|
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
|
Les maisons pour fous ne courraient pas les rues au Rostland mais, comme partout ailleurs, il y en avait quelques-unes. Elles se trouvaient rarement dans les grandes villes, plutôt dans les communautés qui bordaient ces grandes villes. Il y en avait certainement une quelque part près de Restov. Ceci dit, il restait le problème du transport…
|
|
|
|
|
|
Rang : Rédacteur
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 2,982
Localisation : Toulouse / Carcassonne, France
|
Le demi-orc s'adressa aux autres membres de l'équipe. « Je sais qu'il existe une maison qui s'occupe des gens dans son cas, prêt de Restov. Il me semblent que se sont des nonnes de Sarenrae, mais je ne suis pas sur. » | Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 3,734
|
 Andreï Andreï alla voir s'il y avait une écurie, où pouvait se trouver des chevaux à mettre sur les chariots. Du coin de l’œil, il surveillait Akiros, il n'avait aucune confiance en lui.
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 4,260
Localisation : Rennes (35)
|
Allister ne connaissait aucun lieu autour de Restov qui aurait pu accueillir le dément. Les seuls endroits susceptibles de l'accepter étaient situés du côté de Nouvelle-Stetven, mais il semblait peu probable que quiconque accepte de s'en charger jusque là...
Lorsque Andreï sonna le rappel, le barde sembla comme sortir d'un rêve. Heureusement que chez nous, personne n'a eu à souffrir comme ce pauvre homme... Puis il lui emboîta le pas. « Pour emmener le vieux dément, nous pourrions le placer à l'arrière d'un chariot, et les yeux bandés... Je crains qu'avec la lumière du jour il ne devienne aveugle pour de bon... »
Puis il se mit à entasser près des portes du fortin tout le matériel qu'il pouvait transporter seul et qu'il imaginait pouvoir leur être utile ou revendu... Et comme s'il se souvenait d'une chose, il s'arrêta et dit à ses compagnons. « Au fait, c'est pour l'essentiel du matériel volé... Nous devrions rendre ce qui peu l'être à leur propriétaire... Si tant est que nous puissions les retrouver. »
|
|
|
|
|
|
Rang : Rédacteur
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 2,982
Localisation : Toulouse / Carcassonne, France
|
Gaëlan acquiéça de la tête :
« Tu as entièrement raison Allister. Nous devrions tout prendre dans des chariots et revenir chez Oleg. Fin négociateur, il saura surement à quelle caravane appartient les différentes denrées. Nous pourrons leur rendre leur bien ou leur envoyer une reconnaissance de dette au montant de la revente des biens, valable chez Oleg. »
Il secoua la tête en direction du vieux.
« Quel malheur, cet homme est un danger pour lui et pour son entourage. Il est trop fol pour le laisser traîner. »
| Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
|
|
|
|
|
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 21/12/2009(UTC)
Messages : 12,757
Localisation : Toulon (83)
|
 Erwanez Prêtresse d'Erastil Erwanez laissa le vieil homme avec sa folie pour se rapprocher de ses amis. En entendant la proposition d'Allister, elle hocha la tête, « Il sera difficile effectivement de retrouver les propriétaires de toutes ces marchandises. Mais beaucoup de gens passent maintenant au comptoir d'Oleg et Sveltana, ainsi avec un peu de chance nous pourrons déjà en retrouver certains. »Puis, elle s'arrêta quelques instants en se mordillant les lèvres avant de continuer, « Je pense que nous devrions nous repartir les tâches. Certains d'entre nous chargeront les chariots alors que d'autres s'occuperont des sépultures des brigands, nous ne pouvons laisser les choses ainsi... et puis, il faudra faire preuve de vigilance sur le trajet du retour. Rappelez-vous que nous allons devoir faire le trajet avec le corps du Seigneur-cerf, pour le jeter dans la Pie-Grièche, mais aussi avec son père. Je préfèrerais éviter que le vieil homme voit le corps de son fils. »Modifié par un utilisateur dimanche 7 août 2011 06:41:01(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
|
Akiros intervint. « Je peux m'occuper avec Vakéry de creuser des tombes… mais il reste encore à déterminer où. Les alentours du fortin ne sont pas sûrs, à l'exception du chemin qui mène directement du bas de la colline jusqu'aux portes. Je ne sais pas ce qu'était cet endroit auparavant mais… il semble qu'il se soit passé des choses étranges ici, des choses qui ont mené au fait que les flancs de la colline soient hantés. Je ne l'ai jamais vu de mes propres yeux mais, selon les plus anciens parmi ceux qui étaient au service du Seigneur-Cerf, marcher en-dehors du chemin peut réveiller les morts qui hantent l'endroit. »
|
|
|
|
|
|
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 21/12/2009(UTC)
Messages : 12,757
Localisation : Toulon (83)
|
Erwanez Prêtresse d'Erastil Lorsqu'Akiros mentionna des morts-vivants qui se relevaient autour du fortin si on s'écartait du chemin, Erwanez écarquilla les yeux et se souvenu du calepin qu'ils possédaient sur la légende du Guerrier solitaire. Il fit part de sa découverte à ses compagnons tout en déclarant, « Je crois que nous n'en avons pas fini avec cette endroit ! »Je vous remets le post de Dalvyn sur le calepin :
*Calepin des explorateurs trouvés dans la repaire du Vieux-Chasseur le 25 Sarénith*
Visiblement, le calepin avait été utilisé par deux personnes désireuses de venir trouver une arme légendaire cachée quelque part dans les Terres Dérobées ; peut-être s'agissait-il du guerrier et du magicien dont ils avaient découvert les corps… Les propriétaires du calepin avaient visiblement fait des recherches approfondies à Restov et aux alentours pour en apprendre plus au sujet de l'objet de leur quête.
