Le Baptême du feu. Eudonius avait été choisi par le Maître pour compenser ce qu'il sentait être un maillon de la chaîne de l'un de ses groupes. Eudonius était parvenu à échappé aux patrouilles pour arriver au manoir, où il avait été bien traité. Les épreuves pour le groupe où il serait attribué avaient déjà commencé, aussi le Cardinal Thorn prévit une épreuve spécialement conçu pour lui. À peine arrivé et remis sur pied, il dut descendre les yeux bandés dans un souterrain, une pièce circulaire sans décoration autre qu'une flamme qui venait d'un trou au plafond, et tenait magiquement, suspendu à l'étage supérieur dont on ne voyait rien.

«  Voyons comment tu vas te débrouiller mon mignon  » lui dit celle qui était l'homme à tout faire du Cardinal, Dame Tiadora, et qui l'avait aidé à s'enfuir. Le plafond était recouvert de dalles grandes comme un homme. C'est d'ailleurs un homme qui tomba de l'une d'elle qui venait de s'ouvrir puis de se fermer aussi brusquement. L'homme, gladiateur, ramasse rapidement l'arme qu'il avait lâché dans chute et affronta Eudonius, qui le mata facilement. Eudonius reprit rapidement son souffle au moment où deux créatures tombèrent en même temps : deux zombies, un homme, et un chien, s'avançaient vers lui. Eudonius comprit rapidement que les faire courir ne servirait pas à grand chose et tenta le plus possible d'en attaquer un sans s'exposer à l'autre. Malgré son expertise, il fut mordu par le chien avant de pouvoir le terrasser. Trois cadavres gisaient au sol, pour de bon, et c'est là que la peur faillit prendre le dessus. La créature suivante craquela l'une des dalles du sol sous son poids. Un ogrelin. Il se jeta immédiatement sur Eudonius en une lutte sauvage et impitoyable. Coups, morsures, griffures, murs, les coups les plus brutaux et vicieux furent échangés, jusqu'à ce qu'Eudonius enfonça les narines du pauvre ogrelin dans le fond de son crâne. Sous la fatigue et les hémorragies, Eudonius s'effondra malgré lui. À son réveil, il était dans la salle du trône du Cardinal qui souriait.


« Ah ... Eudonius, tu es le dernier arrivé, et le premier sorti. Les autres devraient bientôt avoir fini leurs épreuves, profite en pour te mettre en état, il y a tout ce qu'il te faut sur cette table. »
Thorn semblait observait dans une boule de cristal ce qui se tramait non loin d'ici, suivant deux femmes, un tengu et un enfant dans des couloirs. Ils étaient occupés à dépouiller deux chevaliers.
Sur la table noir, oranges sanguines, jambon séché, pain, eau et une fiole rouge se répartissaient l'espace.

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juillet 2016 15:10:41(UTC)  | Raison: Non indiquée

La femme fondit sur Eudonius avec une vitesse effrayante, comme décidée à lui faire un sort avant qu'il ne puisse cligner de l'œil.
Aussi vite qu'elle, le Cardinal leva la main, la stoppant nette à quelques mètres de lui. Il riait et agitait l'autre main en signe d'apaisement.



«  Allons allons, ne soit pas outrée par les manières de notre recrue, et laisse lui le temps de se remettre de tes émotions. » Il ne s'occupait déjà plus d'elle et s'approcha d'Eudonius pour lui pointer le groupe du doigt. «  Ce sont ceux avec qui tu travailleras. L'un d'eux est mort à l'instant. Cela est contrariant mais le Seigneur m'a probablement envoyait ta personne en vision pour palier à cela. Comme toujours. J'ai de grands projets pour vous, comme pour chacun de mes Liens. Il me faudra réécrire ce contrat d'ailleurs. Viens, allons rejoindre tes nouveaux amis. » Le Cardinal se leva, se dirigeant vers le mur, qu'il traversa.

Une jeune femme blonde escorta Eudonius jusqu'à sa nouvelle chambre, qui était la première à gauche à l'étage.
Le mobilier était simple, mais robuste, et propre. Un lit, pouvant accueillir deux personnes, une armoire, une table ample, avec un coin coiffeuse, une chaise, et un tabouret, un petit coffre ouvert, rempli de pièces de platine, au pied du lit. Il y a des volets, ouverts, ainsi que des rideaux. Une autre dame amèna deux seaux remplis d'eau fumante, tandis que l'autre cherchait dans l'armoire des vêtements adaptés à ta taille.


«  Bonjour maître, je me nomme Carmela, et je suis vôtre pour les prochaines semaines. N'hésitez pas à me réclamer avec la clochette que voici » dit-elle en lui tendant. «  Quelque chose vous ferait-il plaisir? »

La jeune fille prit un air terrorisé quand la clochette fut jetée et essaya même un instant de se jeter par la fenêtre pour la récupérer afin de se rendre compte qu'il était trop tard. Paniquée, elle s'exécuta malgré tout, commençant à enlever la cotte de mailles d'Eudonius tout en nettoyant ses blessures.

Carmela obéissait sans hésitation et faisait son possible pour avoir une mine plus appréciable. La peur se lisait sur son visage. L'autre servante s'empressa d'aller chercher du pesh sans prendre le sou, et revint avec le nécessaire quelques minutes plus tard. Il était divin, non coupé.

La cale du bateau contenait quelques caisses dont Eudonius ne connaissait pas le contenu, mais qui n'était pas des denrées, stockées de l'autre côté du navire. Quelques chaînes étaient attachées à des poutres,et plusieurs cages étaient présentes, à plusieurs mètres de distance, séparées par des rideaux. Eudonius pu s'avancer vers la cage la plus proche, qui le concernait.
Là, une magnifique rousse jeune femme, qui avait servi à Skaâk pour avoir des informations (et se vider) levait un œil discret vers lui, tremblant de peur, dégoulinante de sueur. Un léger musc d'urine confirmé par la coloration légèrement différente de certaines lattes indiquait que personne à bord, à part peut-être Eudonius s'inquiétait de son sort, aussi funeste ou clément puisse t'il être.


«  Pitié, j'ai soif ! S'il vous plaît, laissez moi partir, je ne sais pas qui vous êtes ni ou nous sommes mais je ne dirai rien! »

Modifié par un utilisateur lundi 10 avril 2017 14:00:41(UTC)  | Raison: Non indiquée