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Offline Dalvyn  
#1 Envoyé le : mardi 16 mai 2017 18:53:23(UTC)
Dalvyn
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
En direct du blog Paizo, la présentation par James L. Sutter, du mystique shirren Keskodai. Illustration par Remko Troost.

Pour ceux qui adhèrent à la foi de Pharasma, la Dame des Tombeaux, la mort n’est pas une fin mais un passage, un seuil vers une nouvelle existence et une autre façon d’être. Koskodai le shirren comprend bien cette transition et il l’accueille avec toute la révérence joyeuse qu’elle mérite. C’est un point de vue qui ne réconforte pas forcément les patients qui visitent son cabinet médical.

Keskodai a grandi dans les déserts brûlants de Plein-soleil [Fullbright], le côté de la planète Verces qui est constamment tourné vers le soleil. Sa ville natale, Takoris, bien que regroupant des races variées, était principalement habitée par des shirrens : c’était l’une des premières communautés-satellites établies sur cette planète par la colonie shirren originelle. Fils d’une prêtresse de Hylax, la Reine Éternelle, Keskodai a grandi dans un environnement où l’amitié et la diplomatie étaient des valeurs bien présentes. Il a ressenti une forte connexion avec le divin, sans toutefois avoir envie de suivre la même divinité que ses parents. Il ne savait pas exactement quel dieu il voulait servir, et ce doute a persisté jusqu’à l’arrivée de la Tremblotte grise.

Le fléau connu sous le nom de Tremblotte grise, et dont on pense qu’il provient d’une expérience biotech ratée dans l’université locale, s’est répandu à travers la ville comme un feu de savane, colorant la chitine des shirrens en gris, faisant pourrir leurs antennes et rongeant leurs fonctions moteurs et leurs capacités télépathiques, les rendant incapables de communiquer jusqu’à ce qu’enfin, ils expirent. Au cours des semaines qu’il a fallu au gouvernement pour trouver un remède, 30% de la population shirren de la ville est morte.

C’est au milieu de cette horreur que le jeune Kekodai a rencontré pour la première fois des prêtres de Pharasma, des individus de toutes races, revêtus de robes noires et ayant décidé de se rendre sur place après avoir entendu parler de l’épidémie. Les Pharasmins marchaient au sein des affligés, l’air sombre, offrant des soins magiques quand ils le pouvaient et confortant ceux qui étaient dans un état trop avancé, leur parlant paisiblement du Cycle des âmes et des nouveaux mondes qui les attendaient. La beauté de leurs sermons émut Keskodai, et il se mit rapidement à contribuer à leurs œuvres, abandonnant sa maison pour étudier dans un temple de l’Anneau des Nations une fois l’épidémie contenue.

Après plusieurs années en tant qu’initiés, Keskodai retourna chez lui en tant que prêtre de la Dame des Tombeaux à part entière, prêt à prendre soin de son peuple. Peu de temps après, il tomba amoureux de deux membres de sa congrégation, un couple d’hôtes-femelles, et les trois se marièrent rapidement. Il aimait sa communauté et ses partenaires mais il restait un manque au fond de lui. La part de lui (présente dans chaque shirren) que la possibilité de choisir et de prendre des décisions excitait se mit à se demander s’il avait fait le bon choix en revenant chez lui… en choisissant une vie similaire à celle de sa mère. Comment pouvait-il être que c’était ce qu’il voulait alors qu’il y avait tant d’autres choses qu’il n’avait pas encore expérimentées ? Le désir d’explorer continua de croître en lui jusqu’à ce qu’enfin, après la naissance de son premier fils, lui et ses partenaires discutèrent et conçurent un plan. Il partirait et irait visiter la galaxie, emmener son enfant avec lui pour l’exposer aux mêmes expériences nouvelles qu’il allait vivre. Une fois l’enfant suffisamment âgé pour quitter sa jarre-berceau, Keskodai déciderait en son âme et conscience s’il en avait vu assez. Si c’était le cas, ils reviendraient tous les deux et seraient accueillis à bras ouverts ; sinon, seul l’enfant reviendrait.

Dans ses efforts pour visiter autant de mondes que possible, Keskodai rejoignit divers aventuriers-mercenaires et équipages de vaisseaux, tout particulièrement ceux qui étaient en partance pour les planètes au-delà des limites du système solaire. Keskodai est un combattant tout à fait capable, mais il préfère agir en tant que médecin de bord, certain du fait que ses compagnons mercenaires lui donneraient bien assez d’occasions pour employer la magie que sa déesse lui octroyait afin de guérir les blessés et de les bénir dans leurs voyages vers le Grand Au-delà. De prime abord, le ton enjoué qu’il emploie quand il parle de la mort déstabilise généralement ceux dont il prend soin, mais tous ceux qui passent assez de temps avec le shirren se rendent rapidement compte que son point de vue fataliste et constant à propos de la vie et de la mort ne signifie pas qu’il se comporte de manière cavalière à ce sujet : selon lui, s’il ne fournissait pas le meilleur de lui-même pour tenter de guérir ses amis, il prendrait le risque de les voir mourir avant que leur heure ne soit venue, ce qui serait une perte pour lui et un échec sévère dans son service à la déesse.

Comme de nombreux shirrens, Keskodai fonctionne bien au sein d’une équipe : il est toujours prêt à donner un coup de main aux autres et c’est un véritable papillon social qui aime rencontrer de nouvelles personnes. Un coéquipier l’a même adoubé « le plus amical des prêtres de la mort de toute la galaxie », et c’est un surnom qu’il porte avec honneur. Il apprécie fortement les tavernes à options [NdT : tavernes où les shirrens se saoulent mentalement en se voyant offrir des choix plutôt que de l’alcool ?] et les autres méthodes artificielles de stimuler ses centres du choix mais il prend bien soin à ne pas en abuser… la plupart du temps. Bien souvent, il satisfait ses besoins en indépendance en particularisant son équipement. Il ne se considère pas comme une personne vaine mais il est très fier de l’apparence de son équipement, de sa collection de trophées et de sa moustache (qui, selon lui, lui donne un air plus sérieux). Mais c’est toutefois de son fils Chkoresk, encore au stade larvaire, qu’il est le plus fier. Comme beaucoup de parents shirrens, Keskodai porte constamment Chkoresk (qu’il surnomme affectueusement « Chk-chk ») dans une jarre-berceau renforcée conçue pour permettre à Chk-chk de découvrir le monde tout en restant en sécurité. Chk-chk n’est pas encore assez âgé pour parler (sa télépathie est juste assez développée pour lui permettre d’exprimer de brefs éclats d’émotions enfantines) mais Keskodai lui parle régulièrement et Chk-chk tapote sur le verre pour communiquer ses réponses.

Keskodai a un caractère facile mais il conserve quelques démons. La tragédie de la Tremblotte grise a instillé en lui une profonde appréhension pour certains types de recherche et certains types de technologies. Il est constamment déchiré entre sa foi en la liberté individuelle et son désir de protéger sa communité par des restrictions gouvernementales strictes. Pire encore, il s’est mis à apprécier de plus en plus la vie de voyageurs et les amis qu’il s’est fait en chemin, et il redoute fortement le jour où Chk-chk sera suffisamment grand pour retourner à la maison, le jour où Keskodai devra choisir entre retourner sur Verces avec lui ou continuer seul.
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