Et ben chapeau bas, cela est un beau CR.

C'est clair que c'est chronophage que de rédiger des comptes rendus (surtout si on veut les illustrer avec des images et des dessins), mais il y a toujours de nombreux lecteurs !

Merci !

En plus, c'est sympa d'avoir de comptes-rendus des étapes avancées du jeu... parce que le tome 1, je crois qu'on connais par coeur tout ce que tous les PJs sont capables de faire en regardant tout ce qui traîne dessus.

A partir du tome 3 c'est déjà plus rare

Ze suite, toujours du point de vue des joueurs :

Alors que nous nous soignons, Axelios entend des jappements menaçants. Il décide héroïquement, et surtout poussé par ses petits camarades, d'avancer à la recherche de pièges. À l'embranchement, il prend à gauche. Il découvre alors deux chiens très laids qui jouent à déchiqueter des cadavres, sans les dévorer pour autant. Une retraite s'impose !
D'après sa description et vu le type d'endroit où nous sommes, Bohort suppose qu'il s'agit de molosses de Lamashtu.
Driya décide d'avancer avec le roublard, pour envoyer une boule de feu dans le tas avant qu'ils n'aient eu le temps de réagir.
Malheureusement, elle fait un peu trop de bruit, si bien que l'arrivée des deux aventuriers dans la grotte des molosses est dûment accueillie.

Initiative !

La technique est rodée : nous sommes toujours sous l'effet d'un cercle de protection contre le mal. Lors des deux premiers tours, la barde enchaîne Rapidité puis Inspiration Vaillante (à un tour de décalage, s'entend) et la prêtresse ajoute une Prière à la liste des bonus.
En faisant le tour pour prendre un des molosses à revers, Taklinn en attire quatre autres, très sombres, difficiles à distinguer. Leur camouflage va nous donner... allez, juste un peu de fil à retordre.
En effet, à part Axelios victime de son manque de volonté, aucun de nos ne succombe aux hurlements effrayants des bêtes, et nous avons la chance de les toucher assez souvent malgré le camouflage. Le nain, encerclé, nous fait une belle frayeur en tombant sous les crocs. Heureusement, il ne souffre pas trop avant de se relever.
Grâce à la Lumière Brûlante de Bohort et à une superbe boule de feu de Driya, quatre tours suffisent à éliminer les six chiens. Nous soignons les blessés et rassurons notre roublard prostré au fond de la caverne.

Les murs, comme partout ici, sont couverts d'écritures dont un quatrain est lisible (nous apprendrons plus tard qu'il s'agit de la quatrième strophe d'un poème, celle où il est question de Xin et de la montagne gelée).

Progressant, le long d'un couloir, nous parvenons à une petite pièce carrée munie d'une porte, où seule une strophe est gravée, le reste étant, une fois de plus, une superposition imbuvable d'écritures diverses.
La strophe laisse entendre que nous sommes proches d'une certaine "forge runique".

En pratique, nous en sommes loin, mais nous l'ignorons !



Tandis que nous tergiversons quant à la route à suivre, Axelios n'écoute que son courage et va ouvrir la porte. Rien ne se passe. En revanche, plus nous progressons dans le couloir derrière, plus ceux d'entre nous dont l'alignement est Bon (quatre sur six, quand même) se sentent mal à l'aise.
Le roublard (CN) entre comme une fleur dans la pièce suivante et fond sur le Gribouilleur, lequel a retrouvé sa taille normale et subit de plein fouet une attaque sournoise ! Néanmoins, quand Taklinn (LB) tente de l'imiter, le simple fait de franchir la porte le fait flancher. Il n'en porte pas moins un joli coup. Mais il a mal.
Au lieu de contre-attaquer immédiatement, le Gribouilleur invoque une vilaine bête très laide. Bohort identifie un Herzou.

S'ensuit l'enchaînement qui tue (les actions des autres équipiers étant mises de côté même s'ils ont joué leur rôle) :

• Mali lance Rapidité.
  
• Bohort lance Châtiment Sacré. Le Gribouilleur est blessé et aveuglé.
  
• Axelios en profite pour enquiller trois attaques sournoises.

Gribouilleur HS. Durée totale du combat, un tour et demi. Le MJ facepalme tout seul derrière son paravent.
Le Herzou disparaît avec la citation du jour : "Mortels de meeeerde !"

