Incapable d'utiliser son épée, le halfelin se saisit de son arc et décocha une flèche sur l'un de leurs adversaires mais manqua assez largement sa cible.

Aboyant et grognant, se tortillant dans tous les sens, le pugwanpi sur la table essaya de se libérer de la prise de Kadran mais en vain. Son camarade tenta de porter un coup de dague à l'humaine qui avait cherché à l'écrabouiller mais essuya un violent coup de brise-terre avant d'arriver au contact ce qui le fit disparaître instantanément.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 septembre 2013 15:37:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il ne voyait plus qu'un pugwampi dans la salle après que la barbare ait détruit celui qui était proche des linéaires . Il doute que ce qu'il va faire soit utile actuellement, mais il incante tout de même un poing télékinétique . Il ne se déplace pas davantage que la fois précédente .



S'il est en agrippé, il perd 4 de Dex, d'où le +2 . Si tu l'as déjà comptabilisé, alors autant pour moi je vais le virer .

Il doute qu'il en apprenne beaucoup au groupe mais il n'est pas contre l'idée . Il pense ne pas l'avoir assez blessé pour le tuer, juste pour pouvoir le ligoter pour pouvoir le réveiller plus tard avec un tonneau d'eau froide après un ou deux soins . Dans le cas contraire, il s'expliquera après le combat .

Modifié par un utilisateur vendredi 27 septembre 2013 21:38:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Khadran raffermit sa prise pour immobiliser la créature

Pendant quelques dizaines de secondes, le pugwampi continua de se débattre mais sans parvenir à se libérer. Puis, soudain l'une des portes de la pièce s'ouvrit et Sheila Heidmarch fit son apparition, suivie par Koriah et deux ou trois éclaireurs qui étaient sans doute curieux de connaître la cause de tout ce vacarme.

« Mais que se passe-t-il... » demanda la chef de la loge avant de s'interrompre devant le spectacle qui s'offrait à ses yeux. C'est à ce moment que la petite créature parvint à se libérer, sauta de la table et se mit à courir dans la pièce avant de soudain disparaître, probablement parce que le sortilège qui la maintenait sur ce plan venait de prendre fin.

Les yeux de Sheila se fixèrent successivement sur la boîte à paradoxe ouverte, le grimoire déchiqueté, les rayonnages démolis, la fenêtre cassée puis s'arrêta sur les cinq éclaireurs. « Eh bien, pourriez-vous m'expliquer ce qui se passe ici ? » demanda-t-elle d'un ton où perçait une légère pointe de courroux.

Modifié par un utilisateur samedi 28 septembre 2013 19:20:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'un coin de l'oeil, tout le monde peut voir ses traits désapprobateurs . Il estime n'avoir pas fait preuve de disproportion . Il ne le dit pas à Sheila Heimdarch, mais il pense qu'il aurait pu être mieux informé, il jouait le jeu mais il n'appréciait pas forcément le principe . Pour lui le savoir est une puissance, et s'il ignore certaines choses, on ne peut lui reprocher de ne pas y avoir correctement mis les formes . Il fait le travail, mais à sa façon . Suivre les lois aveuglément n'a jamais été son point fort, et il ne s'en est jamais caché . Il faut vraiment le convaincre que c'est dans l'intérêt général d'y mettre les formes . Sa rage finit par exploser à un tel point qu'il murmure un :

Vous êtes tout autant responsable, monsieur je sais tout . Vous étiez aussi dans la pièce . Vous ne pouvez vous défausser de votre responsabilité que si vous aviez réussi à éviter la casse . Je n'ai pas de leçons de morale à recevoir dans ce cas précis . Faites comme vous faites, mais mes propres limites sont déjà atteintes . Le pugwampi restant s'est enfui, vous vouliez bien faire mais vous voilà bien bête .

Des dégâts collatéraux, ça peut arriver . Je l'avais appris à l'Académie de Magnimar . Il fallait relativiser . Le groupe commence très mal ... Je me demande si je ne vais pas demander à être réaffecté autre part . Cette situation me rappelle désagréablement ce que j'ai connu avec ma propre famille . Ce qui me console, c'est de me dire que plus rien ne m'étonnera . C'est seulement si des intérêts vitaux sont en jeu que je pourrais faire avec pareille hypocrisie . Mais je me sentirais sale .

