Kar'Uz raconta dans la globalité le combat qu'il a mené aux côtés des "Défenseurs de Korvosa". Il resta assez général afin de ne pas ennuyer l’évêque, mais il s’appesantit sur le combat contre le culte de Korvosa - « Dame Andraisin, la protégée de la Déesse pâle et ce vil Rolth, que nous avons fini par tuer, ont semé la mort dans tout Korvosa, la Garde prend à peine la mesure et l'importance de cette sombre histoire. Par ailleurs, la Maréchale a les poings liés par son serment envers le trône écarlate. Je sais que le Temple de la Dame des Tombes ne se mettra pas non plus hors la Loi, mais ma requête concerne tout spécialement les victimes du culte D'urgathoa. D'une part je souhaite m'assurer que les morts qui vont arriver, Dame Andraisin, Rolth et les prêtres de la déesse pâle ne se relèveront pas par delà la mort. Ils deviendraient sinon des morts-vivants autrement plus difficiles à combattre que de simples zombies. D'une autre part, ces maudits cultistes ont développé une souche puissante du Voile Sanglant qui une fois qu'il à vaincu le contaminé de son vivant, le transforme en zombie agité qui ira semer la mort et la maladie dans toute la ville. Le cimetière du District Gris n'aura jamais assez de place... Ce n'est pas la volonté de Pharasma, j'en ai la certitude.

Ma seconde requête sera donc une aide dans la recherche d'un vaccin contre le Voile. Nous avons récupéré toutes les notes et recherches qu'ils ont faites, nous requérons l'aide des plus grands temples, celui de Sarenraé, celui d'Adabar et le nôtre. Si c'est la volonté de Pharasma d'emporter toute la ville par delà la mort et de les juger dans l'Ossuaire, alors aucun remède ne sera trouvé et Korvosa sera une ville de zombies, si c'est la volonté de notre déesse de toujours décider et choisir les victimes, alors elle nous aidera à trouver un remède. Enfin i y a ce Leukodaemon. Si'il venait à être libéré de sa prison de verre alors ce sera le chaos dans toute la ville et la destruction massive de nombreux citoyens. C'est le cadeau de la déesse pâle pour sa protégée Dame Andraisin. S'il avait été l'instrument de Pharasma, alors je l'aurais libéré moi-même, mais là c'est une menace que les ennemis de notre déesse peut encore brandir et utiliser et je voudrais le détruire... Sauf que je n'en ai pas les moyens.  »



Haaaa ça fait plaisir ! Pour une fois...

Modifié par un utilisateur mercredi 10 avril 2013 22:45:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au temple-forteresse de Pharasma, Kar'Uz parvint à trouver les mots justes. L'évêque d'Bear était une femme avant tout pratique, qui semblait apprécier le franc-parler du Shoanti. Elle lui posa diverses questions sur les dévots d'Urgathoa qu'ils avaient rencontrés sous l'Hospice et plus particulièrement sur la "dame Andaisin" et sur le leukodaémon. Elle s'assura tout d'abord qu'il s'agissait bien d'un leukodaémon en demandant à Kar'Uz de décrire la créature, puis confirma qu'il s'agissait d'une créature associée à la mort par maladie et que, comme la plupart des daémons, il s'agissait d'une créature visant à semer la mort sans tenir compte des plans de la Dame des Tombes.

Elle répondit tout d'abord qu'elle allait envoyer immédiatement les ramasseurs de morts chercher les cadavres en question, après quoi Kar'Uz lui fit remarquer qu'il s'en était déjà chargé. Elle hocha la tête, visiblement satisfaite de l'initiative que le Shoanti avait prise. Décidément, l'entrevue se déroulait bien mieux qu'on aurait pu le croire. L'évêque s'était également montrée particulièrement reconnaissante lorsque Kar'Uz avait indiqué qu'ils avaient mis un terme définitif à la menace "Rolth" ; elle sembla fortement soulagée d'entendre que ce nécromancien, qui avait causé des ennuis dans le District Gris depuis de nombreuses années, avait été envoyé ad Pharasmam.

