble, aussi il était facile de trouver une petite table en retrait histoire de en pas être en évidence. Depuis qu'il connaissait le groupe, Kar'Uz était descendu plusieurs fois dans les tavernes, souvent avec Kolgrom d'ailleurs... Ça lui avait coûté une grosse migraine le lendemain, se demandant comme le nain pouvait faire pour ingurgiter autant de liquide avant de montrer quelques signes de fatigue. Il commanda une tournée de bonne bière. Cette rencontre entre le korvosien qui avait été le premier à le rejeter et ce avec autant de violence verbale que physique était étrange. Une fois les chopes moussantes et fraiches servies, il l'enserra avec ses deux mains, plongeant son regard dedans comme s'il pouvait lire quelque chose de mystique dans le breuvage.

« Un homme est venu frapper à la porte. Un certain Théobald Ithier, je ne crois pas me tromper en disant qu'il est varisien, nous avons l'habitude de les rencontrer aux limites des plateaux de Storval. Ce sont des nomades, comme nous... Il a engagé la conversation en parlant d'un certain Gaedren Lamn... Je ne connais pas et à priori je ne suis pas le seul, mais Abbaër avait l'air de savoir quelque chose à son sujet. A nos question sur le sujet, Fergus l'alchimiste et moi même, il n'a pas répondu, parlant d'une rixe qui avait eu lieu dans un quartier où des korvosiens avaient exécuté un rat-garou. Il raconte avoir été accosté par une femme, une certaine Eries, un rat-garou aussi. D'après lui ou elle, un groupe de rat-garous serait prêt à profiter de la faiblesse actuelle du peuple korvosien pour attaquer et prendre la ville. Je crois que les vraies raisons de sa venue n'est pas ce Gaedren Lamn, mais ces rat-garous. Je ne suis même pas sûr qu'il n'en soit pas un lui aussi... »

Le shoanti se leva d'un seul coup - « Par Pharasma ! Les autres sont peut-être en danger ! Maître Grigàn, il faut vite y retourner... Mon cauchemar... J'ai vu un rat-garou dans mon cauchemar ! Il semblait apprécier que la maladie fasse beaucoup de morts... C'était un présage !

 »


Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Aleth  
#53 Envoyé le : mercredi 1 décembre 2010 23:51:10(UTC)
Aleth
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Kar'Uz mit tout de suite le doigt là où ca faisait mal, mais Grigan ne pouvait lui en vouloir pour cela. D'abord parce qu'il avait raison et n'avait énoncé qu'une vérité, d'autre part parce qu'il parlait autant pour Grigan que pour lui-même. Ne trouvant pas la force de répondre immédiatement, il se contenta d'un assentiment silencieux en hôchant la tête.

Une fois assis et sa chope entre les mains, Kar'Uz s'était lancé dans le récit des événements qui l'avaient poussé dehors avec cette mine effondrée.

Profitant d'un léger répit dans le flot volubile des propos de Kar'Uz, Grigan prit à son tour la parole:
" Pour ma part, ce nom ne me dit rien non plus. Mais lorsque Hori et moi avons rencontré Abbaër et les autres de manière fortuite chez la Maréchale, j'ai sentit que quelque chose les reliaient entre eux Abbaër, Kolgrom, Malaéva et... Sinva (prononcer son nom à haute voix était décidément toujours aussi difficile), ainsi qu'un ou des autres qui étaient déjà partis de leur côté si j'ai bien compris. Mais je n'ai jamais cherché à en savoir plus, cela ne me semblait pas approprié, mais je suis sûr que ce lien était vraiment fort pour garder réunis des personnes aussi dissemblable...."

Puis Kar'Uz avait repris son récit lorsque soudain il prit un ton alarmé et se leva pensant que leurs compagnons courraient un danger:
Grigan posa une main apaisante sur le bras du Shoanti, l'invitant à se rasseoir et à se calmer:

"Tu t'inquiètes trop vite mon ami (ce terme prit un goût étrange lorsqu'il le prononça à l'adresse du shoanti, mais la sensation n'était pas désagréable pour autant), je ne pense pas que ton homme soit un rat-garou. Tu en aurais reconnu sur-le-champ je suis sûr, rappelle que nous en avons combattu un lorsque nous nous sommes rencontrés. Tu disais que tes cauchemars parlaient de rat-garous, hors il a bien annoncé qu'une bande de ces créatures projetaient une attaque, il ne semble être que le messager confirmant ta vision. Ce sont plutôt ces rats là que t'ont montré tes visions...
De plus, je crois Abbaër largement de taille à se débrouiller face à un de ses monstres. Et Hori est là également, il ne faut pas le sous-estimer malgré ses manières, c'est un combattant redoutable.
Non, nous allons rester encore un peu, j'ai par ailleurs des choses à te dire..."


