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Offline CulBénix  
#1 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 00:36:35(UTC)
CulBénix
Rang : Habitué
Inscrit le : 21/08/2012(UTC)
Messages : 458
Localisation : Ain(01)
Bonjour à tous Smile ,

Voici un post destiné à tous les joueurs de jeux de rôles et plus particulièrement à ceux qui ont déjà développé des paladins. Le but est de pouvoir discuter de l' implication de ces guerriers divin dans les différents jeux DD.

La classe a comme référence principal les chevaliers du Moyen-Age :
Les chevaliers de la table ronde,les paladins de Charlemagne ou encore Jeanne d'Arc.
On retrouve aussi, c'est archétype du "chevalier de blanc" dans de nombreux ouvrages comme: Trois Cœurs, trois lions, le tueur de daims, Lance-dragon etc. Historiquement, les paladins étaient des chevaliers haut gradés, "soit disant" dotés de pouvoirs magiques comme la guérison par imposition des mains.

Dans un univers comme les Royaumes Oubliés ou Golarion. Comment de tels personnages se placent-ils vis-à-vis de leur Royaume ? Sur ces mondes, ils ne sont pas tributaires d'un roi ou d'un ordre, ce sont les champions d'un dieu. Si par exemple deux pays "bons" venaient à s'affronter, qu'adviendrait-il de ces nobles âmes ? Participaient-ils au conflit ? En tout cas, il me semble impossible que deux paladins champions de la même divinité en viennent à s'entretuer. Pour ma part, j'imagine que ces chevaliers n’interviennent que pour des raisons très spécifiques. Qu'ils ont un statut privilégié qui les écartent de ce genre de combats. Ce qui pourrait même les amener à certains problèmes comme par exemple celui-ci :

Impro RP:

Dans la salle du trône du château des Valrets, le roi Barthius IV menait une
conversation mouvementée avec Edrick de Quern chef de l'ordre des paladins
des Marches du Nord.


Le monarque, visiblement contrarié, cherchait à obtenir l'appui militaire des chevaliers d'Edrick.

"- Moi souverain des Plateaux de l'Exil, j'exige que vous m'obéissiez !

Très calme le paladin ne semblait pas affecté par l'attitude du roi.

- Veuillez m'excuser majesté, mais participer à ce conflit serait trahir la dogme d'Iomédae.

Rouge de colère Barthius IV se leva de son trône.

- Je suis VOTRE roi !

- Certes, mais vous n'êtes pas mon dieu."


J'ai l'impression que DD a sous estimé l'impact que pourrait avoir un telle classe sur une société. Être un élu divin, ce n'est pas rien !

Enfin bref, le but principal de mon post est celui-ci: Je suis curieux de savoir de quelle manière vous interprétez vos paladins à travers les différents univers de Jeux de Rôles ? Quelle influence ont-ils sur la politique et quelle place prennent-ils dans la société ?

J'attends vos réponses avec impatience BigGrin !!!

Modifié par un modérateur jeudi 4 octobre 2012 08:25:03(UTC)  | Raison: Modération mise en forme.

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Offline Eurynomos  
#2 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 05:12:43(UTC)
Eurynomos
Rang : Rédacteur
Inscrit le : 20/12/2009(UTC)
Messages : 2,982
Localisation : Toulouse / Carcassonne, France
C'est je crois que c'est tout l'intérêt de jouer un parangon divin de la justice et le justificatif RP du fait que le paladin soit si puissant. C'est difficile de toujours rester droit dans ses basques. Il en va de même pour tous les alignements, pas spécifiquement du paladin.

"Pour le bien de notre royaume, Mère Virielle, je vous en conjure il vous faut rester calme. Certes un an de pénitence et d'abstinence ne sont rien contre la survie du royaume... C'est leur unique demande et ils arrêtent la guerre..."

"Je préfère mourir que rester cloîtrer ici, dans ce monastère sans ouvrir les cuisses une seule fois ... Qui êtes-vous, que représentez-vous pour m'interdire l'extase, le plaisir et la joie... Vivre sa vie pleinement et profiter de chaque instant, voilà les commandement de Calistria."

L'avantage du paladin c'est que même si la majorité du temps, personne ne le suivra dans une démarche fanatique, rare sont les gens qui peuvent dire "ce qu'il fait est contraire à l'éthique, à la morale". Je trouve qu'il est plus difficile de bien interpréter un personnage d'une religion moins conformiste que la croyance en un idéal aussi dénué d'épaisseur que celui du code du Paladin.

