Avec l'aide d'Abbaër, Fergus mélangea plusieurs produits prélevés dans sa trousse jusqu'à obtenir un mélange ressemblant à une pâte légèrement verdâtre. Il prit ensuite un pinceau et se mit à tamponner la substance sur une des zones de la lettre récupérée dans la bouche du capitaine fiélon. Lorsqu'il eut fini, il se mit à souffler lentement sur la zone recouverte de pâte, pendant qu'Abbaër expliquait que c'était la chaleur du souffle qui provoquait le début de la réaction.

Peu à peu, la pâte verdâtre se mit à fondre et à s'imprégner dans le parchemin, qui se colora légèrement. Puis les tracés flous de l'écriture se précisèrent : les tâches causées par la salive du capitaine disparaissaient peu à peu, de manière à laisser apparaître quelques mots bien lisibles.



La faiblisse de Fergus et de Horiadoc ne semblait pas passer d'elle-même, et on s'approchait déjà du milieu de l'après-midi. Il était sans doute temps de se décider à agir, surtout s'il s'agissait de voyager dans le Vieux Korvosa. Pendant la journée, ce territoire déserté par les gardes n'était déjà pas très sûr mais, au cours de la soirée et de la nuit, le danger était sans aucun doute bien plus présent.

Vous avez des plans du Vieux Korvosa sur le wiki, donc vous pouvez aller vous voulez et voir ce qui constitue un détour ou pas, mais il faut préciser qui va où et comment, en groupe séparé ou tous ensemble etc.

Kar'Uz se leva d'un bond et se plaça entre les deux fils de Korvosa - « Hé ! Ça suffit vous deux ! Gardez vos forces contre ceux qui en veulent à Korvosa. Il n'y a pas besoin d'être un érudit de l'Accadamaé pour comprendre que ces deux combats ont été menés n'importe comment et que ça a faillit être un véritable fiasco ! Monsieur Ithier nous a demandé à tous comment coordonner nos efforts dans les combats et ce depuis qu'il a rejoint notre groupe, aucune tactique commune n'a été établie. Par contre pour ce qui est de sa petite action personnelle sans se soucier des autres ha ça oui ! Advienne que pourra ! Foncer tête baissée sans écouter ce que les autres vous hurlent depuis un moment, là vous êtes fort ! Aussi bien les uns que les autres, le combat à peine fini, voilà qu'on continue son petit bonhomme d'exploration et de prises de risques dans un état à peine conscient avec du sang qui pisse de partout. La vie est un bien précieux, si vous jouez avec, la Dame des Tombes n'aura aucun scrupule à venir vous la prendre et ce n'est pas comme ça que nous parviendrons à continuer à nous opposer contre ceux qui ourdissent des complots maléfiques contre Korvosa. »

Kar'Uz prit quelques profondes respirations pour calmer son coup de sang et reprit d'un ton plus froid, plus neutre - « Si nous en sommes là, c'est entièrement de notre faute à tous. Ça a été la panique générale et on a été largement dépassé par l'évènement de la guenaude. Pour ne pas que ça se reproduise, il faut se concerter et non plus laisser une seule personne décider de tout, je veux dire par là : Abbaër, tu es celui qui veut avoir toujours le dernier mot dans la prise de décision, alors soit, on fait selon ton plan, mais prends en compte ce que chacun peut proposer et fait une synthèse du tout et surtout, agissons ensemble, en se faisant confiance et en étant attentif et à l'écoute des uns et des autres. Je suis un shoanti et donc un paria ici à Korvosa et pourtant je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour sauver cette ville et ceux que mon peuple considère comme des ennemis. Nous pouvons le faire tous ensemble si on va dans la même direction. Moi je le souhaite, reste à savoir si vous aussi vous le voulez... »

« Ceci dit, pourquoi aller chercher Ishani si nous allons voir les pharasmites ? C'est juste une question, pas une critique hein ? Il y a probablement des choses que je n'a pas comprises, peux-tu m'éclairer, nous éclairer, sur tes plans, Abbaër ? La Dame Andaisin, ça dit quelque chose à l'un d'entre vous ? C'est quelqu'un portant un titre, la rive sud abrite la grande noblesse de la ville, ce pourrait être une femme de là-bas ? Maître Orisini peut probablement nous éclairer sur ce sujet. Alors que fait-on ? »

Il y avait eu un moment de friction et de colère quand les uns et les autres avaient partagé le fond de leur pensée, mais peut-être était-ce un passage obligatoire avant de pouvoir aborder une discussion calme et solide sur le comportement tactique des uns et des autres au combat ; le futur l'indiquerait avec plus de précision.