La fouille de la pièce nous permet de trouver quelques objets sympathiques, dont la plume enchantée dont le Gribouilleur s'est servi pour peinturlurer son petit chez-lui à la Valérie Damidot, et surtout d'examiner un peu mieux le cadavre entraperçu au début de notre combat : là, dans un coin, un type en piteux état, mais qui semble fraîchement mort alors que personne n'est entré ici depuis un bout de temps. Il s'agit en fait du chef de l'expédition descendue explorer les souterrains. Ses os sont en miettes, mais il a fait l'objet d'un sort de préservation des morts.
Pourquoi ?
"Parce que le Gribouilleur voulait l'interroger !" s'exclame soudain Driya.
Ça se tient.
Nous remontons donc le cadavre à la surface pour faire exactement la même chose.

La famille aurait voulu récupérer son défunt tout de suite, mais en signe de reconnaissance, ils nous le laissent le temps que Bohort communique avec lui.
Le Gribouilleur lui a effectivement posé des questions. Sur l'état du monde, sur les puissances politique actuelles, sur Karzoug et sur Alaznist. Il lui a répondu ce qu'il savait, donc, rien sur les Seigneurs des Runes. Il confirme par la même occasion que les terribles blessures qu'il a reçues lui ont été infligées de son vivant, par les molosses de Lamashtu. Nous décidons de taire ce détail à son épouse.
Poussés par la curiosité, nous descendons au souterrain le lendemain, dans l'espoir d'interroger le cadavre du Gribouilleur. Cependant, dès le début du rituel, une voix féminine parle par sa bouche, se moque de notre arrogance, et nous immobilise le temps de détruire le corps.
"Alaznist ?" demande Mali.
Bohort secoue la tête.
"Lamashtu."

Reste à déchiffrer les inscriptions. Puisque seule Mali baragouine un peu le Thassilonien et n'a reconnu que quelques mots, nous allons chercher l'érudit qui, depuis le début, savait que le Vieux Phare n'en était pas un.
Nous frappons, il ouvre. Mali lui lance son plus beau sourire de barde :
"Ce n'était pas un phare !" annonce-t-elle.
Voilà notre homme conquis. Nous l'emmenons dans le souterrain, où il s'extasie devant les textes et promet de les déchiffrer.
En attendant qu'il y parvienne, nous décidons de nous documenter. Driya téléporte le groupe jusqu'à la forteresse des géants de pierre, où nous activons l'auxiliaire de bibliothèque.
Nous apprenons ainsi que la Forge Runique fut l'unique création conjointe des sept Seigneurs des Runes, destinée à héberger des chercheurs en magie. Située hors des plans, elle était protégée puisque son entrée était inconnue des Seigneurs eux-mêmes.

Dans l'intervalle, nous avons compris qu'il était possible d'interroger l'esprit lié à la plume du Gribouilleur. Celui-ci nous apprend que la montagne de Xin se trouve dans les monts Kodar. Il nous renseigne également sur la nature de la Forge Runique, où nul besoin de mortel n'a besoin d'être satisfait. La plupart d'entre nous grimace à cette idée : manger, dormir, tout cela est quand même bien agréable...
La dernière tâche confiée aux chercheurs de la Forge a consisté à permettre aux Seigneurs de survivre à l'effondrement imminent de l'empire thassilonien. Les solutions trouvées sont différentes pour chacun des sept.

De retour à Pointesable, nous parlons à l'érudit. Celui-ci a traduit le texte qui se reproduisait le plus souvent dans le souterrain : un poème en cinq strophes que nous étudions tous ensemble.
En conjuguant nos connaissances respectives, nous comprenons que l'entrée de la Forge se trouve au mont Givrecrâne, à l'ouest des monts Kodar, après avoir récupéré les sept fragments de la clef auprès de statues de pierre près d'une source chaude. Charge à nous d'utiliser les bonnes magies pour cela.
Ceci dit, le voyage ne s'annonce pas de tout repos : il paraît que la région est le terrain de chasse favori d'un dragon blanc...

À suivre.

Modifié par un utilisateur dimanche 25 mars 2012 22:37:56(UTC)  | Raison: Non indiquée

Essaie de l'appeler Lamashtoutou la prochaine fois, on regardera les conséquences avec un grand intérêt !

