« Traquer Nualia ? Soit. Mais où ? »
La réponse est peut-être dans les parchemins de Qualindra, mais peut-être aussi se trouve-t-elle dans la mémoire d'Ameiko ?

Avélin s'adressa à Ameiko.
« Vous qui connaissez si bien la region, avez-vous une idée d'un endroit qui aurait pu leur servir de base arrière ? »
Si c'est loin, l'argent de Kendra ne sera pas de trop pour nous procurer des montures...

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 20:59:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

La jeune elfe répondit d’une voix très douce : « Je n’ai rien trouvé de spécial, Monsieur Orphilas, mis à part les vestiges du peuple Thassilonien. Mais demain nous devrions regarder dans le livre que Monsieur Bido a récupéré ; quand à moi, j’essaierais de trouver des indices dans les deux parchemins que j’ai rapporté. »

L’ensorceleuse se sentait las, elle voulait remonter au plus vite pour pouvoir dormir et récupérer dans les bras de Méliandre.

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 20:27:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Tout à fait, M. Bido, reposons nous et reprenons des forces, demain avec maître Avelin, nous pourrons remettre sur pied s tous ceux qui en auront encore besoin, avec l'aide de nos déités. Actuellement certains blessés, d'autres à sec de sortilèges ou d'assistances divines, nous sommes fortement diminué.

Notre prochaine destination, devrait nous rapprocher de ce qui pousse les gobelins a attaquer la ville, et qui a réussi à ensorceler le frère d'Ameiko.

On se retrouve ici, demain matin pour le petit déjeuner ? » dit Orphilas en se levant.

Méliandre adressa un clin d'oeil à l'elfe.

« J'arrive mon ange. » fit-il en se levant.

« Retrouvons nous donc demain pour faire le point sur ces documents que nous avons pu trouver et décider de la marche à suivre... » dit le chevalier.

« Je vous souhaite une très bonne nuit... » acheva-t-il alors qu'il venait prendre la main de Qualindra.

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 21:00:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les aventuriers se séparèrent. Bido et Avélin voulaient profiter des derniers moments de cette journée le premier pour profiter des émolutions que leur expédition sous terre leur avait permis d'acquérir et le second partait à la pêche aux informations. Cornio essaya de suivre son maître sur trois pattes mais il était évident que le molosse souffrait encore beaucoup des blessures reçues le matin et il lui faudrait un peu plus de temps pour être remis totalement de la rencontre avec les mort-vivants des catacombes. Dans le même temps Orphilas s'en retourna à la demeure familiale qui jouxtait l'auberge du Dragon rouillé et les tourtereaux s'en retournèrent dans leur chambre après un repas frugal qui les contentait plus qu'assez. Ils avaient envie pour cette soirée de penser à tout autre chose, se vider la tête et se relaxer dans des étreintes lascives étaient tout ce qu'ils voulaient avant d'envisager l'avenir sombre qui pesait sur la ville où ils avaient décider de construire un foyer.

Bido se rendit compte qu'il ne connaissait pas bien la ville, les étals des marchands visibles pendant le festival n'étaient plus, d'ailleurs beaucoup de marchands avaient fait le déplacement pour l'inauguration de la cathédrale et étaient à présent reparti à Magnimar ou encore à Port-Enigme. Alors que le soleil déclinait fortement l'acrobate s'évertuait à lire les enseignes des marchands qui se balançaient sous la brise automnale. Il en repéra plusieurs un bijoutier, une marchande d'armes. Il n'avait toutefois pas l'embarras du choix.

La nuit était fraîche, Avélin marchait d'un bon pas vers l'autre auberge où il avait ses habitudes, celles des chasseurs, des trappeurs et des autres gens proche de la nature. Il ne fallut pas longtemps au nain pour trouver la personne qu'il recherchait, il n'eut même pas à ouvrir sa bourse car la personne qui le renseigna sensiblement éméchée lui paya également une chope de bière. L'homme, un aventurier, un rôdeur se disait un ami de Shalélu, l'elfe qu'il avait rencontré il y a peu. Le gaillard s'évertuait d'avoir échappé aux gobelins la veille d'où son euphorie et sa volonté de vouloir fêter cela en remerciant Caiden Cailan de sa chance de la meilleure façon qu'il soit ! Pic chardon il ne connaissait que cela, il en revenait et n'avait pas l'intention d'y retourner ! L'homme était ivre il allait falloir ruser pour obtenir les informations qu'il désirait car Avélin faisait un compagnon de beuverie tout indiqué pour lui mais à part raconter sa vie il y avait peu d'informations précises dans le discours de ce poivrot nommé Carl Ingls !