Les produits alchimiques avait révélé un nom : Dame Andaisin. "Dame" indiquait un certain statut. Il s'agissait peut-être d'un titre de noblesse, ou peut-être juste d'un signe de respect envers une supérieure hiérarchique. Grau réfléchit un long moment puis il secoua la tête. « Je ne connais pas toutes les familles de Korvosa, naturellement, mais ce nom ne m'évoque aucun souvenir, non. »

Plusieurs pistes avaient été évoquées. Parmi celles-ci :
• aller consulter Orsini, dans la partie nord du Vieux Korvosa
• faire appel à Ishani au temple d'Abadar
• amener le corps chez les Pharasmites pour l'interroger
• se reposer et reprendre des forces.

Modifié par un utilisateur samedi 16 juillet 2011 14:08:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Abbaër se glissa dans la rue Sainte-Alika et se mit en route vers le nord, la partie la plus élevée du Vieux Korvosa, celle qu'on appelait Fort Korvosa et qui avait été le premier territoire occupé par les envahisseurs chélaxiens lors de leur débarquement. On pouvait d'ailleurs encore voir les vestiges des hauts murs de pierre qui protégeaient la colline qui occupait tout le nord-ouest de l'île d'Endrin. À plusieurs reprises au cours de son périple, il dut se faufiler dans des allées et se tapir pour laisser passer des petits groupes de malandrins. Visiblement, l'endroit devenait vraiment sans foi ni loi.

Par deux fois, au cours de son trajet, il croisa une patrouille d'une demi-douzaine de gardes portant un surcôt aux couleurs de la maison Arkona : un dragon stylisé à la manière vudranaise sur champ coupé de sable et d'argent (c'est-à-dire sur fond noir et blanc). Visiblement, les gangs évitaient eux aussi ces quelques patrouilles, qui étaient sans doute les dernières traces d'une quelconque autorité dans le Vieux Korvosa.

Au bout d'un bon quart d'heure, Abbaër arriva devant la porte de l'Académie Orisini. Plutôt que de s'arrêter là, il continua directement jusqu'à la petite maison située à côté de l'imposante académie et frappa. Au bout de quelques secondes, c'est Nestor, le valet de Vencarlo Orisini qui vint lui ouvrir. Malheureusement, la réponse du valet ne l'aida pas beaucoup :

« Non, môsieur, maître Orisini n'est pas disponible pour l'instant. Il a d'ailleurs suspendu la plupart de ses cours à l'académie. Non, môsieur, maître Orisini ne m'a pas dit où il allait ; il a simplement fait allusion au fait qu'il était à la recherche d'un ami, mais n'a rien dit de plus. Mais si môsieur le désire, je peux tenter de transmettre un message à maître Orisini lorsqu'il reviendra ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 17 juillet 2011 14:03:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Fergus avait levé les yeux au ciel lorsque Abbaër s'était éclipsé pour rendre visite au seigneur Orsini. Je lui avait pourtant bien dit de ne pas se démener aujourd'hui...

Le jeune alchimiste avait écouté d'une oreille distraite le plan mis en place, accaparé qu'il était par les soins prodigués à ceux qui en avaient le plus besoin. Et ils étaient nombreux parmi leur petite troupe... Les rencontres qu'ils avaient faites, tant sous l'eau que sur les quais, avaient laissé de profondes traces dans le corps des compagnons du jeune homme. Lui-même n'était pas encore totalement remis de leur expédition sous-marine...

Une fois qu'il se fut fait expliquer une nouvelle fois l'organisation de la suite des évènements, Fergus accepta sans mot dire. Après tout, il était presque médecin et ce rôle pouvait lui aller à merveille. Néanmoins, revêtir une tenue dédiée à la déesse qu'il combattait de toutes ses forces le rebutait un peu. Après un long examen de conscience, il conclut qu'il lui faudrait en passer par là pour résoudre tout le mystère et éradiquer le mal qui planait sur la cité. Mon grand Fergus, ce n'est pas parce que tu en as l'image que tu suis les préceptes de cette... déesse... Fait un effort. Ce n'est pas pour toi, mais pour le bien des pauvres gens d'ici...

