Tandis que les questions se posent, Asphodèle inspecte le cerceuil pour y trouver des indices. Il y découvre uniquement le symbole ancien d'Aroden, le même que le collier, à plusieurs endroits dans ce qui semble être une phrase. Cependant, le temps à bien fait son oeuvre et les écritures sont illisibles. Il comprends toutefois les grandes lignes, grâce aux desseins. Il semble qu'un puissant guerrier magicien soit inhumé ici. C'était le patriarche, qui transmettra son symbole, blason de sa famille noble naissante.

Rien ne semble expliqué comment il est mort, si ce n'est des desseins faisant références à des créatures étranges.

Connaissances (toute sauf ingénierie et noblesse) DD15

Modifié par un utilisateur mardi 3 septembre 2019 21:59:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abigaël suit avec prudence ses compagnons. Elle ne sait pas trop où elle mets les pieds, mais on dirait que ses compagnons sont pareils.

« Voilà le sang qu'on cherchait. On va le récupérer avant de faire quoique ce soit d'autre, au cas où on devrait fuir en courant. C'est bizarre, on dirait que la tombe est celle d'un ancêtre d'Aroden si je comprends bien ce texte, mais je me demande ce que c'est que ces trucs. Pour le cercueil, je ne suis pas certaine que profaner une tombe d'un puissant magicien soit une bonne idée Asphodèle, encore moins avant de vérifier s'il y a des pièges. Laisse moi voir si je trouve quelque chose de louche avant de faire quelque chose d'inconsidéré.. »



Peau d'écorce sur Takkoua (+3 bonus d'altération à l'armure naturelle) pendant 60 minutes.
Résistance au feu 10 sur Abigaël pendant 60 minutes.
Tears to wine 60 minutes, +2 jets de compétences sur Int/Sag, marche pour tout le monde.

Modifié par un utilisateur mardi 3 septembre 2019 22:17:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ni Abigaël ni Gemini ne trouvant rien alors qu'Abi est certaine d'avoir bien fouillé, elle souffle à Asphodèle.

« J'ai rien trouvé, on pourrait l'ouvrir, mais je ne suis pas sûre que ça soit une bonne idée. T'es sûr de toi ? »

Peau d'écorce sur Takkoua (+3 bonus d'altération à l'armure naturelle) pendant 60 minutes.
Résistance au feu 10 sur Abigaël pendant 60 minutes.
Tears to wine 60 minutes, +2 jets de compétences sur Int/Sag, marche pour tout le monde.

« On embarque l'épée on est v'nu là pour ça. » Il commença a sortir sa couverture de son sac. « Pour le cercueil je s'rai d'avis que soit on le fait maintenant... Vous avez des sort de protection en cours et on est en pleine forme, soit on l'fais jamais... »

Modifié par un utilisateur mardi 3 septembre 2019 22:26:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

La fine équipe prends l'épée dans une couverture, puis retire son support. Maintenant que le cerceuil est libre, il s'agit de pousser l'épais couvercle de pierre.

BOOM.

C'est le bruit du couvercle qui tombe de l'autre côté. Dedans? Une momie, en décomposition très avancé. L'odeur est horrible, mais rien de magique ne se produit. La fouille minutieuse qui s'en suit révèle toutefois une série d'objet magique. Des anneaux, des bracelets, une robe en parfait état et un bâton. Le premier anneau est en or, incrusté d'émeraude. Le second est en argent avec une topaze. La robe est couverte de rune rouge luisante, tandis que le tissu est dans des ton orangé avec des desseins de flammes bleu. Enfin le bâton est en cyprès. Une des extrémités est plates avec des gravures de flammes, tandis que l'autre est une sorte de cage avec un rubis coincé a l'intérieur. Le rubis luit d'une lueur magique, comme si l'essence magique du bâton y était contenu.

Art de la magie DD20 anneau


Art de la magie DD26 anneau


Art de la magie DD23 bâton


Art de la magie DD23

Takkoua se crispe en entendant le BOOM, attendant effectivement qu'un portail s'ouvre vers les abysses, ou quelque autre déplaisante surprise, mais après un instant de silence, elle se détend et se penche sur le cadavre momifié et les trésors inhumés avec lui.

« Je vous l'avait dit qu'il se serait fait enterrer avec son barda... Ah les mages... A part te faire piller ta tombe, ça t'aura servi à quelque chose ? »

Puis elle se penche sur le corps et ramasse les objets magiques pour les analyser.

