Bon ben ça continue...

Je viens de regarder les oracles... Si tu ne fais pas un oracle des batailles, c'est vraiment moisi. Et l'oracle des ossements ça doit être le plus pourri de tous.

Bref si le niveau des ennemis est similaires aux autres AP, c'est cuit...

Bon ben on va partir sur un ensorceleur lignage mort-vivant/rubicond !

Je te posterai les détails techniques plus tard, en attendant voici un peu de lecture !

Extraits du journal de Clive Covenant

2 Calistril 4707

Sa naissance fut marquée par la mort.
Peut-être est-ce parce que la date de son anniversaire approche, mais mes pensées de ces derniers jours sont pour elle.

Je me souviens de la naissance de Lizbeth quand notre pauvre mère, Evaline, périt dans les bras éclaboussés de sang de la sage-femme. Nous étions tous les trois rassemblés dans la bibliothèque de père, écoutant les cris de notre petite sœur entrecoupés des sanglots de notre père.

3 Calistril 4707

J’ai toujours été très proche de Bethany quand nous étions enfants. De tous mes frères et sœurs, elle était celle dont le tempérament s’approchait le plus du mien. Nous étions tout les deux extrêmement curieux, posant toujours toutes sortes de questions et cherchant à tout apprendre. Nous avons passé tout les deux de nombreuses soirées à veiller tard dans la bibliothèque de père. Quel dommage que nous nous soyons éloignés avec le temps.

4 Calistril 4707

Si elle n’avait pas péri il y a quatre ans, Lizbeth aurait eu vingt-quatre ans aujourd’hui.
Depuis le jour où elle est sortie du ventre de notre mère mourante, Lizbeth fut comme marquée. Pour père, elle devint un symbole vivant de l’histoire maudite de notre famille. Avant même que les draps souillés de sang ne fussent brûlés dans la cheminée, la sage-femme était revenue en ville, racontant à tous un nouveau chapitre du livre maudit des Covenant.

Père s’est toujours efforcé de ne rien laisser paraître, d’aimer tous ses enfants de la même façon, mais il a toujours été étrangement distant avec Lizbeth. Une chose était sûre : quand il la regardait, il ne pouvait s’empêcher de penser à notre mère. Il faut dire que ma sœur avait hérité de la beauté et des magnifiques yeux gris de notre mère...

25 Calistril 4707

Elle vient et repart sans dire grand-chose, maintenant qu’elle a décidé de vivre dans son cottage… Les rares fois où elle en sort c’est pour s’occuper de ses plantes ou pour partir dans une de ses étranges excursions…

27 Calistril 4707

Quand il a disparu l’année dernière, ce fut, en un sens, un soulagement. Après tant d’années plongées dans la dépression, Aaron était devenu un fardeau pour la famille. J’étais alors absent et Bethany m’envoya un nombre de lettres considérables pour m’exprimer son désarroi.

12 Pharast 4707

Aaron suivi vraiment un sombre chemin. Il voyait des choses qui n’avaient jamais été vues auparavant et ensuite, il peignait ces incroyables visions. Il n’était pas un artiste sans talent et au cours du temps, il s’était fait un petit cercle d’admirateurs. Mais ces gens ne voyaient pas ce qu’il peignait, ils ne le pouvaient pas. Ils ne voyaient que ce qu’ils voulaient bien voir. A propos de ces ombres qui peuplaient ses œuvres, les commentateurs disaient que mon frère critiquait notre société décadente, occupée à livrer ses bals et ses réceptions alors que la guerre était partout. C’était vraiment absurde mais pas surprenant que ces critiques passent à côté d’une chose que nous savions, nous. Loin d’être des représentations déformées de notre monde, les peintures d’Aaron représentaient de véritables paysages pour lui. De la même manière, les monstruosités vivant dans ces endroits étaient tout aussi réelles aux yeux de mon frère. Certains diront que ces mondes n’existaient que dans l’esprit d’Aaron. Malheureusement, sachant ce que je sais, je n’en suis pas certain.

18 Pharast 4707

Chacun de mes frères et sœurs semble avoir évolué différemment depuis le rituel. Aaron par exemple semble s’être enfoncé petit à petit dans la dépression, ne trouvant de réconfort que dans la peinture. Bethany, quant à elle, semble avoir pris l’exact opposé. Depuis le début elle voulait plus. Plus de connaissances, plus de pouvoir.