Malgré cela, les informations qu'ils avaient pu récolter étaient plutôt vagues. L'arme en question, une épée apparemment, se serait retrouvée à un moment entre les mains d'un seigneur de guerre barbare plusieurs centaines d'années plus tôt et elle aurait été enterrée avec lui. Ce seigneur barbare qui, d'après les notes du calepin, avait reçu pour surnom "Le Guerrier Solitaire", aurait été enterré avec ses plus fidèles guerriers selon les coutumes de son peuple. Une note dans la marge indiquait que les recherches des deux aventuriers leur avaient appris que les barbares enterraient généralement leurs seigneurs dans des monticules funéraires appelés cairns et ressemblant à des collines, surtout lorsque le temps s'était chargé de les recouvrir de terre et de végétation — l'aventurier avait d'ailleurs ajouté le commentaire "Ainsi donc, il y a des chances pour que cette tombe soit difficile à trouver, mais aussi encore intacte !"
Le calepin contenait quelques indications de plus sur l'histoire de ce "Guerrier Solitaire". Les circonstances de sa mort n'étaient pas très claires mais, selon certaines légendes apprises par l'intermédiaire de sages rentrés en contact avec les tribus de centaures de l'est, le Guerrier Solitaire aurait été enterré par son frère. Et ce dernier aurait commis l'impardonnable gageure de conserver son arme auprès de lui plutôt que de la placer dans la sépulture de son parent. Les légendes divergeaient quant à la raison pour laquelle le Guerrier Solitaire s'était relevé sous un mort-vivant : certaines disaient que c'était tout simplement la rage et la colère inspirée par l'acte de son frère qui l'avaient empêché de trouver le repos éternel ; d'autres laissaient entendre que c'était les esprits des ancêtres qui l'avaient relevé pour donner une bonne leçon de respect à son frères ; d'autres encore parlait de l'épouse du Guerrier Solitaire ou d'une chamane qui aurait voulu se venger de son frère et qui aurait animé le Guerrier Solitaire pour qu'il affronte son successeur. Mais toutes les légendes s'accordaient sur la suite : le Guerrier Solitaire, désormais mort-vivant, s'était relevé et avait été combattre son frère pour lui reprendre son arme. Au cours du combat, l'arme s'était apparemment brisée mais le mort-vivant avait vaincu et, sans s'en prendre à qui que ce soit d'autre que son frère et ceux qui se mettaient sur son chemin, il aurait regagné sa sépulture en emportant les morceaux de son arme.
La suite du calepin reprenait toute une série d'anecdotes et d'extraits issus des journaux de voyage de divers explorateurs et voyageurs qui pouvaient avoir un lien avec le cairn du Guerrier Solitaire. Certains de ces extraits étaient entourés — sans doute s'agissait-il de ceux qui, selon les possesseurs du calepin, étaient les plus intéressants. On y mentionnait un cairn situé à une bonne journée à l'est d'un temple-fortin situé sur les rives d'un lac. S'ensuivaient alors quelques notes sur ce point de repère, dont un extrait qui indiquait
Le temple-fortin en question ne peut être que l'ancien temple qui se trouve au nord du lac des Défenses. La seule autre construction d'importance de la région, selon les érudits consultés, est la tour de la Bougie, mais celle-ci se trouve en plein milieu du lac de la Bougie, pas sur la rive. Cependant, les mêmes érudits nous ont mis en garde : le temple du lac des Défenses aurait été autrefois occupé par des sœurs de Gyronna. L'ancien temple se trouverait au sommet d'une petite colline située à quelques dizaines de mètres du lac et surplombant celui-ci. Ca doit être le point de repère dont parlait le journal !
Un autre texte se trouvait en-dessous du précédent, daté de plusieurs jours après celui-ci.
Ynarc a insisté pour qu'on se renseigne également sur l'ancien temple de Gyronna. Après tout, pourquoi pas ? S'il se trouve sur notre chemin, peut-être pourrons-nous fouiller l'endroit et y récupérer d'anciens objets de culte oubliés… car, d'après les renseignements que nous avons obtenus, les sœurs de Gyronna n'auraient pas quitté le temple pacifiquement. Elles n'en auraient pas été chassées non plus, mais elles auraient succombé à une terrible malédiction. J'ai trouvé un ancien récit provenant peut-être d'une de ces sœurs qui auraient miraculeusement échappé au sort des autres, ou d'un voyageur : il indiquait que les sœurs de Gyronna qui habitaient ce temple auraient été de moins en moins actives au fil des mois, tant et si bien que leur satanée déesse elle-même en aurait pris ombrage et aurait décidé de les punir. Le récit parlait de morts-vivants qui se seraient relevés pendant la nuit et auraient surgi du cimetière qui entourait le fortin et s'étendait sur les faces ouest, sud et est de la colline ; d'après cette histoire, les morts-vivants auraient été cherché les sœurs infidèles et les auraient ramenées avec eux jusque dans leurs tombes, plongeant ainsi du jour au lendemain tout le temple dans un silence hanté.