« Je détecte des traces de magie de feu sur le bâton, à mon avis il peut lancer des sorts comme Boule de feu et similaires... Quant à cet anneau là... il semble améliorer la défense de la personne qui le porte, un peu comme le sort que j'ai lancé tout à l'heure. Le reste, il faudra que j'étudie plus longtemps. On y va ? Ou on s'assure que le mage mort reste mort avant de partir ? »

Bâton de feu et Anneau de protection +2

Modifié par un utilisateur vendredi 6 septembre 2019 08:08:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le groupe rassemble les trésors, et embarque le tout après avoir prit soin de refermer le cercueil de pierre et avoir récité une prière. Le retour est calme, pas d'attaque, pas de monstre sortie des tréfonds ou des abysses. Non. Tout est calme. Une fois au monte-charge, et après avoir signalé leur retour, les héros sont remontés. Les trouvailles ne sont guère un poids suffisant pour inquiéter le mécanisme usé et en mauvais état.

Dehors, le repas est prêt et la nuit tombe. La capitaine retrouve avec plaisir l'équipe et s'étonne même de la rapidité. Autour du feu, et autour d'un bon repas, le récit des aventures donnent des rêves aux soldats, pourtant bien aguerri. Il faut dire: combattre des daémons, c'est pas tout les jours. La plupart des gens n'en voient même jamais de leurs vies, et s'en porte très bien d'ailleurs. En tout cas, maintenant que les protections sont désactivés, les fouilles archéologiques pourront reprendre, probablement en s'enfonçant davantage dans les profondeurs. Et vu qu'il s'agit d'une expédition privé, ils leurs faudra sûrement des mercenaires pour s'occuper des gobelins.

La nuit se passe tout aussi calmement, et la tente prévu pour les héros est toujours aussi confortable. Le sommeil porte conseil, et au réveil, c'est avec l'esprit plus clair encore que les derniers jours que les aventuriers pourront reprendre leurs folles histoires.

Vous gagnez un niveau

Le chemin du retour prends un peu moins de temps qu'à l'aller: le chemin ayant été largement créée au premier passage. L'équipe resté en arrière ne signale rien, aucune activité du Molthune. La capitaine reste sérieuse. C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle expliques-t-elle. Bonne car le voyage n'aura sûrement pas été détecté, et mauvaise car cela signifie que le Molthune regroupe probablement ses forces. Elle demande alors un retour à un rythme plus forcé et donc, la route pour Tamran est encore plus courte.



De retour au manoir, un jour plus tard donc et en soirée, Koutvauk accueille les héros avec un large sourire après avoir remercié le capitaine et la congédiant afin qu'elle puisse faire un rapport au Maréchal Forestier au plus vite. Sur le chemin vers le bureau, le vieil homme demande: « Vous n'avez pas traîné! Rassurez-moi, vous avez trouvé ce que nous cherchions? Je l'espère... Je n'ai pas envie que ma famille soit rayé des livres d'histoires. »

Autour, c'est encore le jardin, et la porte d'entrée du manoir est à quelques mètres. L'air est frais et agréable, même si l'odeur du marécage viens un peu gâché le tout. Une question d'habitude sûrement.

Modifié par un utilisateur vendredi 6 septembre 2019 13:04:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Takkoua fait la route avec plaisir, et échange avec les soldats pour recueillir des informations sur les conflits avec le Molthune, ainsi qu'échanger quelques faits d'armes. Si la troupe compte des demi-orques, elle passe plus de temps avec eux.

En arrivant au manoir de Koutvauk, elle prend soin d'enlever son casque, et garde un air sérieux. Devant le peu de cas que le mage fait de leur santé, n'ayant même pas demandé de nouvelles de l'expédition précédente, Takkoua plisse les yeux de mépris, mais ne dit rien, et laisse le sens pratique d'Asphodèle mener la discussion.