Grigan attendit que Kar'Uz se soit rassis avant de prendre une grande respiration et de jeter à l'eau. La chose était difficile pour Grigan, conditionné par son éducation .

" Tout d'abord, je voudrais que tu me pardonne pour l'attitude et les propos désobligeants que j'ai eu à ton égard depuis notre rencontre. C'est dur à dire, alors depuis que je suis petit, j'ai été élevé sinon dans la haine mais au moins dans le dégoût pour ton peuple. Cela aura pris du temps, mais petit à petit, à force de te côtoyer, de combattre ensemble et d'apprendre à connaître les tiens, je me suis rendu petit à petit de mon erreur.
Tu n'est pas obligé d'accepter, je le comprendrais, mais en cet instant, je désire vraiment t'offrir mon amitié de bon cœur..."


Sans attendre la réponse de Kar'Uz, Grigan avança une main tendue par-dessus la table, espérant que ses erreurs de jugement passées ne feraient pas reculer le Shoanti.....
"


Offline mdadd  
#54 Envoyé le : jeudi 2 décembre 2010 19:09:10(UTC)
mdadd
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« Qu... »

Il avait bien entendu ? Un korvosien qui proposait une amitié à un shoanti ! C'était assez... inatendu... Mille-Os serait peut-être fier d'entendre ça, lui qui représentait les traditions shoanties et qui se faisait l'émissaire des relations diplomatiques avec le pouvoir en présence à Korvosa. Il avait fallu que ce pouvoir périclite dans une sorte de spirale infernale pour que de telles choses puissent se produire...

Le temps de rester interdit quelques secondes, Kar'Uz répondit à la main tendue par Grigàn et tendit aussi la sienne, serrant celle du soldat afin de sceller cet étrange pacte amical. Il se détendit, malgré les idées noires qui affluaient sans cesse concernant les rats-garous et le danger potentiel que cela pouvait représenter au groupe, puis se rassit, ne se rendant pas compte qu'il serrait toujours la main du korvosien - « Je comprends et accepte ce que vous m'offrez. Chacun d'entre nous a suivi une éducation propre à son entourage et l'environnement dans lequel il a grandit. De tout temps, les shoantis ont considéré les cheliaxiens comme des envahisseurs et par là même des ennemis, quant à eux ils nous ont toujours considérés comme des barbares stupides et arriérés, à repousser au rang d'esclaves ou de sous êtres. Qu'on ait eu des différents l'un contre l'autre était normal, même si je préfère juger les gens par leurs actes plutôt que leur apparence. Ainsi maître Horiadoc par exemple, je le considère comme un grand homme, au cœur généreux et à la bravoure digne des meilleurs combattants et ce n'est pas sa taille qui dénote chez ce petit champion. Je suis sûr qu'il parviendrait à tenir en échec voire à vaincre des féroces combattants aussi grands et massifs que les chasseurs shoantis ou encore les grands orques qui descendent des montagnes sur les Terres Cendrées. »

Il lâcha la main du soldat, pensant qu'il avait peut-être exagéré dans la longueur - « Quant à vous, maître Grigàn, je sais pouvoir compter sur votre épée lors des combats que nous avons vécus ensemble, je vois là quelqu'un au cœur noble et dévoué à la cause du Bien, ayant à cœur la protection du peuple korvosien. C'est très loin de l'image du conquérant cheliaxien qui veut écraser par sa magie maléfique tous les peuples de Varisie. Je suis loin d'avoir votre courage et votre force et j'espère que Korvosa peut compter sur de nombreux Grigàn pour se sortir de ce fléau qui la frappe actuellement.  »

