Melfur reprit (enfin) ses esprits. Le coup de griffe de la chauve-souris n'y était peut être pas étrangère. Il décida de s'occuper de la bestiole isolée avant de se retourner contre celle qui faisait face à Trestelame. Les 2 mort-vivants furent occis et réduit au silence dans la foulée.

Modifié par un utilisateur lundi 5 mars 2018 21:55:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Armure de mage et Simulacre de vie

Lukas décida d'aider le groupe, voyant son chat attaquer un ennemi invisible. Il se déplaça quelque peu après avoir vu le coup de morsure de son chat et lança un sortilège pour le faire apparaître aux yeux de tous.


De son côté Chouffe appréciait le morceau de chair qu’elle avait et tenta de mordre à nouveau l’ennemi invisible…




Edition de mon action suite a la mort du méchant: Poussière scintillante dd 10+6+2+1=19 pour ne pas être aveugle. Et il est visible

Modifié par un utilisateur mardi 6 mars 2018 10:09:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Marche des morts-vivants



Melfur fendit en deux les deux chauve-souris géantes, qui tombèrent en poussière dans la neige, alors que le cultiste parvenait à protéger ses yeux à temps pour éviter d'être aveuglé...Mais pas assez pour résister à la charge de Trestelame. Au dernier moment, un os surgit devant le sabre de la demi-elfe, ralentissant assez son coup pour que le cultiste ne soit que légèrement blessé. Il fit un pas en arrière, et arma une arbalète, mais manqua de loin Kaomhin.

Le kelpie fut beaucoup plus dangereux, en revanche! Il bondit sur Kaomhin, et si le croisé arrêta les crocs du monstre à l'aide de son armure, mais reçut deux violents coups de sabot en pleine poitrine, lui coupant le souffle.

Modifié par un utilisateur mercredi 7 mars 2018 15:28:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Satisfait de voir les 2 chauve-souris retourner au néant, Melfur décida de jeter son dévolu sur le kelpie qui prenait Kaomhin pour cible.

Malgré les assauts de Kaomhin, le cultiste était encore debout....mais à peine. L'homme au visage masqué ne paraissait qu'à moitié conscient, assomé par la douleur et affaibli par la perte de sang. Sans l'os qui le défendait contre les assauts, il serait vraisemblablement déjà mort. Trestelame ne perdit pas de temps, et saisit l'occasion avant qu'elle ne disparaisse.
Elle tournoya sur elle même, transperçant le cultiste jusqu'à la garde de son sabre. Elle dégagea son arme alors que leur dernier adversaire s'effondrait.
« Bon débarras. Lukas, ça va aller? »

Modifié par un utilisateur jeudi 8 mars 2018 10:40:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Trestelame jeta un coup d'oeil à sa blessure, les marques de crocs encore bien visibles.
« Ca? C'est pas très profond...je veux dire, il faut que je fasse soigner ça, mais je m'en remettrai. Et en plus, cette fois, je ne suis pas la seule à être blessée. Tu pensais vraiment pouvoir affronter ces chauve-souris tout seul?  »

Elle se pencha sur l'un des cadavres pour l'examiner de plus près.
« Qu'est ce que c'est que ces horreurs? Enfin, en tout cas, tu as raison. Le fait qu'ils aient laissé un agent en arrière signifie qu'ils sont passés par là il n'y a pas si longtemps. Mais ça veut aussi dire qu'ils savent que nous sommes sur leurs traces et ont décidé de nous barrer la route. »

Trestelame acquiesça.
« Bonne idée. De toutes façons, on va devoir rassembler les chevaux et on ferait effectivement mieux de panser nos plaies avant de continuer. Qu'est ce qu'on fait, après ça? On poursuit? Vous penser qu'il y a des choses intéressantes à apprendre sur lui? Ou elle? »

Elle jeta un coup d'oeil dégouté à la cultiste morte...

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La faux de Gazda trancha avec une rapidité inouïe, puis comme si le temps s’était arrêté, le Kelpie ne bougeait plus. Une fine ligne rougeâtre était dessinée. Alors lentement, il se dédoubla sans bruit, dans une gerbe de sang et de tripes, colorant la rivière. Le marasme se dissipa rapidement avec des tourbillons et mélangeant les couleurs. Un tableau morbide et vivant… pour un mort.

Kaomhin regardait sans un mot ce spectacle. Il était abasourdi par la puissance et la précision de son nouvel ami.


