L'arbre situé au milieu du champ de bataille empêchait Marian de distinguer suffisamment le gnoll qui n'était pas sous l'effet de la magie d'Immeghar. Si le dragon que Zatqualmie avait fait apparaître n'avait aucun effet sur la créature humanoïde, il faudrait coûte que coûte trouver un moyen de le faire rester sur place le temps que les compagnons de l'Osirionnais le rejoignent. Toujours avec son arbalète en main, Marian sortit de sa cachette et se dirigea vers lui. S'il ne pouvait l'atteindre à l'aide de ses armes, il pourrait peut-être le toucher par la parole.

Une fois qu'il fut assez proche pour que le gnoll le voie et l'entende, Marian le mit en joue à l'aide de son arbalète et s'adressa à lui en ces termes : « Vois ce que sont devenus tes compagnons. Tu n'a aucune chance d'en réchapper. Si tu tentes de fuir, nous t'exterminerons aussi sûrement que nous l'avons fait pour les autres. »



Mais le roublard ne devait pas avoir trouvé les bons mots ni le bon ton pour que le gnoll daigne n'écouter ne serait-ce qu'un mot du discours que lui avait débité Marian. Sans doute le souffle court du bretteur avait-il joué en sa défaveur...

Marian fait un double déplacement jusqu'en B7 et tente démoraliser le gnoll.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 janvier 2011 23:50:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Immeghar était manifestement fort marri de voir l'échec de son plan dans les secondes précédentes ; il s'était fallu de peu de choses, une hyène dont la morsure avait freiné le chien céleste dans sa course et un buisson rabougri incapable de soutenir la structure de sa toile d'araignée...

Se reconcentrant sur l'instant présent, il ordonna d'une pensée à son chien de charger le gnoll qui tentait de fuir. La mâchoire du chien céleste se referma vigoureusement sur le mollet du gnoll et s'enfonça profondément dans ses chairs.
Le chien charge le gnoll 2 et finit sa course en A5.

• Attaque du chien céleste en chargeant : 1d20+9 donne [9] + 9 = 18

Par ailleurs, une autre pensée suffit à réorienter l'arme de sa divinité tutélaire. Cette dernière disparut du cadavre du hyaenodon pour réapparaître au-dessus du gnoll qui était maintenant menacé par le chien céleste. Toutefois, Immeghar était manifestement encore fortement distrait par son échec du round précédent et le contrôle qu'il exerçait sur l'arme divine était manifestement chancelant...
Avec une action de mouvement, je désigne le gnoll 2 comme nouvelle cible du sort.

Enfin, Immeghar entreprit de se rapprocher des deux gnolls restants.
Déplacement en M14.

Modifié par un utilisateur lundi 10 janvier 2011 15:26:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Zat voyant le chien céleste invoqué par Immeghar être au contact du premier gnoll et le deuxième gnoll perdu dans des lumières magiques, il décida de faire disparaitre son dragon et d'avancer le plus vite possible vers le second gnoll.


Zat court vers le gnoll1 en J1 normalement.

Asham s'avance en maintenant sa lueur hypnotique sur le gnool.

« Encerclons le, et nous pourrons l'interroger et qui sait, avoir des informations intéressantes. »

Double déplacement et concentration

Le dernier gnoll rescapé ne montra aucun signe de résistance au début mais, bien vite, les contraintes imposées par Brani le libérèrent des effets du sortilège et il se mit à se débattre. C'était clairement peine perdue : entre le rôdeur et le guerrier, la résistance de l'homme-hyène était bien futile. Les aventuriers le débarrassèrent rapidement de ses armes et de son armure et le ligotèrent.

Marian remarqua assez rapidement que l'équipement du gnoll était de qualité supérieure à ce qu'il avait pu trouver sur les gnolls à Kelmarane. Le chasseur gnoll avait un cimeterre et un arc long composite de très belle facture (tous les deux de maître), ainsi qu'une armure cloutée digne d'un mercenaire civilisé. Le garde survivant avait aussi une potion similaire à celle que son confrère avait versé dans la gueule de l'hyaenodon au début du combat. À part cela, il ne possédait aucun signe vraiment distinctif ni objet utile ; pas de carte entre autres.

Brani indiqua d'un geste l'arc long composite de maître qu'il avait rattaché dans son dos. « J'ai déjà un arc donc ça ne me pose pas de problème » dit-il simplement.

Il réfléchit un instant aux paroles de l'humain puis montra le gnoll ligoté d'un mouvement du menton. « Je pensais les tuer avec une ou deux flèches mais ceux-ci sont plus costauds que des gnolls ordinaires. Ils font peut-être partie des troupes du Roi Charognard. Dans ce cas, cela voudrait dire que nous sommes sur son territoire. » Il regarda autour de lui comme s'ils étaient observés.

« Et je préfère le corps à corps aussi. Mais parfois on a pas trop le choix.  »

Le gnoll se tint la tête haute et siffla entre ses dents. Il répondit ensuite sur un ton qui se voulait fier. « Oui, ce sont des armes de chasseurs ! » Il bomba le torse ; sans doute s'agissait-il d'un titre que seuls les gnolls les plus forts ou les plus méritants recevaient. « Ce sont des armes données seulement aux élites du Seigneur Charognard ! » ajouta-t-il.

Maître Brani ! Personne ne l'avait jamais appelé comme ça. Le nain parut un peu embarrassé pendant un court instant et se racla la gorge.
« Je.. Oui.. Il doit surement le savoir. Mais va-t-il le dire ? On ne sait jamais avec ces charognes. »

Il faillit s'adresser au gnoll mais vu le style qu'avait employé Marian, il estima que son intervention serait moins efficace et risquait fort de se terminer par un grand coup d'urgrosh dans la face du prisonnier.

Il se tourna donc vers l'Osirionais. « Pouvez-vous lui demander si la forteresse du roi charognard est loin d'ici ? Et si il y a d'autres patrouilles sur le chemin ? »

Asham restait en retrait, mais il n'en restait pas moins observateur du Gnool. Ne pas parler cette langue l'ennuyait. Il se savait lui aussi bon diplomate, mais la main était clairement à Marian.

Il fit quand même un test.

« Je pense qu'il doit avoir faim, lui donnerait-on à manger ? »

Se faisant, il montre de la compassion envers son prisonnier, guettant des signes de compréhension chez celui-ci.

Hash essayait de comprendre l’échange de grognements entre Marian et le gnoll, mais il n’avait jamais été doué pour les langues… En plus, parler à des animaux comme les gnolls le dépassait un peu. Lorsque leur prisonnier se mit à caqueter de rire, Hash s’adressa à Marian.

« La hyène vous a appris quelque chose ? J’aime pas quand ces bêtes là ricanent comme ça. Alors si t'as fini et que tu veux que je te l’achève, ça ne me dérange pas.  »