Modifié par un utilisateur vendredi 29 mars 2013 09:47:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Oh la bonne rencontre que voilà ! Vous êtes tout excusé l'ami... » Le marchand était une marchande bien qu'à cette heure plus ou moins tardive le mari de la femme d'une quarantaine d'année et la fillette arrivèrent dans la boutique pour servir Bido et voir qui était intéressé par une arme. Si les chasseurs et trappeurs devaient être les clients privilégiés de ce magasin, voir un être aussi petit portant une arme aussi grande que la corsèque n'était pas chose courante, si bien que la gamine au cheveux d'un roux très foncé limite de la couleur du sang séché, sautilla vers l'acrobate dont elle faisait quasiment la taille, pour voir ce qu'il ramenait en fronçant le nez comme si elle aussi avait l'habitude d'évaluer le prix de ce genre d'objet. Elle fut vite rembarrée par la mère qui envoya sa Lydia ailleurs avec le mari.

Savah fut impressionnée par la corsèque et l'admira longuement avant de donner un prix auquel elle serait susceptible de racheter l'arme. Hum... c'est autant une arme de maître artisan qu'une pièce de collection que vous là ! Je vous avoue franchement que je n'ai pas les liquidités suffisantes pour vous acheter une telle arme mais cette dernière irait magnifiquement bien avec la vielle armure que vous avez pu voir à l'entrée et qui nous sert aussi à attirer le client lorsque nous faisons un étal au dehors. Tout ça pour vous dire que je serais bien évidement intéressé pour vous la reprendre mais je ne pourrais le faire que sous forme de troc contre une ar
me de qualité identique Arme de maître.

Elle prit ensuite le petit couteau d'Erylium tenu entre deux doigt l'arme ne faisait pas plus de quinze centimètre et fit la moue ! « Pour ce très petit poignard je ne pense pas avoir de clientèle pour l'acheter, il est très soigneusement fini et vaut surement un bon prix mais même pour un halfelin il reste inutilisable. A Magnimar, il sera aussi difficile de le vendre mais qui sait ? Par contre à Korvosa je sais que nombre de mages ont comme familiers des diablotins, ceci est une arme à leur dimension et un mage pourrait avoir envie ou besoin d'armer son compagnon magique. Le bijoux peut certainement se porter au poignet mais si vous voulez preneur je vous conseille d'aller voir les Kesk si vous n'avez pas peur d'assister à une scène de ménage entre les deux époux ! Ils tiennent boutique près de la porte nord de Pointesable... Pour la robe c'est Vernah qu'il vous faudra trouver, elle vend toute sorte de tissus, celui là et minuscule mais elle pourra peut-être en faire deux mouchoirs... »

• Test d'estimation de Savah : 1d20+8 donne [6] + 8 = 14
• Test d'estimation du couteau : 1d20+8 donne [4] + 8 = 12

Modifié par un utilisateur mercredi 27 mars 2013 17:40:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Orphilas rejoint la demeure familiale, rencontrant sa mère, il l'interrogea.

« Mère connaissez vous l'endroit nommé Pic Chardon ? Savez vous vous si nous avons quelques ouvrages sur la région environnante ? »

Bido rangea la robe et la tiare dans son sac et regarda autour de lui pour voir si quelque chose pourrait l’intéresser en échange.

« Et que pourriez vous me proposer contre le corsèque et ce petit couteau, car je pense que vous aurez plus facile que moi à trouver un moyen de le vendre à Korvosa. Pour ma part je vous avouerez que je ne suis pas prêt de m'y rendre.