Ses derniers mots ou plutôt son regard se perdit au fond de sa chope vide. Il ne parlait plus à Grigàn, mais avec une voix monocorde comme s'il parlait pour lui-même - « On devrait y aller, il ne fait pas bon pour un shoanti de traîner dans les rues de Korvosa la nuit. Nous devrions acheter un tonnelet et aller le partager avec les autres, maître Horiadoc aura certainement un petit quelque chose à préparer avec ça. Un petit quelque chose pour lui, c'est toujours un excellent repas digne des meilleures auberges.  »

Modifié par un utilisateur jeudi 2 décembre 2010 19:09:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Aleth  
#55 Envoyé le : jeudi 2 décembre 2010 23:56:17(UTC)
Aleth
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Un large sourire fendit le visage de Grigan lorsque la pogne de Kar'Uz vint serrer la sienne. Certes, le chemin serait encore long avant qu'il ne puisse considérer le Shoanti de la même façon qu'il considérait son ami Horiadoc. Mais comme disait l'adage, ce sont les premiers pas les durs, le reste n'était que question de temps...

Les derniers propos de Kar'Uz ramenèrent cependant Grigan à une réalité beaucoup moins plaisante. Le Shoanti avait malheureusement raison, il n'était pas prudent pour eux et surtout pour Kar'Uz de s'attarder trop longtemps en ces lieux.
La situation pouvait très bien tourner à la catastrophe si un des habituels poivrot de l'établissement, venait à jeter son dévolu sur son nouvel ami pour évacuer un peu de sa rancœur, et comme la très grande majorité de ses concitoyens, rejeter tous les maux de la création sur les étrangers.

"... Tu as sûrement raison, ne traînons pas plus longtemps ici... Mais attends moi devant la taverne, le temps de récupérer un tonnelet de bière auprès du tavernier, et nous pourrons continuer à fêter notre nouvelle amitié avec nos compagnons...."

Sans perdre de temps, Grigan se leva et se dirigeant vers le tenancier, lui fit signe pour lui indiquer qu'il requérait ses services.
Offline Dalvyn  
#56 Envoyé le : vendredi 3 décembre 2010 17:41:06(UTC)
Dalvyn
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Chez Zellara, l'atmosphère était restée plutôt tendue, même après le départ du Shoanti. Lorsque Kar'Uz avait refermé la porte, un étrange et pesant silence avait régné sur la petite pièce unique qui formait le rez-de-chaussée de l'habitation du 3 rue Lancet. La salle n'était guère décorée : visiblement, c'était plus un lieu qui se voulait pratique que beau. Au centre, une table de bois à moitié branlante était entourée de plusieurs chaises, le tout installé devant un antre de pierre où brûlait un feu réconfortant. Dans le fond, on avait visiblement tenté d'aménager un coin cuisine avec un petit plan de travail et de quelques caisses et sachets contenant divers ingrédients. Dans le coin se trouvait une vieille armoire de bois qui, elle aussi, avait sans doute connu de bien meilleurs jours et, à côté de celle-ci, on apercevait une simple échelle en bois qui permettait d'accéder à une mansarde située à peu près à un mètre du plafond. On distinguait vaguement la forme de quelques couches éparpillés là-haut, visiblement la "chambre" de ce manoir.

Abbaër et le visiteur avaient continué à s'observer en silence pendant un long moment, hésitant sans doute chacun sur la meilleure manière pour débloquer la situation. Finalement, c'est Horiadoc qui brisa le silence en invitant une nouvelle fois leur hôte à s'asseoir et à participer au repas. L'humain, à qui cette invitation avait donné l'occasion de se rappeler qu'il n'avait pas encore mangé de la journée, accepta de bonne grâce et s'assit. Quelques instants plus tard, le nain avait fait de même et le halfelin avait amené une assiette copieusement garnie.

Même si le silence ne régnait plus — Horiadoc s'était donné pour mission de commenter chacune des préparations qu'on pouvait trouver dans l'assiette, et chaque recette donnait lieu à plusieurs changements de sujets car il fallait bien évoquer de qui il tenait la recette, comment cette personne-là l'avait apprise, les événements majeurs qui s'étaient produits les autres fois où la recette avait été utilisée, les mille et uns efforts qu'il avait dû accomplir pour obtenir les ingrédients nécessaires malgré la situation à Korvosa, les meilleurs endroits où se procurer des ingrédients de qualité ainsi que les échoppes à éviter, les chemins les plus courts pour s'y rendre, les principaux endroits devant lesquels on passait en suivant ces chemins, les cousins et cousines qui habitaient à proximité, le nom et l'âge de chacun de leurs enfants ainsi que les projets qu'ils formulaient pour leur futur, les anecdotes qui s'étaient produites lors de leur naissance, les raisons et les inspirations qui avaient permis de choisir leur nom, et plein d'autres choses qui possédaient des liens plutôt ténus avec le contenu de l'assiette — même si le silence ne régnait plus dans la petite salle, donc, l'atmosphère restait pesante et tous ceux qui avaient l'occasion de parler (c'est-à-dire Horiadoc) évitaient soigneusement les sujets délicats et les questions laissées sans réponse.