2 Gozran 4707

Alors qu’elle était d’une beauté radieuse dans sa jeunesse, Lizbeth se fana rapidement sur la fin. Connue depuis toujours pour son âme de poète, elle passa ses derniers jours à se promener seule près du mausolée familial. A la place des cercles érudits et des jeunes nobles de son âge, ses fréquentations se limitaient aux restes squelettiques de nos ancêtres. J’ai toujours eu l’impression que Lizbeth voulait se familiariser avec la crypte et ses habitants avant que n’arrive le moment où elle devrait les rejoindre.

Un jour où j’étais avec elle à lire ses poèmes, Lizbeth me confia qu’elle appréciait la compagnie des morts et que la crypte était peut-être le seul endroit où elle se sentait bien, à sa place.

23 Desnus 4707

Comme un ver qui me rongerait, je sens la maladie envahir mon corps. Je rêve de la maladie qui s’abat sur moi comme un vol de corbeau puis m’arrache des morceaux de chairs sanguinolents comme le ferait une nuée de ces satanés charognards.

Et quand je ne rêve pas de la maladie, je rêve de la malédiction… De la malédiction qui nous a frappée les uns après les autres. J’ai rêvé de Lizbeth… Sa bouche était garnie de crocs tranchants et elle plongeait dans ma poitrine ses ongles plus acérés que la lame d’un assassin…

Est-ce vraiment la maladie qui me frappe ? Ou est-ce une malédiction ?

13 Erastus 4707

Avec un avenir si sombre devant moi, je ne peux m’empêcher de songer au passé. Notre jeunesse était bien insouciante alors que nous jouions, mon frère, mes sœurs et moi dans le parc autour du manoir.

Et tout cela a pris fin si subitement avec le rituel… A l’instant même où nous prononcions les paroles maudites, j’ai su que plus rien ne serait comme avant.

Je me souviens de père, plus résigné qu’en colère, quand je lui ai avoué plusieurs années plus tard ce que nous avions fait ce jour là. Je crois qu’il avait déjà accepté le fait que ses enfants étaient différents des autres… S’il avait pu savoir à quel point…

17 Arodus 4707

Lizbeth a toujours été la plus belle. Je me souviens que ses nourrices se battaient presque pour savoir laquelle d’entre elles aurait le privilège de baigner ma sœur et de l’habiller.

Plus tard, cela changea… Ma sœur avait développé la fâcheuse habitude de mordre. Si au départ, ses gentils mordillements amusèrent tout le monde, cela cessa brusquement le jour où Lizbeth mordit férocement la main de l’une d’entre elle. Nullement perturbée par ce qui venait de se passer, ma jeune sœur sembla au contraire apprécier le goût du sang…

13 Rova 4707

J’ai demandé à Bethany si je pouvais l’accompagner aujourd’hui lors de sa balade à cheval. Mais elle a refusé avec une insolence non feinte.
Père a été la seule personne pour qui elle montra le moindre respect. Après sa mort, elle se détourna littéralement de nous pour fréquenter ses vieux érudits décrépis.

7 Kuthona 4707

Lizbeth a toujours été une lectrice obsédée. A chaque fois qu’elle découvrait un auteur à son goût, elle dévorait avidement tous les écrits qu’elle pouvait trouver de lui. Quand un livre était particulièrement à son goût, elle s’accrochait littéralement à lui et le lisait encore et encore. Je me souviens ainsi d’elle, perpétuellement accompagnée des Six Epreuves de Larazod.

Plus tard, sa passion se développa et elle se mit à lire des écrits de plus en plus obscurs. Quand l’occasion se présentait pour elle d’aller en ville, elle passait son temps dans les échoppes des libraires, à la recherche de textes rares.

De retour au manoir Covenant, elle se plongeait alors dans ses nouvelles acquisitions. Passant tout son temps à lire dans le mausolée. Étrangement, personne ne su ce qu’il advint de ses livres après sa mort…

12 Kuthona 4707

J’ai affronté Bethany aujourd’hui et lui ai demandé ce qu’elle fabriquait avec Keisinger. Elle me rit au nez pour toute réponse avant de se détourner et de partir. Difficile de croire qu’il fut un temps où nous étions si proches. Qu’elle conspire avec lui autant qu’elle veuille. J’aurai le dernier mot.

