Encore vivant le rougeaud, mais plus forcement pour longtemps s'ils le laissent traîner comme ça. C'est que les gens du coin sont pas spécialement du genre à jouer les bons samaritains. Enfin, la majorité. Y a encore quelques allumés qui traînent.

Sous les questions d'Airi, l'orc continue de répondre, et certaines des choses évoquées sont plutôt intéressantes. Payé d'avance à chaque virée, et si le salaire n'est pas mirobolant, il est plus que raisonnable vu le travail demandé. Et s'il débourse autant pour tous à chaque fois, le matois doit avoir des moyens conséquent.

Si Firwin est plutôt d'accord avec l'analyse de l'ensorceleurs : le drôle a déjà chanté ce qu'il savait, la conclusion ne manque pas de le surprendre.

«  Ces provinciaux...  »soupire t'il... «  Aucun sens de la mesure.
Bon, on va pas te graver parce que tu as fait ton taf. On a le soltif, ça m'suffit.  »

Un regard vers les autres.... voir s'ils l’interrompent. Si ce n'est pas le cas le drow hausse les épaules et ajoute, en remontant sa capuche.

« Prends ton pote et tire toi. On devrait faire de même, les têtes de bois ou d'autres tarderont pas à s'pointer. Et ça va compliquer pas mal les choses. Y a déjà les charognard qui s'sont ramenés...  »

Déjà Firwin semble s’apprêter à tirer sa révérence dès que les autres auront finis....

Zszaufeiin parut remarquer les pauvres hères pour la première fois. Il leur lança un regard dédaigneux et déclara simplement
« Je n'ai que faire de son cadavre! Prenez le et continuez votre vie misérable... »
Et si vous voulez la garder je vous conseille de parler sur un autre ton
Il se désintéressa des récupérateurs, s'écarta de quelques pas pour ne pas être entendu et se tourna vers ses camarades
« Je n'ai malheureusement pas pu tirer beaucoup d'informations et je ne pense pas être en mesure d'en apprendre plus... Nous devrions partir. »
Tournant les talons pour joindre le geste à la parole il poursuivit
«  Je n'ai pas pu identifier de sort mais il y avait une marque magique... Elle disait « Valet Noir, le premier. » et était ponctuée par un symbole qui ressemble à ça... »

Avec nonchalance, l'elfe noir fit apparaître un étrange dessin dans la boue meuble grâce à un tour mineur :


Puis, faisant disparaître son œuvre de la même manière qu'il l'avait fait apparaître, il ajouta : « Voilà... Il faut l'imaginer de couleur verte. »


Edit MD =

Modifié par un modérateur mercredi 25 avril 2018 18:41:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Juste avant que gueule d'amour et les arpenteurs ne se quittent bons amis, chacun ayant à faire ailleurs, Airi continue de sonder l'infortuné - et après tout, on n'sait jamais.

L'orc souffle sous le poids de sa charge ; c'est que son pote le rougeaud doit bien peser un âne mort. Avant de répondre,il lance un regard mauvais à l'aasimar, regard qui croise un instant celui encore plus mauvais de Firwin. L'orc exhale un soupir brusque, du genre agacé, et balance :
« Ça doit bien faire une quinzaine de pics qu'on vadrouille pour le Valet. » Puis se détournant d'Airi, il mate Mouna, remontant de sa broche de Mornée à ses yeux couleur caramel pailleté, avant d'ajouter, provoquant : « On en a ramassé, des dingos... »

Les réponses du verdâtre étant définitivement trop floues a ton goût tu en remet une couche, plus explicite, dans l'espoir que cette fois il réussira a répondre a ta véritable interrogation...

« Bon. Et depuis deux jours ? Ça a donné quoi ? Plusieurs prises ? Des hommes ? Des femmes ? Humains ? »

Selon ses réponses tu pousse un peu plus loin, bien décidée a déterminer, tout en lui en disant le moins possible si Eliath n'a pas fait partie des victimes. Après tout...


Gueule d'amour regarde un instant Airi d'un air... D'un air... Interdit ? Sous l'effort, ses sourcils se froncent tellement que ses mirettes disparaissent presque :
« Ouais, voilà. Un peu de tout... On en a chopé pas mal...  » finit-il par répondre, évasif.
Puis il ajoute : « Depuis deux pics, ben deux biges... Y'en a eu trop : j'regarde plus trop la couleur, à force, faut dire. P'tet deux types ? Ou un type et une donzelle ? Chais plus trop... »

Soit le bige est un sacré bluffeur - ce qui parait pour le moins douteux (Psychologie = Airi, et tous les ceusses qui l'écoute, pensent que non), soit il est trop bas du front pour percuter qu'Airi cherche à savoir s'ils ont ramassés quelqu'un de particulier.