Alors qu'il allait enfiler la grande chasuble des médecins de la reine, Fergus aperçut le coffre contenant la malemort qui était resté clos sur son laboratoire. Le montrant à ses compagnons, il dit « Nous devrions cacher cet objet. Si quelqu'un entre ici, découvre le coffre et décide de l'ouvrir, nous aurons participé à la propagation de l'épidémie... »

Théobald avait également vu le nain partir alors qu’il était impératif que lui et Grigan se reposent ! Mais il pouvait comprendre l’enthousiasme et le besoin de bouger et de résoudre cette affaire, qui malgré tout faisait de nombreuses victimes au fils des minutes qui passaient, donc oui il comprenait son refus de rester à se reposer.
Alors qu’il assistait Fergus, il lui avait posé la main sur le bras pour lui faire signe de le laisser faire, si le lendemain il était encore mal en point, il bénéficierait avant toute chose des bienfaits de Iomédae.
Mais pour l’heure et comme l’inquisiteur l’avait suggéré, il fallait prendre maintenant les adversaires de vitesse et conclure rapidement à des actions bien précises avant que toutes leurs découvertes ne leur parviennent aux oreilles !

Le déguisement était une des stratégies pour faire avancer et découvrir certaine chose, donc Théobald revêtit l’habit de médecin ainsi que le masque, réalimenta son carquois de jambe et réarma son arbalète positionnée en bandoulière sous la livrée de médecin !

« Je suis prêt, allons y !! Je me placerais à la gauche du cadavre ce qui me permettra d’observer et de vigiler sur tout notre coté droit, Fergus je te laisse faire de même du coté droit pour observer notre gauche! »

Théobald attendit que tout le monde soit prêt pour sortir tous ensemble.

À la Banque d'Abadar, Grau, Horiadoc et Grigan ne durent pas attendre plus d'une vingtaine de minutes avant de voir arriver un Ishani à la mine défaite et au dos courbé. Visiblement, le prêtre d'origine vudranaise n'avait pas beaucoup eu l'occasion de se reposer dernièrement.

Étant donné les longues files que les visiteurs avaient pu voir devant l'entrée de la Banque, ce n'était pas une grande surprise. Alors que, au cours des premiers jours de l'épidémie, les malades de tout niveau social avaient naturellement convergé vers les divers temples de la ville, créant une pagaille monstre, voire même des émeutes à certains endroits, au fil du temps, les choses s'étaient calmées… ce qui était cependant loin de vouloir dire que la situation s'était améliorée. C'était même sans doute tout le contraire : les plus pauvres avaient sans doute déjà péri, ou avaient abandonné l'idée de pouvoir être soignés ; seuls restaient une poignée de malades, les plus riches ou les plus acharnés. Mais, malgré l'amenuisement du nombre de personnes venues réclamer de l'aide, le clergé semblait encore surchargé.

Malgré tout, l'homme au pendentif en forme de clef dorée parvint à esquisser un sourire. « Ah… sergent Soldado. » dit-il en saluant Grau, ainsi que les deux autres visiteurs, de la tête. « Je suis heureux de voir que vous semblez tous être en forme. » dit-il en jetant un coup d'œil à la fois las et significatif en direction de la file de malades que des paladins en armure d'or scintillant canalisaient. « Que puis-je faire pour vous ? »



Pendant ce temps, Fergus, Théobald et Kar'Uz parvenaient à la Cathédrale de Pharasma, dans le District Gris. Avant de s'approcher de l'édifice, ils s'arrêtèrent dans une ruelle à l'abri des regards pour enlever leurs déguisements. Hasard des choses ou pas… Kar'Uz reconnut l'endroit : ce n'était pas très loin de l'emplacement où le petit-fils de Mille-Os, le shamane shoanti, s'était fait assassiner plusieurs semaines... mois peut-être ? plus tôt.

Une fois prêt, ils poursuivirent leur chemin jusqu'au portail du District Gris puis en direction de l'édifice trapu et massif qui ressemblait bien davantage à une forteresse au milieu d'un territoire ennemi qu'à un temple. Dans le fond, étant donné les attaques régulières de morts-vivants dont elle faisait l'objet, peut-être la Cathédrale était-elle exactement cela : une forteresse en territoire ennemi.

Il n'y avait pas vraiment la file ici ; le temple de Pharasma n'attirait pas autant de supplicants que les autres édifices religieux visiblement, ou peut-être certains d'entre eux avaient-ils décidé de se soumettre aux conséquences de la maladie sans réagir, y voyant l'expression de la volonté douteuse de la Dame de la Mort ? Les trois compères n'eurent pas à attendre très longtemps avant de rencontrer un des responsables de l'endroit.

Ce dernier reçut leur demande de manière plutôt étrange. « Vaut-ce vraiment la peine de perturber cette âme qui a peut-être déjà trouvé le repos afin de lui poser des questions ? En quoi cela accomplirait-il les desseins de la Dame ? » demanda le prêtre qui les reçut. Il s'agissait du même Pharasmite que celui qui leur avait donné un coup de main lors de l'affrontement contre les vampiriens sous l'ancienne échoppe de jouets.

