Toret ne se lassait pas d'explorer des yeux cette tente.
Bien sûr il était frustré que ses compagnons acceptent de loger en ce lieu alors que sa bonne vieille tente qu'il transportait depuis quasiment le début de leurs aventures, ne lui avait valu que du dédain voire de la moquerie.
Le serviteur l'intriguait également. Il n'avait pas souvenir d'avoir vu pareil petit être, cela pourrait lui être certainement utile, il lui faudrait demandé à Jacobus où il pouvait tenter d'en dénicher un.
Puis il revint à la conversation.
« Hum, vous vous entendez ? les Trolls ne sont pas une menace à prendre à la légère. Lorsque vous déciderez d'en nettoyer la région, prévenez moi, soit j'essaierai de me préparer quelques sorts idoines, soit je trouverai un séminaire au fin fond de la Varisie »

Le reste du voyage se déroula plutôt tranquillement. Elorith commençait à connaître les Narlmarches comme sa poche et le groupe ne s'attarda qu'une courte soirée à Gué de Tatzl, au grand dam de Jacobus qui découvrit là un malheureux hameau de bûcherons, à peine visible dans la forêt, occupé par des hommes bourrus et mal lavés.
Le chasseur peinait à s'imaginer sa famille s'installer par ici. Mais il avait encore plusieurs mois pour envisager tout cela et il faudrait qu'il aille discuter avec le baron de ce qui ressemblait à une mauvaise farce.

Après trois jours, le groupe arriva tant bien que mal à la clairière sacrée de Tyressia. La fée se montra toujours aussi énigmatique et accueillante, à peine dérangée par les attentions appuyées de Valar à son encontre. Elle lui proposa même un curieux défi...

« Seigneur Valar... vos exploits commencent à faire parler d'eux dans cette forêt et, si j'osais... je vous parlerai d'un de mes ancien projet qui n'a malheureusement pas encore abouti.
Voyez vous, depuis toutes ces années, je nourri le désir un peu trivial de me fabriquer un objet que mon peuple nomme Orbe d'Arkandia. Il s'agit d'un artefact anodin, sans grand pouvoir et qui pourrait aisément être remplacé par quelque chose de plus commun... comme une boule de scrutation par exemple... mais rien à me yeux ne peux égaler la finesse d'un de ces Orbes et l'exercice qui consiste à en ciseler un par soi même m'attire depuis longtemps.
Pour cela, et à ma grande tristesse, il me faut trouver impérativement un ingrédient d'une rareté conséquente : un oeil de Cyclope.
Croyez moi, il n'y a pas de ce genre de créature dans cette forêt... et je doute que le moindre d'entre eux sillonne encore les Kamelands. Cependant, des légendes racontent que, loin à l'est, dans les montagnes, vivraient encore de ces créatures aussi dangereuses que stupides.
Si vous parvenez à me rapporter un oeil de Cyclope, Puissant Valar... il se pourrait que je vous accorde une récompense... qui dépassera vos attentes les plus intimes. »

Faites moi signe quand vous voudrez poursuivre... je vous laisse le temps de discuter.

Pendant leur séjour chez la Tyressia, Jacobus laissa Valar fanfaronner et resta prudemment en arrière. Il n’avait rien de particulier contre les fées, mais il savait celles-ci capable d’ensorceler un homme d’un regard et pendant un instant, il cru que le guerrier était tombé dans les charmes de celle-ci…
Mais il semblait qu’il en était rien. Le guerrier s’était enchanté tout seul… Quel curieux personnage.
« Valar, je vous promets que si nous rencontrons un de ces cyclopes, je ne viserai pas son œil.  » Promis le chasseur lorsqu’ils quittèrent le territoire de la fée.

Des test de Connaissances (Mystères) ou de Profession (Alchimie) peuvent déterminer si Ornon ou Toret ont une idée de comment conserver ce genre d'ingrédients



Après une nouvelle soirée tranquille, à peine troublée par quelques loups de passage qui étaient restés à une distance respectueuse du bivouac, la forteresse elfique fut de nouveau en vue sur son promontoire.
La herse était toujours maintenue en place par le bricolage réalisé par Eandi et Valar et Ornon repéra le cadavre à moitié dévoré du Vifrelin à quelques mètres de l'entrée...

Test de Connaissances (Nature) ou Premiers Soins si vous l'examinez

L'intérieur était tel que vous l'aviez laissé quelques semaines auparavant. Rien n'avait changé : les ruines étaient toujours désertes et seule la tour nord-ouest, couverte de lianes et de trophées macabres, gardait son mystère...

«  Voilà donc la terrible créature qui vous a causé tant de soucis…  » Jacobus avait prononcé cette phrase sans une once d’ironie. Certes, allongée là, la fée semblait bien pathétique, mais d’expérience, le chasseur savait que la taille de la proie n’était pas toujours associée à une partie de chasse facile.

