« Très cher Gelik, ce trou me semble tout particulièrement adapté à votre taille !! Vous pourriez essayer d'explorer cette carcasse histoire d'étayer vos merveilleux récits héroïques d'un soupçon de vérité ! » se tournant vers l'épave et se détournant du gnome il tenta de lire le nom inscrit sur la coque.

Modifié par un utilisateur dimanche 24 avril 2011 11:13:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hogo fut agréablement surpris par la réaction de Gélick. Il ne voyait absolument pas le gnome accepter de descendre vers l"épave. Du coup, le caractère exubérant du gnome lui soutira un petit sourire qu'il cacha avec une de ses mains

Le shoanti prit la corde en mains après l'avoir attachée à un arbre et déclara avec un léger sourire, « T'inquiète pas léger comme t'es, je ne vais te lâcher de sitôt. »

Modifié par un utilisateur samedi 30 avril 2011 15:01:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Pendant que Hogo tenait la corde à laquelle pendait Gélick, il demanda à Zao en regardant le calepin du gnome, « Peut-être qu'un peu de lecture nous ferait passer le temps un peu plus vite ? J'aimerais bien savoir si j'y suis dans son histoire, pas toi ? »

Modifié par un utilisateur lundi 25 avril 2011 13:21:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Aïe ! Et en plus, tout est de travers ici… avec le bateau qui est renversé ; y'a plus rien qui tient en place et tout me tombe dessus. Pfft… mais quel désordre ! Un cochonnet elfique n'y retrouverait même pas ses petits ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de venir ici, moi ? C'est pas comme ci… »

Alors que quelques mètres plus bas, les commentaires de Gélick continuaient de remonter, à moitié inaudibles, de l'épave, Zao choisit d'ouvrir le calepin que le gnome lui avait confié. Comme s'il sentait bien que c'était là aller plus loin que ce que le gnome lui avait demandé, il jeta un coup d'œil rapide en direction de la falaise, comme pour s'assurer que Gélick n'était pas sur le point de remonter et qu'il avait le temps de feuilleter le livret en toute discrétion.

La majorité des pages étaient recouvertes d'une écriture fine et soignée aux caractères quasiment minuscules, ce qui rendait la lecture assez difficile par moment. Mais, en même temps, cela permettait de caser un plus grand nombre de mots par page, ce qui devait être une priorité pour un esprit aussi prolixe que celui de Gélick. Zao survola quelques passages rapidement et reconnut dans la plupart des cas des épisodes de vie qu'ils avaient subi depuis leur arrivée sur l'île ou certains passages des histoires que le gnome leur avait contées. La plupart du temps, ces récits étaient enjolivés, mais ils ne mettaient pas particulièrement le gnome en valeur ; non, au lieu de cela, chacun des naufragés recevaient un petit bout de gloire.

Ici et là, le texte était garni de petits croquis qui représentaient les naufragés. Zao reconnut immédiatement Sasha dessinée alors qu'elle prenait soin de son œuf de dimorphodon, ou encore Tiriji représentée alors qu'elle canardait une petite horde de singes à l'aide de son arbalète. Plus loin, Zao trouva une représentation de Gélick lui-même. Il se tenait fièrement debout, le pied droit posé sur une grosse pierre ronde et la main droite en visière au-dessus des yeux, à la manière d'un explorateur. Dans sa main gauche, il tenait une sorte de petite boussole (l'objet était dessiné tellement grand par rapport au reste du corps qu'il devait sans doute avoir une certaine importance). Il y avait toutefois un élément qui distinguait clairement cette illustration des autres : elle était hachurée, comme si Gélick avait tenté de la recouvrir d'un trait rageur.

Plus loin encore, il y avait des petits bouts de texte qui ressemblaient à des brouillons de lettre. On y lisait

Chers membres Messieurs les membres du Aux honorables membres du Décemvirat,

Si je prends la plume L'objectif de cette Je vous écris pour C'est avec toute l'humilité qui sied à mon cas que je vous envoie soumets cette demande. Même si par le passé,

Visiblement, le texte n'était pas terminé et, contrairement à son habitude, vu les très nombreuses ratures, Gélick semblait avoir plutôt du mal à trouver les mots justes pour cet exercice d'écriture.

Plus loin, Zao trouva une lettre pliée en quatre et nichée entre la dernière page et la couverture arrière du calepin. Il eut juste le temps de l'ouvrir et d'y jeter un rapide coup d'œil. Il s'agissait visiblement d'une lettre envoyée depuis le quartier général de la Société des Éclaireurs, à Absalom, et à destination d'un certain Gélick Aberwhinge. Zao parcourut brièvement les lignes qui indiquaient que le Décemvirat se voyait contraint de répondre par la négative à la demande du destinataire concernant son introduction dans la Société des Éclaireurs, une réponse négative justifiée par "de nombreuses évocations de récits peu précis voir grandement imaginés bien trop courantes pour être ignorées et bien trop potentiellement dommageables à la bonne réputation de la Société des Éclaireurs".