Probable qu'avec ce genre zigue (Psychologie, à nouveau), il vaut mieux être très très direct pour qu'il percute ce qu'on attend de lui - ou réalise qu'on attend plus de fioritures dans son discours...

C'est qu'il rechignerait presque le bougre à répondre, et plus encore, qu'il ne met pas tant de bonne volonté que ça à leur déballer ce qu'il sait. Un regard mauvais le remet à sa place.. Ah voilà..

Réfléchir semble lui faire mal. Par tous les dieux, quelle plaie ces races bas du front. Faire preuve d'un minimum d'intelligence n'était tout de même pas si dur.... ? Si ? Bon... puisqu'il fallait mettre les points sur les i... Autant laisser la menace parler.

« Réfléchit donc un peu plus... Y a bien un truc dont ta cervelle se souviens dans les deux derniers pics? Les fripes qu'ils portaient? Une couleur en particulier? Un type avec une tunique bleue, ça te dit quelque chose?  »

Et histoire d'enfoncer le clou.. après qu'il eut répondu à la première interrogation.

« Et d'ailleurs, tu sais si y a d'autres allumés comme votre Valet dans le coin ? Il est le seul à faire ça ? »

Sire Chicots paraît gêné... Il sourcille à la question de Firwin puis soupire : « Bin... Dès qu'il fait sombre, moi les couleurs, j'y entrave plus rien...  »

Mais, tâchant de bien faire - visiblement très encouragé par les gentilles œillades de Firwin, le lascar se creuse les méninges. On entend presque les engrenages rouillés qui tournent : « L'autre jour... C'tait un p'tit bige. Un barbu. P'tet un nain ? Y chantait de trucs en braillant... Mais j'me rappelle pas quoi : j'pigeais rien... Pis hier... Hier... C'tait un vioque ! Ouais, bien puant, le racorni. Surement qu'il s'était fait d'ssus... J'm'en rappelle mieux parce que lui, y jappait. Un d'ces Chaoteux bizarres, qu'on aurait dit. »

« Et non, j'connais pas d'autres matois qui s'occupent comme ça des azimutés. Y'a qu'n... Que lui, quoi ! »

Voilaaa... Pour peu qu'on mette un peu les poings sur les i même un imbécile du genre pouvait raconter des choses intéressantes. Et puis il fallait croire que les questions de Firwin avaient su... stimuler sa mémoire. A moins que ça ne soit le sourire. Il semblait que cette manière de sourire faisait beaucoup d'effet a certains esprits faibles... Bon... Il fallait reconnaître au pauvre orc que Fifi avait le chic pour laisser entendre qu'il se demandait par ou il allait commencer a vous faire des trous... Et la manière dont Incəlik ondulait comme pour accompagner ses pensées n'aidait pas... Après tout l'orc ne pouvait pas savoir que son interlocuteur avait bon fond.

Le plus beau... Ou le pire était que les informations qu'il venait de donner avaient quelque chose de désagréablement intéressant. D'une voix glaciale et particulièrement découpée tu demande :

« Tous les détails dont tu peux te souvenir. Maintenant. Des détails reconnaissables sur sa robe ? L'endroit. Le moment de la journée. N'oblige pas mon ami a reformuler les questions. »

Tes compagnons qui ne te connaissent somme toute que depuis bien peu de temps peuvent noter un changement radical dans ton attitude. Plus de frivolité. Plus non plus de cette douceur qui accompagne habituellement chacun de tes propos... Ils avaient déjà eu l'occasion de te voir sérieuse... Mais pas en colère. Ta voix qui sonne habituellement de manière si mélodieuse, pareille a une harpe parfaitement accordée résonne a présent d'une légère note de scie musicale...


Le sicaire hausse les épaules. Faut dire que, même si elle grince des mandibules, la petite gosse de grossium l'impressionne moins que la froide lame de Firwin. Mais dans sa position, il n'a néanmoins pas les moyens de faire son malin.
« Alors c'est c'bougre qui vous intéresse ? » finit-il par percuter.

Captant que les arpenteurs le laissenront se tirer plus vite s'il déballe tout ce qu'il sait sur l'objet de leur désir, cette fois, il s'épanche : « On... Enfin, l'daron, l'a chopé dans l'coin. À deux pâtés d'guitoune d'ici... Par là-bas derrière. » Comme quoi, si c'est bien Elliath dont il parle, les arpenteurs étaient bien sur la bonne piste. « C'tait pas tard... Mais il a fait sombre tôt, c'te fois là. C'tait p'tet trois cloches avant l'Anti-pic ? C'taré aboyait, y nous grognait après, l'enfumé ! Mais l'daron s'est approché, pis le bougre s'est calmé. Comme d'hab... Et comme d'hab, j'ai pas vu grand chose, vu qu'on tourne le dos au spectacle pour faire le guet... C'taré avait p'tet bin une robe genre pour barbe grise ; y avait des dessins d'ssus. Enfin j'crois... parce que c'tait surtout d'la merde qu'y avait sur ses frusques. L'était barbu, genre vielle serpillère ou vieux balai. Enfin... comme d'hab, quand on l'a quitté, il reposait bien tranquille sur l'pavé. Roulé en boule, qu'il était... »


