Trois semaines ! Déjà trois longues semaines que tu as embarqué sur un navire pour rejoindre ton amie à Port-Enigme. Dépensant pour cela le peu d’économie que tu avais. Mais le jeu en valait certainement la chandelle. Un phénomène mystérieux sur lequel des dizaines de magiciens s’interrogeaient, quoi de mieux pour un féru de connaissances tel que toi. La traversé fut de plus classique. Quelques coups de mer, quelques journées d’attentes dans l’espoir de voir enfin le vent souffler, et une attaque avortée de pirates. En effet durant la dernière semaine, vous fîtes prit en chasse par un navire corsaire : le « Dents d’Araska » au dire du capitaine, un vaisseau pirate à la renommé des plus sombre. Heureusement, tu avais payé le prix, mais le bateau sur lequel tu naviguais, était rapide et après trois jour et trois nuits de folle poursuite, vous aviez réussit à distancer les pirates. Des larmes de joie coulèrent presque, lorsque debout sur le pont le navire passa sous l’arche de la cité des Glyphes. Elle était sublime, elle était gigantesque, elle était parfaite ! Telle que tu l’avais toujours imaginé… Voyant les runes qui la couvraient, tu jubilais d’avance, mais ton bonheur ne s’arrêta pas là ! La tache dans le ciel, il y avait bien une tache dans le ciel… Une sorte de gros nuage sombre, couvrant partiellement les rayons du soleil. Un nuage ? Non, car bien que parfois il bougeait au grès du vent, d’autres fois il se déplaçait à contre vent. Aussitôt le bateau à quai, tu avais mis pied à terre. Samaritha était là, t’attendant sur le ponton… Quelle joie de la revoir, elle était si belle, et si intrigante. Mais ton amie te remit vite les pieds sur terre… Ses économies avaient fondues comme neige au soleil, il fallait vite trouver une solution pour pouvoir payer vos frais (logement et repas). Heureusement, le soir même un grand tournoi était donné à l’occasion de la réouverture du « Gobelin doré », une maison de jeu. De quoi se faire un peu d’argent et pourquoi pas remporté le prix de 10000 pièces d’argent.


Samaritha




Ainsi en cette soirée juredi du 14 arodus 4708AR, vous voici marchant dans les rues animés de Port-Enigme en direction de la maison de jeu. Une foule dense est ressemblée devant l’établissement. C’est un vaste bâtiment ayant plus ou moins la forme d’un quart de cercle et semblant flambant neuf. Les gens se pressent et font la queue aux pieds d’une volée de marche montant vers l’entrée principale de l’édifice. En haut des escaliers sur lequel un tapis rouge a été installé pour l’occasion, deux sublimes jeunes femmes aux tenues des plus affriolantes, coiffées de petites cornes rouges et affublées d’une queue de diable et d’ailes de chauve-souris, accueillent les participants à la soirée. Derrière elles, trônant entre les deux portes donnant sur la salle de jeu, une statue d’or représentant un gobelin plus grand que nature, semble sourire à la vue de tant de monde. Une chose est sûre : a en juger par l’affluence, la soirée ne pourra être que réussie !

Modifié par un modérateur mardi 7 décembre 2010 09:36:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

La demie-elfe lui répondit avec un petit rire.

« Et toi, tu n’es toujours qu’un vilain charmeur !! »

Juste derrière la porte d’entrée, deux beautés sensuelles légèrement vêtues et affublées d’ailes de chauve-souris, de cornes et d’une queue de diable incarnent d’attirantes succubes. Ce sont des employées du Gobelin Doré. Elles accueillent gaiement les participants du tournoi et prélèvent les droits d’entrée. Des gardes armés se tiennent de chaque côté d’un immense coffre où les succubes ajoutent le paiement de chaque client. Les gardes sont là pour protéger l’argent mais aussi pour empêcher des admirateurs trop zélés de tenter d’obtenir les dangereuses faveurs d’une succube.
Une des jeunes femmes se tourne alors vers toi.

« Bienvenue au Gobelin Doré, mon joli. » Te dit-elle en te faisant un sourire désarmant.

« Vous êtes prêt à devenir riche ? Parce qu’ici, même un gobelin pourrait gagner son poids en or ! »

Alors que tu t’acquittes des frais d’entrée, la succube te tend un parchemin.

« Une dernière formalité avant d’entrer… Vous devez me vendre… Votre âme ! »

Elle éclate d’un rire cristallin alors que tu regardes le document.



Pendant que tu examines le document, la jeune femme se dirige vers le client suivant alors qu’un des gardes te fait signe d’entrer.



