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Grotte des Écailles-de-Suie - Après le combat ayant éliminé Tartuk.Le banquet fut somptueux et le ciel plus clément avait permis aux aventuriers de déjeuner dehors à la lueur des feux allumés en leur honneur. Au moins, Fuzol serait préservé de son allergie aux grottes humides. Les kobolds connaissaient le Seigneur Cerf mais Écailles de suie révéla que c'était finalement leur shaman qui en connaissait le plus sur lui et ses hommes. Le re-chef de la tribu révéla que visiblement ils occupaient un petit fortin au sud-ouest, au nord du Lac de la Défense. L'examen des objets de Tartuk confirma que la baguette et la cape étaient bien magiques mais ce fut surtout le journal personnel du shaman écrit en commun des profondeurs qui se révéla le plus intructif. (Lecture de Yulahendil) Tartuk a écrit:Dans le journal était écrite la véritable histoire de Tartuk qui se retrouva kobold par accident.
En réalité, il n’est pas né ainsi, il était autrefois un gnome. Il se fit tuer lors d’un combat contre un groupe d’ogres qui tourmentaient son village, mais son sacrifice héroïque (et accidentel) permit à ce dernier de vaincre les ogres. Les villageois, attristés par sa mort, décidèrent à l’unanimité de le ramener à la vie à l’aide d’un parchemin de réincarnation qui dormait dans la trésorerie du village depuis des années. Et les caprices du destin voulurent que Tartuk se réincarne en kobold.
Les villageois, scandalisés, ne surent comment réagir, mais Tartuk si : il n’avait jamais voulu se sacrifier pour sauver le village (en réalité, il était en train d’essayer de se rendre et de négocier son aide pour détruire le village en échange de sa vie, mais les ogres l’écrasèrent avant qu’il n’ait terminé) et à présent, les villageois l’avaient transformé en l’un des monstres les plus détestés de tous, un kobold ! Le fait que ses écailles soient du même violet sombre que ses anciens cheveux ne fit qu’accroître sa honte. Fou furieux, il s’enfuit dans les bois pour y nourrir une profonde rancoeur. Il trouva une tribu de kobolds, la rejoignit, utilisa sa magie et distilla ses mensonges pour rallier les kobolds à lui et mena sa nouvelle armée à l’assaut de son ancien village. S’ensuivit une violente bataille dont il fut le seul survivant. Ce qui lui alla très bien.
Le kobold dément vagabonda dans divers Royaumes fluviaux, hantant les villes et assassinant les gnomes qu’il trouva ou s’infiltrant dans des tribus de kobolds dont il prit le contrôle avant de les condamner à l’extinction en les obligeant à mener des guerres qu’ils ne pouvaient gagner. Les Écailles de suie ne sont que son dernier projet. Pour prendre le commandement d’une tribu, il mélangeait les mensonges, la magie et son outil favori, une statuette de diable ordinaire.
Un court paragraphe parle des bandits et du fameux Seigneur Cerf. Le livre parle d´une phrase qui permettrait aux bandits de se reconnaître entre eux. Ce qui démontrerait que le Seigneur Cerf ne connaît pas forcément tous ces larbins :
« Par les putains d’os de St Gilmorg, on s’en cogne ! »
A la fin du livre plié en quatre se trouve un parchemin de vol sur lequel sont griffonnés quelques éléments. Le jour où Tartuk en aurait eu assez de sa vie de kobold il aurait utilisé le parchemin pour s´envoler le plus haut possible pour se suicider.  Fuzol Fidèle à lui-même, Fuzol profita de l'occasion pour s'offrir un repos bien mérité. Bien que la fête se déroulât avec des kobolds pour qui le gnome avait peu d'estime, il trouva le moyen de bien se divertir. En mangeant cette étrange nourriture et en buvant ces étranges boissons, Fuzol s'ouvrait à une nouvelle culture pour laquelle il finit par avoir un certain respect. À un moment dans la soirée, le gnome alla voir Yulahendil et lui demanda : « Alors, dame Yula ? Que nous disent les notes de Tartuk ? » Ghorghor Ghorghor se goinfrait avec entrain tout en prêtant attention à ce que l'on disait à propos de leur futur ennemi. Le roi Cerf ! Cela ne l'empêchait pas de mastiquer bruyamment sa viande, allant même jusqu'à casser les os pour y récupérer la moelle ! La bouche pleine, il renchérit : « Ouais vas-y, raconte !