« Et bien tu vois ? Merci pour ta... hum... coopération. Tu peux rentrer boire une bière. »

Et puis aussi sec tu te désintéresse de lui. Les sourcils froncés tu réfléchit aux différentes implications de ce qu'il a révélé. Et tu prend également le temps d'adresser quelques remerciement mentaux a Desna pour avoir mis ça sur votre route... Une coïncidence avait finalement fait plus avancer que toute une journée... Bon. D'une certaine manière c'avait été une journée passée a chercher des coïncidences mais... Bref.

Gueule d'amour ne se le fait pas dire deux fois. Sans même un regard en arrière - enfin si : une œillade à Firwin histoire d'être sûr qu'il est d'accord aussi - il décanille fissa.




A la sortie de Zszaufeiin, Tom l'Endeuillé lève le nez d'un air indigné. C'est tout juste s'il ne se le pince pas. D'un naturel poli, il se croit tout de même obligé de rétorquer : « Très bien... Comme vous voudrez, monseigneur... »

Le sourire édenté d'Archibald laisse place sans transition à une bouille furibarde. Dédaigneux, il crache au sol et se retourne pour finir de caler le corps de la danseuse entre ceux d'un nain obèse quasi à poil et d'un gith maigrelet sans tête, en marmonant : « Tous des d'azimutés, ces barbes grises !... Sale croche...  »

Des récupérateurs ? Au début tu n'y avait pas tellement réfléchit. Tu étais occupée a méditer sur ce qui venait de t'être dit. S'ils t'avaient, de prime abord, semblé guère plus intéressants que les divers mendiants que tu avais interrogé toute la journée ils t'apparaissaient sous un jour nouveau. Tu respire un bon coup... Ils n'ont aucune raison de faire face a la fureur qui gronde au fond de ton cœur... Autant leur poser quelques questions.

« Messieurs... Tant que vous êtes là... J'ai quelques questions a vous poser... »
« Il se trouve que je cherche quelqu'un que vous avez peut-être heu... "rencontré" hier. Ou plutôt récupéré. »

Consciente qu'une question du genre n'obtiendra pas réponse sans un minimum de hum... "motivation" pour "stimuler" les "mémoires défaillantes" de ces pauvres hères, tu leur tend quelques piécettes. Après leur avoir indiqué l'endroit ou, selon l'orc, il avait été laissé, tu précise :

« Un humain. Décharné. Portait une vielle robe bleu avec des étoiles. Contez moi ce que vous pouvez a son sujet. »

Les yeux - les trois - de Tom l'Endeuillé se mettent à briller ; c'est qu'Airi parle d'or. L'air ravi et la bouche en cul d'poule - histoire de se donner un air, il se rapproche solennellement de la fille de grossium, comme s'il se rendait à une réunion au sommet. « Et bien... Belle Damoiselle, il se trouve justement qu... » Mais le chef des récupérateurs en fait de trop ; il se fait couper la chique par Archibald !
« Ouais ! On l'remet vot'bige puant avec ces étoiles là, pour sûr, d'moiselle ! C'tait pas plus tard qu'hier, qu'on la ramassé, pas vrai, les gars ? C'tait dans not'coin. C'est not' coin, par ici ! Même que l'vieux Pharod y nous cherche pas d'noises ici. Not coin, j'vous dis. » affirme t'il fièrement, toutes dents - ou presque - dehors.
Jetant un regard noir à Archibald, Tom reprend : « Ahem... Comme je le disais, nous avons en effet conduit, avec des soins infinis et experts, sis à la meilleure place de notre luxueuse voiture à bras, n'en doutez pas, le corps recroviqué de cette pauvre âme abandonnée, et ce jusqu'aux portes de sa prochaine demeure, afin qu'elle puisse se réaliser par delà sa vie. Puisse-t'elle trouver la complétitude qui lui échoue auprès de la Puissance qu'elle révérait autrefois... Était-ce un proche, damoiselle ? Un oncle éloigné, peut-être ? En tout cas, notre compagnie vous remercie pour votre incroyable générosité et croyez bien que notre tristesse se joint à la vôtre... N'hésitez pas à nous contacter, à toute heure, j'insiste, si, par malheur, vous aviez besoin de nos services, damoiselle... »
« Bla-bla-bla... Toujours à c'donner d'ces grandes phrases imbitables, cui-là !... Bref, on l'a largué à la Morgue, vot' macchabée puant, comme tous les zauts, quoi... » marmonne Archibald
Et bien voilà qui confirme les choses... Mort. Eliath attendait donc a la morgue. Voilà qui risquait de ne pas simplifier les choses. Peut-être qu'un peu de nécromancie ? Ca risquait de chiffrer relativement haut mais ce n'était qu'un détail. A moins qu'un factionnaire ne puisse s'en charger. Ou que Lakji ai un moyen de t'aider. Mieux valait peut-être commencer par ce dernier point d'ailleurs. Mais envoyer un message fissa ne ferrait pas de mal. D'un ton songeur, clairement affectée par la nouvelle, tu répond a l'endeuillé :