La salle de jeu se trouve juste derrière le bureau d’inscription. Des dizaines de joueurs, de serveuses déguisées en succubes et de videurs se pressent dans la salle et naviguent au milieu des tables qui proposent divers jeux, tandis que les donneurs mélangent les cartes et que les croupiers lancent les dés et font tourner les roues. Une dizaine de diablesses supplémentaires, dénudées aux ailes de chauve-souris, se déplacent dans la foule où elles servent à boire en battant langoureusement de leurs cils fardés, espérant un pourboire. Un petit podium se dresse au centre de la salle et présente un coffre en or massif fixé au sol par des chaines tout aussi clinquantes. Un videur à la poitrine nue, vêtu comme le courtisan d’un sultan exotique, se dresse de chaque côté du coffre. Les deux videurs se tiennent les bras croisés sur la poitrine et ils ont passé un cimeterre à la lame nue dans leur ceinture. Loin au dessus d’eux, une cage à oiseau de laiton, drapée de tentures, pend au plafond. Une petite créature diabolique aux ailes de chauve-souris et à la queue pointue est accroupie à l’intérieur. Elle ronchonne en observant la pièce et gratte parfois les barreaux de la cage d’un air menaçant.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 décembre 2010 18:16:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Samaritha eu un sourire.

« Non, ce n'est pas si courant que cela. Raison pour laquelle il y a tant de monde... »

La jeune femme guida le mage jusqu'à une table libre.

« Tiens... Installe toi. »

Une fois assise, elle prit la parole.

« Hé bien... Ca fait maintenant un moment que j'essaye de rentrer au sein de l'Ordre des Glyphes... Malheureusement, il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus... Les maîtres des glyphes sont bien trop occupés avec la Tache pour avoir le temps de prendre des apprentis... »

Samaritha se mit à parler à demi-voix et se pencha au dessus de la table avec un air conspirateur.

« La tache est apparue dans le ciel il y a un peu plus d'un mois et depuis, elle flotte dans le ciel. Les habitants l'appellent "l'Ombre de Blakely" du nom du mage des glyphes qui l'a détectée avant qu'elle ne soit visible à l'œil nu ou plus simplement la "Tache"... Elle change de taille et de forme et elle disparait même par intermittence mais elle finit toujours par réapparaître au bout de quelques heures... Elle change de forme mais elle est toujours plus ou moins ovoïde... Elle se déplace aussi... Elle plane alternativement au dessus du port et du golfe, au Sud de Port-Enigme... Elle laisse filtrer un peu de lumière mais de façon très diffuse... Pour être honnête, c'est un mystère pour tout le monde... Port-Enigme a toujours eu une histoire riche en phénomènes mystérieux liés en particulier à la Porte des Glyphes... Il paraît que la porte émet parfois des sons étranges... Mais c'est la première fois qu'une ombre se manifeste dans le ciel... »

« Comme je t'ai dit, tous les lettrés de la ville et des environs cherchent la vérité à propos de ce phénomène... Imagine un peu la renommée que nous nous taillerons si nous parvenons à découvrir l'explication de tout cela !! Sans parler du fait que notre entrée au sein de l'Ordre des Glyphes nous serait toute acquise ! »

La demie-elfe semblait véritablement exaltée et elle avait du mal à garder son calme, tant elle était excitée.

C'est alors qu'une succube approcha de la table.

« Bonsoir mes mignons... Vous désirez boire quelque chose ?? »

Modifié par un utilisateur mercredi 8 décembre 2010 18:17:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune fille déguisée en démone eu un petit rire alors que le mage lui glissait une pièce d'argent dans son soutien-gorge.

« Je vous apporte cela tout de suite. » Lança-t-elle avec un sourire.

« Toi alors ! Toujours à l'affut hein ? » Dit Samaritha une fois la serveuse partie.

Reprenant son sérieux, elle poursuivit.

« Bien vu pour l'argent. Je me disais effectivement qu'en plus de faire un lieu de rendez-vous sympa, une éventuelle victoire pourrait nous aider dans nos recherches... »

« Et puis... Tu sais que je suis joueuse... » Dit-elle, apparemment réjouie de laisser planer un doute sur le sens de cette phrase.

Modifié par un utilisateur mardi 7 décembre 2010 09:39:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Non, pas grand chose malheureusement... Vu que je passe mon temps à tout tenter pour entrer dans l'Ordre des Glyphes, je n'ai pas vraiment l'occasion de faire des rencontres... Pour le Prince Charmant, je vais devoir attendre... »

Alors que la jeune femme achève sa phrase, plusieurs employées de la maison de jeu entrent avec des torches surmontées de têtes de paille et de tissu enflammé. Elles allument de larges braseros pour donner une atmosphère plus démoniaque à la salle. Le silence s’abat alors qu’un courtaud monte sur le podium central, accompagné de deux succubes aux formes généreuses. Il se place devant le coffre doré couvert de chaînes, entouré des deux démones. Il porte un costume de soirée et ses cheveux noirs clairsemés sont lissés en arrière. Son bras gauche se termine par un moignon au niveau du poignet et il y a fixé une coquille de bronze d’où sort une clef de forme étrange. Il s’agit de Saul Vancaskerkin, le propriétaire des lieux et l’organisateur de la soirée. Il s’incline devant la foule et s’éclairci la gorge avant de prendre la parole.



« Bienvenue à tous dans la maison de jeu du Gobelin Doré. Tentez votre chance, trompez le diable et récupérez ainsi votre âme mais aussi tout son or ! »

En disant cela, il tapote le large coffre qui se trouve derrière lui.