Cette histoire de morts-vivants ne semble pas faire hésiter Ynarc. Rien qu'un bon coup d'épée ne saurait régler… c'est toujours ce qu'il dit. Je n'ai pas peur des morts-vivants non plus mais… je me demande s'il est bien sage de passer par ce temple. Peut-être devrions-nous éviter l'endroit ? Les malédictions envoyées par les dieux, ça ne me tente pas plus que ça.
Modifié par un utilisateur samedi 6 août 2011 19:32:10(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 3,404
Localisation : Marseille
|
Évan était resté les bras ballants un grand moment, les yeux écarquillés, les cheveux en bataille, bouche bée.
Le Seigneur-Cerf n'était plus. Un long cycle venait de s'achever.
Toute l’excitation du combat, la peur et la fureur, s’échappèrent sous la forme de grosses larmes qui roulèrent sur les joues enduites de suie du halfelin.
Ses compagnons reprenaient le dessus plus facilement. Apparemment.
Une fois ses esprits revenus, La Gerboise courut vers Gaëlan pour s'enquérir de sa santé. Puis remercia simplement ses amis pour le combat qu'ils venaient de mener.
Puis, choqué par les révélations d'Akiros sur le passé de Vakéry, le halfelin ne put s'empêcher de penser aux brimades et aux humiliations qu'il avait dû endurer au Chéliax quand il n'était rien qu'un esclave.
Cette rage qu'il sentait bouillir en lui ne s’éteignit pas quand il aperçut le père du Seigneur-Cerf enchainé. Ne pouvait-on pas vivre libre où que ce soit en Avistan ?
Les minutes passaient et les explorateurs, beaucoup trop sereins à son goût devisaient de biens et de charrettes.
Évan pris alors la parole :
«
Je crois qu'après tout le temps que nous avons passé à crapahuter ensemble, à se défendre ensemble, à se supporter parfois, j'ai le droit de dire ce que je vais vous dire :
Je suis choqué que vous ne pensiez qu'à vider ce fort des biens, avant même d'en laver le sang répandu sur le sol, et même si c'est vrai que j'adore trouver trésors et surprises.
Choqué qu'après les efforts qu'Akiros a fait en ne nous dénonçant pas au Seigneur-Cerf, alors qu'il nous avait repérés, Aelaendlara et moi, vous n'envisagiez que la prison pour lui. Vous êtes en train de vouloir rendre du matériel volé à d'hypothétiques marchands sans vous soucier de valeurs humaines.
Akiros doit être gracié, pas par Restov, mais par nous. Vakéry doit être soigné, Erastil dans sa sagesse pourra peut-être lui redonner la parole.
Et puis le père du Seigneur-Cerf est fou mais il ne faut pas le laisser enchainé tout en se demandant quel hospice va le recevoir. » (Faut que je vérifie çà...)
La Gerboise se sentit mieux, une fois son fardeau déposé. Ses paroles n'auraient pas la force de modifier les actes des autres mais il n'avait pu les contenir.
Il était en train de repartir vers le cachot quand il croisa Erwanez, elle souhaitait s'occuper des corps. Il fit donc demi-tour en ronchonnant, restant silencieux prêt à aider Akiros et Vakéry.
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 28/12/2009(UTC)
Messages : 7,593
Localisation : Millau
|
Aelaendlara émit un petit sifflement « Des morts vivants tout autour du fortin? Il est heureux que nous n'ayons pas essayé d'y rentrer à pied mais plutôt en volant. »Puis changeant de sujet elle poursuivit « Bon, ben il nous suffira pour le moment de faire attention où nous mettons les pieds. Maintenant, il nous faut regarder de quelles ressources nous disposons, depuis le temps que le Seigneur Cerf pille la région, je doute qu'il dispose de suffisamment de chariot et de chevaux pour ramener tout son butin jusque au Comptoir d'Oleg. Il va falloir que nous fassions le tri de ce que nous allons ramener cette première fois et les fois suivantes, sans oublier qu'il y a d'autres troupes de brigands qui sévissent aux alentours - nous en avons rencontré une, il y en a peut être d'autres.
Comme l'à rappelé Erwanez, il va falloir que nous fassions constater à Nettles la mort du Seigneur Cerf à fin que celui là puissent enfin reposer en paix.