« Un Oncle ? Non. Il ne m'était pas lié par le sang. Mais bon...

Avez-vous récupéré certaines de ses possession ? »
À la question de l'aasimar, les récupérateurs semblent gênés... Ils se jettent quelques regards en coin ; certains trouvent d'un coup leurs grôles incroyablement intéressantes.

Après que plusieurs anges soient passés, se raclant la gorge, Tom prend la parole : « Ahem... Hem... Damoiselle... Cela ne se fait pas, voyons. Nous avons le plus grrrand respect pour les défunts - et leur possessions. Je réponds personnellement de tous ceux que vous voyez. Mais... Heu... Il arrive qu'un mort perde des choses... C'est malheureusement inévitable, par ici. Les rues sont tellement peu sûres ; et les gens ont si peu de scrupules... »
Pendant que Tom explique, tous les récupérateurs hoche du chef de concert et sourient bêtement, comme de bons petits.
Tous, vraiment ? (Perception & Psychologie 15+ ; possible de prendre 10 mais il faut les deux) :

Bon, Eliath avait fait parti des clients de ce groupe. Génial, ironise intérieurement le drow… ça ne lui dit pas ce qui le titille depuis quelques instants. Car voilà… quelque chose le titille et il n’arrive pas à mettre le doigt dessus ce qui est très frustrant. Et ce ne sont pas ces loqueteux dont on se demande ce qui les pousse encore à s’accrocher à l’existence qui vont l’aider à faire le point.

Et puis Air’ était tout à fait assez grande pour gérer… Enfin… surtout assez riche. Monstrueusement assez riche. Et même s’il n’avait pas à faire plus que lever le petit doigt pour les terroriser ce n’était pas la bonne solution pour cette fois… Sans compter que c’était sale. Façon de parler. Mais c’était sale d’en venir à devoir terrifier des.. récupérateurs.

Quoique… s’ils avaient l’air sincère dans leur déni de vol à l’étalage… ce n’était pas le cas de tout le monde. Mouais…

Firwin soupira audiblement et ajouta.

« Ah, vous savez ce que c’est la mort d’un proche, c’est dur à vivre, particulièrement quand on a plus rien à quoi se raccrocher… Je suis sur que si vous aviez trouvé quelque chose qui lui permette de conserver un souvenir ému… mon amie aurait été tellement reconnaissante. Elle aurait su vous le montrer, ça l’aurait aidé à faire son deuil… Tant pis, il faudra demander à la morgue. »


Tom s'apprête à balancer tristement de la caboche, en signe de dénégation, lorsque la petite, après avoir coulé un regard en coin à Firwin depuis sa "cachette", se glisse derrière le daron des récupérateurs et se met à tirer sur son manteau usé. Haussant le sourcil, Tom se baisse à hauteur de la petiote qui lui chuchote alors quelque chose. Tom affiche une mine surprise, rougit un peu, se redresse, réfléchit, se racle la gorge, puis finalement explique à Airi : « Mais il arrive aussi que... Que certains de mes collègues gardent par devers eux certaines choses... Afin qu'elles... Que ses choses ne se perdent pas !... Nous en prenons alors grand soins ! Et les familles à qui nous les remettons par la suite - ne vous imaginez pas qu'il puisse en être autrement ! - sont... Généralement... Ahem... Très reconnaissantes... Pour le service... »

Un sourire triste sur les lèvres tu acquiesce aux dires de Firwin. Puisqu'il souhaite le jouer ainsi... Pour faire bonne mesure tu vas jusqu’a tâter ta bourse l'air affectée pendant qu'il parle... Lorsque, finalement, Tom répond, tu ne perd pas une seule seconde pour répondre :

« Ah... Oui... Je... Et bien... J'ai... »

Tu prend ta bourse qui ne contient, tu le sais, pas grand chose et la vide dans ta main pour compter frénétiquement :

« Huit... neuf... onze jaunets... Et demis. Non ! Attendez ! »

Et te voila qui pose ton sac pour y chercher quelque chose alors que tu demande a ton ami :

« Tu aurais quelque chose pour me dépanner ? Je te revaudrais ça... »

De ton sac tu tire quelques autres pièces. De quoi monter, avec ce que Firwin ajoute a une somme qui semble satisfaire vos récupérateurs. Tu rendra bien sur l'or a Fiwrin une fois qu'ils seront loin... Et tu pourra également faire passer une partie de tout ça en faux frais... Mais bon. Pour l'instant...