Très belle photo .

Je pense que mes joueurs finissent le tome 4 à la prochaine séance et après va me falloir me pencher sur comment adapter le tome 5 qui me plait pas beaucoup...

Desfois ça se passe pas comme on veut tant mieux pour les joueurs dans un sens .

C'est le contraire pour l'instant au tome 4 mes joueurs ont douillé sur les dragons rouges et ne les ont pas combattu !

C'est juste pour indiquer qu'il faut tjs écouter le prêtre qui parle avec la voix de Omidéo

Partie spéciale puisque la joueuse de Pil était absente (son personnage étant joué collégialement par le reste de l'équipe) et que les joueuses de Taklinn et Mali (dont moi-même, zut) ont lâché la table un petit moment pour cause de gnomes qui refusaient d'aller se coucher.
Il va donc me manquer des morceaux.

Le premier à franchir le portail de la Forge Runique est Axelios le roublard, poussé par une force mystique dite du "coup de grolle dans le train". Il découvre donc le couloir de pierre hautement magique, et les autres le voient, mais de son côté, il n'y a plus de porte. Puisque rien ne surgit pour le dévorer, ses compagnons le rejoignent.
Nous arrivons donc avec une belle unité sous le grand dôme qui domine un bassin de liquide bleu, bouillonnant et fortement magique. Autour de la pièce d'eau, postés aux pointes d'un symbole de Sihédron, des statues des Seigneurs des Runes gardent chacune un passage.
La première à droite est celle de Sorshen, Seigneur de la Luxure.
Intervention du MJ : "Ce serait sympa qu'on attende d'avoir Pil pour faire cette partie..."
En effet, même si le paladin fait partie de l'aventure, sa joueuse est sans doute la mieux à même d'apprécier l'effet d'un temple de la Luxure sur le malheureux.
Vendu, on va commencer par la gauche.

Premier arrêt : Belimarius, Seigneur de l'Envie.

Dès nos premiers pas dans le couloir, une bouche apparaît pour nous menacer des pires sévices. Tant pis, nous passons outre cet avertissement : nous en avons vu d'autres. Néanmoins, Mali déteste instinctivement cet endroit. Bohort, au contraire, s'y sent bien, voire très bien.
Un escalier descend vers une pièce qui porte les traces, visibles et magiques, d'un affrontement destructeur. Les murs sont à moitié effondrés, irradient une sacrée dose de magie, et quelques flammes les lèchent encore. Au milieu de la pièce, un sceptre d'argent est planté dans le sol, que dis-je, fusionné avec la pierre ! Bohort ressent le pouvoir de cet objet magique et résiste de moins en moins à une violente envie d'en prendre possession...



Pour Axelios, pas de doute, il y a un piège. Le roublard trouve le mécanisme et le désactive promptement. Bohort se sent mieux, mais quand même, c'est un sacré beau sceptre...
L'exploration des lieux nous permet de récolter dans un bassin un peu de liquide lumineux, très chargé en magie d'abjuration.

Deuxième arrêt : Krune, Seigneur de la Paresse.

L'endroit pue la vase, la moisissure et même le vieux cadavre. La salle principale baigne dans un mètre de brouillard. À une époque, il devait s'agir d'un hammam très confortable, mais aujourd'hui, il faudrait être payé très cher pour y passer un moment.
"C'est tout pourri !" s'exclame Mali pour la seconde fois de la journée.
Les autres rient de sa réaction. Très mal à l'aise, elle les attend dans le couloir pendant qu'ils font le tour des lieux, ne trouvant que de vieux machins en décomposition et, bien entendu, un liquide vaseux très chargé en magie d'invocation. Il ne nous a pas fallu longtemps pour nous douter que nous aurions besoin d'un échantillon de chacun de ces liquides pour continuer l'aventure.

Troisième arrêt : Karzoug, Seigneur de l'Avarice.