Théobald avait tenté de suivre le discours de l'halfling dans un premier temps mais… il s'était rapidement rendu compte que la tâche était quasiment impossible, tant et si bien que les syllabes prononcées par le petit homme perdirent bien vite de leur consistance pour former une sorte de bouillon auditif, une marmelade de bruit de fond qui inspirait une et une seule question : mais comment se pouvait-il qu'autant de mots puissent sortir d'une chose si petite ? Même s'il était à moitié perdu dans ses pensées, le dévot d'Iomédae avait quand même bien vite dévoré le contenu de son assiette, qui était d'ailleurs de très bonne qualité. Il se demandait comment essayer de revenir, poliment mais efficacement, aux sujets qui l'avaient amenés ici quand sa réflexion fut interrompue.

La porte s'ouvrit, et la bouche du halfelin se ferma. Pour quelques secondes seulement. « Ah ben vous voilà enfin ! » s'écria Horiadoc en se dépêchant d'aller refermer la porte derrière le Shoanti, le chélaxien et le tonnelet de bière qui venaient d'entrer. L'interruption était bienvenue. Peut-être était-ce le moment de reprendre la conversation et de tenter de la rendre un peu plus constructive ?
Offline Uktar  
#57 Envoyé le : vendredi 3 décembre 2010 23:04:25(UTC)
Uktar
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Ils étaient restés à ce regarder pendant de longues minutes, au milieu de la conversation il avait commencé à sentir les relents d'un bon festin qui se préparait. Lorsque l'assiette était arrivée sous son nez c'est tout un passage de sa vie qui s'effaça. Plus rien ne pouvait le déranger, la sensation odorante fit oublier toutes les dernières questions, la joute verbale n'était plus qu'un souvenir, elle reprendrait surement plus tard, mais pour le moment il avait d'autres papilles à faire fonctionner. « C'est très aimable à vous maitre cuisinier. »
Le repas avait été copieux, arrosé de regard en coin vers le nain et d'un breuvage d'on il se doutait qu'il faudrait ne pas en abuser!! Les personnes de son statu et de sa dévotion, s'en remettaient souvent à leur instinct, toujours guidé par leur dieu, et Théobald n'avait pas longtemps hésité à foncer, mains et bouche sur ce succulent repas!
Il était clair que ces personnes avaient le sens de l'hospitalité, lui qui n'avait pas mangé de repas digne de se nom, aussi bien en qualité quand quantité, il allait être dure de se replonger dans une concentration digne de pouvoir reprendre le fils de ses interrogations. Plongé dans ses réflexions sur la suite à donner, comment reprendre une conversation ou seule une personne semblait avoir la réponse, pourquoi cette obstination à ne rien vouloir dire même pas une confirmation de connaissance!

Surement devait il obtenir la confiance de ses hôtes avant de réussir à avoir des réponses. Mais qu'elle était leur lien à tous, puisqu'apparemment ce n'était pas l'attaque contre Gaedren?? Pourquoi un groupe qui, de toute évidence n'avait aucun lien de parenté résidait sous le même toit? Son approche avec les rat-garous avait tout de même interpelé, l'homme qui avait quitté la demeure avait relevé, c'est qu'il se sentait concerné. C'est sur cela qu'il devrait enchainer, les réponses sur Lamm, il les aurait plus tard, de toutes façon elle ne risquait pas d'évoluer!!