L'évêque précisa qu'elle allait se charger de rentrer en contact avec la Maréchale pour régler le problème du leukodaémon, pour purifier le temple d'Urgathoa et pour s'assurer qu'aucun des disciples de la déesse des maladies ne se relève. Par contre, elle avoua qu'elle ne voyait pas très bien ce que le temple de Pharasma pouvait faire pour aider à la recherche d'une cure : le temple de Pharasma n'était pas vraiment réputé pour ses concoctions curatives… mais elle précisa que Kar'Uz pouvait revenir faire des demandes plus précises en cas de besoins plus faciles à combler (matériel, argent, produits particuliers…)

À l'hospice, la Maréchale avait répondu que le transport des malades ne poserait sans doute pas de problème : la Garde disposait de plusieurs chariots et de suffisamment de main d'œuvre pour que les malades puissent être amenés jusqu'au temple de Sarenrae avant la fin de la matinée. Elle avait d'ailleurs envoyé un sergent au temple de Sarenrae afin de coordonner le transport.

Une bonne demi-heure suffit à tout charger dans la charrette puis à tout amener jusqu'à l'ancien repaire de Lamm. L'endroit était resté abandonné depuis la mort du charognard. L'endroit était constitué d'un premier niveau, une ancienne pêcherie qui puait encore le vieux poisson pourri, et d'une cache située sous l'étage principal et accessible seulement depuis un ponton caché au niveau de l'eau.

Cache de Lamm

Modifié par un utilisateur jeudi 11 avril 2013 15:46:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grau avait été plus rapide que prévu et donc ils n'avaient pas eu besoin d'attendre une nouvelle de nuit avant de s'installer dans la poissonnerie et que trop de curieux ne se demandent ce qu'ils faisaient là à décharger du matériel et à investir les lieux. Abbaër entra après Théobald qui semblait pensif et submergé par des émotions qui le troublaient et que le nain ne lui connaissaient pas. Lamm avant d'être un bourreau d'enfant était un assassin de la pire espèce que les années avaient rendu complètement fou... Le nain se revit tirant le carreau qui lui avait fait rendre son dernier souffle et choir dans le fleuve pour y être dévoré.

« Il y a des lits là où dormaient les Lammas nous pourrons y dormir. Il y a aussi l'appartement de Lamm au sous-sol mais je ne conseille à personne de dormir là où cet esprit torturé faisait souffrir ses victimes. Pour le laboratoire la grande salle de travail devrait faire l'affaire. Si nous trouvons un remède le nettoyage des cuves sera peut-être nécessaire pour le fabriquer en masse.

Si tu n'es pas trop fatigué nous pouvons nous y mettre de suite Fergus ? »

Théobald avait mis un certain temps à se reprendre, dans un premier temps il avait erré dans la poissonnerie, puis peu à peu du monde était arrivé, il avait donc commencé à leur donner un coup de main, puis le coté raison avait pris le dessus sur l’esprit rancunier !!

Il avait donc continué à décharger le matériel amené par Grau, puis voyant que ses compagnons tombaient de sommeil, il les rassura. « Oui, moi aussi je suis fatigué, mais pour le moment je ne pourrais trouver un sommeil réparateur, allez donc vous allonger et vous reposer ! Je vais veiller, pendant ce temps !! »

Théobald attendu un petit moment que ses compagnons s’endorment, puis commença à mettre de l’ordre dans la maison. Même s’il y avait de nombreuses années qu’il n’avait remis les pieds ici, et que beaucoup d’endroit leur étaient interdit, certain endroit lui ramenaient quelques souvenir.
Il prit son temps pour éviter les gros bruits puis commença à tout ranger, nettoyer, ordonner jusqu’à ce que la fatigue le terrasse vraiment, alors il alla réveiller le nain, pour qu’il prenne sa relève, puis alla à son tour s’allonger !

