«  Mon père dit souvent que tout le monde fuit quelque chose, que tout le monde cherche quelque chose et que l'on sait toujours ce que l'on fuit mais rarement ce que l'on cherche.  » dit Orphilas tandis qu'il rendait sa dague au halfelin.
«  Et je dirais que vous cherchez soit la sécurité relative d'une vie d'aventurier loin de Magnimar, soit la rédemption par l'épée d'un de ces "mauvais choix".  »
Il se tourna ensuite vers Aldern
«  Et vous, Aldern, que cherchez vous par ici ? Votre offre d'une partie de chasse était très généreuse, mais vous ne semblez pourtant pas rompu à cet exercice, même si votre maîtrise de l'équitation dépasse de très loin ce que nous pouvons faire nous-même. »

Servant des portions aussi larges que possible à chacun, le jeune prêtre reprit, avec un sourire naissant
«  mais je parle beaucoup alors qu'il serait préférable de déguster notre laborieuse prise. Nous avons assez souffert pour la mériter ! »

Voyant Bido amener un morceau de bois et se proposer en tant que marmiton,Orphilas accepta la proposition : la cuisine n'était pas son fort.
Ursion semblait un peu absent, surement la fatigue, et Aldern parlait naturellement peu. Heureusement que Bido parlait comme quatre, sinon ce repas aurait eu des allures de veillée mortuaire.

A l'évocation des deux amoureux, Orphilas fut étonné que Bido dévie la conversation si brutalement.

Mais le jeune prêtre comprit très vite, voyant les imperceptibles coups d'oeil que lançait l'acrobate en direction de l'étrange Aldern. En effet, mieux valait ne pas en dire trop devant cet homme que finalement personne ne semblait connaître.
Tu parles trop, encore une fois...
Décidant d'entrer dans le jeu de l'halfelin, il répondit
«  Je serais vous, je ne m'inquiéterais pas pour nos deux amoureux. Entre l'épée de l'un et les sorts de l'autre, ils ne craignent pas grand chose. »
Il ajouta, avec un grand sourire
«  Sauf à se faire surprendre en plein baiser passionné, bien sûr.  »

Modifié par un utilisateur lundi 8 août 2011 16:11:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aldern écoutait principalement Bido répondant par des hochements de tête ou des petit hum.

« Je ne pense pas que nos amis soient en danger, nous le serrions si c'était le cas. »

Aldern regarda le lapin.

« Nous continuerons la chasse quelques instants puis nous rentrerons, avec le nombre de lapin que nous avons, il y aura de quoi faire un petit festin déjà. »

Je savais pour tes vacances C'était juste pour dire en RP que tu n'étais pas un grand bavard


La dernière phrase d'Ursion fit rire Bido. « Je suis dans l'obligation de vous dite cotre physique resplendissant n'ai pas une priorité pour moi. Par contre il est vrai que vos liens avec la magie m’intéresse. Je n'ai jamais compris ce coté de la magie, autant je peux comprendre la magie appelée divine, mais la magie profane pas du tout.  »

Puis il passa sur la première phrase du lanceur de sort. « Vous dites que vous êtes venu ici pour examiner les ruines du Phare, mais qu'es ce qu'un phare pourrait avoir d’intéressant, c'est juste un édifice qui fait de la lumière pour guider les bateaux non ? » Il regarda toutes les personnes autour du feu et repris. « Ne me dites pas que cela sert à autre chose ou je vais vraiment me dire que je suis inculte de la civilisation humaine. »

Ursion sourit en voyant que ses compagnons se montraient attentif à ses remarques, puis il précisa à Bido:
« Voyez-vous mon cher Bido, de nombreuses théories et élucubrations tournent autour de ces ruines qui parcourent notre terre natale. Et elles sont couvertes de glyphes et symboles anciens. Qui m'intéressent au plus haut point. »

Puis, semblant se plonger dans un discours appris depuis longtemps, il récita:
« L'apprentissage donne naissance au savoir. Et le savoir c'est le pouvoir. Pour te suffire à toi-même, pour ne pas reproduire les erreurs qui furent produites, apprend et comprend. Ce n'est qu'un des nombreux sermons que m'a adressé mon maître... Mais si jamais la magie vous intéresse, je serais ravi de vous apprendre quelques uns des maigres tours que je connais. Après tout, on ne fait pas plus méritocratique que la magie. En travaillant, même si c'est trèèèèèèès long, vous finirez par y arriver. »

« Et pour répondre à votre question sur Kaerg Maga Orphilas, c'est tout simplement un repère d'esclavagiste et de monstres de premiers plans. Mais aussi une cité libre, libre d'y faire ce que vous voulez. Mais j'en suis parti, et je n'en suis qu'heureux. »

Finissant de grignoter son morceau de lapin, il se tourna vers ses compagnons et Aldern, puis dit: « Et si nous rentrions Messieurs? Nous ramènerons des lapins, et au diable le reste. N'en demeure pas moins que nous ne rentrerons pas bredouilles. »

Une fois le repas fini et le feu éteint, Orphilas se dirigea vers sa monture, finalement fort peu ravi de reprendre sa chevauchée hésitante.
«  Alors rentrons ! Et si jamais une prise de choix croise notre route, cela améliorera d'autant notre retour en ville.  »
Puis, se retournant vers Ursion
«  Vous avez titillé ma curiosité à propos du vieux phare. Je ne l'avais jamais vu sous cet angle et, si cela ne vous dérange pas, je vous y accompagnerais avec plaisir. Dès que l'on aura découvert qui a profané la sépulture du prêtre.  »

La chasse se termina comme elle avait commencé, avec du petit gibier principalement. Aldern ne parla pas plus que les autres et le retour au village se fit dans un silence presque pesant. Le jeune noble remercia ces invités et leurs souhaita une bonne fin de journée.