Il s'était apprêté à ouvrir la bouche pour relancer le sujet des renégats garous, quand la porte s'ouvrit, et justement l'homme vexé était de retour et avec du renfort. Il les regarda................et se leva!
Offline Shait  
#58 Envoyé le : samedi 4 décembre 2010 16:57:09(UTC)
Shait
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Le temps passé avait permis à Abbaër de bien observer l'homme et ses différentes réactions face à celles de ses camarades... La psychologie n'était pas quelque chose de connue du nain mais il l'utilisait sans s'en rendre compte grâce à la connaissance qu'il avait accumulé sur les réactions des gens, de tout milieu et de toutes conditions qui lui avaient été amenés à rencontrer depuis son plus jeune âge. Alors que certain appelaient cela de l'intuition ou du flair, le roublard voyait cela comme une perception exacerbée qui lui permettait de déceler dans les petites expressions du visage et certains gestes corporels un langage qui trahissait la pensée ou les émotions. En faisant mine, de s'intéresser à une deuxième fournée du brouet préparé par Horiadoc, il examinait donc le justicier d'Iomédaé et s'était maintenant une opinion sur lui. Fichtre et foutre si celui là ment, il le fait très bien !

« Très bien il est temps comme tout le monde est maintenant réuni et qu'il n'y a plus de secret de vous dévoiler comment les autres et moi-même sommes arrivés dans cette maisonnette. Je vais m'appuyer sur mon histoire personnelle mais il vous faut savoir que la souffrance que j'ai pu endurer et la haine que j'ai éprouvé par la suite n'était sans doute rien à côté de celle qu'avait éprouvé chacun de mes cinq compagnons à ce moment.

Comme vous le voyez la couleur de ma peau vous montre que mes descendants sont loin d'être natifs de Varisie ou même du Chéliax. Ce qui a amené mes parents jusqu'ici je n'ai pu que le supposer. Pourquoi ici plutôt qu'ailleurs cela reste toujours incompréhensible, sans doute s'étaient-ils dit que personne ne viendrait les chercher dans cette ville ou beaucoup prônait encore il y a peu la suprématie de la race chélaxienne. Bref je suis né sur la route qui a mené mes paternels d'Osirion en Varisie alors qu'ils fuyaient je ne sais quoi. On dit que les nains de mon pays sont xénophobes par nécessité car ils protègent depuis des millénaires les secrets des puissants demi-dieux pharaons. Faut-il lier à cela la fuite de mes parents ? Y'avait-il un secret si lourd à garder que seule la mort pouvait les faire taire ? Je ne le saurai sans doute jamais... A Korvosa où nulle guilde ne régit le commerce, ils ont réussi à ouvrir une échoppe d'alchimie.

Mes parents sont morts alors que je faisait mes premiers pas... morts assassinés. Il me reste encore quelques vagues souvenirs de tout ce sang, de l'homme qui les a poignardé sauvagement ce soir là, de son regard de fou ! Les autorités n'ont pas du faire grand chose pour le retrouver et j'ai été laissé à l'abandon, avec la promesse d'un voisin de s'occuper de moi, il était alchimiste lui aussi et m'a appris quelques notions de son métier en échange de coups de bâton. A l'adolescence je quittait définitivement cet homme qui se servait de moi pour préparer des poisons pour la rue et le quartier des voleurs, j'avais appris à subsister par tous les moyens.

Puis je quittai, quelques années plus tard, Korvosa, pour partir à l'aventure dans les terres environnantes. Revenant dans la ville qui m'avait vu grandir pour dépenser mon or et refourguer quelques marchandises. C'est en allant chez un receleur notoire que je découvris une chevalière en or avec un scarabée en lapis lazzuli je reconnu celle qu'on avait volé sur le cadavre de mon père sans une hésitation. Je parvint à faire cracher le nom de celui qui avait vendu la bague et qui se vantait plus de trente an plus tard d'avoir commandité le meurtre de nains étrangers. Ce n'était autre que le voisin alchimiste qui m'avait recueilli. Fou de rage et ivre d'une vengeance que je pouvais enfin assouvir, je débarquais dans son échoppe. Lorsque je lui appris que je savais maintenant tout, le coeur du vieil homme qu'il était devenu lâcha. Avant qu'il ne meurt il lâcha le nom de son complice : Gaedren Lamm et ses raisons : de la simple jalousie...