Abbaër ne s'était accordé qu'une sieste qui dura sans doute un peu plus longtemps que prévu mais il ne tenait pas à être en décalage pour vivre la nuit et dormir le jour. Il y avait tant à faire. Pour lui il était important de rendre le lieu viable dans un premier temps. Chacun avait pris sa couche. Il y avait une chambre avec deux lits où dormaient les sbires de Lamm. Les matelas n'étaient peut-être plus bon mais l'armature des lits suffiraient à poser une paillasse. Ici pouvaient dormir deux personnes, sans doute Fergus qui aurait besoin d'un endroit calme pour faire des nuits pleines et ne pas être déranger par les ronflements des autres. Ce lieu était tout indiqué. La pièce attenante à cette chambre leur servirait de pièce de vie commune où ils pourraient discuter et surveiller la rue, c'est était ici également qu'on trouvait la seule porte qui permettait un accès extérieur facile. Le nain savait par expérience que les pontons qui faisaient le tour de la bâtisse étaient pourris et rendus glissants par la mousse qui y avait proliféré. Ainsi les autres portes pouvaient rester fermées ceux qui tenteraient de passer par là auraient le même tour que lui et passeraient sans doute à travers le bois. Sachant les créatures qu'on trouvait dans l'eau, l'endroit malgré ses multiples accès était plutôt un lieu s'il n'était pas facile à défendre laissait des possibilités.

Le roublard se rappela que les sbires de Lamm possédait un chien, c'était lui qui avait donné l'alerte lorsque le nain et quelques autres avaient tenté d'entrer dans la poissonnerie pour se venger de Gaedren Lamm. C'était peut-être une bonne idée, l'endroit était grand, eux seraient concentrés sur autre chose et ne pourraient être partout. Il y avait un vestibule qui menait dans la pièce du dessous il paraissait évident qu'ils auraient à travailler avec les masques et les manteaux de médecin, ils pourraient les laisser dans cet étroit couloir. Dans la pièce d'à côté, le nain déplacerait quelques tables et prendrait les tonnelets pour en faire des tabourets. Ils prépareraient ici leur repas.

Tout le reste c'est à dire l'étage inférieur servirait de laboratoire mais avant tout il faudrait vider les cuves. La trappe qui donnait dans le repaire de Lamm mais aussi sur le fleuve permettrait une vidange rapide, il faudrait encore nettoyer pour espérer se débarrasser de l'odeur de pisse de solly. Mais pour le moment le nain allait se reposer. Il y avait du boulot. Il commencerait par déplacer les meubles avant de se retrousser les manches et s'attaquer aux cuves.

Modifié par un utilisateur dimanche 14 avril 2013 11:58:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque Fergus se réveilla, le soleil avait déjà bien entamé sa course vers le milieu du ciel. L'alchimiste eut besoin de quelques secondes pour se rappeler de l'endroit où il était puis il se souvint de la folle nuit précédente et du déménagement du laboratoire vers la vieille poissonnerie.

Dans les pièces voisines, il put entendre le bruit de caisses et de meubles que l'on déplaçait et de portes qui claquaient. En sortant de la petite chambre, le jeune homme se trouva nez à nez avec un Abbaër occupé à aménager la pièce centrale en salle de vie. Les choses prenaient forme plutôt rapidement, et cela n'était pas pour déplaire à Fergus qui pourrait ainsi s'atteler à la tâche rapidement.

Après une rapide collation, il s'installa confortablement et prépara quelques mixtures. La principale d'entre elles allait lui servir à mieux se concentrer sur ses mouvements et ses tests, améliorant ainsi ses chances de réussite de trouver le remède tant attendu par la population de Korvosa.