Tom, penché si bas devant Airi qu'on dirait qu'il mime un adoubement, tend ses mains aux ongles en deuils en avant, comme en prière - ou plutôt comme pour recueillir l’extrême onction.

Une fois les jaunets passés de main en main, c'est plus fort que lui, l'Endeuillé ne peut s'empêcher d'y goûter. La texture semble lui plaire car il adresse un clin d’œil entendu à la mioche.

Mioche qui s'approche à son tour puis, après avoir fouillé sous sa robe dans une de ses bas de laine crasseux, remet à Airi un anneau et une amulette que tous les arpenteurs identifient sans peine comme un symbole de la Société des Sensations.

Airi a donc payé :
- Une amulette Sensat en laiton bien corrodée, montée sur une chaîne fine cassée (et nouée avec du fil)
- Un anneau en ébénite incrusté en filigrane d'étoiles en argent, à l'intérieur duquel il est gravé - en filigranes d'argent également : «  Στο Elliath, ο πιο πιστός μαθητευόμενος μου  ».

Mouna, apercevant l'intérieur de l'anneau, s'exclame doctement : « Oh, du draconique ! Airi, je peux vous le lire, si vous voulez. »
Quand Airi jugera bon que Mouna lui fasse la lecture,voilà ce qui est gravé sur l'anneau :

« À Elliath, mon plus fidèle apprenti. »

Voilà qui confirme, s'il y avait encore des doutes, qu'Ellitah s'est bien fait gravé dans le marbre. Car, s'il n'était pas défunté au moment où les récupérateurs l'ont trouvé, il est peu probable qu'ils l'aient livré à la Morgue si le bougre brassait toujours de l'air...
« Et bien... Damoiselle, messires et mesdames... Je ne voudrais pas abuser de votre temps si précieux... Aussi, à moins que vous n'ayez encore besoin de nos services...  » Évidemment, maintenant qu'il a plumé... enfin, récupéré bien honnêtement un beau garniche, Tom est pressé de se tirer. Et, après tout, les morts n'attendent pas - si on ne se presse pas, d'autres que vous les trouvent !

Modifié par un utilisateur mercredi 6 juin 2018 15:33:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bruichladdich fixa ce petit zigue, il fit quelques grimaces ou sourires ininterprétable au fur et à mesure que la mémoire lui revenait.

« EH MORDRI !! Branler arrête de ton râtelier, gueusards crois tu ressemble qu'on!  »



Arrêtant de crier après avoir attirer le matois, il repris d'un ton posé mais sur de lui.

« Je sais ce que tu recherches, je connais la chanson alors on va pas t'empailler, on te dira ce que tu as besoins de savoir sur les biges qu'on a mis en fuite après qu'ils aient inscrit dans le marbres cette azimutée!

Mais mes armes, je les gardes en mains, je ne suis pas le premier chaoteux venu alors faudra me les enlever de force. »

Bruichladdich reste face à lui, arme en main, torse bombé et tête haute, prêt à relever le défi.

Modifié par un utilisateur mercredi 2 mai 2018 22:05:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mordri Gazantil, utilisons-donc son blaze, puisque certains l'ont remis, cligne des yeux en dévisageant tour à tour Bruichladdich « ... » puis Firwin « ... »
Au défi de Bruichladdich, le factor sourit et ses yeux s'emplissent instantanément d'une joie sauvage. Puis sans transition, sa houppette rousse se met à balancer, comme sous l'effet d'une tempête de réflexion. Mordri semble tiraillé entre le plaisir de la baston et l'opportunité d'obtenir facilement, et rapidement, un soltif sur les disparitions d'azimutés. Toujours oscillant du catogan, il se faufile - comme s'il était à la maison - entre les arpenteurs, son gros outil dépassant toutes les têtes en manière de périscope.
« f⧭t ⊆ha∅te⩗⟗, f⧭t ⦳u'⦿n c∀us∃ ! ⫸iGes C⟟s... c∵rt⋏ins ℃∏∆o∫ ⨃'e⨅ a ∗ui∢ s⧳n⧷☞nt l✕ ; pa⨔ ⩰Ai⨫ ⊤⊡⋑S... c♉︎nƑia☀︎▷e f⪦iŠ, t'l⨳⩃R ◉n RǞ‡E⁊ier ✓a e♒︎se♒︎b♂e S⩡ Br☌n♌︎er ▶︎u e❥tR☞ ✦o⥣∃✿, to❑♨︎s ∀ ➳a ⊢⊕⊥⊞ de ⟖⦁⦆⨕ S∀⧭u⁊❣. T➤ ='L∆c∐ℇ ⩌U'e⪓⟘-cE ⧪∩e t⊆ ∫∧I∭ ≀⊎r ⊏'Q∩∣ N⊙⊻Rri∕ ⊥e ⋁⋲⪌ a⫝⨋⦅ N∎√ ∀ZIm∐t☂s - c⋺⟡ ⫖i⨴⋴s e☇ p☝︎s ₡'QUℨ t∩ ⦥Oi⟘ ⨮Ra⩎l⋶⨖ ∀v⋼c . ⋶⩗ o⧺ d⫙S c⨶Up∬. ⊣'e⊡ ∅∩'∈⨐T-c∉ ⊑⨅⨹⨀Te⩁⨷ ⊣'e⊡ Di∽ ?!  » lance soudain le petit excité, avec une mine de conspirateur, au bariaure couvert de bleus et fier comme un paon. Bizarrement, alors qu'il finit sa diatribe, Mordri se met renifler les arpenteurs qui l'entourent, fronçant le nez.