Il suppose que certains dans la pièce ont entendu ce qu'il a murmuré, il va se calmer en répétant ses routines à côté des étagères détruites . La seule chose qui le retenait de dire tout haut ce qu'il pensait, c'était le respect qu'il portait envers la capitaine-aventurière . Parce qu'il pense que sa réaction est quelque peu disproportionnée . Et qu'à la base, même s'il comprend qu'elle doit se fondre dans la haute société de Magnimar pour les besoins de la loge, il n'appréciait pas le principe .

( Si mon message gêne, je peux le modifier . Mais c'est dans le RP du personnage, il est bon mais il n'apprécie pas forcément les zélotes )

Modifié par un utilisateur dimanche 29 septembre 2013 02:42:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Garrath avait retenu la leçon et avait laissé ses compagnons s'exprimer en premier. Il savait qu'il n'avaitpas les capacités de son mentor en matière de mots, bien qu'il s'efforçat de s'exprimer dans un langage châtier, il avait toujours été plus à l'aise au milieu d'un atelier d'ébéniste ou d'un combat que dans un salon où se développait une discussion à langue mouchetée.

Cependant, il accueilli avec un sourire la réaction du jeune humain en robe qu'il entendit en se déplaçant également vers les étagères.

Souhaitant soutenir ses compagnons, il essaya de faire le tri dans les mots qui se bousculaient dans sa tête pour ne formuler que les plus pertinents :

"Ne vous souciez pas trop des dommages Capitaine, je pense pouvoir en réparer certains aisément si TORRAGH le veut. Mais il est vrai que les deux diablotins qui ont jailli de la boîte ont eu le temps de détruire certaines choses avant que notre action conjuguée, certes brutale mais efficace et à la mesure de leur pouvoir de nuisance et de destruction, ne les réduise au silence."

Tout en rassemblant les morceaux des étagères afin de les réassembler, Garrath s'adressa à Salomon :

"N'y-a-t'il donc rien dans cette mystérieuse boîte Maître Halfelin ? En tout cas tachez de voir si votre épée est simplement en morceau auquel cas je pourrai, par la grâce de TORRAGH, aisément les réassembler".

Puis chuchotant au mage assis à côté des étagères qu'il réassemble en faisant appel à son Dieu (une douce lueure dorée semblant émaner du bois qui se restructure :

"Calmez votre courrou mon cher, et ne jugez pas trop durement vos nouveaux compagnons, tous ici sont soucieux de bien faire et de bien paraître, mais voyez comme nous avons réussi d'instinct à agir de manière relativement concertée. Il me semble au contraire qu'il y a matière à se féliciter et si cet homme peut avoir la langue acérée, il n'est sans doute pas le mauvais bougre que l'on perçoit de prime abord. L'expérience m'a appris à ne me fier ni aux apparences, ni à une première impression malheureuse mais à donner une chance à tous et au temps. Joignez-vous à nous, il me semble que nous devrions avoir des questions à poser sur cette boîte, comme sur notre convocation matinale".

J'utilise Réparation sur les étagères avant de repositionner les livres et autres qui allaient dessus puis de jeter un oeil à l'épée de Salomon et de faire pareil avec si possible

Modifié par un utilisateur dimanche 29 septembre 2013 10:25:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Khadran attendait la réaction de la Dame, mais ne pouvait s’empêcher d'entendre le mage pester derrière lui. Il ne comprenait pas pourquoi, il n'avait fait qu'exposer les faits. Khadran n'avait ni casser de carreau, ni détruit de rayonnage et avait réagi de la manière la plus sensée.
Le nain s'efforçait à remettre de l'ordre dans la pièce, ce que Khadran trouva fort à propos

En entendant le nain, Salomon partit ramasser la garde, et ôta le fourreau de sa ceinture pour lui confier le tout.

« Je ne sais pas exactement dans quel état elle est, mais elle doit être en plusieurs morceaux ... En tous les cas je serais vraiment reconnaissant si jamais vous pouviez y faire quelque chose. »

Salomon entendait le mage pester, mais il ne comprenait pas ses paroles d'où il était. Pour le moment, il était d'avantage intéressé par la réaction de la Capitaine et ce que pouvait faire le nain des morceaux de sa lame.