Abbaër avait rejoint le groupe de ceux qui allaient voir Ishani au moment où ces derniers rejoignaient le premier barrage de contrôle. En suivant ses compagnons de loin il n'avait pas remarqué d'autres suiveurs mais il n'était pas dupe il savait que les plus habiles coureurs des tuiles pouvaient espionner un groupe longtemps après avoir quitté l'enchevêtrement de ponts de cordes et de tout ce fatras qu'ils avaient déjà pu voir lors de leur course poursuite d'il y a quelques semaines...

Comme l'idée de venir chercher Ishani provenait du nain. Il pris la parole en premier, il aurait préféré que tous se rendent de ce côté de la ville pour faire sortir plus facilement le prêtre de l'enceinte très surveillée qu'était l'église d'Abadar mais il y était parvenu une fois donc pourquoi pas deux. Il s'assura que personne ne pouvait entendre la conversation quitte à faire un signe de s'éloigner à l'écart au prêtre : « Nous avons dans le Jeggare ce matin et y avons trouvé des preuves qu'un complot contre le peuple de Korvosa était en train de s'accomplir. Un homme a été sacrifié et peu nous donner des informations supplémentaires, nous avons besoin d'un témoin de moralité tel que vous ! Nos autres compagnons sont en route en ce moment même vers le temple de Pharasma pour son interrogatoire...  »

Modifié par un utilisateur mardi 19 juillet 2011 15:13:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz était resté de marbre, comme les pierre tombale, devant le scepticisme du pharasmite concernant leur requête particulière. Il prit un instant pour réfléchir à une réponse, il fallait user de diplomatie cette fois ci tout jouant sur la fibre de la dévotion - « Croyez bien que je préfèrerai laisser cette âme entre les mains de la Dame des Tombes, mais elle a des choses importantes à nous révéler, il en va de la sécurité de Korvosa et de la constitution d'une armée de morts-vivants et celà concerne directement l’Église de Pharasma. »

Le chamane du Corbeau laissa l'idée d'une ville envahie par les morts-vivants cheminer dans l'esprit du prêtre. Tandis qu'il lui laissait un instant de réflexion, il présenta ceux qui l'accompagnaient - « Voici Monsieur Théobald Ithier, un inquisiteur de Iomédae et Fergus, un maître des potions, tous deux pouvant témoigner de ce que je vais vous dire, même si monsieur Fergus est frappé d'apathie depuis le difficile combat que nous avons eu contre une sorcière aquatique, mais là vous pouvez peut-être l'aider et trouver un moyen de le sortir de sa torpeur. Enfin, ce mort est celui d'un capitaine de navire, celui qui a été coulé par la Garde de Korvosa alors qu'il remontait le Jeggare. Il a apporté le Voile Sanglant à Korvosa, ainsi que la maître vampire dont nous avons combattus ensemble les vampiriens. Nos recherches nous ont amené à faire plusieurs découvertes et je ne pense pas que le Voile Sanglant serve les intérêts de Pharasma, mais plutôt ceux de la Déesse Pâle, vous savez de qui je veux parler père Kholatt Heur ! »

Le shoanti sortit de sa poche le pendentif du capitaine et demanda à Théobald et Fergus de sortir les masques des faux médecins et la boîte conteneur de la maladie. Il exposa les objets sur une petite table à proximité de l'autel - « Vous reconnaissez ce symbole, sans aucun doute et je suis en mesure de vous expliquer comment le Voile Sanglant est arrivé ici. Ce capitaine manœuvrait un navire hôpital où ont été livrée des expériences afin de développer le Voile Sanglant sur des cobayes. La maladie a été ensuite transférée sur des rats, sans doute en dévorant les victimes, puis les rats ont été enfermé dans ces boîtes spécialement préparées à cet effet. Elles contiennent des pièces d'or et le rat infecté, le tout hermétiquement clos par la magie nécromancienne. Le navire a fait relâche un peu avant Korvosa afin de décharger le maître vampire et les autres adeptes de la Déesse Pâle, ensuite il a remonté le Jeggare avec la lanterne jaune afin de se faire couler par les tirs de catapulte. Et c'est ce qu'il s'est passé, ce capitaine est mort pour cette cause, par fanatisme envers sa déesse.

