Fin du combat

La bête était cernée et Mérisiel put porter un coup précis, son épée s'enfonça entre les côtes de la créature et celle-ci expira.

Le combat avait été rude, mais l'équipe avait réussit à correctement se coordonner malgré la méconnaissance des compétences de chacun.

Alendil, tira le cadavre de l'homme de dessous la dépouille de l'ours-hibou. Par les vêtements, ou du moins les lambeaux restants, il s'aperçut rapidement que l'homme n'était pas un trappeur, mais certainement l'un des brigands qui écumaient la région.

Difficile de déterminer les traits de l'homme, le bec puissant de l'ours-hibou ayant déchiqueté le crâne du pauvre hère, au moins la mort avait du être rapide.

Valric inspecte également l'homme, et lance un sort pour vérifier quelque chose


Détection de la magie

Alendil, Valric et Jal, retournèrent donc auprès du cadavre pour tenter de comprendre ce qu'il s'était passé avant qu'ils n'aient été interrompus par les Thylacines.

C'était bien un brigands, et ce qui surpris Jal, c'est la tache de sang et le trou au niveau de l'épaule droite de l'homme. En regardant de plus près et en le retournant, il n'y avait pas de doute, la blessure était celle d'une flèche. D'ailleurs les restes d'un empennage noir étaient coincés dans la plaie du dos.

Se reculant et observant la scène d'un nouvel oeil, il en déduisit que l'homme avait du être coursé par le monstre, leur deux traces provenaient du nord-est, pour finalement être rattrapé au bords de l'Epine.

Valric fit quelques passe en marmonnant au dessus du cadavre, mais au bout de quelques instants il se releva, rien n'était apparu à sa vision magique.

Alendil qui assistait ces deux compagnons, était perplexe devant la situation, c'est alors que Jal lui montra la blessure de flèche, un éclair de lucidité le traversa, et il reconnut un détail vestimentaire, aucun doute l'homme avait fait parti des kidnappeurs ....

Alendil montre les vêtements du cadavre.

« Il semblerait que le capitaine ait vu juste, notre homme se débarrasse de ses compères. »

Il se redresse et range son arme au fourreau.

« Bien ! Ne traînons pas, si ce cadavre est ici, c'est que nous avons du retard sur lui ! »

Puis il se dirige vers sa monture, prêt à repartir.

Le voleur n'avait rien à rajouter et grimpa sur son cheval.
« Allez, c'est parti. »

Alendil se tourne vers ses camarades.

« Que fait-on ? On se pose au bosquet là-bas pour la nuit et reprend tôt demain matin ? »

Jal se sentait dans son élément au campement. Que d'années passées sur les routes... Cependant il n'avait jamais vu autant d'animaux sauvages en si peu de temps, sa troupe demeurait rarement en des endroits aussi isolés.

Mérisiel était inquiète, elle n'aimait pas leur cible, il tuait ses propres compagnons, une telle personne n'aurait rien à perdre.
L'elfe se montrait fort silencieuse depuis la rencontre avec la manticore.