Pour son père, commençons par le ramener au Comptoir. De là nous pourrons contacter les nonnes de Sarenrae dont Gaëlan pense se souvenir et voir en quoi elle peuvent nous aider. Peut être même seront elles intéressés à envoyer une petite délégation s'installer dans la région. L'agriculture fait également partie de ses attributions, et comme des fermiers commençaient à s'installer à proximité du Comptoir, ce pourrait être une bonne chose. »
|
|
|
|
|
|
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
|
L'espace situé entre le portail de la palissade qui protégeait le fortin et les ruines du bâtiment de pierre formait comme une petite cour où les hommes du Seigneur-Cerf avaient apparemment placés les trois chariots amenés par les bandits cette après-midi-là. Un peu plus loin, sur le côté, il y avait trois chevaux attachés à un pieu planté dans le sol. Ce n'était pas suffisant pour tirer les trois chariots mais cela le devenait si on y ajoutait les sept autres montures que les explorateurs (et Milès) avaient emmenées depuis le Comptoir d'Oleg. Avec 10 chevaux au total, ils pouvaient aisément emmener les trois chariots et même avoir quatre chevaux de plus pouvant circuler librement autour du convoi. Le trajet de retour serait sans aucune doute plus long et plus lent que celui de l'aller : après tout, des chariots étaient moins maniables que de simples montures, et il fallait se cantonner aux pistes facilement navigables : inutile d'espérer emprunter des raccourcis ou couper court en gravissant des collines pentues. Quoi qu'il en fût, le départ n'était sans doute pas prévu pour dans l'immédiat : comme Évan l'avait fait remarquer — une intervention d'ailleurs saluée d'un hochement de tête reconnaissant par Akiros —, il y avait sans doute encore quelques choses à faire au fortin. Et puis, naturellement, c'était sans aucun doute une mauvaise idée de se mettre en route en plein milieu de la nuit, un moment qui convenait bien à une attaque surprise, mais moins bien à un voyage à travers des contrées mal connues. Toutefois, la fin du Seigneur-Cerf marquait clairement une grande étape dans les travaux des aventuriers dans la Ceinture Verte. Avec la fin de ce dernier, la région était plus sûre. Grâce à leurs œuvres d'exploration et de cartographie, elle était également mieux connue. Et, enfin, grâce à leur diplomatie envers les kobolds, les créatures féeriques et l'ermite bourbiérin et leur détermination face aux mites, aux tatzlwyrms et autres sangliers sanguinaires, la contrée était devenue… tout à fait habitable. Il restait toutefois à rapporter la nouvelle à Restov et à voir si le Rostland allait poursuivre son plan de colonisation du sud. Mais tout cela était sans doute pour un peu plus tard. Dans l'immédiat, il y avait des morts (peut-être même quelques blessés ?), des survivants, des prisonniers, et une colline infestée de morts-vivants. Heureusement, l'endroit ne manquait pas de ressources. Pour l'instant, les aventuriers n'avaient visité que le sous-sol, là où le père du Seigneur-Charognard était encore enchaîné au mur. Vu l'état mental de l'individu, il n'était pas certain qu'il soit très sage de le libérer immédiatement. Si le vieil homme occupait une des trois annexes de la cave, les deux autres, quant à elles, étaient encombrées de caisses d'objets divers, allant de morceaux de tissus à de l'argenterie marquée de symboles divers en passant par des vases et d'autres objets décoratifs en bronze ou en métal précieux. Comme certains l'avaient fait remarquer, il n'allait pas être facile de retrouver à qui tout ce butin appartenait.  Pendant que les uns et les autres se remettaient des émotions des dernières heures et s'organisaient autour du fortin, Milès suggéra qu'il ferait sans doute bien d'aller chercher les autres montures et l'équipement abandonné dans le campement à l'est du fortin, celui à partir duquel l'attaque avait été montée. Après que les explorateurs lui aient bien recommandé de ne pas s'écarter du chemin en descendant de la colline sur laquelle le fortin était perché, le jeune homme partit donc. Pendant ce temps-là, Akiros et Vakéry, à défaut de pouvoir creuser des tombes, avaient commencé à rassembler les cadavres des différents hommes du Seigneur-Cerf. Parmi les morts, il y avait sept hommes de main qui ne s'étaient pas particulièrement distingués des autres pendant le combat ; certains avaient été des sentinelles postées sur les tours et d'autres, des bandits réveillés par le combat et surgis depuis l'intérieur du bâtiment de pierre. Il y avait également le colosse dont la couche se trouvait apparemment sur le toit du bâtiment de pierre. Et, bien sûr, le bandit "sournois" contre lequel Akiros semblait avoir une rancune plus personnelle. Finalement, il y avait le cadavre du Seigneur-Cerf. Quand ce dernier fut placé à côté des autres hommes, Akiros indiqua « Ce sera la première fois que je vais voir son visage. Tout le temps que je suis resté ici, je ne l'ai jamais vu sans son masque. » avant de s'agenouiller et de retirer le couvre-chef. C'était le visage d'un homme ordinaire, à ceci près que tout le côté gauche était complètement déformé… des blessures dues à l'acide. Cela collait avec les divagations du vieil homme… Outre ces cadavres, et sans compter Vakéry et Akiros, il y avait deux survivants : l'homme recouvert de graisse qui ne s'était guère illustré au combat et que Milès avait attrapé lors de sa fuite, et l'individu qui montait la garde sur la tour sud-ouest et qu'Aelaenlara avait assommé. Certains des aventuriers avaient commencé à ramener les biens stockés au sous-sol vers les chariots pendant que Vakéry et Akiros rassemblaient les corps et les diverses armes tombées lors du combat. Une fois les deux tâches finies, Akiros suggéra « Je suppose que nous allons passer la nuit ici ? » Il ne restait plus que quelques heures avant le lever du soleil, mais un peu de repos ne ferait sans doute pas de tort. « Ca sera sans doute plus confortable à l'intérieur. » suggéra l'ex-paladin en désignant les quelques salles encore abritées par le toit de pierre, salles que les aventuriers n'avaient pas encore visitées. Milès, quant à lui, arriva plus ou moins à ce moment là, monté sur son cheval, avec les six autres chevaux des explorateurs derrière lui, transportant le bric-à-brac qu'ils avaient emmenés depuis le Comptoir d'Oleg.