Mieux vaut s´préparer pour prendre un fortin d´assaut ! » Yulahendil Yulahendil touillait encore sa soupe d'une main, pendant qu'elle lisait les dernières pages de l'incroyable journal, ses yeux de rubis scintillant de couleurs iridescentes tandis qu'elle déchiffrait magiquement le langage commun des profondeurs... tellement absorbée par ces tâches culinaires et savantes qu'elle en oubliait ses graves blessures : « Allons, mes amis ! Que Lali traduise au fur et à mesure, pour nos amis kobolds, l´histoire que je vais vous conter en ce soir de fête, libérant les Royaumes fluviaux et la Ceinture verte d´un de ces démons anciens, grâce aux vaillants Écailles-de-Suie, ayant appelé notre troupe d´Ouvreurs d´Horizons, en renfort...
C’est l’histoire d’un petit être timide des Royaumes fluviaux -Tartenbafouille-… confronté un jour à l’attaque d’ogres sur son village gnomique… Corneguidouille ! Qu’allait-il pouvoir faire ? Alors qu’il tentait de négocier sa reddition en dénonçant les siens… il se fit sitôt écraser à coups de troncs ! Tartécrabouille !
Mais le temps perdu par les attaquants laissa temps de fuir et se cacher aux petits gnomes… tandis que leurs assaillants ogres trouvaient Niquenéant et ne pillaientt que restes de Niquandouille.
Les survivants retrouvant ce qui restait de Tartencrèpouille usèrent parchemin glorieux du trésor municipal pour réincarner leur (involontaire) sauveur…
Las, Las… nul arcaniste parmi eux n’était assez doué et retour en vie se fit sous forme écailleuse de kobold honni -Tartencouille- aux écailles violettes comme les yeux et les mèches de l’ancien possesseur.
Intolérants (et racistes) petits êtres ne sauraient supporter telle difformité, chassant le ressuscité Tartinigaud… qui n’eut de cesse de se venger, en rejoignant tribus koboldiques d’à côté qu’il sut rameuter contre son village, par esprit revanchard. De ce premier massacre, Tartimarmelade... tous moururent, gnomes comme écailleux, sauf le fameux démon Tartrukipu ! Ce jour-là le méchant trouva sa voie et continua de s´exprimer ainsi, trompant tout le monde, Tartinikmonde, avec magie de pacotille, Tartisemblille, statuette diablotine, Tartabrutine, en jetant chaque tribu contre ennemi le plus proche, Tartanicroche !
Voilà pourquoi le pervers Cornederrière parlait tant de langues, mais il n´en usait que comme serpent, menteur, prestidigitateur et exhibiteur de trucs : oui, c´était lui, le maudit Tartuk !
Jusqu´à ce jour où il rejoignit les Ecailles-de-Suie, les entraînant en cette guerre inutile Traquegenille !
Et que nous arrivâmes, pour aider tribu de Nipik et brûler mites irrémédiablement Toutoncramées !
En révélant mystère du faux shaman qui fait peur mais rien d´autre : Saletéd´fozapôtre !
Fini cramé et transpercé... enfin éliminé à cette heure Tartukàtouteheure !
Bravo à tous de nous en avoir débarrassé ! Tartukagrillé ! »Ghorghor Ghorghor n'y comprit rien à tout ce blabla...perdu il demanda : « Quelqu´un peut-il m´faire une traduction autre qu´en elfe ?
Seulement l´important...ça m´ira... » Eric Eric avait écouté, lui, et tenta de résumer à son ami à grande hache. « Alors, il y a un gnome Tartenbafouille qui s´est fait tuer par des ogres, et ses copains gnomes l´ont transformé en kobold en le faisant revenir à la vie. Après ça, y a un type Tartisemblille qui se déguise en statuette et tue des gens, et des kobolds, et le village de Tartenbafouille, et on finit avec Tartuk, qui sort d´on ne sait trop où, qui vient chez les Écailles de Suie, et qui fait la guerre contre les mites. Et Tartuk est mort maintenant.
J´aime bien ce nom, Ouvreurs d´Horizon. »Fuzol Les explications d'Eric étaient pour le moins confuses, et il devait l'être tout autant, pour renoncer à parler en orque, dans la demeure des kobolds survivants. Fuzol émit un rire qui se manifesta que par un simple onomatopée. « Ah ! Un gnome qui se serait fait transformer en kobold? Non, mais c´est quoi ces conneries?
