Cette nouvelle journée passée dans la végétation dense de la forêt de Sombrelune n'eut aucun événement marquant, aussi surprenant que cela puisse paraître. Si Léonie avait toutes les raisons du monde de se réjouir d'une telle chose, Davian et Thomas ne purent masquer leur inquiétude grandissante au fur et à mesure que la journée avançait. En effet, la faune se faisait de plus en plus rare et la forêt, habituellement si sauvage, était de plus en plus calme.

Anormalement calme en fait.

Quant à Borin, il ressentait une sorte d'oppression sur son torse de plus en plus palpable. Il avait beau prendre de grandes inspirations, comme pour retrouver son souffle, ça ne suffisait pas à faire passer cette gêne.

Un instant il avait craint d'avoir contracté la souillure de l'Ecume Noire. Mais il ne toussait pas et n'était pas fiévreux.

Non, c'était de l'angoisse, ni plus, ni moins. Une angoisse instinctive.
Et alors que la sombre silhouette du monastère nain se dessinait à l'horizon, il savait que ce bâtiment en était l'origine...

Le monastère...

Entre les anciens arbres noueux, on apercevait un monastère en ruine, assis au pied d’une imposante montagne. Constitué de simples blocs de pierre polis par le passage du temps, le bâtiment trapu tombait en ruine. Des sections du toit d’ardoise étaient tombées et des portions du mur extérieur s'étaient écroulées. Les mauvaises herbes et les épineux jonchaient le pré qui menait sur place et il ne restait que l’ombre du chemin qui menait à la porte principale.

Au-delà, une cour en friche se tenait dans les ténèbres...


Battlemap pour vous donner une idée de la situation. Vos jetons sont placés ainsi, mais vous êtes encore loin du bâtiment. C'est juste pour me faire gagner du temps par la suite, je vous laisse voir comment vous voulez aborder les choses...

Modifié par un utilisateur vendredi 14 juin 2013 17:56:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Léonie avait senti le malaise perceptible de Borin ainsi que la tension monter chez Davian et Thomas.

Après la leçon d'histoire naine, le ménestrel décida de détendre un peu l'atmosphère en jouant une petite chanson qu'elle avait commencer à élaborer le matin même.

Elle rangea son arc, pris sa lyre et commença à en effleurer les cordes.

Une mélodie entrainante, presque martiale s'éleva dans les airs puis fut accompagnée de la voix cristalline du ménestrel.

Sur l'air de la marche barbare de naheulbeuk

« Dans le manoir où j'ai grandi
Fille de marchand, or à foison,
La soie, le luxe c'était la vie
D'une fille de bonne éducation.

J'aurais voulu être héroïne
Qu'on parle de moi dans les chansons,
Avoir une ascendance divine,
Être la reine de la baston.

Mais je ne suis qu'une simple artiste,
Jouant de la lyre et du violon.
Pas la plus grande des épéistes,
Ni une tueuse de démons.

C'est en partant à l'aventure
Qu'on peut devenir un vrai héros
Combattre de viles créatures
Et triompher avec brio ! »

Modifié par un utilisateur vendredi 14 juin 2013 17:34:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Espérant avoir pu redonner un peu de baume au cœur à ses compagnons, Léonie rangea sa lyre et repris son arc.

« J'ai entendu des chanson sur Druingar Brillehache, on dit que ce grand héros a disparu en cherchant des reliques perdues. Serait-ce dans les ruines de ce monastère? Si c'est le cas, je doute que cela soit une bonne idée de s'y aventurer, mais rien ne nous indique que les kobolds s'y sont réfugiés. »

Voyant que Borin n'avait pas l'air convaincu. Léonie ajouta:
« Quand bien même, ils s'y seraient réfugiés, je doute qu'un petit groupe de kobolds ait pu vaincre le héro nain. Donc on aura qu'à les rosser comme on l'a fait pour les hobgobelins qui sont quand même plus dangereux, on récupère les petits et l'ingrédient qui nous faut et hop on s'en va ! »

C'est donc pleine de détermination que le ménestrel repris sa marche, arc en main, vers le sinistre monastère.

Tout le long du voyage, Thomas s'était inquiété tant pour dame Naule et la jeune Jéva. Davian leur avait quelques peu expliqué la situation et même s'il comprenait le choix, il restait un peu perplexe.

Lors de son arrivée au monastère avec Capucine et son nouveau compagnon (le jeune renardeau).

prêtant la moindre attention, a son entourage, il remarqua que les traces des kobolds étaient stoppées net. Il décida donc de jeter un coup d’œil afin de voir s'il n'y avait pas de traces de passage des enfants, malgré tout.

Léonie informa ses compagnons de se qu'elle distinguait.
« Notre ami druide veut-il tenter une approche pacifiste avec ces animaux ou attaque-t-on à vue? »


« Ils ne tarderont pas à nous repérer avec leur odorat, nous devons donc prendre une décision rapidement »

La jeune femme encocha une flèche et banda son arc en direction du loup qui humait l'air, prête à faire feu si celui-ci se rapprochait de manière menaçante.

Modifié par un utilisateur vendredi 14 juin 2013 22:01:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les loups ne semblèrent pas bien réagir à la technique d'approche, pourtant sans défaut, du Druide.

Enfin, dire qu'ils y étaient insensibles était inexact, dans le sens où ils ne semblèrent pas prêt à attaquer ni à donner une quelconque alerte pour le reste d'une éventuelle meute présente sur le site.

Cependant, les poils de leur dos se hérissèrent et ils montrèrent les crocs de façon agressive.
S'ils acceptaient de ne pas donner l'assaut à vue, ils considéraient manifestement la présence des aventuriers comme une intrusion grossière sur leur territoire...

Leur posture était sans équivoque pour ceux capables de la déchiffrer: partez ou mourrez...

Les deux loups proches du puits s'effondrèrent dans un sommeil magique. La troisième loup, celui qui avait repéré le groupe grace à son odorat, gardait ses postures d'agressivité sans comprendre pourquoi ses comparses piquaient un petit roupillon.


Battlemap mise à jour


C'est officiel, Volktar va me tuer avec ses comptines

Modifié par un utilisateur dimanche 16 juin 2013 09:22:29(UTC)  | Raison: Non indiquée