Il s’approcha d’elle pour l’examiner, la retournant avec la pointe de sa canne pour bien l’observer de tous côtés.


«  hum… Valar, rappelez moi comment vous avez mis fin à l’existence de cette misérable créature ?
Je distingue assez bien là et là les traces de vos lames, mais regardez de plus prêt. J’ai cru au début qu’elle avait été déchiquetée par un loup ou un quelconque charognard, mais on dirait plutôt que cette pauvre bête a été éviscérée par des sortes de griffes qu’on distingue assez bien là et là. Notez bien que seules ses entrailles semblent avoir été dévorées, ou du moins, enlevées.
Et si j’en crois les nécroses autour de cette plaie, la chose qui lui a fait ça semble sécréter un poison violent…

Compagnons, je crois qu’une autre chose vit dans ce coin, et qu’il est de notre devoir de nous en débarrasser.  »

Modifié par un utilisateur vendredi 25 janvier 2013 22:10:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sur le chemin, Ornon avait expliqué à Valar qu'il existait des méthodes magiques pour conserver les ingrédients... et que le sac sans fond était l'une d'elle car à l'intérieur de cet objet, le temps ne s'écoulait pas. Il suffisait de placer l'oeil dans un récipient fermé et solide, et de placer le tout dans le sac.

Je vous laisse décider de la suite et vous placer sur la Bmap...

Jacobus allait emboîter le pas du guerrier pour jeter un œil à cette autre fée lorsqu’il percuta sur ce que voulait faire ce dernier à cette pauvre dépouille.

«  Ah ! Vous montez pour…. Pour faire ça.

Soit… Je ne vais pas vous déranger dans ce cas. Il y a des choses qu’un homme doit pouvoir faire seul.  »

Après ces quelques jours passés en compagnie de cette petite bande, le chasseur avait fini par cerner un peu mieux le caractère du solide guerrier. Son éducation lui permettait de garder le sourire en toute circonstance, même quand ce dernier faisait montre de la plus obscène des grossièretés… Et dans ce registre, Valar excellait.

Ce n’était pas la première fois qu’il prenait la route avec des individus à l’éducation un peu moins raffinée que la sienne. Il avait rapidement compris que ce genre d’individus noyait leur manque flagrant de vocabulaire dans toute une série d’expression argotique et d’onomatopées scatologiques et que le plus simple était alors de se concentrer sur l’hypothétique verbe qui se noyait au milieu et qui souvent, était la seule idée à retenir de tout leur charabia.

Mais parfois, des bouts de phrases complètes lui arrivaient et comme Jacobus avait encore un peu de mal avec les seconds degrés, il eut soudain peur de voir le guerrier baisser ses chausses devant lui, pour faire sa petite (vois sa grosse) affaire, sur la pauvre dépouille.

Jacobus préféra alors s’interesser à la tour qui n’avait pas encore été exploré, essayant de deviner si des traces pouvaient mener de cette tour au cadavre de la fée mutilée.

Le teste de survie de Jacobus ne donne rien ?

Elorith se demandait ce qu'ils allaient trouver dans la tour au nord-ouest, vu les traces de pattes laissées ça et là...
Mieux valait être prudent, mais de toute façon, leur approche n'avait pas été discrète la moins du monde, sauf peut être pour un être aveugle, sourd et sans odorat... Enfin la bête était-elle encore là?
Elle poussa un soupir en entendant Valar revenir bruyamment, et proposa de partir en avant vers la tour suspecte.

« Je vais m'approcher et essayer de voir s'il y a des pièges à éviter. Vous suivez? »

Puis elle chargea son arbalète avant de continuer.

Modifié par un utilisateur vendredi 1 février 2013 21:09:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au moment où Elorith criait, les buissons qui entouraient ses compagnons se mirent à s'animer et le sol grouilla de racines... Toret reconnut immédiatement les prémices de ce qu'il considérait comme le pire sort de la création, un Enchevêtrement. Sauf que dans le cas présent, les racines semblaient vouloir frapper avec précision.

Du haut de la tour, la plante vivace projeta une de ses ramilles vers Elorith pour la saisir avec une précision redoutable. La roublarde ne put rien faire pour éviter l'attaque et elle sentit aussitôt la plante se resserrer autour de son torse pour l'emmener dans les hauteurs et la broyer.




Tout le monde, sauf Elorith qui est sur le seuil de la porte, doit me réussir un test de Reflexe DD13 pour échapper à l'Enchevêtrement qui est matérialisé sur la map.

Ensuite c'est à Elorith puis Toret de jouer.

Elorith perd 18 PV (soit 24/42) et est en situation Aggripée

La plante inflige ses dégâts à chaque tour... il va falloir faire vite quelque chose...

Modifié par un utilisateur jeudi 31 janvier 2013 19:15:33(UTC)  | Raison: Non indiquée