2 Abadius 4708

Je ne sais pas ce qui a pu se passer entre Bethany et Aaron pendant mon absence. Avec Lizbeth dans la tombe et moi parti, les jumeaux se sont retrouvés seuls. Bethany m’a dit qu’elle était inconsolable après la disparition d’Aaron et que seul mon retour anticipé avait pu la rassurer.

20 Gozran 4708

Je pourrai passer le reste de ma vie (bien que ce ne soit sans doute pas la meilleure échelle de temps) à fouiller dans les papiers de père pour y remettre de l’ordre. Tout devait être bien rangé mais depuis sa mort, personne n’a daigné s’occuper de quoique ce soit. Je suspecte Bethany d’avoir volé plusieurs des livres de père.

2 Sarénith 4708

J’ai trouvé un petit livret dans la bibliothèque. « Automne éternel » était-il écrit sur la couverture. J’ai reconnu l’écriture comme étant celle de Bethany. Malheureusement, toutes les pages de ce livre avaient été arrachées.

22 Arodus 4708

Parfois quand je me rends dans le sous-sol, j’ai l’impression d’entendre la voix d’Aaron chuchoter mon prénom. Peut-être est-ce parce qu’il a passé tant de temps dans ces lieux. Je ne sais pas ce qu’il pouvait trouver d’intéressant dans cet endroit humide…

2 Rova 4708

Une autre missive est arrivée aujourd’hui. Depuis mon retour, il ne s’est pas écoulé une semaine sans que nous recevions une demande de remboursement. Il est amusant de voir que les styles peuvent varier grandement d’une lettre à l’autre. Certains sont très cordiaux alors que d’autres demandes peuvent être carrément hostiles. Bethany m’assure qu’Aaron avait arrêté de jouer depuis des mois mais ce n’est pas l’impression que j’ai quand je lis toutes ces lettres. Je me demande si ma chère sœur ne me cache pas des choses. Essaie-t-elle de protéger l’héritage artistique de mon frère ou bien cherche-t-elle à me dissimuler quelque chose de plus sombre encore ?

30 Kuthona 4708

Aaron commença très tôt à peindre, en fait il commença juste après notre nuit fatidique sur l’Ile. Au début, il peignait surtout des paysages champêtres avec des vaches… Père faisait tout pour encourager son talent et l’incitait à poursuivre dans cette voie. Cependant, après quelques temps, nous nous interrogeâmes tous à propos de sa santé mentale alors qu’il peignait des toiles de plus en plus dérangeantes.

2 Abadius 4709

Il ne fallut pas longtemps après la mort de Lizbeth pour que mon attention soit attirée par d’étranges manifestations.

Alors qu’il taillait la haie, Thomas, notre vieux jardinier, aperçu une silhouette blanche dans le parc. Il avança vers l’apparition mais celle-ci avait disparu. Il me jura que c’était Lizbeth qu’il avait aperçu. Les autres membres de la domesticité rirent en entendant son histoire et Ambrose, notre majordome, m’en expliqua fort simplement la raison : « C’est la boisson, Monsieur. »

Mais l'était-ce vraiment ?

7 Abadius 4709

Hier, Keisinger a apporté le corps de Bethany au manoir. Il semblait très triste et n’a rien voulu me révéler sur la façon dont elle est morte. Comment cela se fait-il que ce soit lui qui ai ramené le corps sans vie de ma sœur à la maison ?

12 Abadius 4709

J’ai envoyé le majordome me chercher une bouteille de vin chélaxien à la cave. Il ne revint qu’au bout d’un long moment et le pauvre homme semblait visiblement choqué.

« Je vous demande pardon, Monsieur. » dit-il.

« Que se passe-t-il ? Pourquoi n’avez-vous pas apporté le vin ?? »

« Il y a quelque chose, Monsieur… Quelque chose en bas… Je ne peux pas y retourner. »

Les yeux d’Ambrose étaient remplis de larmes.