Et vous croyez qu´on va gober ça !? »Yulahendil Yulahendil eut un demi-sourire, sortant louche du grand chaudron pour humer les fumets de sa soupe... ravie que Maître Fuzol ne soit pas fâché, malgré cette parabole sur le devenir des gnomes sociopathes... elle se félicita toute seule de son art de conteuse, simplement agrémenté de quelques néologismes fleuris, comme savait si bien le faire "Pieds-hauts" et laissa échapper un petit soupir à l'évocation du bel et charismatique barde... « Oh ? Et aussi... ce foutu gnombold égoïste et vindicatif parle de contacts avec le Seigneur-cerf : c´est une organisation assez étendue, le seigneur lui-même ne les connaissant pas tous et ils auraient donc une sorte de salut, servant de mot de passe : " Par les putains d’os de St Gilmorg, on s’en cogne ! " »La sorcière se posa alors à elle-même la question d'un piège... et vérifia dans le journal qu'il ne s'agissait pas d'un ajout tout récent... Ghorghor Ghorghor ne comprit encore une fois que la moitié de ce qui était dit... Les discours de ces humains ou de l'elfe était trop longs, trop compliqués pour lui... Bref il conclut : « Connerie ou pas, on s´en fout ! Le Tartuf est mort ! P´is les autres...il nous faudra un peu d´prépa´ mais on va leur r´faire l´portrait !
D´une façon ou d´une autre ! »Eric
Mais il faudra faire attention.
Je doute qu´ils habitent dans une grotte, eux.
Le feu ne suffira pas, et je pense pas qu´on puisse emprunter de baliste à Kresten.
Quelqu´un ici sait fabriquer des catapultes ? »Eric sourit, il n'était après tout -presque- pas sérieux. Yulahendil Yulahendil distribuant généreusement sa recette mijotée, fit remarquer : « D´après Écailles de suie, les hommes du Seigneur Cerf occupent un petit fortin au Nord du Lac de la Défense (c´est au sud-ouest d´ici).
Cette fois, il nous faut mener reconnaissance prudente... On a deux amulettes à tête de cerf, et un mot de passe. Cela pourrait peut être même permettre une incursion à l´intérieur...
Je vais m´affubler des accessoires ridicules du faux shaman, pour un look plus sauvage. Comme ça, à part notre mignonne Lali et le distingué Asmo´, on pourra facilement passer pour une bande ... de bandits ! »Parce que Ghorghor, le forestier hirsute et le gnome bardé de fer et de mordantes remarques... y'a personne qui pourrait imaginer qu'il puisse s'agir de représentants de l'Ordre...Le corbeau, les pattes liées sur une buche, (qui l'avait fait renoncer à tout envol) cherchait vainement du bout du bec à se libérer... La sorcière lui lança regard de braise en commentant :(En oiseau)
« Te voilà maintenant sans maître... et il ne reviendra pas d'entre les morts, cette fois. Quant à toi, si tu es encore en vie, c'est pas grâce à lui, mais par ma volonté. Donc, je vais te la faire simple. Tu peux m'être utile en communiquant à Tittara les pouvoirs arcaniques issus de ton maître, après quoi, je te libérerai aussitôt... ou bien tu peux participer au grand festin de la victoire : reste une place d'honneur, la grande broche libre, sur le feu à côté du chaudron... décide toi vite, parce que tu vas être long à plumer... »
La seule chance qu'avait le croasseur d'éventuellement survivre était de pouvoir transmettre à Tittara quelque nouveau sort (l'invisibilité, par exemple...)  Asmodeus Le récit de Yulahendil expliquant la vie trépidante du shaman kobold à la peau violette, fut fort bien romancé, tournant en dérision et en ridicule le désormais défunt chef spirituel de la tribu qui, de ce qu'il avait compris, avait amplement mérité son sort . Certes cela ne vallait pas "les aventures de Tuk-Tuk le kobold facétieux", mais tout de même, il y avait un début de trame qui pourrait faire un conte pour enfant à succès. « Yula vous devriez faire carrière dans la littérature une fois notre mission terminée ! Même si je pense qu´il est un peu tôt pour parler déjà de reconversion... »Au moins cette aventure chez les kobolds en plus du merveilleux trésor qui leur fut offert, se montra payante, leur permettant aussi de mieux appréhender le problème pour lequel ils avaient été engagés en premier lieu. La remarque du forestier manqua de peu de faire tilter l'ensorceleur, avant que celui ci se rabaisse, décryptant l'ironie coutumière de l'individu, avortant ainsi le blâme saignant sur le manque de réalisme du rodeur qu'il s'apprêtait à prononcer . « Comment ça "distingué Asmo" ? Qu´est ce qui vous fait croire que je ne peux pas me faire passer pour un truand de leur espèce ? Vous ne m´en croyez pas capable ? Et puis cette idée de se jeter directement dans la gueule du loup me semble tout de même risquée, est ce que l´on peut être vraiment certains des informations de l´autre "tartenfion" ? »Eric
Et des parfaits inconnus qui débarquent avec amulettes du cerf et mot de passe, qu´il soit le vrai ou non, c´est pas suspicieux peut-être ?