Je ne suis pas non plus d'accord avec toi quand tu dis que deux paladins de la même religion ne pourraient pas s'affronter.

Une croisade monte vers le nord pour pourfendre des méchants. Une cinquantaine de personne dirigée par un fier paladin. Il porte les idéaux de justice, est bon avec ses hommes et se dépêche de progresser vers le nord dans le but de stopper l'invasion de démon. La troupe traverse le seul village des environs avec un point d'eau presque à sec et décide de s'y désaltérer, au risque d'épuiser cette ressource. Les villageois, ainsi que le chef du village, le Maire un paladin du même dieu que celui de la troupe décide de s'interposer. Il y a des faibles personnes des animaux et sans cette dernière réserve d'eau les villageois sont condamnés.

Il n'y a pas assez d'eau pour tout le monde, et pas assez pour partager et que les deux groupes survivent.
Le paladin en croisade considèrent que ses hommes se sacrifient pour le bien collectif. Sans cette eau personne ne tuera les démons qui ravageront le pays du nord. Sacrifier un village pour sauver une nation n'est qu'un prix lourd de conséquence.
Le paladin du village considèrent qu'il veille sur ces paysans pauvres que la vie n'a pas épargné. Si les croisés prennent l'eau ces bébés, ces femmes et ces pauvres personnes mourront certainement de soif avant de pouvoir partir.

Les deux vont défendre leur point de vu et leur serviteur et attendre ne résoudra pas le conflit. Un des deux groupes peux vivre l'autre mourir et les deux meurent car il n'y a pas assez d'eau à partager.

Les dilemmes "moraux" n'existent pas quand il est question de survie. A un moment donné, quand une ressource vitale vient à disparaître, il se trouve un conflit essentiel de savoir qui vivra et qui mourra. Et il n'est plus question de bien ou de mal, de loi ou de chaos quand les deux parties se demandent qui méritent de vivre.

Modifié par un modérateur jeudi 4 octobre 2012 08:27:44(UTC)  | Raison: Modération mise en forme.

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Offline Gorum  
#3 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 08:16:47(UTC)
Gorum
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Messages : 439
D'ailleurs, sans même parler de survie (mais c'est aspect est très important, merci de l'avoir souligné Eurynomos), il y a cette anecdote sur les débuts difficiles d'Irori sur la voie de la sagesse.

Cela se passe pendant son apprentissage de moine. Il décide avec deux autres frères, qui trouvent comme lui que le monastère où ils étudient est vraiment trop bruyant et pas assez au calme, de partir dans la montagne toute proche pour y trouver un endroit serein.

Après quelques heures de marche, ils trouvent enfin un endroit parfait : un petit promontoire à l'abri du vent qui donne sur la vallée.

Satisfaits, ils s'installent en conscience en position de méditation, les yeux mi-clos. Peu à peu, leur corps se calme et leur esprit s'assagit grâce aux différents techniques qu'ils ont travaillées. Ils rentrent dans un profond recueillement.

Au bout d'un mois, l'un des trois moines, d'une voix posée, dit : « Je viens de voir passer un chevreuil ».

Aucune réaction de la part de ses comparses.

Le deuxième mois, un autre moine murmure : « Ce n'était pas un chevreuil : c'était un cerf ».

Toujours aucune réponse des deux autres.

Un troisième mois se passe. Le moine qui n'a rien dit, Irori, se lève et, furieux, s'exclame :

« Vous êtes trop chiants ! Moi, je me casse ! »
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Offline MRick  
#4 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 10:30:29(UTC)
MRick
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La grande différence entre un Chevalier du moyen-âge et un Paladin, c'est que l'un prête allégeance au Roi (peut-être indirectement par l'intermédiaire d'un baron, d'un duc etc.), alors que l'autre prête allégeance à un dieu/une religion.

Le dialogue mis en exemple est tout à fait juste, sauf que le roi n'a aucune raison de s'énerver, ni de dire "je suis votre Roi". En fait il est juste le Roi de son pays, et il n'est pas propriétaire des habitants, encore moins des religieux c'est un détail important.

Il sait que le Paladin ne suit que sa religion.