Le sentiment de vengeance que j'avais enfouis pendant des années, remonta à la surface et se porta sur l'assassin au regard fou. A peine sorti de l'échoppe je trouvais une carte d'un jeu du tourment qui me conviait à un rendez vous secret ou serait rassemblés d'autres victimes de Lamm. Le lieu du rendez vous était cette maison, les autres personnes conviées étaient entre autres Sinva, Mélavéa et Kolgrom. La cartomancienne varisienne qui vivait là voulait elle aussi une vengeance pour la mort de son fils qui comme beaucoup d'autres avait été enrôlé de force par Gaedren Lamm pour faire tourner sa poissonnerie ainsi que de les faire voler dans la rue. L'un de ceux qui étaient là venait aussi pour récupérer une jeune fille kidnappée. Nous ne tardèrent donc pas à investir les lieux ou les sbires de Lamm se battirent à mort pour défendre leur maître. Après avoir libéré les enfants, nous affrontèrent un Lamm encore plus fou qu'auparavant et qui ne fit rien pour se rendre... La dernière image que j'ai de lui c'est sa chute dans le fleuve après qu'il ait reçu un trait d'arbalète. »
Abbaër ne savait pas s'il avait bien fait de tout dire, mais cela ne concernait plus que lui maintenant et le risque qu'il prenait il le prenait pour lui et pas pour ceux qui partageaient son quotidien aujourd'hui... Il enchaîna car il y avait des choses plus urgentes et n'avait pas envie qu'on s'appitoie sur son sort ou qu'on le juge.

« Nous avons fait justice nous même ce jour là et certain de ceux qui étaient avec nous ne s'en sont pas remis et on préféré quitter la ville. Je suis le seul qui soit encore resté en ville. J'ai connu Hori et Grigan quelques jours plus tard à la citadelle Volshyenek alors qu'on y venait rapporter des faits étranges de cannibalisme... Puis Kar'uz au détour d'une rue alors qu'il défendait seul la vie d'un jeune homme contre une bande de brigands dont l'un d'entre eux était un rat-garou comme l'a dit Grigan et Fergus qui est parti sur sa couche il y a quelques jours alors qu'il s'était fait kidnapper par des charlatans. Pour définir qui nous sommes je dirai que nous sommes des miliciens ou des justiciers œuvrant pour le peuple et la ville et la personne qui t'a donné cette adresse ne c'est pas trompée en t'envoyant ici nous avons des contacts à la citadelle et si cette révolte de ceux qui vivent en dessous est véridique, il faut qu'elle le sache. Que sais tu de plus ? Tu prétends qu'elle sait qui est la cause de cette peste as tu convenu d'un rendez vous avec elle sous peu ? »
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline mdadd  
#59 Envoyé le : samedi 4 décembre 2010 22:27:33(UTC)
mdadd
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La peur de voir une scène de massacre s'estompa aussi vite que le fumet de la cuisine du maître halfelin avait envahie les nasaux du shoanti. Relâchant ses mâchoires, il permit enfin à ses dents de trouver un espace entre la maxillaire supérieure et la maxillaire inférieurs. Mes son regard noir rivait toujours l'étranger. Visiblement, alors qu'Hori les conviait au repas, Abbaër profita du rassemblement pour enfin livrer quelques secrets de sa personne et par là même un épisode de la vie de Mélavéa. Kar'Uz savait qu'elle avait eu affaire à un sombre individus, Gaedrem Lamn à priori, il avait pensé à un simple malfrat, mais visiblement l'homme était pire qu'une ordure de première classe et il avait provoqué nombre de malheurs et de drames. Il comprenait mieux à présent pourquoi sa compagne avait autant de réticence et de mal à lui en parler. Elle était restée vague sur le sujet, préférant dévier la conversation vers autre chose. Il n'avait pas insisté, sachant pertinemment que la blessure était encore trop vive et qu'elle n'avait pas encore fait son deuil.