Et pourquoi pas se faire recruter en allant dire bonjour, pendant que vous y êtes ? C´est pas moins improbable, et toujours moins étrange.Bon, c´est un plan qui peut pas marcher de toute façon. Vous pensez qu´on peut obtenir des explosifs, quitte à retourner à Restov ? »Intérieurement, Eric sourit. Il n'en laissa rien paraitre, occupé qu'il était à rejeter le dangereux plan de Yulahendil. Fuzol
Avec un peu de chance, ces demeurés nous laisseront entrer. »Eric
Ressortir... en vie ? Aucune chance.
L´idée de Yula est bien trop risquée, et témoigne d´une confiance qui pousse à l´aveuglement. »Ghorghor Le barbare écoutait ses compagnons diverser sur le "comment" attaquer un fortin tout en se décoinçant un lambeau de viande entre deux canines et bafouilla : « Zimfle ! Y a deux plans.
Plan un...on prétend être des leurs, p´is on leur fait la nique par derrière.
Plan deux...on déglingue tout ce qui rentre ou sort ! Un par un, p´t-être mais on coupe racine par racine !
J´peux même pièger tout l´ext´rieur du fortin s´l´est pas trop grand ! »Message secret pour Arsenic, Rhajzad :... L'étrange oiseau de Tartuk coopéra avec la sorcière elfique et accepta la présence de la libellule virevoltante à ses côtés. Même si une certaine envie de becqueter l'insecte, simple réflexe animal l'avait parfois tenté, il n'en fit rien. Mais il faudrait du temps pour qu'arcanes magiques soient transmises. Quant aux révélations de Yulahendil, les avis étaient comme souvent très partagés. En même temps on pouvait comprendre l'appréhension de certains à se jeter dans les bois du fameux Seigneur Cerf. L'inscription du mot de passe paraissait somme toute assez récente mais rien n'assurait non plus que le mot de passe ne changeait pas. Ghorghor Ghorghor finit son repas bruyamment. Il remercia les kolbods de leur hospitalité d'un "Slabuck Copoing" qu'ils ne comprendraient sûrement pas...mais bon la femelle d'elfe parlait pour deux alors elle s'occuperait de la traduction. Il se leva et avant d'aller pioncer conclut : « Si vous zavez pas choisir ! Bah on f´ra les deux plans, un massacre un d´leur groupe et tabasse un d´leur gars pour confirmer l´mot d´passe. P´is on rentre d´dans.
Sur ce, Bonne nuit ! »Eric émit des réserves, mais dit qu'il était globalement de l'avis de Ghorghor, et alla se coucher consécutivement. Quant à lui, le gnome ronflait déjà. Yulahendil Yulahendil arrivait avec sa louche au fond du chaudron, se servant enfin elle-même : sa soupe avait eu grand succès (en fait, l'ayant goûtée à maintes reprises pour en surveiller la cuisson et l'assaisonnement... elle n'avait plus guère faim, à ce stade...) Et ses compagnons partirent pioncer... sans doute ravis d'échapper au tour de garde usuellement instauré. Dégustant sa chaude bolée avec précaution, Yulahendil fit un clin d'œil au chef :(En draconien)
« Bravo auzzEcailles de... Su-îe ! Gibier de votre chasssse a réussssi à combler les nombreux zzzestomacs de notre voracçççe Ghorghor ! Cççç´est un grand jour ! »
Elle leva son bol en riant, et "trinqua" avec Nipik : (En draconien)
« Accççeptez je vous prie de garder trézzzor que vous nouzzoffrez... jusssqu´à notre retour. Car demain, nous partironzzépier le bandit cçççerf.
