Sokiba avait suivi Jask et participé également à la séance de méditation Vudranique, curieuse de savoir à quoi pouvait bien correspondre ces mantras qui amélioraient la concentration. Plutôt dubitative et surprise au début des exercices, elle dut bien se rendre à l'évidence que ces techniques amélioraient la concentration et la maîtrise de soi. Elle remercia le Garundais et partit se coucher.

Grimm avait bien du mal à se calmer et à comprendre les mantras développés par Jask. Au départ très dissipé, il se prit peu à peu au jeu. Faisant certaine analogie entre le calme de la mer et sa présence réconfortante, le bruit du vent dans les feuilles des arbres et les différentes techniques de méditation.

A force de concentration et de replis sur soi, le nain commença à comprendre la leçon donnée par le suivant de Néthys et réussi à trouver calme et sérénité.

Pour une des rares fois de sa vie, c'est un inquisiteur apaisé qui se leva, salua silencieusement son professeur du jour et alla se coucher sans un bruit. (Ce qui ne fut pas le cas de son sommeil, "égaillé" par ses ronflements de nain heureux)

Hogo prépara son sac pour l'exploration de l'épave. Il emporta une pelle, du matériel d'escalade, des rations, de quoi s'éclairer et sa couverture pour dormir.

Quand il fut prêt, il demanda avec un grand sourire à ses compagnons, « Alors, un petit peu d'escalade ou non pour aujourd'hui ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2011 14:29:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Quelqu'un a pensé à prendre une corde? Ce ne sera pas inutile si l'on doit faire un peu d'escalade... » Tiriji faisait elle aussi son sac « Je prends de quoi ouvrir un coffre? On ne sait jamais... »

Les naufragés avaient donc choisi de couper au court et d'escalader la falaise. Ils se dirigèrent droit vers sud en suivant plus ou moins la frontière entre la plage et la jungle de manière à pouvoir profiter du spectacle qu'offrait la première et de l'ombre que procurait la seconde. Ils arrivèrent au pied de la falaise deux petites heures plus tard. C'était sans doute le moment le plus difficile : celui où le premier grimpeur devait escalader la roche de manière à pouvoir fixer au sommet la corde dont les suivants se serviraient.

Test d'escalade pour... l'un d'entre vous ?

Hogo eut quelques difficultés au début pour escalader la paroi rocheuse mais, finalement, il s'y reprit à nouveau et parvint à gravir jusqu'au sommet. Là, il trouva un arbre et y attacha la corde avant d'aider chacun de ses compagnons à le rejoindre. Le groupe s'arrêta un instant au sommet de la falaise, profitant du spectacle de la plage qui s'étendait devant eux en contre-bas… même l'épave du Démon de Saumure, bien visible depuis ce point surélevé, ne semblait pas si lugubre en plein jour.

Ils détachèrent la corde puis se remirent en marche en direction du sud-est, vers la falaise qui surplombait la mer. Arrivés sur place, ils s'arrêtèrent à l'orée de la jungle pour casser la croûte et attendre que les grandes chaleurs passent. Les vents étaient relativement forts là-bas en hauteur, des vents qui amenaient vers eux la fraîcheur de la mer. Une fois la température redescendue jusqu'à des niveaux plus supportables, les naufragés examinèrent l'endroit où l'épave se trouvait.

La falaise tombait à pic sur une petite dizaine de mètres avant d'atteindre le niveau de l'eau. De là, il fallait traverser une canal mesurant une cinquantaine de mètres pour atteindre la base de l'une des deux aiguilles aux contours courbés, celle sur laquelle l'épave se trouvait. Le navire en question ressemblait à un grand navire de guerre complètement éventré et venu se briser contre les flancs du monticule rocheux. Les quelques pans de bois qui avaient survécu semblaient comme accrochés à la paroi de l'aiguille rocheuse. Ici et là, on pouvait apercevoir des reflets métalliques sur le flanc du rocher. Il y en avait une petite dizaine disséminés sur la roche. Les explorateurs eurent beau plisser les yeux, ils ne parvinrent pas à en déterminer l'origine exacte.

Escalade DD 15 (DD 10 avec une corde) pour descendre/monter.
Natation DD 15 pour traverser (si plus de 5 points d'échec, risque de noyade)
C'est possible de "prendre 10".

Tout sourire, le shoanti répondit à Grimm, « T’inquiète pas ! Déjà tout gamin, j'adorais ce genre d'aventure. Mais c'était dans les falaises des montagnes Calphiaques en des jours bien meilleurs que ceux que nous vivons. »

Hogo sembla se perdre quelques secondes dans ses souvenirs avant de continuer avec entrain en regardant le moine, « Et puis je suis sûr que Zao a une petite envie de nager après l'escalade, n'est ce pas ? »

Je prends 10 pour l'Escalade (18) et 10 pour la Natation (18). Je laisse mon sac.

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 21:08:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Hogo et Sokiba se départirent de certaines de leurs possessions les plus lourdes puis descendirent le long du mur rocheux et enfin traversèrent l'étroit canal qui séparait la côte d'une des "dames" mentionnées sur la carte d'Ishirou.

En s'approchant de l'épave, les uns et les autres purent lire les lettres à moitié effacées qui ornaient le seul flanc encore plus ou moins en bon état : Le Vent de Guerre. Tel était donc le nom de cet impressionnant et ancien navire de combat. Les lambeaux d'un drapeau déchiré flottait encore sur un bout de mat cassé, arborant les couleurs du Sargava. Du navire en lui-même, il ne restait pas grand chose : il avait dû être projeté avec une violence impressionnante contre l'aiguille rocheuse et entièrement éventré. Il ne restait en fait qu'une moitié du navire, un seul de ses flancs.

Maintenant qu'ils se trouvaient plus près des objets brillants éparpillés sur le flanc de l'aiguille, les explorateurs purent les identifier : les choses qui avaient reflété le soleil et qui les avaient éblouis lorsqu'ils se trouvaient sur la falaise étaient en fait des morceaux d'armures corrodées dont certaines parties avaient gardé un peu de leur lustre. La plupart de ces morceaux d'armure étaient encore enchâssés autour de corps squelettiques. Il était difficile de savoir si ces anciens combattants en armure s'étaient trouvés sur le pont du navire et avaient été projetés au moment de l'impact ou s'ils avaient tenté d'échapper à la destruction en se hissant sur les parois rocheuses. Quelle que fût leur histoire, elle avait visiblement connue une fin des plus tragiques. A priori, aucune des armures et des armes qu'on pouvait encore apercevoir ici et là près des restes squelettiques n'était encore utilisable.