En sombrant, le navire a déversé sa cargaison sur les rives de Korvosa, les bas quartiers et ceux qui ont trouvé les boîtes se sont bien entendu emparé des pièces infectés, inutile de vous raconter comment le fléaux s'est alors répandu depuis les plus basses classes sociales jusqu'aux plus riches lorsque les pièces transitaient par le Grand Coffre dont les comptables ont connu une vague épidémique importante alors qu'ils ne sortaient que peu de là-bas. La boîte qui est là est porteuse de la maladie, en l'étudiant, nous souhaitons trouver un remède au Voile Sanglant. Quant à ces masques, vous les reconnaissez sans aucun doute, ceux des médecins de la reine apparus comme par enchantement le jour où la maladie a été révélée au grand public. Ce sont ceux qui ont été débarqué un peu plus tôt du navire, ils étaient déjà sur place ! Ce masque ci est celui du capitaine, l'autre appartient à l'un de ces faux médecins qui nous a attaqué directement alors que nous sortions des fonds du Jeggare après l'exploration du navire coulé. Lui aussi portait un pendentif analogue et servait les desseins d'Urgathoa ! Il nous l'a démontré durant le combat, comme le montrent ces blessures que je porte, ces pustules qui ont éclaté... »

Kar'Uz lui raconta brièvement le combat contre le prêtre pestilentiel, mais surtout les prodiges magiques dont il s'était servi pour les combattre. Puis il laissa passer un peu de temps afin que le prêtre assimile l'histoire - « J'en viens à la cause finale. Les faux médecins, des adeptes de la Déesse pâle, récupèrent et rassemblent tout ceux qui sont atteints du Voile Sanglant. Ils les enferment dans un ancien entrepôt transformé en hôpital soit-disant pour les soigner, un mouroir afin de poursuivre leurs expériences impies et faire d'eux des morts-vivants. Imaginez, père Kholatt Heur, tous les citoyens de Korovsa atteints du Voile Sanglant, transformés en Zombis ! Le temple-forteresse de Pharasma ne sera pas suffisant pour contenir une telle vague maléfique.

La raison pour laquelle nous souhaitons interroger ce cadavre, malgré les difficulté inhérentes à l'opposition entre les deux cultes, c'est qu'il nous faut savoir s'il y a un remède au fléau du Voile Sanglant, qui est le maître vampire et où il se cache. Nous avons trouvé une lettre durant le combat qu'ils ont tenté de faire disparaître. Elle contenait de précieuses informations. C'est ainsi que nous savons que ce Reiner Davaulus est leur grand prêtre, mais pour le moment il est hors d'atteinte tant que nous ne savons pas quel rôle jouent les Vierges Grises dans cette histoire, ni le degré d'implication de la reine. Nous savons qu'il est lié à Rolth, le nécromant que nous avons combattu dans le Chemin des Morts et qui se livrait à des expériences de zombification monstrueuses et qui nous a échappé. Je crois que lui et ses sbires vont continuer leurs sales expériences sur les korvosiens atteints du Voile Sanglant, alors plus vite nous parvenons à mettre un terme au fléau, plus vite nous mettrons des battons dans les roues des adeptes de la Déesse Pâle, les ennemis du temple de Pharasma. »

Enfin, le shoanti laissa le prêtre répondre à sa requête, il devra sans doute en référer à ses supérieurs et leur faire part de la gravité de la situation. Il avait déjà combattu les morts-vivants à leurs côtés, il savait que le simple fait d'évoquer une armée de zombis allait les secouer. Mais il y avait aussi le besoin de soins surtout pour Fergus que la frayeur provoquée par la Guenaude ne s'était toujours pas dissipée.

Modifié par un utilisateur jeudi 21 juillet 2011 15:16:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Trois questions seulement ?! Il va falloir parer aux plus importants. Avoir une confirmation des faits devant témoin est sans doute une bonne chose. Je pense que demander les étapes de la création du voile sanglant jusqu'à ce qu'il perde la vie confirmera nos supputations auprès des prêtres qui ont bien voulu entendre nos inquiétudes. Ensuite nous pouvons demander quelles sont les personnes qu'il sait être impliquées dans ce complot ? Et s'il sait où se cachent certaine de ces personnes...

Qu'en pensez vous, vous avez d'autres idées d'autres idées, d'autres formulations qui pourraient nous permettre d'avoir le plus de renseignements possible en une seule question tout en restant assez précis ? » Le nain interrogea tout autant ses compagnons qu'Ishani à qui il avait raconté sur la route toute l'histoire que Grau avait commencé au grand temple d'Abadar.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juillet 2011 10:21:25(UTC)  | Raison: Non indiquée