Il reste un peu de ma bonne sssoupe... qui en veut avant qu´on retire le chaudron du feu ? »
L'elfe souriante servit le rab' aux gourmands et guida l'extraction du chaudron -ayant enfin servi à quelque chose d'utile- du feu, que ranimèrent les petits êtres écailleux. Ils se mirent ensuite à danser pour fêter cette journée... entraînant Lali et Yulahendil en une sarabande ululante et débridée autour du feu, jusqu'au milieu de la nuit... Et, au cours de ce gai partage prolongé... et si spontané, l'elfe considéra que leurs compréhensifs nouveaux amis ne seraient aucunement offusqués de son sabbat de minuit... Abandonnant tout vêtement, elle mit donc pierre plate dans le foyer, y brûlant le parchemin du Tartukignome pour en terminer avec son destin contrarié, avant de bondir et tournoyer, dénudée et joyeuse quoique -gravement- marquée du combat contre l'imposteur, attrapant chaque rune arcanique brûlée en une exhibition acrobatique et magique... féérique, chantonnant runes elfiques sous les battements primitifs (des mains des pieds, des cuillères...) des spectateurs du petit peuple écailleux, en bien naturelle harmonie... Quand l'elfe et la gnome, échevelées et rieuses, allèrent enfin s'effondrer sur leur couche, dans leur tente, elle s'endormirent aussitôt sans arrière pensée... ... Et, le lendemain, première chose que ferait Yulahendil, conversant mentalement avec Tittara, serait de demander sorts de soins, qu'elle s'appliquerait aussitôt à elle-même, avant d'affronter nouvelle journée... Fuzol n'était pas gnome à dispenser bienfaits de sa déesse de manière inconsidérée ; ou bien était-il tout simplement concentré trop profondément sur la personne la plus importante des aventuriers, en d'autres termes lui-même. Ghorghor montra à nouveau que les demi-orques avait le sens pratique. Si personne ne se décidait autant faire les deux plans. Après, cela nécessitait toutefois de tomber sur une autre bande du Seigneur Cerf qui accepterait de se faire battre et interroger. Asmodeus Contrairement à ses autres compagnons, ce ne fut que plus tard qu'Asmodéus décida d'aller se coucher, profitant ainsi du calme pour s'atteler à sa besogne, s'installant à une table à part pour plus de tranquilité (et éviter d'attirer peut êtrenla convoitise de certains), en effectuant du mieux qui le pouvait la répartition juste du butin pour le lendemain, malgré la tache colossale. Outre la monnaie divisionnaire, le sorcier fit également main basse sur les objets de valeurs accompagnant le trésor, ésotériques ou non, l'exercice était d'autant plus simple pour les distinguer, qu'il était désormais capable tout comme Yula de pouvoir ressentir l'aura de ceux ci. Encore une fois les kobolds s'étaient montré très généreux, sûrement n'attachait il pas la même importance à l'argent qu'eux. D'ailleurs la bague sertie d'une perle unique n'échappa pas à la vigilance du Cheliaxien qui suspecta le bijou d'être l'alliance de Svetlana dont Olaf lui avait parlé il y a plusieurs jours de cela. Commençant par l'or, le sorcier tria consciensement la monnaie, séparant la somme en 6 piles de 75 pièces d'or chacune avant d'ajouter par la suite la somme empochée après le génocide des mites, ajoutant ainsi 5 nouvelles pièces d'or à chacun, n'en laissant plus que 3 en rab auquel il ajouta une trentaine de pièces d'argent afin d'arrondir l'équation. Néanmoins le plus gros du travail ne faisait que de se profiler, car il restait encore le compte à faire des pièces d'argent et de cuivre, mises bout à bout ces deux piles devait représenter l'équivalent d'un peu plus de 300 pièces d'or, après le décompte la conversion se présenta comme un exercice extrêmement ardu. Au loin Asmodéus pouvait entendre les piaillements de kobolds qui semblaient en exaltation, accompagnant de leurs cris la mélopée de l'elfe. Aussi était-il loin de se douter du manque de pudeur dont elle fit preuve face à son public, sinon aurait-il sans doute pris une pause qui lui aurait semblé bien méritée pour venir assister au spectacle. Mais non il était là face à ses pièces, trop occupé à les comptabiliser, à chaque nouveau trésor, l'exercice lui semblait de plus en plus barbant. Pourtant il fut un temps où il adorait ça. A travailler pour les comptes de son