« J’espère que vous avez apprécié l’accueil réservé par les jolies tentatrices du diable. »

Cette phrase est accueillie par un éclat de rire général et par quelques sifflements.

« Profitons-en pour remercie le Vieux Gratouille de participer en personne à cet événement. Non seulement il nous a prêté ces magnifiques anges noirs mais il a aussi vidé les plus grands coffres des Enfers pour fournir l’or de ce tournoi. »

Sur ces paroles, l’homme dirige l’attention de la foule sur le diablotin enfermé dans la cage. Face à cette soudaine attention, la créature devient folle de rage.
« Arghanst Kastok Kaizer !! Zlug Mkleer’ Zlongh !!! » hurle-t-elle alors qu’elle se jette contre les barreaux de sa cage, crache, hurle et lance de vilaines imprécations à toute l’assemblée. Sa réaction théâtrale provoque des rires et quelques applaudissements. Alors que le silence retombe, Vancaskerkin reprends.

« Bien sûr, il compte remplacer l’or qu’il a perdu par les âmes des perdants. Les règles du tournoi sont simples : vous allez gagner des jetons en jouant. Avec ces jetons, vous allez pouvoir vous frayer un chemin à travers les différentes strates des Enfers où vous êtes actuellement piégés, jusqu’à atteindre le plus profond où se trouve le trésor du Vieux Gratouille. Actuellement, vous êtes tous prisonniers du Vieux Gratouille et vous vous trouvez dans le premier cercle de l’Enfer, l’Avernus. Si vous voulez atteindre le neuvième cercle, vous devez remporter des parties. Vous gagnerez des yeux d’or, des dents d’argent et des cœurs de bronze. Aux Enfers, les diables se servent de ces morceaux de chair et d’os comme monnaie et c’est ce que vous devrez dépenser pour les corrompre et gagner le niveau suivant. Le premier joueur à remporter une partie une fois au Nessus récupérera non seulement son âme mais aussi les dix milles pièces d’argent mises en jeu par le diable pour ce tournoi. Bien sûr, vous pouvez empochez vos gains quand vous le souhaitez mais dans ce cas, ou si vous tombez à cours d’argent, et bien, le Vieux Gratouille vous aura. »

Vancaskerkin affiche un rictus maléfique alors que le diablotin se fend d’une nouvelle tirade d’injures.

« Cela vous vaudra la marque du diable et vous serez escorté hors de cette salle de jeu jusqu’à la fin du tournoi. Hein ? Vous voulez savoir ce qu’est la marque du diable ?? Non c’est quelque chose de bien trop horrible pour que je vous le montre. Elle symbolise la perte de l’âme. Mais j’imagine que je dois vous la montrer… Les dieux savent que je mérite largement de recevoir cette marque. D’ailleurs il vaut mieux me marquer deux fois les filles ! »
Les deux succubes qui l’accompagnent se penchent alors et, de leurs lèvres rubis, elles plantent toutes deux un baiser sur les joues de Saul. Leur rouge à lèvres laisse une marque rouge vif clairement visible sur les joues de Saul. Celui-ci s’extasie en s’écriant : « Voyez !! La marque du diable ! » ce qui déclenche une volée de rires, de sifflements et de hurlements. « Et maintenant, trompez le diable et empochez son or ! » continue-t-il, ce qui provoque un nouvel accès de fureur de la part du diable emprisonné et annonce le début du tournoi.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 décembre 2010 00:47:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alastor s'approcha du coffre, Samaritha sur les talons.

« Agrosht' Kamlul Glaah' !!! Drog Mater Corprokt Dla ! Iglaa Luv', Saltretch !!! » répondit la créature.

« An Iä Corprokt Elvik Harlot Dla !! »

Putain, cultivé la brute, bientot il va me dire qu'il sait écrire, voir même compter ....

C'est bien cela, à Korvosa même. J'en suis originaire. J'ai appris à parler l'infernale car ce genre de bestiole Alastor dit en pointant le vieux gribouille
sont plutot commune sur les toit de ma ville natale. Bien plus que les papillons et autres anges. Mais j'en oublie les règles les plus élémentaires de politesse. Je me présente Alastor Vorsoka, et voici mon amie Samaritha

Lenny rougît alors, se sentant jaugé par la demi-elfe qui venait de se présenter, baissant la tête et faisant mine de se recoiffer pour masquer de son bras son visage défiguré.

« Bon...bonjour ma... ma...madame. Je m'a....m'appelle Lenny. »

Répondît-il sans oser regarde la jeune femme.
Après un moment de silence, il reprît:

« J'en...j'en étais sur, Kor... Korvosa c'est la ville des démons. Un jour je suis sur que mes pas m'y guideront, alors MON EPEE NETTOIERA LA VILLE DE L'INFAMIE DEMONIAQUE. »

Et alors qu'il finissait sa phrase, sa voix n'avait plus rien d'hésitante, bien au contraire.