Si la question que tu te poses en tant que MJ, est "comment vais-je convaincre le PJ paladin d’obéir au Roi", voici plusieurs pistes :

- Le Roi peut promettre de fournir des avantages (argents, terres, bâtiments, exonérations fiscale...) à l'église du Paladin en échange d'un service. A condition que ce service n'entre pas en conflit avec la religion du paladin bien sûr.
- Le Roi peut menacer de retirer des avantages octroyés à l'église du paladin par le passé.
- Le Roi peut exposer en quoi son aide est nécessaire vis à vis de sa religion : "Si les burgondes envahissent les marches de l'est, ils vont violer les femmes et tuer les enfants, vous devez les protéger !"



Ceci dit il y a des exemples historiques identiques au moyen-âge, les templiers ou les croisés obéissaient au Pape, et non pas à leur Roi ce qui pouvais poser des problèmes quand leur intérêts étaient divergeant.
Dieu a inventé l'alcool pour empêcher les bretons d'être les maîtres du monde !
Offline Heresiarque  
#5 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 12:31:34(UTC)
Heresiarque
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Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Mrick et je rajouterai que plus le Royaume est grand et moins le roi dispose d'un réel pouvoir car au final ses vassaux on aussi leurs propres armées et par le jeu de la vassalité tout devient politique.
A ce niveau la sauf si on dispose d'une ost privée redoutable on n'exige plus on négocie .
Offline CulBénix  
#6 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 12:57:44(UTC)
CulBénix
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Inscrit le : 21/08/2012(UTC)
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Localisation : Ain(01)
Eurynomos,

Je pense que tu fais fausse route quand tu dis "Je trouve qu'il est plus difficile de bien interpréter un personnage d'une religion moins conformiste que la croyance en un idéal aussi dénué d'épaisseur que celui du code du Paladin."

Bien au contraire, un paladin n'est pas un fanatique creux qui suit bêtement un code de conduite. Certes, il est lié à différents édits, à une dogme, mais il reste humain. Suivre une tel voie ne veux pas dire marcher tout droit avec des œillères devant les yeux! Un paladin est avant tout un symbole de vertus, la représentation des plus belles qualités humaines: courage,compassion, générosité etc.
Un chemin comme celui-ci implique des tas de choses pour un personnage. Énormément de sacrifices et de questionnements. Les choses ne sont pas manichéenne, il n'y a pas d'un côté les mauvais et de l'autre les bons. C'est pour cela qu'un paladin sera toujours à peser le pour et le contre sur chacune de des actions. Je trouve justement ce personnage beaucoup plus dur à appréhender que les autres classes(après toutes les classes sont dures à jouer, tout dépend uniquement de l'investissement et du travail que l'on y met). Avec ce type d'avatar, on ne peux pas faire les choses à moitié, on doit raisonné à travers tous ces codes moraux. Mais, cela n'implique absolument pas l'absence de réflexions. Le concept de foi (pour une religion ou autres), c'est vaste et beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait.

Au sujet de la survie, tu soulèves un point très intéressant ! A cette échelle là, je pense qu'un paladin n'a plus vraiment d'alternatives et qu'il doit prendre des décisions radicales. Mais, je reste d'avis que dans l'exemple que tu as donnés, les deux paladins ne se taperaient pas forcement dessus. Il faudrait un background solide et complexe pour déterminer les actions des deux personnages. Et, à mon avis, il y aurait plein d'issues autres que le massacre collectif.

MRick,

Effectivement, si on considère que les paladins ne sont pas liés à un royaume mais uniquement à un clergé. Chose qui n'est pas mentionné dans les univers D&D :( (à moins que je ne sois passé complètement à côté !)

"Ceci dit il y a des exemples historiques identiques au moyen-âge, les templiers ou les croisés obéissaient au Pape, et non pas à leur Roi ce qui pouvais poser des problèmes quand leur intérêts étaient divergeant."

Excellent à savoir. Aurais-tu quelques articles sur le sujet?

Modifié par un utilisateur jeudi 4 octobre 2012 13:23:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline MRick  
#7 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 14:49:39(UTC)
MRick
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Localisation : Rezé/Reudied/Ratiatum (44)
Écrit à l'origine par : Torbin Aller au message cité
Eurynomos,
Au sujet de la survie, tu soulèves un point très intéressant ! A cette échelle là, je pense qu'un paladin n'a plus vraiment d'alternatives et qu'il doit prendre des décisions radicales. Mais, je reste d'avis que dans l'exemple que tu as donnés, les deux paladins ne se taperaient pas forcement dessus. Il faudrait un background solide et complexe pour déterminer les actions des deux personnages. Et, à mon avis, il y aurait plein d'issues autres que le massacre collectif.