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 3,734
|
Andreï Andreï se tourna vers Akiros, puis vers l'alignement des cadavres, « Enterons les et après prenons un peu de repos, nous sommes tous épuisés par cette longue nuit de combat. Evan peux tu attacher les deux prisonniers pour qu'ils ne s'enfuient pas? Demain nous chargerons tout le matériel et nous partirons vers le pont de Neetles , je crois que nous avons donné notre parole au fantôme de Neetles de lui ramener le corps du responsable de sa mort , après nous irons au comptoir. »Il avait entendu les récriminations d'Evan et ce tourna et dit calmement : « En même temps, les ordres étaient de rester tranquille en attendant que tout le groupe soi au complet,
Aelaendlara et toi, vous nous avez tous mit en danger de mort, par vos initiatives, mais bon c'est du passé, mais la prochaine fois, je n'accepterais pas que l'on transgresse les ordres qui ont été donné. Quand à l'avenir d'Akiros et d'une jeune homme qu'il protège, cela n'est pas dans nos mains, mais dans celui du Rostland, je vous rappelle que c'est eux qui nous emploie.
Allez prendre un peu de repos, je ferrais le premier tour de garde, après je te réveillerais Miles, seul Gaelan sera dispensé de tour de garde, vu qu'il a faillit perdre la vie. »Il commença à charger un des corps sur une des chariots, « Allons les enterrer plus loin dans le bois là-bas. » Une fois tout les corps mit dans le chariot il attela deux chevaux et demanda à qui voulait de l'accompagner, pour finir vite avec cette corvée. Les brigands avaient bien entendu était soulagé de leur équipement et de tout ce qui ne leur serait plus utile dans leur nouvelle demeure.
|
|
|
|
|
|
Rang : Rédacteur
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 2,982
Localisation : Toulouse / Carcassonne, France
|
Le demi-orc occupé son esprit en faisant une liste mentale, puis écrite de tout les biens récupérés dans le fortin, les affaires des voleurs, du Seigneur-cerf. Il inspecta armes, armures et fioles étranges via son sortilège de détection de la magie, pour séparer le bon "grain" de l'ivraie. | Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien. |
|
|
|
|
|
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 21/12/2009(UTC)
Messages : 12,757
Localisation : Toulon (83)
|
Erwanez Prêtresse d'Erastil Malgré l'heure avancée, ils avaient encore beaucoup de choses à faire et certaines devraient attendre le lendemain. Erwanez commença à soigner Gaëlan qui semblait encore affaibli par ses blessures. Ensuite, voyant que le mage commençait à trier l'équipement des brigands, elle décida de l'aider. Alors, elle se mit à réciter une incantation à la fin de laquelle elle prononça, « Par Erastil, que les auras magiques me soit révélées ! »Puis elle écouta Andreï, un peu abasourdie par les propos du guerrier, mais elle jugea préférable de ne faire aucun commentaire, l'heure n'était pas à la dispute. Mais, quand celui-ci chargea un des corps sur le chariot, la prêtresse d'Erastil se demanda si c'était une bonne idée d'enterrer ces corps tout près dans la forêt. Elle se demanda s'il ne valait pas mieux les enterrer loin d'ici ... - Soins légers/Gaëlan : 1d8+3 donne [3] + 3 = 6
- Art de la magie 1 : 1d20+6 donne [17] + 6 = 23
- Art de la magie 2 : 1d20+6 donne [19] + 6 = 25
- Art de la magie 3 : 1d20+6 donne [18] + 6 = 24
- Art de la magie 4 : 1d20+6 donne [16] + 6 = 22
- Art de la magie 5 : 1d20+6 donne [15] + 6 = 21
- Connaissances (religion) : 1d20+8 donne [20] + 8 = 28
- Art de la magie 6 : 1d20+6 donne [9] + 6 = 15
- Art de la magie 7 : 1d20+6 donne [8] + 6 = 14
- Art de la magie 8 : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18
- Art de la magie 9 : 1d20+6 donne [5] + 6 = 11
- Art de la magie 10 : 1d20+6 donne [5] + 6 = 11
Modifié par un utilisateur samedi 6 août 2011 21:58:38(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
|
Erwanez tenta de se sortir de l'esprit le ton qu'avait pris Andréï lorsqu'il s'était adressé au groupe. Du coin de l'œil, elle vit Akiros qui observait Andréï en secouant la tête. Quand l'ex-paladin vit qu'elle le regardait, il plia son pouce et deux autres doigts en levant son index et son auriculaire… le signe des cornes du diable. Le signe d'Asmodéus aussi… Sans doute une allusion à ce qu'Akiros avait dit plus tôt. La prêtresse d'Érastil détourna le regard et réfléchit… était-ce bien sage d'enterrer de nouveaux cadavres à proximité d'une terre qui, selon les dires d'Akiros, renfermait déjà des morts-vivants ? Tout dépendait de l'origine de la malédiction, selon les connaissances