Décidément, le bandit était coriace et se jouait des explorateurs, Évan ayant vu Akiros se rapprocher préféra éviter de tenter un nouveau petit pont. Il s'approcha lentement et ajusta son coup d'épée.
Déplacement en L5

Edit, pour toucher j'ai donc fait +2 avec la sournoise, Merci Meujeu !

Modifié par un utilisateur lundi 25 juillet 2011 15:16:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

A nouveau la créature invoquée par Erwanez attaqua le Seigneur-cerf. Pas de placement en P5.

Une fois relevée, Erwanez se plaça à coté d'Andreï pour le soigner. Pas de placement en P7.

Modifié par un utilisateur mardi 2 août 2011 22:00:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Allister tenta de décocher une flèche vers le Seigneur-Cerf depuis le sommet de la tour… c'était beaucoup plus difficile d'en haut, car la surface exposée était plus petite. La flèche alla frapper le sol, à quelques pas du Seigneur-Cerf.

Pendant que la fourmi géante tentait d'attaquer le Seigneur-Cerf (et échouait tellement lamentablement qu'elle faillit perdre son équilibre), Erwanez s'avança d'un pas et incanta une prière curative sur Andréï.

Battlemap

Initiative

(Inspiration vaillante : +1 toucher, +1 dg)
(Bénédiction : +1 toucher sur tout le monde sauf Gaëlan)

Andréï (Force du taureau ; lien -> Erwanez)
Dovan
Akiros
Évan
Seigneur-Cerf (CA 19, contact 15)
Aelaendlara (3 non-létaux)
Allister (RD 10/— contre les projectiles, peut encore absorber 20 points)
Jeb
Fourmi géante (prise au dépourvu 1 round)
Erwanez
Gaëlen
Vakéry

Andréï avait à nouveau asséné un puissant coup au Seigneur-Cerf. Ce dernier était maintenant couvert de nombreuses blessures et son armure se tachait de sang en de nombreux endroits. Malgré tout, il ne semblait nullement ressentir de panique, juste cette sorte de rage sourde qui l'animait depuis le début du combat.

Un peu plus loin, Dovan le bandit sournois lui aussi semblait prendre ce qui s'acheminait en ligne droite vers une défaite pour lui avec une sorte de détachement froid. Il se tourna vers Akiros pour tenter de lui porter une attaque. Mais sans doute avait-il été trop affaibli par les pertes de sang. Il se mit à ricaner sombrement et releva la tête en signe de défi tout en disant à Akiros « Je vais peut-être mourir ici et maintenant, mais je crève en sachant que jamais, de toute sa vie, ton stupide petit protégé ne pourra m'effacer de sa mémoire… un peu comme s'il avait sans cesse mon nom sur le bout de la langue. »



Akiros poussa un hurlement de rage et les traits de son visage se transformèrent en un masque de colère incontrôlée. Il leva son épée et lui fit effectuer un mouvement de droite à gauche à hauteur des épaules du bandit. La tête décapitée du bandit s'envola dans les airs et fit quelques tours sur elle-même avant d'aller se fracasser contre le mur du fortin en ruine puis de retomber sur le sol.

Akiros, l'ex-paladin d'Érastil, la suivit du regard tout au long de sa trajectoire. La tête roula sur une courte distance puis le reste du corps du bandit s'effondra lui aussi sur le sol. Akiros cracha sur le sol, à quelques centimètres de la tête et du corps. Il grogna « Va pourrir en enfer, salopard. » avant de se retourner vers le Seigneur-Cerf et de pousser un soupir.