Je pense que ces 2 paladins n'impliqueraient pas leurs hommes, et feraient un duel non mortel pour décider de qui est prioritaire.

Écrit à l'origine par : Torbin Aller au message cité
Effectivement, si on considère que les paladins ne sont pas liés à un royaume mais uniquement à un clergé. Chose qui n'est pas mentionné dans les univers D&D :( (à moins que je ne sois passé complètement à côté !)

L'inverse n'est pas mentionné non plus ! BigGrin

Écrit à l'origine par : Torbin Aller au message cité
"Ceci dit il y a des exemples historiques identiques au moyen-âge, les templiers ou les croisés obéissaient au Pape, et non pas à leur Roi ce qui pouvais poser des problèmes quand leur intérêts étaient divergeant."
Excellent à savoir. Aurais-tu quelques articles sur le sujet?


Un exemple la chute des templiers en France directement liée au Roi de France de l'époque (à noter que les templiers qui n'étaient pas en France on pu continuer sans problème) :
http://fr.wikipedia.org/...rs#La_chute_de_l.27ordre
Dieu a inventé l'alcool pour empêcher les bretons d'être les maîtres du monde !
Offline Eurynomos  
#8 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 15:10:39(UTC)
Eurynomos
Rang : Rédacteur
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Messages : 2,982
Localisation : Toulouse / Carcassonne, France
Même avec un idéal il n'existe aucune faction politique qui n'est pas utilisé de mauvaise méthode, était porté par de mauvaise gens.

Du curé de campagne au pape, l'église médiévale était basé sur une hiérarchie de corruption financière politique et militaire. Un parangon de l'église n'était rien d'autre qu'un fanatique religieux capable de faire passé les intérêts de sa hiérarchie et de son ordre. Même les ordres monastiques, partant d'un idéal de pureté n'ont pas mis longtemps à se dévorer de l'intérieur et à prendre le plis.

A Mrick.

En quoi cela est-il meilleur ou plus juste ? Les "Paladins" sont des humains comme les autres, avec leur doute, leur échec.

Modifié par un utilisateur jeudi 4 octobre 2012 15:11:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gaëlan 1/2 Orc 3/4 Magicien.
Offline mass  
#9 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 15:12:02(UTC)
mass
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Messages : 3,734
Pour les templiers , je conseille de lire le roman historique "La Religion" de Tim Willocks. Je trouve comme MrRick que le templiers est plus proche du paladin que le chevalier. Les Templiers ont disparu parce que justement ils étaient un problème pour les autorités en place à l'époque, vu qu'ils étaient indépendants et ne rendaient des comptes qu'aux Saintes Églises catholiques et romaines.

Je vois mal un Paladin dans Golarion être le vassal d'un souverain, un conseiller peut-être mais pas un chevalier.

Modifié par un modérateur jeudi 4 octobre 2012 17:31:52(UTC)  | Raison: Modération mise en forme.

Offline Heresiarque  
#10 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 15:20:49(UTC)
Heresiarque
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Sinon pour en revenir aux Templiers je crois que l'exemple le plus flagrant sur le fait qu'isl dépendaient avant tout du Pape que d'un roi revient à la Commanderie Anglaise.
Je crois bien qu’Édouard 1er a voulu les utiliser lors de la guerre contre l’Écosse et leur Commandeur aurait refusé car il y avait un risque d'affronter la Commanderie Écossaise ce qui se comprend. Par contre il se pourrait que malgré le fait que les Templiers aient accepté de rester neutres soit resté lettre morte du coté de la Commanderie Écossaise aurait combattu au coté de leur peuple mais de manière officieuse ce qui prouverait que par moment il savait faire des choix.

Quand au puits asséché ce foutu paladin n'avait qu'a prendre à ses cotés un prêtre qui aurait été à même de faire boire ses troupes de manière plus que satisfaisante !