Zao eut à peine le temps de replacer la missive dans le carnet qu'on put entendre, depuis la falaise, « Bon ben c'est tout ; y'a plus rien d'autre de valeur, vous pouvez me remonter. Hé ho ? Vous m'entendez ? Allez, vous pouvez tirer sur la corde et remonter votre héros ! »

Quelques minutes plus tard, Hogo remontait Gélick au sommet de la falaise. Le gnome tenait un petit coffret de bois dans ses mains. « Voilà, c'est tout ce que j'ai pu trouver… au péril de ma vie ! Là-bas, c'est vraiment sens dessus dessous : la plupart des choses sont tombées directement vers la poue, qui est sous eau. Seul ce coffret était resté coincé sous une table. »

À l'intérieur du petit coffret se trouvait toute une série de fioles, de flacons, de tubes et de sachets de poudre étiquetés. (Jet d'Art de la Magie ou Connaissances (arcanes) DD 12)

Gélick s'avança vers Zao pour récupérer son carnet puis ajouta « Au fait, le nom du rafiot, c'est la Proue Dorée. Ce n'est donc pas celui qu'on recherche. »

Hogo regarda impuissant les potions que Gélick avait trouvées puis il proposa, « Si aucun d'entre nous ne peut savoir à quoi servent ces fioles, je propose que nous continuions notre chemin vers l'épave. Ramenons-les au camp, je suis sûr que quelqu'un pourra tirer quelque chose de cette découverte. »

Il s'arrêta se tourna vers Gélick et ajouta, « Descendre dans cette épave n'était pas sans danger. Bravo, tu as été courageux. »

Puis regardant une dernière fois l'épave, il se mit à rêvé, La Proue Dorée, dommage on ne la verra sûrement jamais, du moins pour l'instant ...

Modifié par un utilisateur jeudi 28 avril 2011 08:24:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Carte mise à jour

Gélick plissa les yeux et jeta un lourd regard noir à Hogo puis à Zao tout en faisant une moue exprimant la suspicion. Finalement, quand il se rendit compte que les deux commentaires n'étaient pas uniquement moqueurs, il grogna et hocha la tête. « Pour sûr ! » lança-t-il simplement, sans préciser sa pensée davantage. Mais les plus attentifs avaient pu se rendre compte qu'il semblait arborer un large sourire quand il se retourna pour reprendre le voyage.

Le groupe reprit son trajet vers le nord en longeant la côte. Plus loin, ils aperçurent deux autres petites îles qui semblaient comme jaillir de l'eau à quelques dizaines de mètres de la côte. Ils espéraient pouvoir arriver jusqu'à l'endroit où ils avaient repéré l'épave et les dimorphodons un peu plus loin, mais le début des grandes chaleurs les força à faire une pause avant d'y arriver.

Ils allaient devoir s'y résoudre : soit ils rebroussaient chemin pour pouvoir rentrer au camp avant la nuit, soit ils poursuivaient leur trajet vers l'épave et ils ne pourraient rentrer que le lendemain.



Pendant ce temps-là, au campement, Sasha, qui était partie chasser pendant toute la matinée, était revenue au campement avec ce qu'elle avait collecté ; il y avait juste assez pour les quatre personnes restées au campement. Elle avait confié à Aérys la tâche de surveiller son œuf de dimorphodon. Au fil de la matinée, les démangeaisons dont souffraient Tiriji et Sokiba s'étaient peu à peu atténuées. Alors que le groupe partageait le repas de midi, ils perçurent des petits bruits de craquement venant du nid où l'œuf était placé. Ils ne tardèrent pas à comprendre ce qui se produisait !

Sasha fut la première à bondir en direction du "nid" et à se pencher pour observer le spectacle. La coquille s'était fissurée sur toute sa longueur. Puis un autre petit coup fut entendu et une autre fissure apparut. Au bout de trois autres coups, c'est un bout de bec qui passa hors de la coquille et qui déchira complètement l'enveloppe protectrice. Puis un dimorphodon miniature apparut, ouvrant la gueule pour pousser un cri à la fois rauque et aigu. « Cracoucass ! » dit Sasha, baptisant ainsi le nouveau né. Elle alla rapidement chercher quelques morceaux de viande crue et les donna, un par un, à la bestiole.

Gélick n'avait pas vraiment d'avis sur la question. Jask, lui, s'exprima. « C'est dommage que nous n'ayons aucun moyen d'envoyer un message au camp pour les prévenir. Je suppose que nous pourrions nous diviser en deux groupes : un groupe qui continue vers l'épave et l'autre qui rentre au campement mais… s'il y a des dimorphodons à affronter, il vaut sans doute mieux rester tous ensemble. »

A contre-cœur, Hogo déclara, « Allons d'abord jusqu'à l'épave. Essayons de trouver ensuite une place pour le camp où les moustiques ne vont pas nous dévorer tout cru. Demain nous essayerons d'accéder à la carcasse du bateau.  »

Modifié par un utilisateur vendredi 29 avril 2011 12:07:09(UTC)  | Raison: Non indiquée