Message secret pour Oolie, Lematou :

...

De but en blanc, le factor hystérique passe la main dans ses cheveux et, flatté, répond à Firwin : « Merci, l'Indé. » puis ajoute, souriant soudain comme un enfant découvrant un nouveau jouet : « Lesazimutésd'abord,maisuneprochainefois,ontesteranostalents! » et enchaîne en en avançant une de ses petites mains musclées en direction d'Airi. Personne n'a eut le temps de réagir qu'il caresse déjà l'étoffe de ses nippes de fausse rucheuse : « Ooooh...UntatouagedeFell!!!J'enavaisjamaisvusurunefrusque!Tum'montres,l'autrecôté,hein,hein? »

Pendant que leur factor s'amuse, les chaoteux alentours se rapprochent du groupe. L'ambiance reste tendue...

Les récupérateurs continuent de trembler, coincés entre des chaoteux et les arpenteurs...

Tom l'Endeuillé essaie : « C'est pas nous non plus... » Il sort une dague de sous son manteau noir élimé et la jette au sol. Ses ouailles l'imitent aussitôt et bientôt trois dagues, deux gourdins, quatre frondes et une fourchette jonchent le sol.

Modifié par un utilisateur lundi 7 mai 2018 09:05:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Mordri, nature, affiche une mine très déçue tout en lâchant, à une vitesse presque normale : « Oh ?! Y'a rien de l'autre côté !... »

Effectivement, à part une doublure bien usée et plus ou moins rapiécée - un déguisement bien pensé, ça - il n'y a rien de spécial.

Pas surpris pour deux sous de la présence de l'armure sous les nippes, Mordri, après que ses mirettes fureteuses aient fait l'inventaire de ce qu'Airi porte sous ses nippes, reporte finalement son regard à hauteur du visage de la fluette lorsqu'elle mentionne un certain Valet.

« Pasici... » lui répond le petit excité en matant les alentours, l'air soudain très sérieux, avant de se tourner vers Bruich, manière de lui dire qu'il faudrait qu'il se grouille de répondre sinon le factor ne répondra plus de rien - ni de lui même. Avec un sourire, quand même.

Mordri hoche du chef - faisant voler son toupet cuivre dans tous les sens. « C'garsrépondsd'vous...Alorsonvafaireuntour-entregentilscopains!Onvapasloin! » balance t'il aux arpenteurs, en désignant Bruichladdich, puis leur souriant, mais sur un ton qui n'accepte pas le refus.

Le kender amorce la ballade, donnant la direction.
« C'estparlà. » lance-t'il, impatient - mais a t'il jamais fait preuve de patience dans sa vie ; on peut en douter.

À peine a t'il effectué quelques pas que le petit bavard engage la discute avec le Bariaure - qu'on suppose trottiner à sa hauteur : « Qu'je bariaure remets crois, maintenant, J'te. Toi le pipo c'hein, de joueur ? J'tu truc espère la Tremblote joueras nous un, que chez. » Et il ajoute, les yeux pétillants : « J'pas deux pics depuis y trois allé suis; j'ressemble à hâte aujourd'quoi ça hui ai d'aviser !... »



Puis, de but en blanc, le petit bige lance à la cantonnade : « Tiens!Onvapasserparlàj'connaispascetterue! »

Les chaoteux se détendent un chouille. Ils se répartissent en avant et en arrière du cortège. Avec les biges qui grognent, ceux qui marchent bizarrement - en crabe, en arrière, ceux qui ricanent pour un rien, on dirait une procession de carnaval.