Sinon ce cas de figure est intéressant car je ne pense pas qu'il pourrait se résoudre de manière pacifique est logiquement les villageois en paieraient les frais car dans ce cas de figure extrême et dans des conditions normales c'est toujours le plus fort qui l'emporte. En cas de survie la fraternité n'existe plus et l’individualisme reprend le dessus sauf chez les fanatiques et dans le cas où nous aurions à faire à des fanatiques cela pourrait changer la donne.
Le village pourrait survivre uniquement si son paladin est le plus haut placé dans la hiérarchie et encore il ne faudrait pas que le second paladin possède un édit de son temple ou du roi lui donnant toute autorité.

A Mass

Les origines de la destruction du temple sont bien plus complexes que cela. Car l'ordre était devenu si puissant d'un point de vue financier que peu à peu le Pape sentait que cet outil lui échapper : le temple de plus en plus servait ses intérêts avant ceux de l’Église sans jamais s'opposer à elle.
Avec la chute du Royaume de Jérusalem et de ses alliés, l'Ordre n'avait plus de raison de rester en Terre Sainte ce qui posait divers problèmes à l'Occident.
Je crois bien que le Pape tenta d'imposer aux deux ordres principaux de l’époque de fusionner mais le projet n'aboutit pas et pour faire simple Philippe aurait voulu, après avoir dépouillé les juifs de son royaume, tout simplement s'emparer des biens du temple.

Modifié par un modérateur jeudi 4 octobre 2012 17:35:57(UTC)  | Raison: Modération mise en forme.

Offline CulBénix  
#11 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 15:51:02(UTC)
CulBénix
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Localisation : Ain(01)
Cite:
L'inverse n'est pas mentionné non plus !

En fait rien n'est mentionné BigGrin!

Cite:
Je trouve comme MrRick que le templiers est plus proche du paladin que le chevalier.

Sur le manuel complet du paladin de DD2 "LA" bible , on apprend les racines de la classe.
Le paladin est une chevalier, croisé, justicier, inquisiteur, templier ...
Je ne trouve pas spécialement qu'il soit plus proche du templier que du chevalier en tout cas pas dans l'image qu'il donne.
Après, c'est surement le cas dans son implication, mais j'admets que je ne me suis pas particulièrement renseigné sur les templiers (Merci de m'avoir indiqué ce livre BigGrin !)

Cite:
En quoi cela est-il meilleur ou plus juste ? Les "Paladins" sont des humains comme les autres, avec leur doute, leur échec.

Oui, mais Ils ont quand même été choisis par un dieu, ce n'est pas rien non ?

Modifié par un modérateur jeudi 4 octobre 2012 17:36:41(UTC)  | Raison: Modération mise en forme.

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Offline Darky  
#12 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 17:01:13(UTC)
Darky
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Salut,

la génèse du paladin dans D&D est de jouer une classe qui s'inspire, comme cela a été dit, des chevaliers de la table ronde, des paladins de Charlemagne, mais aussi des "croisés" . Il s'agit à la fois d'un chevalier de justice et d'un chevalier courtois. Le simple chevalier féodal moyen-ageux correspondait au guerrier (qui acquérait son château et ses hommes au 9ème niveau ... souvenirs, souvenirs ...). La vision initiale du paladin insistait beaucoup sur le côté martial et le côté religieux qui expliquait qu'il ait des sorts.

Cependant dès AD&D2 son RP était plus nuancé que le teutonique facho qu'on rencontrait trop souvent ! On pouvait jouer des paloufs de dieux qui ne sont pas nécessairement Loyaux Bons ou dont le portfolio n'était pas centré sur la justice et le droit, voire des paladins sans sorts, mais avec pouvoirs.

Pour répondre à la question de Torbin j'ai eu l'occasion de jouer avec des paladins dans Birthrigth et il y avait des rivalités entre ordres du même dieu ou au sein du même ordre mais de baronnie rivale. de plus il y avait plusieurs dieux qui avaient des paladins, certains rivaux, d'autres alliés. C'est certainement le monde le plus intérressant pour y faire de la politique, entre autre religieuse. Le monde était soigneusement décrit et conçu pour entrecroiser les intrigues politiques, religieuses et commerciales. La seule faiblesse était le manque de scénarios complexes.