Une meilleure épée que la mienne me serait fort utile, ou encore une très bonne arbalète, voir les deux contre ces deux armes. Mais étant donné que vous êtes plus experte que moi en la matière, je vous laisse maîtresse dans le choix du meilleur troc possible, pour que nous soyons gagnant tous les deux. »

Il espérait qu’après cela il aurait le temps d'aller voir les deux autres marchand pour y vendre la tiare et la robe.

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 21:01:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliandre se glissa avec délectation dans le bain et vint prendre place dans le dos de Qualindra.
Serrant contre lui la belle elfe, il ferma les yeux un cours instant.
Même s'il ne l'aurait jamais reconnu, il était crevé.
Cette journée de "nettoyage" avait été particulièrement intense mais l'eau chaude apaisait ses membres endoloris.

Il poussa un soupir alors qu'il sentait tous ses muscles se décontracter.

Modifié par un modérateur mardi 9 avril 2013 21:02:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

A l'armurerie de Savah
« Moui... » Dit Savah après un instant de réflexion en farfouillant dans les armes de petite taille qu'elle possédait. La femme avait l'air honnête. Le halfelin ne pensais pas se faire rouler dans la farine. Il verrait avec les armes qu'on allait lui refourguer mais de but en blanc son instinct lui disait qu'il pouvait avoir confiance.

« Je pense pouvoir vous offrir quelque chose d'intéressant, j'ai ici une arbalète de qualité supérieure et cette épée courte me semble magnifiquement bien équilibrée... je ne pourrai pas non plus revendre le couteau avant longtemps mais je sais qui vous êtes, ce que vous avez fait durant le festival et que même aujourd'hui par votre simple présence, vous contribuez au fait que nombre de pontois ne plient pas bagage pour fuir une menace que tout le monde ressent. Au nom des gens de cette ville je serais bien ingrate si je n'acceptais de vous aider à nous aider. Si vous acceptez l'échange prenez l'arbalète et l'épée courte contre votre corsèque et le petit poignard. »

Chez les Cornuire
Au moment où il prononça ne nom de Pic-Chardon à sa mère Orphilas se rappela ce qu'était ce lieu et la veuve éplorée n'eut même ps à ouvrir la bouche et sourit tendrement à son fils. Bien sur qu'il en avait déjà entendu parler ! Et il n'y a pas si longtemps que cela ! Mais sans doute que le mort de son père l'avait perturbé au point qu'il puisse manquer de concentration lorsque les discussions s'éternisaient. C'était Shalélu qui en avait parlé, l'elfe qui servait d'éclaireur pour la ville avec un petit groupe de compagnons, arpentait les terres au nord et à l'est, elle avait parlé des tribus gobelines qui infestaient cette région et ce lieu de Pic-Chardon était le lieu où l'une de ces tribus avait élu domicile... Ainsi leurs ennemis, comme cette Nualia logeait chez cette vermine à peau verte qu'ils avaient déjà à plusieurs reprises repoussés de la ville. On ne pouvait pas tomber plus bas...

« Ne prends pas de risques inutiles mon fils. Pointesable aura besoin de toi mais si tu es mort en te lançant avec quelques autres dans une opération dangereuse, tu ne pourras venir en aide à personne lorsque nous subirons les attaques des gobelins. Tous ensembles nous sommes plus forts, chaque jour de plus en plus de monde se préparent et aide à renforcer les murs. J'ai foi en toi et ta place est ici auprès des gens de la ville à qui ton père avait juré justice et assistance. Le prévôt n'a qu'une poignée d'homme et les renforts s'ils arrivent ne seront pas là demain. Les habitants auront besoin de te voir sur les murs comme symbole de la combativité qui a toujours était celle des Cornuire. Les familles de Pointesable devront s'unir et ne pas quitter la ville pour que nous puissions continuer à prospérer ici. »

Orphilas était revenu une fois. Ses vêtements étaient déchiquetés et couvert de sang mais la prochaine fois peut-être qu'il n'aurait effectivement pas cette chance. Il l'avait appris il y a peu personne n'était éternelle.