Passée cette vague nostalgique, le shoanti regagna le coin de la pièce, laissant Grigàn déposer le tonnelet et proposer une tournée générale. Mais lorsque le sujet revint à la situation présente et au sujet du moment, il ressortit de sa pénombre - « Il dit vrai ! Je veux dire, concernant les rats-garous. Il y a une menace réelle, je l'ai vu...  »

Il laissa un peu de temps pour que son intervention ait fait son cheminement dans toutes les têtes - « Le Corbeau m'a montré un rat-garou qui se frottait les mains, visiblement content de voir le peuple de korvosa décliner rapidement alors que le nombre de victimes du Voile Sanglant augmentait proportionnellement. Ce serait une réelle opportunité pour n'importe quel groupe quel qu'il soit de profiter de la faiblesse de la ville pour provoquer de sérieux ravages avant que ceux de la haute ne décident de se cacher derrière leur chevaliers infernaux qui rajouteront eux aussi leur lot de massacres sur les pauvres gens de cette ville. Quelque soit la façon d'aborder ce sujet, cela promet toujours une grande souffrance et de nombreux morts pour le peuple. Je pense qu'il faut avertir la Maréchale, si tant est qu'on puisse toujours la rencontrer... J'ai bien peur que ceux qui tirent les ficelles du malin finissent par l'évincer d'une manière ou d'une autre et mettent à sa place quelqu'un de plus facile à manipuler, plus en accord avec eux...  »

Se rendant compte que sa paranoïa du sombre complot reprenait le dessus, mais surtout qu'il s'écartait du sujet, Kar'Uz se recula vers le coin de la pièce, baissant d'un ton après son début d'emportement - « Demain il faudra aller à la forteresse puis ensuite s'occuper des rats-garous, en espérant qu'il ne sera pas trop tard... Ça à l'air extrêmement appétissant maître Horiadoc. Avec la bière que maître Grigàn a rapporté, nous allons pouvoir faire un véritable festin. Je crois que je vais me laisser tenter par un petit quelque chose... »
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#60 Envoyé le : lundi 6 décembre 2010 13:39:54(UTC)
Uktar
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L’histoire que le nain avait contée le surpris, voilà pourquoi les réponses avaient été longue à venir. Il n’avait jamais dévoilé son secret à ce nouveau groupe, qui apparemment s’était reformé autour de lui et à présent il était le seul qui était resté fidèle à Korvosa après sa vengeance, ou plutôt sa justice rendu. Ainsi tous les membres à part ce nain avaient quitté la ville, blessés mentalement ou rongés par les remords d’une vengeance trop longtemps attendu, il ne restait que cette personne en face de lui, et il venait lui apprendre la mort de Geadren. Pour Théobald justice avait été rendu, il était mort et actuellement son réseau ne fonctionnait plus, même sa mémoire n’existait plus, seul son nom restait mais devait rarement être prononcé. Il savait qu’il devait être un des rares rescapés des petits Lammas, maintenant il devait tourner la page, il fallait oublier ses longues nuits passées à ruminer une idée de vengeance, et plus tard ses longues nuits passées à imaginer le juger, la sentence était tombée et à présent il était mort !!!!
Il ne saurait jamais ce que lui aurait fait devant, rendre justice ou se venger, c’était mieux ainsi !!

Théobald resta de longues secondes les yeux dans le vague à regarder le nain, c’est de très loin qu’il entendit les conversations qui en suivirent.
« Je vous remercie maitre nain de cette histoire, je suis donc arrivé quelques semaines ou quelques mois trop tard pour également rendre sentence à cette personne, dont il vaut mieux ne plus prononcer le nom, pour qu’il ne reste dans aucun récit ! »

« Je ne sais pas grand-chose de la personne qui m’a accosté, si ce n’est son nom et le fait qu’elle soit un rat garou également. C’est elle qui reprendra contact avec moi si cette rébellion et avortée, et je suis sur qu’elle n’aura aucun mal à me retrouver, vu toutes les choses qu’elles doivent voir et suivre.
Étant de retour à Korvosa et pas énormément au fait des dernières nouvelles, c’est elle qui m’a proposer de répondre à mes questions sur l’origine de l’épidémie et de venir personnellement vous donner les informations qui pourraient être utiles à déterminer les causes de cette maladie.
Quant au nom du leader de ce noyau de rébellion qui est entrain de se former, c’est un certain Girrigz, apparemment un guerrier redoutable qui s'est établi dans les égouts sous la Pointe Nord, elle m'a également dit que pour le trouver il faudrait descendre dans les égouts en empruntant le passage qui se trouve près de l'intersection du boulevard du Lever de soleil et du chemin Sainte-Alika puis de suivre les doubles-flèches gravées. Normalement c'est dans ce coin-là qu'il a établi sa tanière. »


Il fit un tour du regard de manière à le croiser avec toutes les personnes présente.

Modifié par un modérateur lundi 6 décembre 2010 14:52:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

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