A contrario, j'ai longtemps masterisé un palouf à Ravenloft et c'est le monde idéal pour "les conflits d'alignement" où l'aspect politique est peu présent, voire franchement absent. Y voir un paladin se dépatouiller est jubilatoire !Wink
Je tiens à remercier les contributeurs du Wiki pathfinder-Fr qui m'ont permis de clarifier beaucoup de points ... et de continuer à le faire !
Que je "like" ou que je poste, je (rel) lis toujours l'intégralité du fil avant (a minima les 20 premiers et 50 derniers messages).
thanks 1 utilisateur a remercié Darky pour l'utilité de ce message.
Offline MRick  
#13 Envoyé le : jeudi 4 octobre 2012 21:19:44(UTC)
MRick
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Écrit à l'origine par : Eurynomos Aller au message cité

A Mrick.

En quoi cela est-il meilleur ou plus juste ? Les "Paladins" sont des humains comme les autres, avec leur doute, leur échec.


Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris la question mais voici quand même la réponse à ce que je crois comprendre :

Les deux paladins, celui qui part en croisade contre le démon du nord, et celui qui protège son village, cherchent avant tout à faire le bien, et la justice. Leurs deux causes sont bonnes et justes. Mais même une cause bonne et juste ça ne les autorise pas à accomplir un acte malveillant pour autant. Le Paladin des croisés ne pourra pas massacrer les villageois qui refusent de donner leur eau, et inversement le Paladin Maire ne peut pas tuer les croisés qui ont soif.
Ils peuvent se mettre d'accord pour faire un duel au premier sang, afin de déterminer qui aura accès à l'eau, c'est une méthode comme une autre, je ne dis pas que c'est la seule, ni la meilleure, ni la plus juste...

Ceci dit il suffit aussi d'un prêtre niveau 1 avec création d'eau pour résoudre le problème... BigGrin
Dieu a inventé l'alcool pour empêcher les bretons d'être les maîtres du monde !
Offline CulBénix  
#14 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 01:00:59(UTC)
CulBénix
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Localisation : Ain(01)
Pour en revenir à ma question.

Je suis curieux de savoir de quelle manière vous interprétez vos paladins à travers les différents univers de Jeux de Rôles ? Quelle influence ont-ils sur la politique et quelle place prennent-ils dans la société ?
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Offline Kobbold  
#15 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 03:44:08(UTC)
Kobbold
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Messages : 653
Écrit à l'origine par : MRick Aller au message cité

Le dialogue mis en exemple est tout à fait juste, sauf que le roi n'a aucune raison de s'énerver, ni de dire "je suis votre Roi". En fait il est juste le Roi de son pays, et il n'est pas propriétaire des habitants, encore moins des religieux c'est un détail important.


Tout dépend du statut des habitants du pays. Si ce sont des serf, si, ils en est propriétaire.

Mais D&D c'est un moyen âge d'opérette, très emprunt de nos propres valeurs actuelles.

Cite:
Si la question que tu te poses en tant que MJ, est "comment vais-je convaincre le PJ paladin d’obéir au Roi", voici plusieurs pistes :


en fait, personnellement, je me suis posé la question différemment : qui est le paladin?

Pour moi, dans ma version de l'univers, il n'est pas et ne sera jamais un élu divin. C'est un combattant de son église, et c'est totalement différent. A partir de là, il obéit à sa hiérarchie, qui elle-même a des impératifs politiques. Ce qui me semble bien plus intéressant que le paladin archétypal qu'on voit dans les règles de base.

J'ai comme préférence d'assouplir l'aspect "j'obéis à mon dieu et fuck off boys", que j'ai toujours trouvé inintéressant au possible et irritant. Smile
Roll-Play - mon blog avec mes machins dessus (Cheap Tales, D&D4, d'autres trucs à venir). C'est tout neuf, pas rempli, mais ça viendra. Mise à jour 20/03 - article D&D5
Offline Gorum  
#16 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 08:32:39(UTC)
Gorum
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Inscrit le : 12/02/2012(UTC)
Messages : 439
Je ne sais pas si vous avez lu les ouvrages de Chrétien de Troyes, mais de mémoire (après on peut toujours débattre sur le fait que les " héros" soient des paladins ou des chevaliers), ça donne des situations cocasses.

Quand l'un des héros en quête du Graal se retrouve devant une équipe de gardes (pas des mauvais) qui lui demandent un mot de passe, ce dernier, ne l'ayant pas trouvé, finit par sortir son épée et les massacrer Smile (un gars genre Yvain si je me rappelle bien). La fin justifie les moyens.

