Savah présenta plusieurs dagues six en tout mais elle en avait beaucoup plus, c'était ici un assortiment des choses différentes qu'on pouvait trouvé en magasin. La plus jolie devait valoir son pesant d'or, la tenancière la découvrit en ouvrant le tissus de velours qui lui servait d'écrin. Rien que par la finesse du ciselage du pommeau en fils d'argent on voyait là qu'on avait à faire à une arme extraordinaire dont la lame semblait diffusée une lumière bleutée.

« Celle là est magique je la vend pour 5800 voile d'or. Celles là ont été forgées par un maître artisan de Magnimar, il y en a une qu'on appelle dague coup-de-poing en Vudra elles sont très courantes mais là-bas on les appelles Katar. Pour finir vous avez celles là plus classiques, il y a aussi un poignard et un coutelas dont la lame peut se replier. » (respectivement 1d3 et 1d2 de dégâts)

« Vous pouvez les prendre en main, les soupeser et même les essayer j'ai dans le fond de la boutique des sacs de sable contre lesquels vous exercer. »

Méliandre prit la "merveille" en main d'un air rigolard. « Celle là est sans aucun doute la meilleure... » fit le jeune homme en faisant jouer la lame entre ses doigts. « Mais elle vaut plus cher que "notre" falaise et le manoir que nous voulons faire bâtir dessus... » Il reposa l'arme sur le tissus de velours. « Même si elle est belle, elle ne vaut pas ce prix... »

Le regard du chevalier passa rapidement sur le poignard et le coutelas, les ignorant totalement. « Mpf... Du travail de maréchal ferrant... » fit-il en repoussant de côté une autre lame.

« Lame d'assassin... Idéal pour se faire conduire à la potence... » lâcha-t-il en rejetant le katar.

« Les deux qui restent sont en acier chateau. Celle-ci a sans aucun doute été forgée par un maître forgeron... » dit-il en la ramassant. « Equilibre parfait... » jugea-t-il en posant l'arme sur l'un de ses doigts. D'une chiquenaude, il l'envoya en l'air de quelques centimètres avant de l'attraper. Méliandre examina alors le poinçon qui marquait la dague juste au dessus de la garde. « Maître Edrard de Magnimar... Vous aviez raison... » fit-il en regardant Savah avec un petit sourire. « C'est une excellente arme... Mais vu son poinçon, elle doit valoir cher, non ? » demanda-t-il à l'armurière.

« Sinon celle-ci est une bonne arme. » dit-il alors qu'il ramassait la dernière arme. « Elle n'a pas de poinçon mais l'acier est de bonne qualité... Il doit s'agit du travail d'un compagnon... »

Méliandre se tourna vers Qualindra. « Cela dépend de ce que tu souhaites faire, 'Lindra... Les deux sont des bonnes armes... Celle de maître Edrard est supérieure mais elle est bien plus chère. Si tu veux juste une arme d'appoint l'autre remplira parfaitement ce rôle... »

Modifié par un modérateur jeudi 25 avril 2013 16:58:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Méliandre haussa les sourcils.

« Hé bien... Je ne compte pas changer d'armes... »

« Mon épée m'a été remise lors de mon adoubement par Sire Guerold... » expliqua-t-il.

« Mais vous avez peut-être un arc... »

« Père Zantus, je vous remercie pour votre compassion. Mon père est mort trop jeune, mais la menace qui pèse sur Pointesable est bien réelle et plus que sérieuse. Je ne pense pas qu'il s'agisse simplement de menaces gobelines comme nous en avons subit dans le passé. J'ai décidé de reprendre le flambeau de Père, il ne sera pas dit que les Cornuire n'auront rien fait pour protéger la cité.

Au cours de notre dernière expédition, dans les catacombes sous la verrerie, nous avons trouvés certaines preuves qu'un ennemi de la cité, tente de coordonner les tribus gobelines pour nous attaquer. Cette ennemie, serait une certaine Nualia, elle avait corrompu le frère d'Ameiko, Tsuto, pour l'attaque de la ville de ces dernières jours. Cependant il semblerait qu'elle est passée un sombre pacte avec Lamashtu et ses démons.