Les récupérateurs se retrouvent comme abandonnés à leur sort. Mordri ne prêtent aucune attention à leur cas et ne leur a même pas adressé un mot... Les pauvres bougres : toujours à faire la dernière roue de la charrette... Après un soupir de soulagement collectif - après tout, ils ont évités des ennuis - résignés, ils ramassent leurs armes et leurs cadavres et entreprennent de décaniller.


NB : je ne vous emmène pas directement chez Tremblote, des fois que vous vouliez branler du râtelier entre vous pendant le trajet, simplement poster un truc avant de vous mettre en route - voir refuser de suivre (auquel cas Mordri hausse les épaules pis c'est tout).

Partez du principe que vous y serez en cinq minutes environ.

Zszaufeiin pas compris grand chose à l'échange qui venait de se dérouler devant lui. La logique (ou son absence?) des chaoteux le dépassait totalement... En tous cas ces individus ne semblaient plus si agressifs...
L'elfe noir haussa les épaules et suivit le cortège, observant ces étranges personnages et prenant des notes mentales

La question était sans doute un peu trop poussée pour espérer une réponse. Il aurait du s'en douter... Si on ne pouvait même plus faire confiance à ceux qui avaient une structure pour se tenir au courant... Mouais... Il y avait la réponse dans la question en fait. Chaoteux. Espérer quelque chose de construit était un peu aléatoire... Un peu beaucoup...

Peut être que ça lui reviendrais, peut être pas. Impossible de prévoir.

« Firwin ? Tu m'explique le problème ?  »

Mmm ? Ah... oui... Elle le connaissait décidément trop bien. Et s'il avait depuis veillé à reprendre un sourire désinvolte depuis leur nouveau départ en compagnie des xaochitects, elle avait du remarquer un peu plus tôt sa grimace. Mais c'était une question délicate... Comment y répondre... Il soupira intérieurement, ce n'était pas la première, et certainement pas la dernière fois qu'il regrettait de n'avoir jamais pris le temps d'enseigner à Airi les bases d'une communication plus discrète. Un jour, peut-être... C'était un peu plus complexe qu'un peu de temps...

« Oh, t’inquiète... Un souvenir de mes dernières vacances... J'ai hâte de remettre les pieds en Arborée.  »

Élude t'il avec un haussement d'épaules.. Elle devrait comprendre. Enfin... probablement. Vu le portait coloré qu'il lui avait, à sa demande, dressé...

Par contre, si son pressentiment était le bon... ils allaient devoir en discuter plus amplement.

Le p'tit factor des Chaoteux, toujours souriant à pleines dents, désigne la lourde de son épée et invite les arpenteurs à la pousser :
« Hop,hop!Aprèsvousm'sirem'dames!Allez,ons'faitpasprier!Hop,hop,hop!ÀlaTêtedeNoixSaouleonvas'causer... »

Sans faire plus de chichi-pompons Bruichladdich le premier s’exécute. À dire le vrai, le bariaure a même l'air pressé d'entrer...

Le reste du groupe le suit, sans doute dans leurs p'tit souliers. Il faut dire que l'ambiance du lieu est... spéciale. Au premier regard, la salle dans laquelle déboulent les arpenteurs fait penser à un immense entrepôt, très haut de plafond, dans lequel serait passé un ouragan. Puis on réalise que l'étage a été détruit : des poutres transverses, des restes de planchers et des bouts de cloison - sur lesquelles ont a suspendu des torches ou des lampions de couleur - pendouillent de ci de là, en équilibre instable. Des tas, des tables, des empilements de caisses et d'étranges bricolages sur lesquels ont a balancé de la peinture à la va vite font office de mobilier. Le sol est.. indescriptible - et tout sauf bien plat et bien propre.

Alors que Mordi et ses sbires entrent à son tour, fermant la marche, la plupart des biges présents hurlent, aboient, crient des vivas et des insultes chaleureuses. L'ambiance est chaude !... Le p'tit factor répond en brandissant son immense épée, tel un gladiateur victorieux, et distribue une tournée de sourires et de majeurs. Puis il désigne de son intrument le fond du hangar aux arpenteurs : « Onvas'poserverslebar!Suivezl'joueurd'Fûte.J'arrive... »

Tout près de l'entrée, sur la gauche, tout un groupe de matois se grognent dessus, hululent ou feulent, aboient comme des animaux. C'est presque mélodieux - enfin, tout est dans le presque... Quand ils ne se crient pas après, ils boivent dans leur chopes sans utiliser leurs mains... Probable que si Elliath était là, il serait ravi de faire parti de cette tablée.
Guildes & Faction DD15 (réussite auto pour Bruich):

À quelques toises de là, quatre-cinq matois sont occupés à un lancer des casques de Tête de Bois - on se demande bien comment ils ont mis la main sur du matériel de l'Harmonium - sur des tiges en fer, tordues en forme de crochet, qui dépassent d'un mur abîmé et couvert de graffitis. Même le plus béjaune des biges comprendrait vite que c'est là une sorte de jeu du fer à cheval revisité. Évidemment, Ceux qui perdent boivent. Et la partie doit être bien avancée car les lascars rigolent beaucoup tandis que les casques bosselés rebondissent avec fracas...