Ce que je veux dire par là : si pour le paladin ce genre d'acte ne constitue pas un manquement à ses devoirs - comme pour la notion de survie évoquée par Eurynomos -, alors ce n'en est pas un. Si un dieu ou une déesse lui a conféré des pouvoirs de paladin, c'est qu'il ou elle sait très bien qu'il peut agir ainsi.

Un tel personnage n'hésitera pas à refuser/contourner les ordres de sa hiérarchie s'il le juge nécessaire.

Mon exemple est caricatural, mais pourquoi pas ?

La question de Torbin met en relief un chose vraiment importante en tout cas : une mise au point très claire entre le maître de jeu et le joueur sur la vision du paladin, sinon il risque de devenir un guerrier très très rapidement Smile

Modifié par un utilisateur lundi 8 octobre 2012 08:55:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Ilmakis  
#17 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 09:18:03(UTC)
Ilmakis
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Messages : 4,816
Le problème du paladin à D&D et encore plus en Path, c'est de contraindre par un code rigide la puissance d'une classe.

Chaque MJ a sa façon de voir le paladin, mais en terme de règles, pour limiter la puissance du paladin il faut qu'il soit contraint de façon drastique par un code de conduite.
Ce code ne doit en aucune façon être transgressé sans quoi le paladin se doit d'être puni et privé de ses pouvoirs.


Au moins à DD4 ce problème a été réglé en transformant le paladin en un pur combattant divin lié à une divinité et non un code et qui n'est plus limité à l'alignement LB. (Bon à DD4 toute les classes sont équivalentes le besoin d'un code moral n'est donc plus justifié ceci explique donc peut-être cela)

Offline Heresiarque  
#18 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 11:10:39(UTC)
Heresiarque
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En même temps loyal bon ne veut pas dire qu'il va accepter de laisser des centaines voir des milliers de personnes se faire massacrer car une bande de paysans refusent de se sacrifier pour une juste cause.
Même s'il respecte la vie c'est pas un moine bouddhiste il va finir par perdre patience et prendre son eau par la force et expliquera plus tard son geste à ses supérieurs et s'en sortira avec une expiation.


Sinon pour en revenir à la question initiale, pour moi le paladin est similaire aux templiers sauf que leur Dieu existe lui et qu'ils sont plus craint que le guerrier de base.
Offline Orian  
#19 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 11:34:10(UTC)
Orian
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Le paladin n’est pas un combattant au service d’une divinité, ça c’est le clerc. Le paladin ne dépend d’aucune religion, d’aucun ordre religieux, d’aucun temple, d’aucune organisation aillant trait de près ou de loin avec la religion ou les divinités pour disposer de ses pouvoirs.

Le paladin détient ses pouvoirs parce qu’il est l’incarnation du Bien et de la Loi parmi les siens. Il a ce talent, ce trait de génie, d’avoir cette capacité intuitive à suivre et agir selon les Principes du Bien et de la Loi. Les mêmes Principes du Bien et de la Loi qui fournissent les domaines aux divinités. Le paladin traite en directe avec les Principes, il n’a besoin, à la différence des clercs, d’aucune "béquille" divine pour lui dire "Ça c’est Bien, ça c’est Mal."

Un paladin ne va pas travailler au service d’une divinité ou d’un ordre religieux, il va coopérer avec, parce qu’il y a communauté de point de vue et d’objectif. On ne peut pas concevoir l’existence de la classe de paladin sans un manichéisme du monde de D&D : le Bien et le Mal sont des notions absolues. Et ça tombe bien c’est un des présupposés des règles. Quel que soit le pays, la nation, la société d’origine d’un paladin, il sera toujours raccord avec un autre paladin ici d’un autre pays, une autre nation, une autre société, parce qu’ils partagent tous deux les mêmes principes moraux fondamentaux.

Ça ne veut pas dire qu'un paladin n'est pas pieux, mais c'est anecdotique au même titre que pour les classes de guerrier, de voleur ou de magicien, c'est un choix RP, pas une nécessité du système de jeu comme pour les prêtres.