Père Zantus, j'ai besoin d'en savoir le maximum pour pouvoir combattre cette menace, toute aide sera des plus utiles ... » Orphilas avait mis toute son ardeur et sa passion dans sa tirade.

Modifié par un modérateur vendredi 26 avril 2013 09:13:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Qualindra et Méliandre
« Des arcs oui j'en ai toute une cargaison là-bas vous pouvez aller farfouiller il y en a des courts, des longs dans toutes sortes de bois mais aussi des composites, ceux de qualités sont exposés au dessus il y en a un a un composite fait avec plusieurs essence de bois de Moabi ça vient du Garund on dit que c'est le bois le plus souple et le plus résistant au monde. C'est un voyageur qui ne s'en servait pas qui me l'a vendu lors du festival. Je l'ai testé il est plutôt pas mal. Après si vous voulez quelque chose de plus particulier je peux en faire la commande à Magnimar mais cela risque de prendre un peu de temps. Pour la dague classique que voilà il vous en coûtera deux voiles d'or celles de qualité supérieure sont à trois cent voiles. »

Il y avait de bonnes choses dans cette boutique, visiblement cette Savah savait choisir les objets de qualité et la façon dont elle prenait les armes laissait supposer qu'elle n'était pas novice dans leur maniement. Il y avait ici de quoi satisfaire le plus aguerri des guerriers par la diversité des choix même s'il n'y avait pas pléthore d'armes magiques. Ce genre d'objet était en effet rare et en posséder une équivalait à dire qu'on était détenteur d'un véritable trésor.

Bido
Le halfelin montra la petite robe de soie, le vêtement était minuscule mais la soie noire est brillante attirait forcément l'attention et se fut également le cas de Vernah dont l’œil frisa en prenant le délicat vêtement même l'homme qui essayait de vendre aussi ses tissus à la boutiquière et qui était en retrait écarquilla les yeux et mit sa bouche en cul de poule.

« Aussi petit soit ce vêtement la qualité et la teinte de la soie est exceptionnelle. Je vous en offre huit voiles ainsi que les vêtements que vous trouverez à votre goût dans les fripes que vous voyez là-bas ! Ce marché vous convient-il ? » Répondit la demi-elfe avec un sourire satisfait à l'attention de Bido.

Orphilas
« Des démons ?! Lamashtu... La situation est encore plus grave que je me l'étais imaginé. Tu avais parlé d'une succube et d'un quasit apparemment tes doutes ont été confirmés ? » Le prêtre réfléchit un instant se demandant si la ville pourrait se relever d'une attaque conjointe de gobelins dirigés par des démons puis il reprit ses esprits. « Il existe plusieurs sortes de démon et chacun a ses spécificités ce que je sais c'est que beaucoup ont des pouvoirs magiques qu'il ne faut pas négliger, leur fourberie fait qu'ils préfèrent souvent soit se dissimuler dans les ténèbres ou se rendre invisible. Ils n'en demeurent pas moins féroce et leurs attaques de griffes ou de morsures sont souvent accompagnées d'effets plus ou moins indésirables d'autant plus si leurs adversaires sont intimement liés au Bien. Il ne faut pas oublier non plus qu'ils viennent d'un autre plan, il existe des sorts pour s'en protéger et des armes pour les blesser. Pour certain se sera l'argent, pour d'autre la magie ou encore des armes alignées. »

« Je t'ai déjà donné ce que j'avais avec les flasques d'eau bénite, si tu les as encore elles te seront encore utiles. Je peux soigner ceux d'entre vous qui seront blessés mais pour l'heure j'ai bien peur d'être que d'une piètre utilité si vous avez dans l'idée d'affronter ses démons et l'âme pervertie et vendue de Nualia. Je prierai pour votre réussite en tout cas soyez en sûr. »

Avélin
Carl avait la tête dans le cul comme on disait vulgairement et mieux avec cela, le cul dans le brouillard. Il ne remit pas du tout le nain visiblement mais se laissa entraîner vers une table, l'esprit trop embrumé pour réagir d'une quelconque façon. Il se prit la tête dans les mains, il devait avoir un mal de crâne épouvantable le bougre ! Rapidement on déposa une miche de pain à leur table et le rôdeur en arracha un bout pour l'enfourner dans sa bouche.