d'Erwanez. Si c'était le lieu qui était maudit, dans ce cas, il était clair que ce n'était pas sage car la malédiction toucherait sans doute tous les corps enterrés sur place. Si, au contraire, la malédiction était ciblée sur les individus déjà enterrés, il n'y avait aucun doute. La réponse à cette question se trouvait certainement dans l'histoire de ce lieu. Pendant ce temps, Andréï, bien décidé à suivre son idée, vidait un des chariots pour y placer les corps afin d'aller les enterrer dans la forêt au pied de la colline. Gaêlen, quant à lui, utilisait ses sortilèges pour examiner les cadavres. Chacun des 9 bandits "ordinaires", de même que les deux prisonniers, possédait une armure de cuir, un arc long et une épée courte. En fouillant leurs poches, le demi-orque trouva quelques poignées de pièces (pour un total de 82 po) ainsi que divers objets sans grande valeur. Le magicien avait dépouillé les cadavres les uns après les autres et avaient rassemblés les objets de manière ordonnée au pied du mur de la ruine de pierre. Vakéry lui aussi portait un équipement similaire. Sur le géant qui vivait sur le toit de pierre, il avait trouvé une cotte de mailles de belle facture (de maître) et un gourdin clouté. À sa ceinture pendait encore deux potions ; la troisième avait été bue par Andréï lors du combat. Quand Erwanez s'approcha un peu plus tard, elle n'eut aucune difficulté à reconnaître les potions : la première était une potion de guérison (soins modérés 2d8+3) et la seconde, une potion de restauration mineure. Le géant avait également une bourse bien remplie (42 po). Sur le toit, à côté de sa couche, on pouvait trouver une demi-douzaine de petits jouets en bois sculpté ; il y avait une sorte de guerrier en armure, une dame noble en longue robe, une sorte de bestioles ailée qui pouvait passer pour un dragon, et d'autres personnages encore (Gaëlen estima que le total pourrait se revendre pour une une bonne vingtaine de pièces d'or à Restov, 22 po). Le bandit sournois avait été désarmé par Allister un peu plus tôt. Erwanez pensa à ramener sa rapière près du tas d'objets, une rapière que Gaëlen identifia rapidement comme magique. Une fois encore, la novice d'Érastil examina les filaments magiques qui apparaissaient à sa vision grâce au don d'Érastil et identifia l'enchantement (rapière +1). Le bandit sournois portait une chemise de mailles de belle qualité (de maître) ainsi qu'une potion (il avait bu la seconde). Là encore, l'œil avisé d'Erwanez identifia facilement ses propriétés (potion de soins modéré, 2d8+3). En fouillant le corps, Gaëlan trouva aussi des boucles d'oreilles garnies de turquoises pouvant être revendues au bas mot pour 130 po chacune ainsi que quelques pièces (28 po, 2 pp) dans une bourse. Finalement, Akiros avait lui aussi cédé tout son équipement. Il y avait là une épée longue, que Gaëlen identifia comme magique et qu'Erwanez parvint à analyser (épée longue +1), un grand bouclier en acier, un arc long composite (bonus de Force maximal +2) et deux potions qui, selon Akiros, était des potions de soins (soins légers, 1d8+2). Chacun de ces onze individus, ainsi que Vakéry et Akiros, portait également autour du cou un médaillon en forme de tête de cerf. Gaëlan les retira tous. Il estima leur valeur de revente à quelque 10 pièces d'or chacun. Ceci dit… étant donné leur signification, des collectionneurs pourraient être prêts à en donner plus. Finalement, il ne restait plus que le Seigneur-Cerf lui-même. Le chef du fortin possédait une armure de cuire de belle facture (identifiée comme magique), une épée longue de belle facture (de maître), un arc long composite (lui aussi magique), une amulette (elle aussi magique), une potion (il avait bu la seconde) ainsi que, naturellement, son casque en forme de tête de cerf. Ce dernier lui aussi possédait une aura magique. Butin total • 10 armures de cuir (dont une de Vakéry)
• 1 cotte de mailles de maître
• 1 chemise de mailles de maître
• 1 armure de cuir pas encore identifiée
• 10 arcs longs (dont une de Vakéry)
• 1 arc long composite [Force +2] (Akiros)
• 1 arc long composite [Force +2] pas encore identifiée
• 10 épées courtes (dont une de Vakéry)
• 1 gourdin clouté
• 1 épée longue de maître
• 1 rapière +1
• 1 épée longue +1 (Akiros)
• 1 grand bouclier en acier (Akiros)
• 2 potions de soins léger (1d8+1)
• 2 potions de soins modérés (2d8+3)
• 1 potion de restauration mineure
• 1 amulette pas encore identifiée
• 1 casque pas encore identifié
• jouets en bois, boucles d'oreille (revente : 282 po)
• médaillons du Seigneur-Cerf (revente : 11 × 10 po, voire plus)