Battlemap

Initiative

(Inspiration vaillante : +1 toucher, +1 dg)
(Bénédiction : +1 toucher sur tout le monde sauf Gaëlan)

Évan
Seigneur-Cerf (CA 19, contact 15)
Aelaendlara (3 non-létaux)
Allister (RD 10/— contre les projectiles, peut encore absorber 20 points)
Jeb
Fourmi géante (prise au dépourvu 1 round)
Erwanez
Gaëlen
Vakéry
Andréï (Force du taureau ; lien -> Erwanez)
Dovan
Akiros

Modifié par un utilisateur mardi 26 juillet 2011 17:23:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bien fait !!!  »cria le halfeling survolté quand la tête de Dovan roula sur le sol dans un bruit écœurant.
« On soignera le garçon... Toi par contre ... »
Évan fit le tour des panneaux de bois pour se préparer à prendre le Seigneur-Cerf par surprise. Parfois, il maudissait ses petites jambes, Aelaendlara aurait vite fait d'être au corps à corps, elle.

Edit : Mauvaise interprétation de map, je suis donc en Q4 après un double déplacement.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juillet 2011 22:44:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grièvement blessée, la fourmi profita de la maladresse de son adversaire pour attaquer. Hélas, elle manqua par deux fois sa cible.

Erwanez se concentra et appela à nouveau l'énergie de son dieu tout en regardant le chef des brigands, « Eh bien si tu ne veux pas te soumettre à la justice des hommes, tu devras le faire à celle d'Erastil ! » Toucher de la loi sur Andreï.

Modifié par un utilisateur dimanche 31 juillet 2011 22:25:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Allister banda son arc et, comme à son habitude, murmura quelques mots magiques à sa flèche avant de la laisser voler. Cette fois-ci, elle fila droit vers sa cible et vint s'enfoncer verticalement dans son épaule. Le projectile avait dû atteindre un poumon, car le Seigneur-Cerf grimaça de douleur et cracha un peu de sang, avant de se forcer à afficher un sourire, dévoilant ses dents ensanglantées.

La fourmi géante, qui venait à peine de regagner son équilibre, tenta d'attaquer le Seigneur-Cerf mais ce dernier, malgré la profonde douleur qu'il ressentait, parvint à éviter ses attaques.

Erwanez toucha l'épaule d'Andréï et murmura les quelques mots d'une prière qui faisait appel au sens de l'ordre du Dieu Cerf afin qu'il guide la main du guerrier.

Battlemap

Initiative

(Inspiration vaillante : +1 toucher, +1 dg)
(Bénédiction : +1 toucher sur tout le monde sauf Gaëlan)

Andréï (Force du taureau ; lien -> Erwanez)
Akiros
Évan
Seigneur-Cerf (CA 19, contact 15)
Aelaendlara (3 non-létaux)
Allister (RD 10/— contre les projectiles, peut encore absorber 20 points)
Jeb
Fourmi géante (prise au dépourvu 1 round)
Erwanez
Gaëlen
Vakéry

Évan qui se trouvait derrière le Seigneur-Cerf et se tenait prêt à l'embrocher fut surpris en voyant le bout de l'épée d'Andréï apparaître, ensanglanté. Le maître du fortin serra les dents pour rester debout, même si cela lui demandait visiblement d'énormes efforts. Il avait lâché son arme, sans doute sans même s'en rendre compte, et celle-ci était tombée mollement dans la boue formée d'un mélange de poussière, de terre et de sang.

Il tendit une main vers le panneau de bois qui se trouvait tout près de lui et s'y accrocha un instant. Il toussa une seconde fois, expectorant du sang. Un filet rougeâtre lui coulait depuis la commissure des lèvres et descendait sur son menton, mais il ne semblait déjà plus le remarquer.

Il produit un étrange son qui ressemblait à un rire noyé dans des gargouillis puis il répéta « Tu… tu as encore la possibilité de te rendre. » Son ton semblait légèrement moqueur, mais il était impossible de dire s'il reprenait simplement les paroles d'Andréï sur le ton de la dérision ou si, dans un dernier sursaut d'orgueil et de défi, il proposait à l'épéiste de se rendre.

