Thancrède dit tout en fouillant les poches des brigands «  Non, mais j'hallucine, ils nous mettent le couteau sous la gorge et on va les soigner  » On perd du temps pour du menu fretin, on devrait plutôt les achevés

Alors qu'Alcandre s'affairait sur le corps qui se vidait de sa vie, il comprit qu'il était trop tard. Et même si les pouvoirs de sa Déesse sont immenses, elle ne pouvait rien contre un humain fermement décidé à mourir. Les raisons de ce choix, ce qui l'a poussé à préférer la mort à quoi que ça soit d'autres, le jeune prêtre les ignorait, et alors que le sang ruisselait entre ses doigts, il sut que manifestement, Nid-du-Faucon doit pas être parfaitement étranger à tout cela.

De son côté, Thancrède avait entrepris une fouille minutieuse et mit la main sur 34 pièces d'or (une fortune, aux yeux des cinq jeunes gens), 13 pièces d'argent et 29 pièces de cuivre. Il y avait aussi la possibilité de prendre trois arbalètes légères, 36 carreaux, 3 dagues, 2 couteaux. Les hommes ne portaient pas d'armures, seuls quelques vêtements sales pour les tireurs et d'un brin meilleur aspect pour Francis et Lucas, qui devaient jouer le rôle de marchands en dévaine. Dans leur chariot, il trouva divers conteneurs en verre, contenant apparemment diverses poudres aux couleurs vives (jaune, rouge, orange, vert clair), ou diverses sortes de petites graines, là aussi, complètement inconnues. En tout, 9 petits pots format "pots de confiture". Quelques peaux mal tannées et dors et déjà en train de pourir. Également, Thancrède mit la main sur 2 petites piles de courier, ficelées mais un brin chiffonées.

Alcandre, les mains encore ensanglantées alla, sans un mot, se laver avec un peu d'eau.
L'or ne changeait rien à l'affaire, bandits ou pas, des hommes étaient morts et il ne pouvait s'en réjouir.

Modifié par un utilisateur lundi 11 juin 2012 10:12:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Selwynn considéra un moment le petit butin qu'ils venaient de récupérer, sans grande peine finalement.
« Etudier...c'est un bien grand mot mon ami. Demande à mon frère, peut-être lui sera-t-il à même de te répondre, cela ne m'évoque guère de souvenirs... »
Et puis soyons honnête...qu'importent des pots de couleur dans un moment pareil !!
« Par contre mes amis, si vous n'en avez pas l'utilité, je prendrai bien une de ces arbalètes et quelques carreaux. Je pourrai avoir besoin d'un support matériel un de ces jours, qui sait... »

Licos écoutait sans mot dire l'oraison funèbre d'Alcandre. Il ne partageait pas sa tristesse - ces hommes n'avaient-ils pas tenté de les tuer ? - mais la ressentait profondément, et la comprenait. La légèreté moqueuse de Thancrède lui était tout aussi étrangère, mais il savait accepter ses amis avec leur comportement, aussi différents du sien soient-ils.

Lorsque le jeune fidèle de Desna eut fini, il s'approcha de lui, ne sachant trop quoi dire. « Tu as raison Alcandre, et c'était bien parlé... » furent les seuls mots qu'il parvint à formuler. Il aida Thancrède à démonter et charger les roues du chariot des bandits pendant qu'Alcandre incantait, tout en faisant signe à Selwynn de se servir dans le chariot sans faire tant de manières, s'il avait besoin d'une arbalète.

• connaissance locale : 1d20+3 donne [2] + 3 = 5

Le consortium du bois, qu'est ce que c'est ?? «  Dîtes moi les amis, quelqu'un connaît le consortium du bois, il en est question dans ces lettres, et apparemment, c'est pauvres bougres qu'on a tué avait de sacré dettes envers eux, sûrement pour ça qu'ils attaquaient les voyageurs ». Thancrède qui était fier de lui déchanta en pensant à ces deux hommes qui apparemment avaient des enfants «  Saloperie de consortium, on a occis des pères de familles, ils avaient, à première vu de plus en plus de dettes, et devaient vendre tout ce qui leur appartenaient y compris jouet des enfants, marmitte pour faire à manger et j'en passe  » je vais aller leur faire une petite visite moi !!! «  Quelqu'un veut lire ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 13 juin 2012 11:49:23(UTC)  | Raison: rp suite à jet de dés

Les lettres étant à dispisition de tous, ceux qui lurent leur contenu découvrirent ce qu'elles sont réellement.

Les lettres sont en réalité des comptes-rendus de dettes. Il semblerait que les deux personnes à qui appartenaient ces lettres, respectivement un certain Francis Sangeron et un certain Lucas Friporli étaient endettés à outrance. Les diverses lettes, datées, montrent une croissance exponentielle de leurs dettes au fil des mois. Et les motifs des dettes sont édifiant: ils louaient leur demeure, leur mobilier, leurs vêtements et ceux de leurs enfants, leurs outils de travail, etc. Ils louaient tout au Consortium du Bois, et se sont retrouvés avec des dettes qui croissaient sans cesse et qu'ils ne pouvaient apparemment absolument plus payer.
De plus, à en juger par les quelques versements que ces deux semblaient avoir fait pour tenter de limiter l'augmentation de ces dettes, ils semblaient gagner une misère, les deux travaillant pour le Consortium du Bois, en tant que bûcherons. Pire encore, leurs salaires ont pour finir été carrément saisi par le Consortium, pour éponger les dettes, mais l'engrenage était trop violent: ils étaient pris à la gorge par les dettes, ne touchaient plus de salaire, ne possédaient rien et les dettes continuaient de croitre.
Les lettres aux dates les plus récentes montrent qu'en plus, ils n'avaient pas touché leurs paies du mois précédent, les deux étant apparemment absents de leur lieu de travail.

«  Peut importe leur corps maintenant, leur âme est déjà loin. »

Dit Alcandre en ajustant la sangle d'une arbalète sur son épaule.

« Allons rendre visite à ces créanciers du Consortium du bois.
D'ailleurs j'y pense, les pots de peintures servent probablement à marquer les arbres pour la coupe et les graines surement à replanter après un abattage, histoire de ne pas trop contrarier Erastil.
Allons-y ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 15 juin 2012 23:51:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Bah, allons au village et disons simplement la vérité sur ces bandits. Arrêtons nous y un moment et voyons qui sont les gens derrière ce Consortium. Sans esclandre, sans prendre position, histoire de voir comment les choses marchent là-bas.
Parlons avec les habitants et nous verrons alors si nous pouvons faire quelque chose pour eux et si ce Consortium a vraiment des pratiques frauduleuses. »

Alcandre jetait un coup d'oeil interrogatif à ses compagnons attendant leur avis ?