Quand il eut terminé, il but l'extrait qu'il venait de préparer et se plongea dans l'étude des documents et commença ses tests sur les fioles qu'ils avaient pris soin de ramener de l'entrepôt. Une idée fugace lui vint, qu'il partagea auprès d'Abbaër. « Au fait, on aurait peut-être pu interroger le pauvre musicien pour savoir quel genre d'expérience ils faisaient sur lui. Les connaître nous permettrait peut-être de gagner un temps précieux pour savoir dans quelle direction orienter nos recherches... Pensez-vous qu'il serait possible de lui poser quelques questions ? Peut-être même aurons-nous besoin d'un peu de son sang ? S'il est résistant, il doit y avoir quelque chose dans la composition de son fluide vital qu'il nous faudrait arriver à isoler et reconstruire ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 14 avril 2013 20:04:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kar'Uz avait profité d'un long moment de repos. Il avait trouvé un coin de la maison puant la pisse de solly pour y déposer sa paillasse et dormir à même le sol comme il avait l'habitude de le faire. Les lits étaient pour les autres, par pour les barbares comme lui. Le bruit des meubles et de l'activité reprenant les dessus finit par le réveiller. Il n'y avait pas d'urgence pour lui. Il ne connaissait rien en alchimie, ses notions de soins se limitaient à faire cesser les hémorragies dans les cas d'inconscience au seuil de la mort. Il avait le temps et il le prit afin de se préparer. Il lava entièrement son corps des impuretés des combats passés puis effectua les rituels nécessaires à sa préparation quotidienne. La préparation de la pâte à base de cendre et de craie était la seule alchimie qu'il connaissait et une fois son corps enduit du masque mortuaire et du squelette, une fois les peintures rituelles refaites, il revêtit son habit traditionnel et rejoignit un Abbaër agité en tout sens se demandant ce qu'il pouvait faire pour aider.

Aussitôt le nain à la peau dorée lui remit une quantité d'objets que le groupe n'avait pas pris le temps d'identifier. Le chamane corbeau se mit au travail... Passant les objets en revue un par un et se concentrant dessus. Une fois terminé, il savait qu'il devrait recommencer le lendemain pour les objets qui étaient restés mystérieux. Il proposa alors de monter la garde tel le corbeau en haut de la tour de guet et de "croasser" en cas d'alerte. Mais Abbaër lui soumit une autre idée et le chamane partit donc en direction du District Gris après avoir vérifié que l’entrepôt de Lamn n'était pas surveillé. Encore une fois il alla frapper à la porte de la Cathédrale de Pharasma, qui en journée devait être ouverte, et il demanda à être reçu par la Haute Prêtresse.


Je ne connais pas les règles d'utilisation du jeu de tourment de Zellara. C'est pour 1 objet ? Pour une durée ? En priorité je l'utiliserai pour identifier l'anneau (qui me semble l'objet le plus difficile je pense).

Ma visite au Temple c'est pour demander à la GP d'interroger le mort Devaulus afin d'obtenir des infos sur le Voile et pourquoi pas une aide ^pour trouver le remède.

Après avoir pris quelques heures de repos bien mérité, les uns et les autres s'étaient attachés à réaliser diverses tâches destinées à mettre un terme définitif à l'épidémie de Voile Sanglant.

Alors que Fergus étudiait les notes et les mélanges récupérés sous l'hospice, Abbaër et Théobald allèrent trouver le jeune Varisien. Celui-ci était dans un bien meilleur état que la veille : une bonne nuit de sommeil, au calme, et ce malgré les conditions peut ragoûtante de l'ancienne pêcherie, lui avait visiblement fait le plus grand bien. Il avait quasiment recouvré toutes ses couleurs et ses forces. Il expliqua en long et en large les tests qu'on lui avait fait subir (ceux-ci ressemblaient d'ailleurs plus à de la torture qu'à autre chose) et les questions qu'on lui avait posées.

Abbaër comprit rapidement la voie que le vampire avait suivi lors de ces interrogations, et les conclusions qui semblaient s'imposer. La plupart des dernières questions avaient porté sur les personnes atteintes parmi l'entourage de Ruan ; le vampire l'avait également interrogé sur la composition de sa famille mais, craignant qu'un sort similaire au sien ne s'abatte sur sa sœur, le musicien avait menti et dit n'avoir aucune famille. Face aux aventuriers, il n'avait cependant plus aucune raison de mentir. Clairement, le vampire semblait étudier l'hypothèse selon laquelle ce n'était pas tous les Varisiens qui étaient immunisés au Voile Sanglant mais seulement certains d'entre eux, et que la maladie semblait cibler ou ignorer des familles entières. Autrement dit, d'après le sens des questions qu'il avait posées à Ruan, le vampire semblait penser que ce n'était pas vraiment des individus varisiens qui étaient immunisés au Voile mais plutôt des familles entières…