Ses yeux, qui étaient restés jusque là focalisés sur le visage d'Andréï, se voilèrent et son regard se perdit dans le vague. Il toussa une troisième et dernière fois et dit, d'une voix qui ressemblait plus à un râle, « Non… Le Seigneur-Cerf ne se rend… » Et il s'écroula sans avoir pu terminer sa phrase.

Akiros, qui s'était rapproché lentement pour écouter les dernières paroles du Seigneur-Cerf s'agenouilla à ses côté et resta ainsi sans rien dire pendant quelques longues secondes.

Finalement, il dit « C'était une âme troublée, qui n'a jamais connu d'autres moyens d'expression que la rage et la violence. Il connaît peut-être la paix pour la première fois de sa vie. » Il enleva le masque de cerf qui recouvrait la tête de celui qui avait rassemblé les bandits de la région et le posa à ses côtés. Le visage de ce "monstre" était pathétiquement banal. Akiros lui referma les paupières.

L'ex-paladin d'Érastil se releva et regarda encore son ancien maître pendant quelques secondes. Puis il se tourna vers Erwanez, dégaina son épée et la lui tendit, garde en avant. « Mon sort est désormais entre vos mains. » lui dit-elle.

Akiros hésita un instant puis répondit « Les charges qui sont retenues contre moi ? » Il eut un petit sourire ironique et ajouta « Parlez-vous de celles qui correspondent à mon association avec ce groupe de bandits ou des meurtres dont j'ai été accusé et qui m'ont poussé à fuir vers les Royaumes fluviaux ? »

Le groupe était quasiment au complet… mais il manquait tout de même Gaëlan. En faisant le tour du fortin pour aller rechercher le demi-orque inconscient, les aventuriers le trouvèrent aux côtés du jeune homme à la langue coupée. Ce dernier l'avait mis à l'abri dans un coin du mur et se tenait en position défensive. Ce n'est que lorsque Akiros intervint qu'il accepta de baisser son arme et de laisser les explorateurs des Terres dérobées s'approcher du magicien.

Akiros écouta Andréï puis resta silencieux quelques instants avant de parler. « Oui, je suis bien coupable des deux meurtres dont on m'accuse. » commença-t-il, avant de regarder le Seigneur-Cerf et d'ajouter « Mais, un peu comme pour le Seigneur-Cerf, l'histoire d'un homme ne peut pas être résumée à un seul mot, fût-il "traître", "bandit", ou "meurtrier". »

Il prit une profonde respiration et expliqua « Pendant plusieurs années, j'ai œuvré dans le temple d'Érastil pour protéger et assurer la prospérité de la communauté… Puis, un jour, j'ai croisé le chemin de Rosilla, une femme magnifique, mais mariée à un noble local. » Ses yeux se perdirent dans le vague quand il continua. « Malgré ma foi, malgré mon éducation, je n'ai pas pu résister à ses charmes. Mais, bien vite, son époux eut vent de notre liaison. »

Il se mordit la lèvre inférieure puis poursuivit son récit. « Un jour, en début d'après-midi — je me souviens encore, c'était au début du mois d'Érastus — Rosilla et son époux ont débarqué dans le temple, en plein milieu d'une cérémonie célébrée à l'occasion de la Fête de l'Archer. Son époux la tirait par le poignet et elle était en pleurs. Il m'a alors accusé d'avoir usé de violence pour abuser de Rosilla… devant toute la communauté rassemblée. »

Il soupira et un voile de tristesse s'abattit sur son visage. « Je me suis tourné vers Rosilla et je l'ai suppliée d'expliquer ce qui s'était produit, que oui, nous avions fauté, mais qu'il n'y avait eu aucune violence, aucune contrainte. » Il s'interrompit quelques secondes et ajouta « Elle s'est tournée vers moi et… m'a craché au visage, avant de m'accuser de l'avoir violée et de me lancer des salves d'insultes que je n'ai même pas vraiment entendues tellement j'étais sous le choc. »

