Khéosis écoute attentivement Athanaël avant de lui répondre.
«  Je suis d'accord avec vous messire, il faut ramener c'est gobelins en ville. Mais nous ne savons pas pourquoi ils nous ont attaqués. Ni si ils sont liés avec les faits qui nous intéressent. C'est cela qu'il faut découvrir. »

Khéosis reste pensif. Et si les coupables des décapitations n'étaient pas les gobelins.
«  retournons à Nybor et voyons avec les autorités. Et continuons de les interroger en route. »

Puis se tournant vers les gobelins. «  Nous vous ramenons en ville. Vous savez ce que cela veut dire. Vous serez emprisonnés, conduit devant les autorités et accusés de nous avoir attaqués et aussi d'avoir tués les marchands. C'est bien vous qui les avez tués ? »

Khésosis agite son bâton en direction des gobelins les menaçant les uns après les autres.

«  Vous ne répondez rien ! C'est donc vous les coupables ! Vous serez condamnez et la justice n'est pas tendre avec des mécréants comme vous.
Alors qu'avez-vous à dire pour votre défense ? »

Modifié par un utilisateur samedi 30 novembre 2013 12:57:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Je suis d'accord pour retourner en ville c'est plus prudent que de rester ici si les autres gobelins reviennent.
Nous les interrogerons une fois arrivé. C'est d'accord ?
Allez attachons les en file indienne et partons rapidement. »

Puis se tournant vers les gobbelins et d'une voix forte.
«  Nous vous emmenons à Nybor où vous devrez répondre de vos crimes puisque vous ne voulez rien nous dire ! »

Du noir, du marron foncé, du bleu marine sombre et encore du noir. Moidor se sentait assez mal, comme si elle était perdue au fond d'une mine dans un tunnel oublié, tombé dans un trou profond mais étroit. La douleur et le malaise faisait leur place. Elle était serrée par quelque chose qu'elle n'arrivait pas à nommer. D'ailleurs peu de mots lui venait, tout semblait s’effacer à mesure qu'une petite brise interne se déployait. Elle avait le tournis, petit, pas rapide, mais bien présent. Le noir l'entourait, protecteur, elle se recroquevilla, réflexe bidon, attendant que son monde sombre s'arrête lentement de tourner. Puis une explosion de lumière, enfin pas très grande mais au milieu des ténèbres l'effet fut spectaculaire. Sa raideur commença a s'effacer et elle ouvrit les yeux.

Le soleil brillait plus fort encore, le vert débordait de partout, elle était dehors évidement. Dommage, elle aimait bien son tunnel perdu, un peu. Le visage réconfortant la questionnant, elle répondit par un hochement de tête, même si elle ne comprennait un beignet. Autour d'elle s'affairait le groupe et parler un peu fort à son goût. Sa tête tournait rapidement et toute la douleur se réfugiait dans son crâne. Pire qu'une gueule de bois. Elle regarda les alentours pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé. Mais son esprit analytique semblait pas très fonctionnel. La vue des corps, endormis ou morts lui donna la nausée. Prenant sa tête dans ses mains elle essaya de se concentrer sur sa respiration. Un peu saccadé et pas bien puissante. Progressivement elle se remémora les derniers événements qu'elle se rappelait : il fallait faire le point sur la situation si elle voulait être d'attaque pour la suite. Les mots de ses compagnons résonnait puis disparaissaient. Belle journée que voilà, distance, elle en prendrait la prochaine fois.

Athanaël s'adressa encore à Suce-Tibia :

« Combien de temps faut-il pour aller à ton village où se trouve ton sorcier ? Tu vas nous guider jusqu'à ce village »

Si j'ai bien suivi, nous sommes en fin d'après-midi ou début de soirée

Puis il s'adressa aux membres de la compagnie :

« Je suis POUR continuer et aller voir au moins ce qu'il se passe chez les gobelins. Nous devrions marcher un peu vers leur village, puis trouver rapidement un endroit pour camper et être frais pour affronter les prochains dangers. Les gobs, je suis d'avis à les emmener avec nous et de les laisser ligoter une fois que nous serons proches du village, ce qui implique que si nous dormons, nous devons mettre un tour de garde en place et pour les surveiller, et pour ne pas se faire surprendre par d'autres dangers. Qu'en dites-vous, mes amis ? »

Modifié par un utilisateur samedi 7 décembre 2013 23:43:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Se tournant vers Suce-Tibia Athanaël s'adressa encore à lui :
« Ne t'inquiète pas, tu ne nous suivra pas jusqu'au village. On vous laissera une fois arrivé sur place. Et si tu ne veux pas finir comme tes victimes, reste calme. Tu n'as pas à avoir peur, tu es sous notre protection pour le moment. Tu n'es pas un peureux, tu es un guerrier, alors fais ce qu'on te dis et tout se passera bien. »


se retournant vers ses compagnons :
« alors mes amis, vous en pensez quoi ? On marche un peu et on campe ? Si certains sont encore blessés, dites-le moi, je peux peut-être vous soigner.  »

« NNnnnnoooooooooooooo pas tuééééééé moi moi euh juste faire cuire bouffe ! »
La réponse avait l'air douteuse, mais il était vrai qu'au regard de leur nombre, l'escouade avait pu venir à bout du convoi.

• hum : 1d20 donne [13] = 13

Modifié par un utilisateur lundi 9 décembre 2013 20:50:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Athanaël se rapprocha de Khéosis :
« Calme-toi Khéosis, ça ne réveillera pas les morts. »

Puis à voix basse, il continua :
« Ils sont tous coupables, ça ne fait aucun doute. Je ne pense pas que cela serve à quelque-chose de savoir qui à fait quoi, et de doute façon, on ne peut pas leurs faire confiance là-dessus. Reste calme, mon ami, je compatis avec toi à la mort de ces marchands, mais la vie est cruelle, pleine de dangers. Tu dois te ressaisir et nous devons continuer pour tuer le mal à la racine. »