Andrez abattit sa massue sur la créature grisâtre. Il y eut un bruit à la fois mou et humide ressemblant à celui émis par un champignon qu'on réduite en purée en l'écrasant dans son poing. Quand il releva son arme, l'alchimiste put se rendre compte qu'il ne restait guère plus que de la purée de la créature qui lui avait fait face. Malgré tout, avant cette contre-attaque, la chose était parvenue à le blesser assez grièvement.

Une fois le combat terminé, Eldéa s'intéressa aux restes des trois attaquants. Leur forme et leur composition lui faisait un peu penser aux végépygmés, des créatures-plantes créées par certaines mousses et certains champignons. La taille correspondait, mais pas la couleur : les végépygmés étaient plutôt verdâtres. Ceci dit, les étranges protubérances fongiques qui recouvraient l'île provenaient peut-être d'une variante de la mousse à l'origine des végépygmés, une variante qui aurait eu les mêmes capacités de création de créatures.

La druidesse n'avait pas eut le temps d'agir que les créatures étaient mortes. A la question de la prêtresse elle haussa les épaules ne sachant guère ce qu'était ces créatures champignonneuses.

Ellawa demanda :

« Eldea tu pourrais demander à ton oiseau de regarder s'il voit quelque chose d'en haut de distinctif ? Il y a peut être un village de ces créatures ou quelque chose de visible avec à sa liberté dans les cieux. »

Sébrysse examina de près l'un des cadavres. Elle s'interrogeait toujours pour savoir si ces êtres avaient pu être autrefois des hommes. Elle se souvenait de l'étrange plante qui avait asservi des hommes qu'ils avaient affrontée sur l'île principale.

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Modifié par un utilisateur dimanche 4 mars 2012 09:50:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Eldéa demanda à Elvand de procéder à une observation de l'île depuis le ciel à la recherche de trace de construction sur l'île.

L'elfe expliqua ensuite les conclusions de ses observations à Sébrysse qui s'intéressait aussi à l'un des petits corps gris.

« Ces créatures ressemblent un peu à des végépygmés. Les végépygmés sont nés de l'infection d'une créature par les spores d'une mousse, un peu comme les zombis végétaux que nous avons déjà rencontrés. Dans le cas des végépygmés, l'organisme infecté ne fait que servir d'incubateur et explose lors de l'éclosion des petits pygmées végétaux.
Normalement ces créatures sont plutôt verts de couleur, mais l'environnement naturel étrange peut expliquer cette différence de coloration.

Ces créatures ne sont dangereuses que dans l'usage des armes primitives qu'elles emploient, il faudra être beaucoup plus prudent si on rencontre leur génitrice. »

L'examen de Sébrysse révéla que les étranges créatures qui les avaient attaqués étaient constitués de la même matière "à l'intérieur" qu'à la surface. En effet, alors que la prêtresse s'attendait à trouver des organes d'un type ou d'un autre, elle ne découvrit que des matières végétales — ou plutôt fongiques — similaires à celle qui composait la "peau" de ces créatures, mais légèrement plus molles et plus humides. Il ne s'agissait pas réellement de "personnes" ou d'individus mais plutôt de plantes animées.

Ces observations semblaient conforter l'hypothèse qu'Eldéa avait émise.

La sorcière avait également demandé à son volatile d'aller survoler l'île et de lui décrire ce qu'il voyait. L'oiseau revint assez rapidement, avec peu d'informations : en effet, si les entrelacs de lianes et de branchages fongiques rendaient la progression des explorateurs difficile, ils recouvraient également toute l'île et formaient une sorte de frondaison imperméable qui empêchait toute observation précise depuis les airs. L'oiseau ne put que confirmer ce que les explorateurs les plus observateurs avaient pu repérer depuis l'île verte : la présence d'un navire naufragé à l'ouest et d'une sorte de pic surplombant l'île à l'est, les deux points étant envahis par la végétation grise.

(N'oubliez pas de poster de nouveaux jets d'init/de Perception etc dans le fil adéquat !)

Alors qu’il taillait dans la végétation pour pouvoir avancer, il se retourna vers ses deux compagnes qui avaient analysé la situation.

« Quand on va arriver près de cette épave, on va surement tomber sur, comment on pourrait dire, la racine mère, la reine ou la génitrice, et là on fait quoi, on allume un feu, on fait pipi dessus, on tranche…………. ?????? »

Le groupe poursuivit sa progression en longeant plus ou moins la côte de l'île grise. L'étrange nature des créatures, le climat oppressant imposé par les nombreuses lianes fongiques, le rythme de marche très peu élevé, le gris de la "végétation" locale, tout contribuait à donner à cet endroit une atmosphère des plus lourdes. Sans doute était-ce pour cela que certains des naufragés tentèrent de répondre par la plaisanterie et l'humour… dans l'espoir que cela calmerait leurs nerfs ?

Au bout de quelques heures d'un labeur très pénible, les efforts des explorateurs furent enfin récompensés : ils aperçurent la silhouette du navire qu'ils avaient repérée depuis l'île voisine. Il ne restait guère de l'épave qu'une silhouette, car ce qui avait sans doute été une large embarcation était désormais intégralement recouvert de moisissures, de lianes et d'autres excroissances grisâtres.

En fait, le vaisseau pouvait sembler être en parfaite condition vu de loin mais c'est parce que les champignons avaient pris la place de toutes les parties qui manquaient. Ainsi, même ses voiles apparaissaient en parfait état mais, à y regarder de plus près, on pouvait se rendre compte que ce qui pendait aux mâts n'était rien d'autre qu'une fine pellicule de champignons pâles qui avait pris la place du tissu.

Sur le flanc avant du navire, on pouvait encore apercevoir quelques taches noirâtres correspondant à des lettres encrées — sans doute le nom du navire — mais les champignons qui recouvraient la coque camouflaient une si grande partie du mot qu'il était impossible de le lire sans tout d'abord les gratter ou s'en débarrasser d'une autre manière.

La druidesse n'avait pas envie de trainer ici le temps jouait contre eux et Ephrem voulait pousser de l'avant et il avait raison.

Ellawa le suivi en lançant au groupe :

« Ephrem a raison ne trainons pas allons fouiller le navire. »



Série improbable et meurtrière de jets : 4, 4 et 3 !

Modifié par un utilisateur lundi 5 mars 2012 21:55:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa fit quelques geste et récita quelques paroles magiques pour illuminer sa ceinture :

« Il nous faut de la lumière pour là-dessus. Je suis prête à vous suivre.

Simurgh protège mama ! » lança la mwangi pour s'assurer d'être protégée pendant la descente.

Ellawa ne descend pas la première elle accompagne derrière le gros Sven ou Ephrem. Je fais un jet de perception pour le moment où l'on descend si besoin.

Modifié par un utilisateur mardi 6 mars 2012 17:43:59(UTC)  | Raison: Non indiquée