Le visage de la Capitaine-Aventurière perdit progressivement son expression contrariée à l'écoute des explications des uns et des autres. Et quand elle reprit la parole, ce fut avec une tonalité satisfaite. « C'est de ma faute » dit-elle avec un sourire. « C'est vrai que ces anciennes boîtes à paradoxe sont parfois piégées et j'aurais pu vous prévenir. Les dégâts ne sont pas si importants que ça, rien qui ne soit réparable par magie comme avez commencé à le faire » dit-elle à l'intention de Garrath.

« En fait, » continua-t-elle après une légère pause, « je devrais même vous féliciter. Vous avez réussi à ouvrir la boîte mais vous êtes aussi parvenu à neutraliser les gremlins avec des dégâts somme toute mineurs. Quand à votre épée » dit-elle à Salomon, « si votre ami nain n'y parvient pas, vous trouverez au sein de la loge plusieurs personnes capables de vous la réparer magiquement. Je pense donc ne pas m'être complètement trompée en vous choisissant pour cette mission dont je vais pouvoir vous parler maintenant puisque nous avons convenu de nous revoir plus tard dans la journée avec Koriah. » Elle fit un signe de tête à la demi-elfe qui, à son tour salua les éclaireurs et leur souhaita bonne chance avant de quitter la pièce.

Sheila ferma la porte et s'approcha de la boîte. « Mais tout d'abord, avez-vous regardé dans la boîte pour voir si elle était vraiment vide ? » Elle souleva le couvercle et en sortit divers objets qu'elle posa sur la table après les avoir inspecté un par un d'un œil expert. Il y avait trois petites pierres précieuses de couleur grenat, une belle dague ouvragée en argent et un anneau en métal. « Je pense que vous pouvez les garder en guise de récompense » dit-elle. « Il est possible que l'anneau soit magique. »

Puis, elle s'assit et invita ses interlocuteurs à en faire autant. « Voici ce que je voudrais que vous fassiez pour moi » commença-t-elle. « Il y a quelques semaines, une jeune femme nommée Natalya Vancaskerkin est venue me trouver pour me proposer ses services comme informateur. Informateur, cela consiste à m'avertir en priorité de toute trouvaille susceptible d'intéresser la Société des Eclaireurs, moyennant finance bien sûr. Cette Natalya est une demi-Varisienne et travaille pour la Sczarni*. Il arrive parfois à la Société de travailler avec eux parce qu'ils ont souvent des informations intéressantes même si celles-ci sont souvent obtenues de façon illégale.  »

« Il y a une semaine, elle m'a fait savoir que son gang avait découvert un ancien lieu lié au Thassilon et qu'elle avait mis la main sur un étrange objet, selon elle d'un très grand intérêt pour la Société. On devait se voir il y a trois jours pour en parler et qu'elle me montre l'objet en question mais elle n'est pas venue au rendez-vous. J'ai pensé que l'objet était peut-être plus difficile que prévu à exfiltrer et j'ai attendu encore un peu mais sans avoir plus de nouvelle. Et maintenant, il y a des rumeurs comme quoi elle est recherchée par la Sczarni. J'en suis donc arrivée à la conclusion que notre demi-Varisienne s'est enfuie avec cet objet ce qui, je l'avoue, me désole beaucoup. »

« Je voudrais donc que vous partiez à la recherche de cette Natalya et que vous me ramenez ce qu'elle et son gang ont bien pu trouver. Inutile de vous dire que tout ceci est très confidentiel et que personne ne doit savoir qu'elle nous servait d'informateur. Si vous arrivez à récupérer l'objet, ce qui pour moi est le plus important, vous recevrez 500 pièces d'or. Et si vous me ramenez Natalya vivante, je vous en donnerai 500 de plus.  »

La Capitaine se tut et regarda les éclaireurs pour voir si ceux-ci avaient des questions.


*Vous savez tous ce qu'est la Sczarni : basiquement, la pègre varisienne. En fait, un ensemble de familles ou de gangs spécialisés dans des activités criminelles en général peu violentes comme les vols et les arnaques en tout genre, et en général à l'encontre des non varisiens. Il y a plusieurs gangs à Magnimar. Ceux-ci assurent parfois la loi et la sécurité dans certains quartiers défavorisés.