« j'ai horreur de me baigner dans l'eau froide. »






A sa remarque, iconoclaste compte tenue de la violence déployée quelques secondes auparavant, Kaomhin s’esclaffa de rire. Un rire clair, joyeux que ses compagnons découvrait pour la première fois. Il rengaina son épée non sans avoir essuyer le sang qui la couvrait sur les habits du cultiste, avant de se masser le torse. Les coups de sabots avaient été violents, il voulait vérifier qu’il n’avait rien de casser…

Soudainement, son sourire se figea, ses yeux fixaient un point indéfini avant qu’une grimace vint déformer son beau visage. Il sortit, alors, d’une poche intérieur son masque nouvellement acquis brisé en mille morceaux… Ses yeux sur le masque, qui s’emplissaient de larmes, sa respiration rapide chaotique, avant qu’il prenne une longue et lente inspiration, les yeux fermés, se concentrant, se calmant.

Il lança alors d’un geste décidé les débris du masque par la balustrade :

« Qu’il en soit ainsi ! Je ne cacherai plus mon vrai visage… » chuchota-t’il plus pour lui-même que pour ses camarades, bien que dans le calme après la bataille tous purent distinctement l’entendre. Il se retourna alors avec un sourire timide vers ses camarades. Il sortit alors sa baguette de soins à la dernière remarque de Gazda et s'approcha de ces camarades pour lui prodiguer les soins nécessaires...



sorts dé-comptabilisés de la baguette de Kao…
-edit- @ tous: comme je ne sais pas exactement si l'achat des 2 baguettes a été comptabilisé, je ne l'ai pas encore marqué ds le matos de Kao...
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Une fois de nouveau sur pieds, le groupe de chasseurs reprirent leur poursuite: la Voie ne leur échapperait pas, aussi loin qu'elle puisse fuir! Une fois franchie le gué d'Orée, ils pénétrèrent dans le Bois des Frissons proprement dit, s'avançant entre les arbres, les sabots presque silencieux sur le tapis de neige et d'aiguilles de pin qui couvrait le sol.

Le reste de la journée fut...relativement calme. Presque trop calme. Depuis qu'ils avaient pénétré entre les arbres de la forêt, un silence lugubre les avait enveloppé, étouffant les cris des oiseaux et les bruits du vent. Il règnait un calme absolu sous les frondaisons, un calme qui rendait nerveux les cavaliers comme leurs chevaux, d'autant que les arbres, broussailles et les écharpes de brume glaciales les empêchait de voir loin devant eux. La piste était assez dégagée pour qu'ils n'aient pas à craindre une branche mal placée, mais une attaque pourrait venir de nulle part.



Forêt hantée
Ce ne fut pas une attaque qui vint, mais une vision d'apocalypse. Alors que le soleil était prêt de se coucher et que les ombres s'allongeaient déjà dans la forêt, ils débouchèrent dans une clairière où se trouvait un camp de bûcherons...enfin, les ruines d'un camp de bûcherons.

Les tentes étaient dévastées, déchirées, certaines pendaient aux arbres, dansant dans la brise. Ce qui avait été une pile de rondins était renversée, et les troncs s'étaient répandus dans le camp, broyant plusieurs bûcherons dont les corps mutilés étaient à demi ensevelis sous des tonnes de bois. Les autres bûcherons n'avaient pas eu plus de chance....il y avait là une vingtaine de corps déchiquetés, certains coupés en deux, d'autres portants de profondes lacérations. Plusieurs feux de camp achevaient de mourir ou de consumer les cadavres et les tentes où ils s'étaient répandus. Il n'y avait plus âme qui vive, mais le sang n'avait pas encore gelé ou coagulé...le carnage était récent. D'immenses empreintes, plutôt étranges, d'une créature quadrupède, étaient visibles sur les lieux du carnage...
Plus étranges, de larges pans du camp en ruine, et plusieurs des cadavres étaient gelés, certains portant des traces de profondes engelures, mais le froid n'était pas assez intense pour expliquer cela.

Perception DD20


Survie DD13


Connaissance (local) DD18 (Melfur +5)

Modifié par un utilisateur samedi 10 mars 2018 16:22:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Melfur fut trop absorbé avec la scène de carnage pour faire autre chose que l'analyser. Elle lui rappelait désagréablement les histoires qu'on lui avait contées sur ces bois à Lepidstadt. Il fut sorti de sa réflexion par l'exclamation de Gazda. Il regarda dans la direction indiquée par le regard sidéré du spirit. Instinctivement, il porta sa main à la garde de sa rapière. La monstruosité l'avait-elle aussi perçue ? Devaient-ils se lancer immédiatement à l'assaut ?