« Quelque chose dans la cave ? » demandais-je « Que voulez-vous dire Ambrose ? »

« Je ne peux le dire, Monsieur. J’ai attrapé la bouteille que vous m’avez demandé mais c’était comme si quelqu’un tirait sur l’autre extrémité. J’ai tiré dessus et ça a tiré encore plus fort. Quand j’ai regardé, il n’y avait personne. Mais il y avait quelque chose, je l’ai senti. »

Je suis allé moi-même à la cave et j’ai récupéré la bouteille sans le moindre problème.

13 Abadius 4709

J’ai surpris une conversation entre deux bonnes aujourd’hui alors que je me rendais à l’office.
Elles racontaient des ragots alors qu’elles polissaient l’argenterie.

« Cela fait plusieurs nuits que je la vois » disais la première, « Et j’en suis sûre… C’est elle. Je sais que c’est elle. »

« Comment peux-tu en être sûre ? » lui demanda l’autre.

« Je la connais depuis qu’elle est née. Sans sa mère et avec son père perpétuellement enfermé dans la bibliothèque, j’ai presque élevé cette petite fille moi-même. Tu ne peux pas ne pas reconnaître sa présence quand tu as été si proche de quelqu’un… »

16 Abadius 4709

Quand je trouvais ce vieux livre dans la bibliothèque par un froid matin, il y a plus de quinze ans, je ne savais pas à quoi sa lecture allait pouvoir me mener. Pas plus que je ne comprends ce qui a pu m’amener à rassembler les autres et à les mener sur l’Ile pour lire cette incantation. C’était juste un jeu d’enfants. Mais peut-être que quelque chose m’a guidé jusqu’au livre et que c’est cette même chose qui nous a conduit jusqu’à l’Ile.

3 Calistril 4709

Je me souviens quand j’ai parlé à père du rituel. Par la suite, il a redoublé d’efforts pour décrypter le mystère des pierres levées, sans grand succès malheureusement. Je crains que cela n’ai fait que le précipiter dans la tombe...

23 Calistril 4709

Aaron, sans aucun doute le plus talentueux d’entre nous, a peint toute une série d’étranges portraits au cours des derniers mois de sa vie…

Les couleurs n’avaient rien à voir avec celles qu’il avait pu utiliser jusqu’à présent. C’est comme s’il avait découvert une nouvelle palette d’ombres. Auparavant, ses créatures difformes qui évoluaient dans des décors macabres étaient perturbantes, mais ses dernières toiles étaient véritablement horrifiantes. Je me demande parfois ce qui a pu me pousser à les accrocher dans toute la maison… C’était comme si quelque chose me poussait à le faire.

Je me rappelle d’une peinture en particulier sur laquelle se trouve un homme à tête de rapace mais au bec dentelé, comme garni de petites dents aiguisées. Le plus marquant sont les doigts de la créature, longs et effilés, pareils à des pointes de fourche. Une étrange sensation se dégage de cette toile. Un sentiment de calme… De calme avant la tempête… Avant que cette créature ne se jette sur vous pour vous transpercer de ses doigts acérés. Je me suis toujours demandé pourquoi est-ce qu’Aaron l’avait baptisé « Le faucon de Lizbeth ».

12 Pharast 4709

J’ai appris aujourd’hui par une domestique qu’Aaron et Bethany avaient eu plusieurs disputes dans les jours qui précédèrent la disparition de mon frère. Au cours d’une de ces disputes particulièrement violente, Aaron lança un candélabre sur Bethany. Elle parvint à l’éviter mais reçu de la cire chaude en plein visage. La bonne se souvint avoir entendu Bethany alors qu’elle regagnait sa chambre : « Ma vengeance sera rapide, mon cher frère, mais tes souffrances seront longues. »

13 Pharast 4709

Une autre manifestation m’a été rapportée aujourd’hui, cette fois par une de mes servantes en qui j’ai le plus confiance. Quand je lui ai demandé comment est-ce qu’elle pouvait être sûre qu’il s’agissait de Lizbeth, elle m’a répondu : « Ses yeux, Monsieur… C’était ses yeux… »

Il semblerait que ses yeux soient la seule chose qui puisse rappeler l’apparence autrefois ravissante de ma sœur. Comme les autres, la domestique m’a dressé le tableau d’une apparition d’une horreur absolue. Elle m’a parlé du sang sur la robe mortuaire, le visage et les mains de ma sœur. Sauf que « mains » n’est pas le terme qu'elle employa. Ce fût « griffes »…

23 Pharast 4709

Cela commença par un grondement sourd et lointain. Je me rappelle m’être demandé si c’était la terre qui tremblait ou la maison qui craquait. Pourtant tout était étrangement calme. Alors que le son se faisait plus fort, il me sembla également se rapprocher et si je n’étais aussi abruti par mes traitements, je pourrai dire que je sentis également une présence approcher.