C'était là une première information qui ne manquerait pas de guider Fergus dans ses recherches…

Arlandeth, qui faisait régulièrement des allers et retours entre la Pêcherie et le temple de Sarenrae où la plupart des malades avaient été transférés put vérifier l'hypothèse en question en interrogeant les patients traités par les autres prêtres. Il apprit que, en effet, d'après les observations des Varisiens malades, certaines familles semblaient être épargnées alors que d'autres étaient touchées… alors même que, parfois, ces familles vivaient côte à côte.

Pendant ce temps-là, Kar'Uz avait décidé de s'intéresser aux objets récupérés sur le nécromancien Rolth. Grâce à l'aide de l'esprit de Zellara, toujours enfermé dans le jeu de cartes mystiques, il parvint à identifier la plupart des objets restés mystérieux : un anneau de protection +1, trois bâtonnets d'encens de méditation. Il termina par les quatre potions trouvées dans le vestiaire. Trois d'entre elles contenaient des potions de soins modérés alors que la dernière était une potion de poison… ce qui n'était pas très étonnant au sein d'un temple dédié à la divinité du poison, de la mort-vivance et des maladies. Kar'Uz répertoria également les sortilèges qui se trouvaient dans le grimoire du nécromancien ; il s'agissait visiblement d'une copie partielle du grimoire principal de Rolth, que le nécromancien devait garder dans un lieu protégé :

4e niveau : animation des morts, porte dimensionnelle, énergie négative, tempête de grêle
3e niveau : dissipation de la magie, immobilisation de personne, éclair, rayon d'épuisement, toucher vampirique
2e niveau : détection des pensées, simulacre de vie, toucher de la goule, rayon ardent, main spectrale
1e niveau : charme-personne, toucher glacial, graisse, armure de mage, rayon d'affaiblissement, bouclier
0 : éclaboussures acides, détection de la magie, lumière, rayon de froid, toucher de fatigue

Kar'Uz repassa également à la Cathédrale de Pharasma pour suggérer qu'on tente d'interroger Rolth. Les prêtres furent d'accord pour faire une tentative, mais sans trop y croire : après tout, Rolth et le clergé de Pharasma avaient été ennemis pendant de très nombreuses années, il semblait peu probable qu'il accepte de leur venir en aide après sa mort…

Une deuxième journée était en train de se levé, l'inquisiteur avait enfin retrouvé son état de forme et surtout il avait récupéré de sa fatigue.
Ils avaient encore gardé une nuit le musicien, mais cela ne pouvait duré. Il se proposa donc d'aller le ramener chez sa sœur. Tout en lui suggérant de ne pas trop ébruiter ce qu'ils avaient fait, mais que s'il y avait besoin, le petit groupe serait là.
L'inquisiteur ne s'éternisa pas chez la soeur de Ruan. Comme ils en avaient parlé le matin avec le nain, si leur agissement venait à s’ébruiter et ce savoir chez les Mantes Rouges, ils n'auraient plus aucune sécurité. Et même si Théobald était beaucoup plus confiant que le chauve, il resta tout de même sur ses gardes.

De retour à la poissonnerie, il entreprit, sans perturber Fergus dans ses recherches, de rassembler tous les documents qu'ils avaient récupéré concernant le voile, tout ce qui pouvait servir de preuve contre de tiers personnes. Il allait répertorier et faire des résumés dans l'ordre chronologique des faits comme ils les avaient découvert et surtout avec leur esprit de déduction.

Le but étant de faire un rapport comme s'ils devaient le remettre à la maréchale, histoire que le jour venu eux ou elle puisse s'en servir comme plaidoirie. Ce jour n'allait peut être pas arriver de suite, et suivant le temps qui s'écoulerait peut être que des détails pouvaient s'oublier.