Lorsqu'Arken arriva au coin des avenues White et Shaw, elle vit un grand édifice de pierre entouré d'un mur d epierre. Deux gardes étaient postés devant une porte en fer forgé et sur l'arche de la porte, il était écrit Whiteshaw. à côté de la porte une plaque en bronze indiquait : Département de police et d'investigation de Caliphas et en plus petit l'acronyme BAS.

Les deux gardes avaient l'air à s'ennuyer immensément, étouffant des bâillements.

Arken vit les deux jeunes gens passer la porte avec l'un des gardes. L'autre avait toujours l'air aussi désintéressé par ce qui se passait. Pourtant, elle avait l'impression que quelqu'un l'observait.

Jet de perception et de psychologie svp.

Arken se retourna et essaya de trouver la source de son malaise mais elle ne vit personne qui semblait lui accorder de l'attention.

Cependant, elle avait l'impression qu'il y avait quelque chose de terriblement suspect dans l'attitude des gardes. Ils avaient trop l'air à s'ennuyer. C'était louche et elle avait encore l'impression de se faire observer.

Le garde releva la tête étonné et l'étudia un bref moment, s'arrêtant sur ses yeux, puis sur sa bague. Son collègue revînt sur l'entrefait et il avait manifestement entendu, puisque il lui dit
« Si vous voulez bien passer avec moi, vous allez devoir laisser toute arme à l'entrée et subir une fouille. »

Le garde plissa légèrement les yeux et Arken crut y apercevoir quelque chose de primaire, l'espace d'un court instant. L'âne attaché dans la cour se mit à piaffer nerveusement. Puis, l'homme la fouilla de manière professionnelle et rigoureuse.

« Vous pouvez entrer. » Son ton était légèrement sec.

Il retourna à son poste et échangea un regard avec son collègue.

L'âne s'était calmé, mais roulait un peu de l'oeil. Arken entra dans l'édifice où un homme à l'allure sèche travaillait derrière un comptoir en pierre. La salle disposait de bancs en pierres qui semblaient incofortables, mais d'aucune porte visible.

L'homme leva les yeux de son travail avec un air excédé de celui qui n'arrête pas de se faire déranger. Il remarqua d'abord ses yeux et le regarda donc avec suspicion, puis il avisa sa bague.

« Que puis-je pour vous? » demanda-t-il d'un ton poli, mais pas obséquieux.

Arken répéta ses intentions et l'homme lui demanda de le suivre, semblant disparaître dans un mur qui s'avéra être un trompe l'oeil cachant trois corridors. Il s'engagea dans le blanc et la fit pénétrer dans une pièce toute décorée de meubles blancs dont la richesse et la qualité ne laissaient aucun doute.

La suite ici.

Tu peux quand même me faire un jet de perception et de psychologie.

Modifié par un utilisateur mardi 8 octobre 2013 17:39:51(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arken aurait juré que les yeux bleus de l'homme avaient virés ambre clair l'espace d'un moment et que ses narines s'étaient dilatées, que sa bouche s'était entrouverte... puis l'âne avait piaffé et hennit et l'homme avait plissé les yeux. Le tout n'avait duré que quelques secondes. Il l'avait fouillé de manière très professionnelle sans attarder ses mains nulle part, avec efficacité.

Elle n'avait pas vu le regard qu'il avait lancé à l'autre homme, mais celui-ci s'était redressé et quelque chose était passé entre eux, mais elle n'aurait su dire quoi exactement.

Modifié par un utilisateur mardi 8 octobre 2013 19:35:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'inspectrice et Arken passèrent du corridor blanc au corridor gris, pour arriver dans une grande salle où il y avait plusieurs bureaux et quelques salles fermées. Mara s'approcha de l'un des bureaux et présenta Arken à son collègue, ainsi que les motifs de sa visite, avant de serrer la main à Arken et de retourner à sa propre enquête.

Le collègue en question était un homme dans la trentaine, qui fit un léger sursaut en voyant les yeux d'Arken, mais qui se montra très courtois.

« Bonjour mademoiselle Caromarc, que puis-je faire pour vous. »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 octobre 2013 19:27:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'inspecteur évalua la femme étrange qui se trouvait devant lui. Il la trouvait très belle, mais il s'en méfiait. Pas seulement à cause de ses attributs physiques, mais également par son ascendance.

« Bonjour mademoiselle... vous vous douterez que vous n'êtes pas la première à vous présenter ici au nom d'un proche pour plaider en sa faveur ou pour solliciter la punition du coupable... mais il me semble que le comte Caromarc n'ait rien fait et je ne suis pas au courant que d'autres membres de sa famille se trouveraient à la capitale. »

Il s'arrêta un instant et jaugea sa réaction.

« Comme ma collègue semble vous apprécier, je vais répondre à quelques-unes de vos questions. Effectivement, la vague de crime est suspecte. Quelques dizaines d'homicides passionnels en un peu moins de deux lunes.

Les cas sont aussi variés que leur nombre. Au début, rien n'a attiré particulièrement notre attention. Un homme a tué sa femme et son amant après les avoir découverts. Mais ensuite, ça s'est gâté, une femme a étranglé son bébé, un homme s'est emporté contre ses partenaires de jeux lors d'une partie de cartes et les a poignardé, un marchand de bijoux a fait avaler tous les bijoux de l'un de ses présentoirs à une cliente difficile, une femme a arraché les yeux à une autre qu'il l'aurait insulté, un homme a tué son cuisiner parce qu'il avait soi-disant mis du gingembre dans sa soupe sans son accord, etc.

Ce qui est étrange, c'est que tous les coupables sont uniquement des membres de la noblesse ou de la bourgeoisie. Dans tous les cas, il s'est agi d'une folie passagère qui les a poussés à se jeter sur la personne la plus près, qui les avait soi-disant offensés. Certains sont devenus fous en constatant leur méfait et ont dû être internés à l'asile de lunatiques de Havenguard alors que d'autres sont redevenus eux-mêmes, mais ont du mal à expliquer leur geste ou la grande colère qui les a envahis.

Pour le moment, notre théorie, c'est qu'il s'agirait d'une réaction adverse à une substance quelconque, possiblement du pesh, cette drogue venue du Katapesh, notoire pour rendre euphorique et agressif. »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 octobre 2013 19:26:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'inspecteur l'écouta l'air songeur.

« Non, impossible de le confirmer. ne ne disposons d'aucuns moyens pour savoir s'ils étaient sous l'effet d'une substance quelconque, ce n'est qu'une théorie, mais la vôtre vaut la nôtre. Il faudra que nous élargissions notre champ de questions.

Pour ce qui est d'un lien commun, ils ont tous été à l'opéra dans la semaine précédente. Je sais que la rumeur court en ville que l'opéra est maudit, mais c'est complètement ridicule. Sinon, les victimes seraient bien plus nombreuses. Cependant, peut-être que ces gens y ont consommé quelque chose. »

Modifié par un utilisateur mercredi 23 octobre 2013 20:10:05(UTC)  | Raison: Non indiquée