« Pas question de retourner là bas c'est l'antre d'une tribu de gobelins particulièrement féroce en ce moment. J'ai suivi les traces de plusieurs d'entre eux plus au nord du bois après avoir trouvé le corps d'un cavalier percé de plusieurs flèches. Ils ont pris son cheval. » L'homme hocha la tête et déglutit bruyamment. « Les gobelins se sont retranchés à l´arrière du Bois aux Orties, une forêt pratiquement infranchissable, un labyrinthe végétal de ronces épaisses, de lianes et de plantes empoisonnées. L'animal a du souffrir souffrir le martyr pour avancer là-dedans. Je n´ai pas pu observer le repaire des gobelins lui-même, mais j'ai surveillé les accès au bois un moment. »

Après une nouvelle bouchée de pain, Carl poursuivit : « C'est ainsi que j´ai aperçu un groupe d'une petite vingtaine de gobelins - des Écraseurs d'Oiseaux - arriver sur place. Je ne sais pas exactement ce qu'ils y ont fait, ou plutôt ce qu'ils y font, mais ils n'en sont pas repartis. Je pense que les gobelins commencent déjà à se rassembler, mais je n'ai vu aucun autre groupe arriver sur place car se sont eux qui m'ont surpris et qui ont failli avoir ma peau m'obligeant à fuir. Il est temps de se rassembler plutôt que de s'éparpiller. L'attaque est pour bientôt ! Shalélu est du côté du Bois-Guibolle, si les gobelins se rassemblent les rôdeurs vont rappliquer à Pointesable pour défendre la ville. C'est ce qui était prévu... »

« Merci encore mon Père pour vos conseils avisés. Je suis bien plus terrifié par ce qui pourrait à la ville si nous ne faisons rien. Je vais donc aller voir ces différentes personnes. Que Iomédaé, vous accorde ses grâces. »

Orphilas, prit congé, et décida d'aller en premier voir Alivar Podiker au Garde-Manger du Cloporte. Il sortit sur la place de la cathédrale, et prit la direction de l'hôtel de ville. Il passa dans la petite allée du croc-en-jambe, il avançait d'un pas décidé, sûr de lui, mais il était aux aguets, dans ce coupe-gorge tout pouvait arriver.

Il pénétra enfin dans l'infâme boutique. « Le bon jour à vous Podiker... »

• Perception : 1d20+2 donne [17] + 2 = 19

Modifié par un modérateur dimanche 28 avril 2013 17:25:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

La belle elfe opta pour une dague classique. « Je prendrais cette dague classique, qu’en dis-tu mon ange? »

Puis la jolie elfe demanda : « Auriez-vous une ceinture avec un étuis pour mettre cette dague s’il vous plaît madame ? Merci. » Avec ma dague à portée de main, ça sera plus simple et plus rapide pour m’en servir.

«  Mon amour, as-tu trouvé ce que tu voulais ? » La douce elfe avait plongé son doux regard dans les yeux de son chevalier. Dans les yeux de Qualindra, Méliandre pouvait lire et voir tout l’amour qu’elle portait et qu’elle éprouvait pour lui. A ce moment là, les paroles étaient inutiles.

Modifié par un modérateur mardi 30 avril 2013 11:59:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avélin
Avélin quitta le Cerf blanc, il avait ce qu'il voulait et il ne fallait pas traîner maintenant car ils avaient quatre heures tout au plus pour se préparer à la finalisation de leur expédition. Il revînt le premier au Dragon rouillé, les autres étaient partis acheter du matériel, il fallait peut-être qu'il fasse la même chose.