Derrière l'aire de jeu, on remarque vite un matois qui, bien qu'il soit assis, dépasse tous les autres de plusieurs têtes.
Ses cheveux flottent dans l'air et ondulent avec grâce, comme sous l'effet de courants aquatiques. Il affiche un air grave. Son regard est baissé, rivé sur un matois qui branle du râtelier à vois basse.
Plus bas, le tchatcheur s'avère être un githzeraï, tatoué au visage de la Bête du Chaos. Dans le même genre que Mordri, mais le tatouage est plus fin, plus présent. D'ailleurs ce githzeraï dégage un truc particulier ; charismatique peut-être ? En tout cas, quand on le remarque, on en oublierait presque le gracieux géant avec qui il papote. Autour de ces deux là, il y a comme un espace respectueux que même le plus fous des chaoteux ne semble vouloir franchir. Tous, sauf Mordri, qui va chuchoter rapidement un truc à l'oreille du gith - qui semble s'en cogner total - avant de s'en retourne illico vers ses brebis.

Plans DD19 :
Guildes & Faction DD10 (réussite auto pour Bruich) :

Vers le fond de la taverne où Bruich a conduit les arpenteurs, il y a ce qui fait office de bar et trois créatures ressemblant à des gobelins qui tapent comme des dératés sur une sorte de machine - ou de statue étrange - de métal et de bois. L'un d'entre eux à une arme à feu à la ceinture. On ne sait pas bien s'ils essaient de réparer, calibrer, ou détruire leur machin... Mais ces gobelins à la peau marron l'ont pas l'air content-content et s'engueulent dans une langue bizarre.
Local DD15 :

Mais celle que ça semble ennuyer le plus, cette histoire de machine bizarre, c'est une demi-elfe qui les mate depuis son zinc en faisant la moue. Elle serait vraiment jolie si une cicatrice ne lui barrait une partie du front et si ses choix de maquillage était moins discutables. Son bleu-vert à lèvre lui donne un air... remarquable, à défaut d'être glamour.

Guildes & Faction DD15 (réussite auto pour Bruich) :


Alors que les arpenteurs atteignent le bar, le visage de la daronne s'éclaire à la vue de Bruichaladdich : « Oh, le joueur de flûte ! J'espère que tu viens nous casser les oreilles ce soir ; on s'ennuie !... Ces trois petits enfumés...  » la demie-elfe désigne les gobelins « ... m'avaient promis une machine merveilleuse ! C'était censé distribuer des bibes mystères, leur machin ! Mais ça marche pas !... »
La demie-elfe furibarde fusille les gobelins du regard, serrant les poings, et s'apprête à en rajouter une bonne couche quand Mordri la coupe dans son élan. « Oy,laTremblote!J'teprésentedesbigesquivontm'aider.Lesbiges,laTremblote...Onvas'poserdansc'coin... Là!J'teprendsunpot!Etheu...Un...Trois...Bref,deschopes! » À la demande de Mordri, la Tremblote plisse les yeux se metà marmonner un truc inaudible... Qu'elle n'a pas le temps de finir.
« Nonmaisc'estbon!Jegère!T'occupe, merci. » lla coupe à nouveau Mordri, l'air un peu inquiet, en attrapant précipitamment un pot de bière et en désignant du regard des chopes à Bruichladdich.


Les sbires de Mordri se sont éparpillés dans le hangar. Nos arpenteurs et Mordri se retrouvent attablés à différentes hauteurs (aucun siège n'est conforme) autour d'une table qui penche - faut bien tenir sa chope ou la boire. Le p'tit factor se descend une rasade de bibe - pas mauvaise, faut avouer - et, un rien calme, ou presque, entame les pour-parlers.
« C'est coincerlecrevard moi c'que j'veux, qui dézingue les azimutés. Et je qui et pourquoi, trouverai ! » annonce-t'il, en frappant violemment de son petit poing sur la table.
« Chaque enfumé j'aurai de la Ruche quand estourbi, également le matois j'aurai que je cherche estourbi... Mon c'est plan... Mais vousvoilà, vot'Valet etvous. »

« Alors, vla ma propose : c'donnant-donnant. Vot' chanson sur ce... valet ? Et si on peut s'aider, j'vois... Vôtre à la ! » explique-t'il, en proposant de trinquer, comme on scelle un accord.

Modifié par un utilisateur samedi 19 mai 2018 18:58:46(UTC)  | Raison: Non indiquée