• 172 po
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 3,404
Localisation : Marseille
|
« Andréï, si je reconnais ta valeur au combat, qui n'a d'égal que ta bravoure. Je ne peux pas toujours obéir, » le mot avait été prononcé distinctement et de manière appuyée, « à tes ordres. Je suis comme les autres : libres. J'ai choisi de vous suivre par intérêt le premier jour puis au fil des mois, j'ai appris à vous connaitre et à réellement vous apprécier. Et tu devrais savoir que je n'ai plus envie d’obéir. »Évan n'était pas en colère, cependant il se devait d'être franc avec l'épéiste. Leur amitié valait bien cela. Le halfelin convenu que malheureusement il n'était pas raisonnable de détacher le pauvre fou. Il s'affaira à recenser les vivres du fortin, il faudrait bien nourrir cette troupe convenablement, à commencer par le père du Seigneur-Cerf ! Mais avant, il fallait empêcher les survivants de partir. Avant de les attacher comme le suggérait le colosse blond, il essaya de voir si l'ancienne cage de l'ours-hibou pouvait servir de cellule assez solide pour qu'ils ne s'échappent. Après, il projetait d'aller inspecter la lourde trappe qu'ils avaient découvert au sud avec Lala avant l'attaque. Peut-être trouverait-il quelque chose d'autre que toutes ces objets, même magiques, qui n'iraient qu'à de grandes guibolles. Ah ! Les bandits halfelins manquaient dans la région ! I l faudrait y songer se dit La Gerboise en pouffant lorsqu'il fit le tour de la ruine. Modifié par un utilisateur samedi 6 août 2011 20:43:50(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Référent
Inscrit le : 15/12/2009(UTC)
Messages : 18,213
|
Pendant que certains s'affairaient autour des objets et des cadavres, Évan entreprit de visiter l'intérieur des bâtiments. La partie est du bâtiment de pierre était divisée en deux salles : celle du sud, où se trouvait la trappe menant vers le sous-sol et qui était en partie encombrée par un éboulis et celle du nord, occupée par les escaliers qui montaient vers la passerelle et encombrée par le corps de l'ours-hibou et les débris du tronçon de passerelle que la bête avait fait s'effondrer. Comme il n'y avait visiblement rien à trouver là-bas, il s'intéressa plutôt à la partie ouest. L'entrée donnait dans un salle de forme allongée dans laquelle étaient stockés de nombreuses barriques, boîtes et caisses. À certains endroits, on avait suspendu des hamacs de fortune ; ces derniers étaient sans doute plus confortables que les couches au sol, qui devaient être très humides. Ici et là, on pouvait apercevoir des ustensiles de cuisine sales éparpillés sur le sol, ainsi que des tabourets et des chaises grossièrement sculptés dans du bois, ou encore des sorte de larges pots de chambre que les bandits ne vidaient visiblement pas très régulièrement. Au centre, on pouvait apercevoir une table plus ou moins bancale sur laquelle se trouvaient les restes de quelques volailles cuites à la broche, ainsi que plusieurs couteaux. À certains endroits, les murs de pierre étaient encore recouvert de plaques de plâtre mais, le plus souvent, la pierre était à nue. Sur l'une des plaques de plâtre encore en place, on pouvait apercevoir des espèces de graffitis plus ou moins abscons. Au milieu du mur ouest se trouvait une large ouverture devant laquelle pouvait coulisser une sorte de grille lourde et épaisse manœuvrée grâce à un treuil. La grille était en position ouverte. Évan jeta un rapide coup d'œil par l'ouverture dans le mur ouest. La pièce au-delà était sale et puante. Il était assez facile de déduire que c'était là que l'ours-hibou avait été enfermé. D'ailleurs, Évan aperçut au fond de la salle de longs os recouverts de sang. Il devait s'agir de restes de chevaux ou de cerfs peut-être. Certains étaient encore entiers alors que d'autres étaient en morceaux et portaient des traces de coups de becs. Ce n'était clairement pas là qu'Évan trouverait des choses intéressantes. Il fit une grimace et poursuivit son exploration plus loin au sud. Une ouverture dans le mur de pierre permettait d'entrer dans un abri en bois. C'était là que, une bonne heure plus tôt, Aelaendlara avait croisé Akiros pour la première fois. Évan aperçut la petite fenêtre par laquelle les deux avaient communiqué à voix basse. Il fit un pas dans la salle et observa les alentours. C'était visiblement une salle de stockage, comme le sous-sol. On y trouvait des tas de bûches pour le feu, des sacs et des caisses, et des réserves de nourriture (de la farine, des morceaux de viande séchée etc.). Dans un coin de la cabane, on avait