Deux paladins ne se retrouveront donc pas dans deux armées ennemies, c’est impossible par définition, puisqu’un paladin ne combattra que contre le Mal et qu’il ne s’associera jamais au Mal pour se battre contre le Mal. Vous me direz "Oui, mais si, on le trompe et patati et patata, et autres arguments à deux francs six sous sur la subjectivité du Bien et du Mal." D’abord le Bien et le Mal sont objectifs et pas subjectifs à D&D donc déjà ça part mal, ensuite le paladin ne peut pas être trompé (longtemps) sur la nature Bonne ou Mauvaise d’une campagne puisque par définition il agit toujours dans le sens du Bien contre le Mal. Dès la première rencontre avec l’ennemi, il va voir que ça ne colle pas et va renoncer à la campagne. Avec les effets dévastateurs au niveau politique que cela peut avoir pour le roi qui vendait sa croisade pour le Bien.

Les humains étant d’alignement neutre en général et l’alignement neutre aillant une préférence pour le Bien plutôt que pour le Mal, les paladins, d’un point de vue politique, représentent des balises sur le fonctionnement "moral" de l’instance politique. Si les paladins la cautionnent, cela signifie que l’instance de pouvoir agit selon les principes du Bien. Si les paladins ne la cautionnent pas, cela signifie que l’instance de pouvoir n’agit pas selon les principes du Bien. Les paladins sont les balises, les cautions morales d’une société.

La majorité des sociétés humaines et donc leurs dirigeants étant neutres et comme l’alignement Neutre préfère le Bien [au Mal], la position des paladins vis-à-vis du pouvoir en place est un enjeu politique majeur pour les dirigeants. Ces derniers ont besoin de paraître auprès de leur population comme de "bons rois" pour assurer la stabilité de leur pouvoir. Avoir le soutien de paladins est la meilleur caution possible puisque par définition ces derniers sont incorruptibles moralement et possèdent cette intuition morale qui garantit que leur avis est toujours dans le sens du Bien et de la Loi. Un dirigeant qui disposerait d’un paladin comme premier ministre peut dormir sur ses deux oreilles pour ce qui concerne la mise en place de lois "bonnes et justes". Mais pour avoir un paladin comme premier ministre encore faut-il montrer suffisamment de vertu ou une volonté sincère de vouloir le bien de son peuple pour avoir la confiance du paladin.

Reprenons la scène RP décrite initialement et corrigeons là pour qu’elle colle aux paroles d’un vrai paladin.

Impro RP:

Dans la salle du trône du château des Valrets, le roi Barthius IV menait une conversation mouvementée avec Edrick de Quern chef de l'ordre des paladins des Marches du Nord un ordre de paladins pourquoi pas, c’est élitiste, mais radical d’un point de vue moral.

Le monarque, visiblement contrarié, cherchait à obtenir l'appui militaire des chevaliers d'Edrick.

"- Moi souverain des Plateaux de l'Exil, j'exige que vous m'obéissiez !

Très calme le paladin ne semblait pas affecté par l'attitude du roi.

- Veuillez m'excuser majesté, mais participer à ce conflit serait trahir la dogme d'Iomédae. ce conflit ne requiert pas les besoins de notre ordre, il ne sert pas la cause du Bien, il ne respecte pas le dogme de Iomédae. Le paladin ne suit pas le dogme de Iomédae,il suit les Principes du Bien et de la Loi. Et il se trouve que les deux collent bien ensemble, "c'est un hasard". Le paladin suivra les préceptes de Iomédae parce que ces préceptes sont des applications directes du Bien et de la Loi. Alors qu'un clerc suivra les préceptes du Bien et de la Loi parce que ce sont des applications du dogme de Iomédae. C'est le cheminement inverse. Le paladin fera référence au dogme de Iomédae parce que le roi n’a d’autres repères de ce qu’est le Bien qu'à travers le dogme de Iomédae

Rouge de colère Barthius IV se leva de son trône.

- Je suis VOTRE roi !

- Certes, mais vous n'êtes pas mon dieu. vous êtes le roi, cependant l’ordre ne dépend pas de votre autorité, la charte signée par feu votre père est on ne peut plus claire sur ce point. Le paladin n’est asservi à aucune divinité, les divinités sont des intermédiaires dont il n’a nul besoin. Alors il est encore moins asservi à un roi, il collabore avec lui, si ce dernier agit pour le Bien."


Offline Ilmakis  
#20 Envoyé le : lundi 8 octobre 2012 11:38:38(UTC)
Ilmakis
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Inscrit le : 29/08/2010(UTC)
Messages : 4,816
@Orian : à Golarion, les Paladins sont liés à une divinité.
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