Bido
Bido accepta le marché et empocha l'or puis alla fourrer sa tête et ses bras dans le grand panier d'osier des vêtements en vrac réservé à ceux de sa taille. Il se composa deux ou trois tuniques différentes, de quoi revenir avec des vêtements en lambeaux plusieurs fois. Il plia correctement les vêtements et les plaça pour le moment dans son sac. Alors qu'il quittait la boutique saluant Vernah d'un geste de la main, la demi-elfe de nouveau occupée à examiner les différents tissus du marchand lui répondit également par un signe et un sourire. Le halfelin continua ses achats avant de s'en retourner à l'auberge.

Méliandre et Qualindra
Méliandre et Qualindra en avait donc fini à l'armurerie, la gaine pour la dague avait été gracieusement offerte par Savah. La prochaine étape était une boutique où l'on vendait de tout qu'ils avaient croisé un peu plus tôt. L'enseigne disait juste la boutique de Ven Vinder mais les étals devant proposaient autant de la nourriture que du matériel commun. Trouver un sac convenable ne leur posa pas de problème particulier il était vendu au tarif en vigueur pour un voile d'or. Si le couple voulaient autre chose Ven leur dénicherait pour sûr dans le fatras de bric et de broc qu'était son magasin.

Orphilas
Orphilas était entré dans la boutique dont l'enseigne un cloporte sur un champignon ne faisait aucun doute sur l'endroit où il se trouvait. Elle portait bien son nom vu le personnage qui répondit à son bonjour, l'homme d'un certain âge était un jardinier herboriste recroquevillé sur lui même à force d'être baissé. Il était à la fois varisien et chélaxien mais la couleur de sa peau olivâtre ne laissait aucun doute sur le sang qui prédominait dans ses veines. Il vendait surtout des plantes et des remèdes mais était capable de créer quelques potions. Il fut étonné de voir le jeune homme dans sa boutique, si le cloporte soignait et vendait à tout ceux qui venaient dans sa boutique. Il était plus consulté par les varisiens que les autres.

« Regarde ce que j'ai là mon ami ça devrait te plaire et t'être utile pour tes combats conte les gobelins. » Il montra ce qu'il avait, quelques fioles dans une cassette fermée à clef. Les couleurs et les étiquettes étaient différentes. Il y avait trois antidotes, un remède générique (antimaladie), une potion de lévitation (300 po) et une potion de protection contre le chaos (50 po)

Modifié par un utilisateur mercredi 1 mai 2013 15:40:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Heureux d'avoir trouvé des vêtements et d'avoir réussi et refourguer tous les objets qu'il avait trouvait, il se décida maintenant à chercher des choses utiles pour la suite de l'aventure, avec sa part de l'argent du maire il devrait pouvoir trouver.

Il se dirigea vers le temple pour y acheter une ou deux fioles qui pourrait guérirent les blessures, cela soulagerait Orphilas, il alla aussi à l'endroit ou il avait récupéré sa nouvelle arbalète et demanda s'il était possible d'acheter des carreaux un peu plus affûté.

Une fois ces achats fait il retourna à l'auberge pour attendre les autres tout en essayant de converser avec Béthana, cette femme commençait vraiment à plaire au jeune acrobate, et peut-être qu'un jour s'il restait vivre ici, il pourrait avoir une histoire avec elle. Mais pour le moment tout ceci était loin, il lui faudrait déjà vaincre sa timidité et avoir une vrai discussion avec elle.

Donc j'essaye d'acheter 1 ou 2 fioles de soins légers, et si possible 2 ou 3 carreaux +1 si cela se trouve dans le coin, ou alors des carreaux de meilleur qualité.

Modifié par un modérateur mercredi 1 mai 2013 15:42:48(UTC)  | Raison: Non indiquée