Akiros ferma son poing droit. Sa main devint toute blanche tellement il la serrait. « J'étais… je ne sais pas comment le dire… c'était plus fort que moi. Je me suis laissé envahir par une colère, une fureur tellement intense… je n'avais jamais été dans un tel état auparavant. Elle, Rosilla, celle que j'avais aimée, celle pour qui j'avais trahi mes vœux et enfreint la loi, celle pour qui je m'étais détourné d'Érastil… elle m'accusait de choses que je n'avais pas faites… tout cela pour quoi ? pour ne pas perdre la vie de luxe que lui offrait son époux ? »

L'ex-paladin soupira une seconde fois et baissa les yeux vers la dépouille du Seigneur-Cerf. « J'ai laissé la rage qui m'avait gagné prendre les commandes… j'ai dégainé mon épée et… Rosilla et son époux sont morts. Je les ai tués. Là, malgré la rage, j'ai compris que je venais de tout briser, que ma vie s'était effondrée. J'ai profité de la stupeur des gardes pour m'enfuir… j'ai grimpé sur le premier cheval que j'ai trouvé et je me suis enfui. »

« J'ai erré, au hasard, jusqu'à ce que je croise le Seigneur-Cerf et sa bande. Entre temps, j'avais appris à utiliser cette rage qui sommeillait en moi pour accroître ma force au combat. En fait… ce fut assez facile : la rage me revient à l'esprit dès que je repense à la trahison de Rosilla. » Il hésita un instant et ajouta « Ou peut-être devrais-je plutôt parler de ma trahison, envers Érastil. Je ne sais pas laquelle des deux suscite la plus grande colère. »

Il se tourna vers Erwanez et dit « Toujours est-il que… c'est la première fois que j'ai l'occasion de déverser ce que j'ai sur le cœur, de dire ce qui s'est produit. Quelles qu'en soient les conséquences, quel que soit le jugement qui sera porté à mon égard, je vous suis au moins reconnaissant de m'avoir donné cette occasion. »

Il porta la main à son cou et se saisit du collier d'argent en forme de cerf qui y pendait puis se tourna dans la direction du Seigneur-Cerf. « Le Seigneur-Cerf a rapidement compris que je pouvais lui être utile. Au fil des mois, j'ai gravi les échelons et je me suis retrouvé second dans la hiérarchie. Ici… on est loin des actes sanglants et terribles et des attaques de caravanes. Oh, je ne dis pas que j'ignorais ce qu'il se passait, ce serait un mensonge… mais cela ne se produisait pas ici. »

Akiros se retourna vers le cadavre du bandit sournois et précisa « Même si ce fortin, lui aussi, a connu son lot de barbarie. » Il laissa ses paroles en suspens quelques instants avant de revenir au sujet du Seigneur-Cerf.

Il arracha le médaillon d'argent et le laissa tomber sur le corps du Seigneur-Cerf puis leva les yeux vers Andréï. « Vous m'avez demandé pourquoi je ressentais une certaine tristesse devant la fin du Seigneur-Cerf ? Peut-être parce que, au fil des mois, j'ai appris à le connaître. Peut-être aussi à le comprendre… un peu. Mais la raison de tout ceci se trouve au sous-sol, sous nos pieds. Vous comprendrez peut-être vous aussi, quand vous le verrez. »

Cependant, avant qu'il ne puisse continuer, Akiros s'interrompit et se tourna en direction du portail du fortin… dans le silence de la nuit, on percevait des bruits de sabots. Quelqu'un s'approchait vers le fortin… Les explorateurs furent toutefois rassurés de voir qu'il ne s'agissait "que" de Milès qui, visiblement, avait désobéi aux ordres et n'avait pas rejoint le point de rendez-vous. Le jeune guerrier n'était pas seul : à ses côtés, il y avait sa monture et, en face de lui, le bandit couvert de graisse qui avait tenté de s'enfuir.

Modifié par un utilisateur lundi 1 août 2011 18:00:07(UTC)  | Raison: Non indiquée