Le magicien ne peut qu’acquiescer. Il semble pleinement satisfait et même plutôt content. Voyant qu'il ne s'était pas trompé sur la valeur des héros, il rentre dans le manoir avec eux, jusqu'à son bureau, largement protégé magiquement. Une fois dedans, il demande enfin: « Je suis heureux que vous alliez bien. Avec cette expédition sans retour, je craignais pour vous, et pour Jhielil. Mais... J'étais aussi confiant en votre succès. Vous êtes venu à bout de puissances infernales, que serait une pauvre ruine Azlant en comparaison? Mais, je vous en prie, racontez moi tout. J'ai, en échange, plusieurs nouvelles d'importances à vous partager. »

Avant de laisser les héros débuter, il enchaîne. « Je vais débuter, si cela ne vous gêne pas. Cela fait une journée que j'attends avec impatience de vous raconter tout ce que j'ai appris. Après votre départ, je me suis rendu à Absalom afin de consulter un recueil de prophétie. Pourquoi? Simplement parce-que la suite d’événement que vous m'aviez raconté en arrivant était juste trop... incroyable. Et mon intuition était la bonne. La seule chose que je sais de vous, est que vous avez vaincu une troupe de diable, et empêcher une nymphe d'enchanter la forêt entière pour qu'elle dévore ses habitants. Ho, et il y a le collier de ma nièce aussi... Surement la chose la plus importante a vrai dire. Alors voilà, ce recueil date d'avant la chute d'Aroden et dit, en résumé, la chose suivante: Trois personnes marqués par le destin, marqué par le diable lui-même, causeront sa perte. Là, le passage fait clairement mention d'Asmodéus. La marque du destin, et la marque du diable, ça par contre, je ne sais pas trop à quoi cela fait allusion. Mais ça continue: Ils devront vaincre la forêt qui menace d'engloutir le monde, et terrasser l'abaddon pour être digne de posséder l’artefact d'Aroden. Vaincre la forêt, il s'agit là, je n'en doute pas, de la nymphe dont vous vous êtes occupé. L'histoire de l'abaddon, je ne sais pas. Vous allez sûrement devoir vaincre des créatures de là bas, ou vous y rendre vous même. Pour ce qui est de l'artéfact, il s'agit du collier. Il apparaît clairement que vous devez en avoir la possession, surtout que... ça continue: devant l'autel de la mort, lieu de la dernière prophétie et du retour du dieu, ils pourront alors arpenter la route de leur destin. Le destin, étant, a mon avis, de faire échouer les plans d'Asmodéus! Rien que ça! Vous vous rendez compte? Votre venue, votre vie, tout ceci est le fruit d'un puissant mécanisme divin. C'est tout bonnement fascinent, et... terrifiant. Car, si tout ceci est vrai, alors cette prophétie, qui est... la dernière du recueil, laisse entendre un plan du Dieu-Diable qui pourrait bien être néfaste pour tout Golarion. Si des héros doivent le faire échouer, ce n'est pas pour rien. »

Le vieil homme est presque tremblant d'excitation. Il regarde ses hôtes avec un mélange de tout un tas de sentiments: jalousie, joie, inquiétude, excitation, allégresse, tristesse.

Modifié par un utilisateur lundi 9 septembre 2019 23:13:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abigaël écouta avec attention le magicien.
Oh non, c'est nous ça...
Abi posa ses doigts sur ses tempes pour se les masser. Elle s'y attendait, mais de là à voir tout ça écrit dans un livre... Décidément, elle aurait peut-être dû rester dans sa cabane dans la montagne plutôt que d'aider ces kitsunes. Mais bon, si elle avait l'opportunité de contrecarrer une telle puissance du Mal que le Seigneur des Enfers, elle n'avait pas le droit de refuser ce devoir, ni de flancher.

Elle soupira, prête à répondre que la prophétie et les augures semblaient trop bien correspondre, quand la phrase d'Asphodèle la prit de court.
« Mais c'est ça Asphodèle, les daémons. Ils viennent du plan extérieur appelé Abaddon, comme dans la prophétie indiquée dans ce livre. Il semble que tout correspond, y compris la marque du Diable dont nous avons pu remarquer que nous avions à notre propre insu. C'est... un grand honneur, mais aussi une terrible responsabilité que nous avons. Mais si je comprends bien le sens de la prophétie, alors cela signifie que l'artefact d'Aroden nous reviendrait ? Mais comment, et pourquoi ? Des idées sur ce que pourrait être "le lieu de la dernière prophétie" ? Aurait-il un lien avec le lieu de résidence d'Aroden au Chéliax d'après ce que j'ai appris dans ma jeunesse ? Ou l'autel de la mort serait-il la résidence de Pharasma ? » finit Abigaël manifestement en détresse.