Je m’assis dans mon lit, attendant que la source de ce bruit se manifeste. Mais la présence sembla s’arrêter dans la pièce située sous ma chambre. Il y eu un moment de calme absolu avant qu’un hurlement diabolique ne déchire le silence. Il fut aussitôt suivi par une multitude de grattements comme si une meute de chiens cherchait à creuser une voie à travers le plancher pour me dévorer dans mon lit.

Au matin, j’examinai la pièce du dessous. Je m’attendais à découvrir les panneaux de la cave à vin complètement défoncés et déchirés mais la pièce était aussi propre que la veille. Alors que j’examinai le cellier, une domestique entra. L’équipe s’était habituée à mes excentricités mais quand je la questionnais afin de savoir si elle n’avait pas entendu quelque chose la nuit dernière, sa réponse fut curieuse.

« Rien que nous n’ayons entendu auparavant, Monsieur. »

27 Erastus 4709

Une nouvelle fois, on vient me rapporter que d’étranges bruits semblent venir de la cave. Il n’y a plus qu’une seule servante qui accepte de descendre à la cave et encore, seulement quand je propose d’augmenter ses gages.
Quand elle descend, les autres domestiques l’attendent en haut des marches et lui souhaitent bonne chance...

7 Arodus 4709

J’ai ramé jusqu’à l’île des pierres levées. Dans mon état de faiblesse, je ne sais pas pendant combien de temps est-ce que je pourrai être capable de faire le trajet. J’en ai assez de devoir compter sur les domestiques pour quoique ce soit.
J’ai sentit comme une présence familière alors que je me promenai au milieu des monolithes. Le vent mugissait en s’engouffrant entre les pierres et il m’a semblé entendre mon propre nom porté par le vent…

17 Arodus 4709

Je reste de plus en plus longtemps dans mon lit. Quand je dors, je rêve que je me lève avec un corps en pleine santé. C’est alors que je me réveille, tremblant de fièvre et me sentant encore plus mal que le jour précédent.

30 Lamashan 4709

J’ai passé l’après-midi dans l’atelier d’Aaron, à contempler ses toiles.
Quand il était plus jeune, Aaron parcourait la campagne environnante à la recherche de sujets pour ses peintures. Vers la fin, il restait dans sa chambre pendant des jours, ne s’arrêtant que le temps d’avaler un rapide en-cas.
Ses admirateurs comparaient souvent ses toiles à celles de Hiéronymus. Mais ce n’était pas une comparaison tout à fait correcte. Certes, ils semblaient tout les deux apprécier les mondes fantastiques qu'ils peuplaient de créatures grotesques et difformes mais les peintures d’Aaron étaient plus sombres, plus dérangeantes. Si je devais comparer Aaron à un autre artiste, ce serait le bien moins connu Salvatore Hurlevent. Dans certaines toiles du korvosien, on retrouve une atmosphère, une horreur comparable aux œuvres d’Aaron.

23 Neth 4709

Je ne saurais jamais ce qui a pu se passer entre Bethany et Aaron dans les derniers jours qui précédèrent sa disparition. Bien sûr, j’ai entendu des rumeurs mais les gens du coin sont prompts à raconter toutes sortes de fables sur notre famille.
Cependant, je sais qu’il est arrivé quelque chose à Aaron. Il n’était pas prêt à abandonner son art ou à quitter sa vie de reclus. Même si ses créanciers étaient nombreux, je doute que l’un d’entre eux ai pu vouloir le faire disparaitre.

23 Lamashan 4710

Mon état de santé s’empire de jours en jours. Bientôt je ne pourrais plus rien faire. Je me retrouverai bientôt dans l’autre vie pour l’inévitable réunion avec l’ensemble de la famille…

Modifié par un utilisateur lundi 14 novembre 2011 23:44:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je pense utiliser ce wiki, puisqu'il est visible dès que tu entre sur le forum, c'est plus simple ;)