père, à relever et comptabiliser toutes les subtilités des flux d'argents dans l'entreprise familiale. Avait-il autant changé en l'espace d'un mois pour que son ancien "lui" semble sans saveur ? Ce n'est que plus tard dans la soirée et après plusieurs heures de travail qu'Asmodéus arriva à son compte, 436 pièces d'argent pour chacun, accompagnées de 1257 pièces de cuivre, le compte était bon. Du reste des objets, il laissera le soin aux intéressés de prendre ce qui leur semblera utile pour sa part, il avait simplement décidé de conserver l'alliance de Svetlana afin de la leur remettre a posteriori. Modifié par un utilisateur samedi 17 octobre 2015 15:38:55(UTC)
| Raison: Non indiquée
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 Lali Avant de repartir Lali vint tous les trouver. « Ecoutez, je me sens bien ici avec Nipik et ses amis et je pense que je vais rester ici. Ça permettra en plus de conserver un lien avec les Ecailles de Suie. Ça leur évitera comme ça de donner leur confiance à des gens qui le méritent pas alors qu´ils sont tout gentils... Je serai toujours là si vous avez besoin de moi. »Elle prit cependant Yulahendil sa petite préférée à part. Message secret pour Arsenic, Rhajzad :... La petite gnome monta sur une petite caissette en bois pour se mettre debout et embrasser tendrement la joue de la sorcière elfique. Compte-tenu des indications reçues, le Seigneur Cerf se trouvait au Sud-ouest de la grotte. Les aventuriers mettraient-ils leur parcours à profit pour explorer la zone ou bien comptaient-ils y aller directement ? Eric Eric haussa les épaules, un peu déçu, mais au final pas si étonné qu'elle les quitte. La petite gnome était beaucoup restée en retrait ses temps-ci, et quelqu'un qui a pour seul but de garder les chevaux ... ce n'était pas bien. Pour elle comme pour les autres. Alors qu'elle reste, si elle s'y plaisait. « On va devoir se décider sur la route à suivre, aussi. Sans oublier qu´on ne sait pas exactement où se trouve le camp de Cerf. »Ghorghor Ghorghor qui avait un sacré pragmatisme déclara : « Bah y a qu´à explorer tout en allant voir l´autre enflure.
Comme ça... tombera p´t-être sur un groupe à eux.
On leur casse la gueule poliment, les fait parler et voilà ! Plus qu´à foutre le bordel chez l´autre grand manitou .
J´vais m´faire plaisir !
Bon c´est quoi l´cap à suivre donc ? »Asmodeus Le lendemain, alors qu'ils s'apprêtaient à partir, Lali leur annonça son départ du groupe, une bien triste nouvelle à laquelle Asmodéus répondit comme un officiel de Restov. « Comment ça Lali ? Je veux bien croire que vous vous sentiez bien parmi les kobolds et que ceux ci n´ont plus de chef spirituel, mais n´oubliez pas que vous êtes liée à Restov par un contrat ... Je ne sais pas si vous l´imaginez, mais un contrat ce n´est pas qu´une simple promesse, pour peu qu´ils soient fourbes, ils peuvent se retourner contre vous, prendre des mesures car vous n´avez pas respecté vos engagements... » D´ailleurs il faudra que je le lise car maintenant que j´y pense, je l´ai peut-être moi aussi signé trop vite content comme j´étais...« Et bon je ne parle que de détails administratifs ici mais ... Vraiment Lali, vous avez vraiment envie de vivre au quotidien sous terre avec les kobolds, je veux dire, ça ne fait que deux-trois jours au grand maximum que nous les connaissons et vous seriez prête à vivre avec eux. D´ailleurs est ce qu´ils sont d´accord ? Et puis... Et puis... » A court d'arguments, c'est dépité qu'Asmodéus fixa Lali, curieusement il n'avait pas envie que la gnome quitte le groupe, son inconsience et son insouciance étaient blâmables, mais la touche de fantaisie que celle ci apportait au groupe par ses remarques décalées mettait toujours tout le monde de bonne humeur (mis à part Fuzol, mais lui il n'était jamais de bonne humeur). En abandonnant le groupe, tout cela disparaîtrait avec elle. Eric
A mon avis, on peut se permettre de faire un court détour.
Pendant que j´y pense, et avant que j´oublie, si personne n´en veut, je serais intéressé par les bracelets armurés. Même sans Lali, nous avons surtout des magiciens, et Ghorghor ... je me retrouve donc régulièrement en première ligne, et moins je me ferais trancher les mains, mieux je me sentirais.