Notre vieil ami Karzoug ! Le connaissant, nous nous attendons au pire.
Déjà, le couloir de sa partie, contrairement aux deux premiers, n'a pas du tout souffert. Partout ce n'est qu'or et gemmes, scintillant grâce à des sorts de lumière éternelle. Sobriété et bon goût.
Le couloir se termine en cul-de-sac. Sur le côté, une porte elle aussi très ornée, sans poignée mais munie d'une dépression en son centre. Ne voyant pas comment ouvrir, Bohort propose une technique de blonde : frapper !
À peine a-t-elle levé le bras qu'Axelios l'arrête d'un cri :
"Ne touche à rien, je suis sûr que c'est piégé !"
En effet, ça l'est. Si elle avait effectivement frappé, notre prêtresse aurait fini écrasée comme une crêpe contre le mur opposé.
Patiemment, Axelios désamorce le mécanisme et déplace la porte. Derrière, rien. S'il y a autre chose, cette porte ne permet pas d'y accéder.
Mali fait donc appel à la magie pour chercher un passage secret qu'elle trouve aussitôt, juste au bout du couloir.
Celui-ci se poursuit par un tunnel d'une trentaine de mètres, brutalement interrompu par un épais mur de brouillard vert et opaque. Rien de très engageant. Nous y plongeons quelques flèches qui ressortent intactes. Pendant ce temps, les érudits du groupe déchiffrent les runes qui ornent les murs : une longue liste d'éloge des hauts faits de Karzoug. Nous en plaisantons très vite : Karzoug à la pêche, Karzoug à la plage...
Trêve de tergiversations : Bohort décide d'avancer en éclaireur. La brume l'incommode, sans plus, et au bout d'une dizaine de mètres, elle arrive dans une salle fort joliment décorée, où des méphites aqueux pataugent dans une fontaine d'argent. Ceux-ci engagent la conversation : ils viennent ici souvent, parce que c'est facile d'accès (vérification faite, le fond du bassin constitue une sorte de portail). Il y a d'autres fontaines similaires, au moins cinq, dont une magique. Mais il faut faire attention au méchant homme d'argent qui tue les importuns.

Puisque la voie est libre, la prêtresse bat le rappel des troupes. Une nouvelle invocation de grolle mystique plus tard, un roublard s'enfonce dans la brume, et puis plus rien.
"Vous arrivez ?" s'impatiente Bohort.
De l'autre côté du mur de brouillard, c'est la perplexité.
"On t'a envoyé Axelios, tu le le vois pas ?"
Après quelques instants d'angoisse, la prêtresse refait le chemin en sens inverse et émerge de l'autre côté sans avoir trouvé son compagnon. C'est clair, il y a quelque chose de pas net dans ce brouillard magique. Par précaution, les cinq aventuriers restants décident de le traverser tous ensemble, en se tenant la main.
Au bout des doigts, des contacts disparaissent, et à l'arrivée, seuls Pil et Bohort se tiennent face à la fontaine.
Pour Axelios et Driya, une longue attente commence. Pour Taklinn et Mali, dotés d'une mémoire de poisson rouge, c'est déjà moins grave. Oh, un mur ! Oh, un autre mur ! Oh, un mur !

La prêtresse et le paladin s'engagent dans un des couloirs à la recherche de leurs compagnons. Ils vont croiser un homme étrange, couvert de mithril mais manifestement pas un golem, qui leur ordonne de quitter les lieux fissa, mais pas plus que chez Belimarius, ils n'ont l'intention d'obéir.
Dans le deuxième bassin frétillent d'étranges poissons, touchés par une magie de transmutation. Un des trois se manifeste à leur arrivée, avec moult soubresauts acrobatiques. Prise d'un doute, Bohort dissipe la magie : un, deux, trois. Axelios, Taklinn, et un inconnu. Le gars balbutie des trucs, il vient de chez Krune, il veut rentrer dans son sanctuaire... N'ayant aucun intérêt à le retenir, les aventuriers le laissent partir. Toutefois, Bohort saura se souvenir que ce troisième poisson était moins magique que les deux autres. Ses compagnons transformés portent donc de fortes auras magiques. Ce sera utile puisqu'il ne lui reste plus qu'une dissipation de la magie.
Grâce à ce critère, elle laisse barboter un poisson dans le troisième bassin et identifie ses deux dernières compagnes dans le quatrième.
[note : je modifie un tout petit peu l'enchaînement des événements, mais à peine]
Pile ou face ? Face ! Hop, revoilà Driya.
Malheureusement, l'enchanteresse ne dispose pas du bon sort et la Forge a beau être un espace modifié où plus personne n'a besoin de manger ou de dormir, il faut quand même attendre la faveur d'Iomédaé. Bohort médite donc dans un coin pendant que ses camarades jouent à la belote.

