Captivé par la silhouette de la jeune femme au loin Guilhem ne pensa pas à regarder derrière lui, au contraire il s'avança vers elle la main levée , sans toucher à ses armes, d'autant que la hache de la guerrière semblait bien plus impressionnante que sa hachette et que...eh bien....ce n'était pas dans l'ordre des choses...

Tout en s'avançant il tâcha de mettre de l'ordre dans ses pensées vagabondes et d'afficher un sourire confiant...

Modifié par un utilisateur mercredi 3 avril 2013 19:23:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune femme semblait, de toute évidence, fort heureuse de se faire répondre par un sourire, comme le démontrait ses invectives grimaçante à l’endroit des deux Shaussois… Elle voyait bien que ces intrus ne comprenaient pas le sens des mots et elle semblait visiblement peu enthousiaste à l’idée d’avoir à exprimer dans leur langue son affaire Elle s’approcha rapidement d’eux, évitant pour sa part de franchir les limites du cercle de pierre, et ne tenu pas compte de la main levée par Guilhem. Désignant le sud de sa hache, elle poursuivi sur le même ton irascible en gesticulant et en utilisant le peu de mot qu’elle connaissait d’Astrien : «  Vous… Pas là, pas là… partir… ici pas vous  ».

Guilhem garda les deux mains légèrement devant lui paumes levées en signe de paix, il ne recula pas dans l'immédiat cela aurait pu être pris pour une faiblesse, ou une réaction de fuite...Et il savait trop bien comme la fuite pouvait déclencher l'attaque.
Il pris alors la parole affichant un sourire désarmant après s'être incliné:

« Bon jour, nous...nous allons partir, seulement de passage...Mais heureux de voir des gens par ici. Je suis Guilhem, et toi? »

Lucie et Guilhem marchèrent d'un pas rapide. Ils avaient hâte de partager leurs découvertes avec le seigneur. En route, ils eurent l'occasion d'établir ce qu'ils avaient compris de cette rencontre. Il y avait à moins d'une demi-journée de marche une étrange construction qui devait servir de lieu de culte, certainement utilisé à des fins funéraires, mais peut-être aussi à d'autres rituels. Ce lieu avait servi récemment et il était suffisamment fréquenté pour y rencontrer une humaine des environs. Celle-ci ne semblait pas être serve, après tout, elle portait des armes, et ne présentait pas de marque d'appartenance à un des Duchés. Elle avait certainement déjà été en contact, distant, avec des Astriens puisqu'elle connaissait quelques mots de la langue. Guilhem et Lucie conclurent, au vu de ses réactions, qu'il ne serait pas aisé d'établir des relations avec elle et son peuple, pour peu qu'elle ne soit pas un ermite, car elle ne semblait pas très encline à la discussion.

Lorsqu'ils arrivèrent au camp, ils se dirigèrent immédiatement vers la tente de Maekar, où ils trouvèrent, tout juste à l'extérieur, leur seigneur en train de lire le journal de voyage dont Guilhem lui avait souligné la possible importance. À leur arrivée, il releva la tête et ne put manquer de constater leur excitation.

Maekar écouta le rapport de Guilhem sans rien dire.
Il ne put retenir une petite moue quand le jeune forestier lui parla de la sauvageonne.

« Etait-elle menaçante ? Penses-tu que ces sauvages puissent nous poser problème ?? »

Lucie ajoute : « J'ai trouvé son attitude à la fois ferme et non-agressive. J'ai trouvé cela bien. Je pense que je, que nous pourrions peut-être bien non entendre. »

Lucie avait fait un effort pour prendre la parole, mais elle s'apercevait que ce n'était pas encore facile pour elle de faire des appréciations pour la colonie, séparément de ces sentiments pour elle-même.

À ce moment, Gildor apparut, portant sa pioche, le visage sale et les mains pleines de terre. Il semblait essoufflé. Derrière la crasse sur son visage, on devinait la rougeur de l’effort : visiblement, il avait couru. « Messire… désolé… pfff… pfff… d’interrompre… pfff… Nous avons un problème à la mine »