Enfin, moi ce que j´en dis, hein. »Il haussa les épaules, l''air pas plus concerné que ça. Yulahendil (En orque)
« de tantouze »
« hi ! hi !... si jolies... » Yulahendil accompagna sa répartie d'un lent mouvement suivant du bout de ses doigts délicats les délicates arabesques en creux le long d'une de ses longues jambes elfiques gainées de cuir souple jusqu'à mi-cuisse... Le geste quelque peu hypnotique lui permit aussi d'interrompre Asmodeus pour prendre la défense de Lali : « Allons, Asmo´, ne sois pas rabat-joie ! Bien sûr que Lali peut rester avec Nipik et ses copains Ecailles de Suie. Ils ont été vraiment accueillants, et plus que généreux ! Ils ont la gentillesse de nous accepter à bras ouverts » (enfin l´embrassade, c´est pas leur truc...) doivent se saluer autrement... je me demande si leur longue langue pointue......heum... enfin bref ! « Je propose que nous lui donnions le rôle d´ambassadrice extraordinaire auprès de ce petit peuple écailleux. Elle va apprendre à certains de parler un peu notre langue, ça facilitera les échanges. Et si ça permet à l´avenir d´éviter de sombres massacres... plus ou moins fumants entre kobolds et voyageurs, moi je dis que ce rapprochement et ces échanges avec les Ecailles de Suie, c´est une excellente chose, sûrement ce que nous avons fait de mieux avec le nettoyage du Temple d´Erastil depuis que nous avons commencé notre mission. Par ailleurs, la présence de notre gentille Lali, ici, nous permet de laisser en lieu sûr le butin que nous ne pouvons pas emporter vers le Seigneur Cerf. Nous passerons le récupérer quand on remontera au comptoir.... en tout cas moi, c´est ce que ferai ! Une ovation pour Mademoiselle l´ambassadrice :
Pour Lali : Hip ! hip ! hip !... »Ghorghor Pendant que l'elfe blablatait littéralement sur ceci-cela, une partie de son long discours attira l'attention du barbare : « Dis, 'font quoi les autres trucs ?
Peux faire un récapitulatif pour moi, ça m´aid´rait ?
Et si possible pas en elfe... d´une façon compréhensible quoi ! »Fuzol Fuzol apprécia sa nuit de sommeil qu'il jugea bien méritée. Certes, on avait, selon-lui, sous-estimé son rôle 'décisif' dans la bataille, mais il comptait bien continuer à faire ses preuves. Après ses prières quotidiennes, le prêtre semblait quelques peu irrité par la lenteur en ce qui concernait la prise de décision. Le gnome commençait d'ailleurs à s'impatienter... « Bon alors ! On fait quoi ? Il va falloir qu´on se branche un jour ! Moi je suis pour qu´on aille au fortin d´Oleg une autre fois ! Pour l´instant on devrait rendre visite à ce Roi-Cerf ! »Ce fut donc le temps des adieux avec Lali , elle y alla de son petit mot encourageant mais sa future vie koboldesque semblait la réjouir au plus au point. Nul doute qu'à l'avenir ils auraient des nouvelles de leur amie et de ses nouveaux petits protégés. En tout cas, les kobolds ne mettraient certainement plus la contrée à feu et à sang avec un esprit aussi ... raisonné que celui de la petite gnome. Le reste de la petite compagnie se remit donc en route. Il fallait aller vers le Sud-Est mais la rivière empêchait quiconque de traverser n'importe où. Ghorghor, longea donc la bordure du fleuve en direction de l'Est et finit par trouver un gué qui permettrait de traverser a priori en sûreté. Sur toute la longueur de la traversée on pouvait y discerner les cailloux qui tapissaient le lit. La profondeur ne devait donc pas y excéder un mètre. De part leurs précédentes explorations , chacun pouvait se souvenir qu'il y avait deux autres moyens de traverser la rivière mais cela impliquerait de nouvelles heures de randonnée. « Bon...
Encore une fois on se retrouve ralentis par une rivière...
Autant traverser ici.
Si on traverse sur nos montures et qu´on s´assure avec de la corde, on devrait pouvoir le faire sans problème. »Le gnome s’avança de la rive et regarda le fond du cours d'eau. « Regardez, ce n´est pas profond du tout. On peut très bien traverser ! »« Oui, ça arrive aux épaules d´un gnome, juste à faire un peu attention au courant. »Eric descendit de sa jument et la prit par la bride, voulant traverser ainsi. « Si le cheval bascule et que vous êtes dessus, croyez-moi, vous n´aimerez pas. »« Sans vouloir vous manquer de respect, mon cher Éric, il sera beaucoup plus facile pour votre monture que pour vous de traverser cette rivière. En effet, votre monture est sans doute plus forte que vous et le fait qu´elle possède quatre pattes au lieu de deux est un avantage de taille... »Fuzol se rappela de ses animosités passées avec Éric et il savait que ses propos pouvaient être mal interprétés et causer des frictions. Aussi, le gnome tourna-t-il les yeux et y alla d'une déclaration plus diplomate. « Mais bon, vous faites comme vous le sentez... »« Eh, peut-être. Ou alors le cheval bascule et je suis coincé comme un imbécile.