placé une sorte de matelas rembourré de paille au-dessus d'un tapis de caisse. À côté de ce lit de fortune se trouvait une lanterne sourde posée sur une caisse plus grande que les autres. Un peu plus loin, on pouvait voir un tabouret placé devant une une longue caisse posée sur deux trépieds, une sorte de table. Sur cette surface se trouvait diverses notes… des inventaires apparemment. Il y avait également un objet emballé dans un tissu. S'il y avait une chose à laquelle Évan avait du mal à résister, c'était bien à sa curiosité. Il s'avança vers l'objet en question et déplia un pan puis un second, puis un troisième, dévoilant l'objet qui avait été précieusement emballé. Il s'agissait d'un symbole sacré en argent représentant un arc formé par des bois de cerf et dans laquelle était encochée une flèche. Évan reconnut immédiatement le symbole qu'il avait déjà vu autour du cou d'Erwanez : c'était le signe du dieu Érastil. Il jeta également un coup d'œil distrait aux diverses caisses stockées ici. Outre de la nourriture, il repéra une caisse contenant plusieurs arcs longs (10) et de nombreuses flèches (plus de 200). Une autre abritait des armes diverses (5 épées courtes et 5 lances). Une troisième avait été visiblement utilisée pour stocker les outils (quatre cordes en chanvre de 15 mètres de long, plusieurs burins, 2 marteaux, 3 grosses boîtes de clou). Derrière, une autre caisse contenait 4 armures de cuir. Vers l'ouest, la cabane donnait accès à un couloir un peu plus étroit qui poursuivait jusqu'à une petite chambre séparée du reste par un simple rideau accroché au plafond. Il devait s'agir de l'antre du Seigneur-Cerf. C'est donc avec une légère appréhension que le halfling y pénétra en écartant le rideau. La petite salle étaient plutôt "confortable", en tout cas par rapport au reste du fortin. Les murs étaient garnis d'épaisses peaux de bêtes — Évan reconnus une peau d'ours-hibou, une peau de tatzlwyrm et une peau d'ours. Le Seigneur-Cerf avaient peut-être chassé tous ces animaux lui-même… en tout cas, cela collait bien avec le talent à l'arc dont il avait fait preuve un peu plus tôt dans la nuit. Dans un coin se trouvait un lit de bois recouvert de draps en soie et de fourrures épaisses. En plus de ça, on pouvait voir trois grands coffres. Le sol était parsemé de plusieurs dizaines de bouteilles vides éparpillées. Il y avait d'ailleurs une forte odeur de vieil alcool dans cette petite pièce renfermée. Trésors supplémentaires • 10 arcs longs
• 5 épées courtes
• 5 lances
• 4 × cordes en chanvre de 15 m
• (divers outils) Modifié par un utilisateur samedi 6 août 2011 21:23:27(UTC)
| Raison: Non indiquée
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 28/12/2009(UTC)
Messages : 7,593
Localisation : Millau
|
Aelaendlara renchérie aux paroles du halfling « La Gerboise à raison AndreÏ, nous ne sommes pas là pour t’obéir. Personne ne t'a nommé chef de notre groupe.
Quand à mettre nous mettre en danger, je rappelle que si les archers sur les tours n'avaient pas été neutralisés, ils n'auraient eut aucun mal à tous nous tirer comme des lapins.
Pour ce qui est d'Akiros, c'est à nous que le Rostand à donné pouvoir de justice sur ces terres. Nous n'avons pas besoin d'y envoyer nos prisonniers pour rendre justice. Ou alors cela signifie que nous ne sommes pas capable de mener notre mandat à bien? »
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 3,404
Localisation : Marseille
|
Évan avait pris avec précaution ce qu'il pensait être le symbole sacré d'Akiros, il comptait le lui rendre, persuadé qu'il ne le déméritait pas. Mais avant de restituer son bien à l'ancien paladin, il ne put s'empêcher de fouiner dans la chambre du Seigneur Cerf. Malgré l'odeur, il s'appliqua. - Perception Fouille Evan : 1d20+9 donne [6] + 9 = 15
Il y avait peut-être d'autres surprises cachées que ces trois coffres. Qui intriguèrent rapidement le halfelin humaniste... - Perception Fouille Evan : 1d20+9 donne [6] + 9 = 15
|
|
|
|
|
|
Rang : Staff
Inscrit le : 22/12/2009(UTC)
Messages : 3,404
Localisation : Marseille
|
- Perception Fouille Evan : 1d20+9 donne [20] + 9 = 29
- Perception Pièges ou Serrure sur coffre 1 : 1d20+10 donne [9] + 10 = 19
- Perception Pièges ou Serrure sur coffre 2 : 1d20+10 donne [14] + 10 = 24
- Perception Pièges ou Serrure sur coffre 3 : 1d20+10 donne [8] + 10 = 18
|
|
|
|
|
|
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets de ce forum.
Vous ne pouvez pas effacer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas créer des sondages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum.
|
|