Tandis qu'Axelios bat une nouvelle fois les cartes, Pil fronce les sourcils :
"Vous entendez ? On dirait l'autre gars en mithril..."
En effet, l'homme entre dans la pièce et il n'est pas content. Le MJ lance l'initiative. Quand il inscrit le nom de notre adversaire sur le tableau, la tablée d'informaticiens s'écrie en chœur : "Ordicon ? Mais tout le monde sait que c'est con, un ordi !"
Après quelques passes, l'homme de mithril, qui résistait fort bien aux assauts conjugués du groupe grâce à des images-miroir, prend de plein fouet un sort de cécité permanente. Incapable de combattre dans ces conditions, il invoque à la va-vite une porte dimensionnelle pour se soigner loin du groupe d'aventuriers.
Une poignée d'heures plus tard, Bohort reçoit enfin la faveur de sa déesse et rend sa forme initiale à Mali. La Varisienne ôte ses vêtements pour les faire sécher, provoquant moult protestations de la part de Pil qui trouve soudain son armure bien étroite...
Une fois tout le monde sec et rhabillé, nous partons explorer le fond du Caveau de l'Avarice.
La dizaine de statues d'or, représentant des gens en armes et d'un réalisme étonnant, nous inquiète quelque peu : nous le jurerions, il s'agit de personnes transformées. Pourtant, les statues ne sont pas plus magiques que le reste de l'environnement et aucun de nous n'a connaissance d'une magie de transmutation capable d'opérer un tel prodige. Après avoir passé du temps à les examiner, nous les laissons là et progressons jusqu'à la salle du bout, celle qui contient un grand bassin magique.

Là-dedans, ça bouge, ça hurle. Nous devons prendre sur nous-mêmes pour garder notre calme.
Profitant de cet instant de confusion, Ordicon refait son apparition, bien décidé à se venger de l'affront subi quelques heures plus tôt. Il va concentrer l'essentiel de ses attaques sur Bohort. Celle-ci tente de l'aveugler à nouveau, mais il lui résiste.
Pil, Taklinn et Axelios parviennent à l'encercler et à entamer son blindage brillant, bien qu'il s'entoure d'images-miroir qui encaissent la plupart des coups à sa place. Il entre alors en lévitation, volant à quelques mètres du sol. Néanmoins, cela ne saurait décourager les spécialistes de l'attaque à distance : une boule de feu de Driya le blesse plus sévèrement, permettant à Bohort de lui porter le coup de grâce. Décidément, il aura eu du mal avec elle.
En fouillant le corps, nous constatons qu'il était bel et bien couvert de mithril. Impressionnant.
Le temps de remplir une fiole, de prendre nos précautions pour retraverser la brume, et nous revoilà dans la salle centrale.

Quatrième arrêt : Zutha, Seigneur de la Gourmandise.

Non, nous n'avons toujours pas faim. Ce lieu est étonnant.
Dans ce nouveau sanctuaire, la première pièce est une salle circulaire à la déco tout à fait croquignolette, puisque constituée d'une multitude de crânes grimaçants. Alors que nous nous apprêtons à gravir l'escalier qui monte en face de nous, des momies s'extraient du décor. Elles sont très laides, comme de juste. Désespéré à leur vue, Taklinn reste paralysé au milieu de la pièce.
Nous combattons donc à cinq, et bientôt à quatre puisque, touché par un de nos adversaires, Axelios sent sa chair se putréfier. Il comprend alors qu'il n'est pas de taille. Une potion d'invisibilité face aux morts-vivants lui sauve la mise, et il passera toute la séquence caché près de l'escalier.
Galvanisée par sa foi, Bohort renvoie à tour de bras : quatre momies retournent se cacher dans leurs niches. Les deux qui restent sont dûment brûlées par des boules de feu de Driya, après un beau festival de Pil à la hache.
Nous passons ensuite dans les niches pour finir le travail en boutant le feu à tout ce qui bouge.
Bohort prend également le temps de restaurer la constitution d'Axelios. Notre roublard a toujours une sale tronche, mais ça finira par lui passer.

Fin de la séance, il est tard et nous sommes trop vieux pour ces conneries.