Je préfère me tremper les bottes, personnellement. »Eric haussa les épaules. « Mais peut-être que vous avez raison, qui sait ? On peut pas savoir sans essayer. »« Grrr ! »grogna le demi-orc devant ses disputes dérisoires. « La traversée sera aussi dure avec ou sans la monture, si le sol est trop vaseux. Sans parler de sables mouvants. J´attache ma corde à moi et "Steak à pattes". Seul moi traverse en premier ´fin d´savoir comment est l´sol. Si y a sable mouvant, utilisez Steak à patte pour m´tirer d´là. »Il donna les rennes de "Steak à pattes" à Yula, en matière d'animaux, il faisait plus confiance à l'elfe pour raisonner la bête. P'is il s'avança dans la rivière doucement, sûrement, utilisant ses connaissance de survie. Pendant qu'Eric et Fuzol se chamaillaient sur la bonne stratégie à adopter pour traverser. Le colosse demi-orque comme à son habitude mit son gros pied velu dans le plat en adoptant une attitude plus conquérante. Les premiers pas de Ghorghor furent aisés et il n'eut aucun mal à franchir la rivière . Il eut au maximum d el'eau jusqu'à la taille. certes Fuzol devrait peut-être par endroit se mettre sur la pointe des pieds s'il voulait voir son nez émerger à moins qu'il choisisse de franchir avec sa monture. En tout cas, le sol était solide et les uns et les autres ne risquaient pas de trébucher ou de s'enfoncer. Quoique avec la maladresse coutumière d'Asmodéus... Quelque chose attira l'attention du barbare semi-orque et il sortit arc et flèche prêt à tirer dans la direction de l'étrange chose. « J´ai cru voir quelque là bas.
P´is c´est trop calme.
Faites gaffe ! »dit-il sans trop prêter attention à ses compagnons mais se concentrant là où il avait vu du mouvement. « Quoi ? » s'exclama le gnome. « Vous avez vu quoi au juste ?
Il y a quelque chose dans l´eau ? »Yulahendil, flattant l'encolure de Stekap, haussa ses blancs sourcils... tandis que s'allongeait instinctivement sa chevelure agitée. Par Desna ! Une chose à la fois :(En orque)
« Ne t´éloigne pas, Ghorgor... assure la corde, pour l´instant ! Surveille seulement la zone ! »
« Pî c´est pas temps de discutailler, là, bande de commères : traversez, un par un avec votre monture, dessus ou à côté, comme vous voulez !... Et assurez vous avec la corde ! Nom d´un démon koboldatad´truk ! »Elle eut un geste impératif vers les hommes et le gnome, montrant qu'elle passerait après eux, s'occupant du brave cheval -mal-aimé- de leur colosse, où corde était arrimée de leur côté, et de sa propre monture, tandis que celles-ci s'abreuvaient tranquillement. ... Tu chasseras plus tard, Tittara ! Va d´abord voir ce qu´il y a en face, là ou Ghorg´ a vu du mouvement...«
Oui, oui, pas de problème. »Et sans traîner, sans non plus s'encorder, Eric s'engagea dans l'eau en tenant les rênes de Perle, avec la ferme intention de traverser la rivière. Ghorghor comptait exactement faire la même chose que lui avait demandé l'elfette, c'est-à-dire rester sur place arc braqué au cas où. (En orque)
« C´est vers ses arbres... Ca m´a semblé assez large... J´surveille... Passez ! »
La traversée se passa sans encombre pour tous. Tittara partit voleter en direction de l'arbre et revint vers sa maîtresse. Ghorghor a raison y a quelqu´un dans l´arbre, ça semble être un humain et il a un arc. Mais pour le moment il se contente d´observer.Pour le moment tout était immobile et calme au sommet de l'arbre. Mais cela durerait-il ? Yulahendil laissa Alba et Stekap s'ébrouer après la traversée du gué et remballa la corde de Ghorghor sur son cheval. Bon.... bah quand faut y aller...Afin de ne pas être entendue à distance, la sorcière prévint ses compagnons à voix basse : « Allons voir le drôle de fruit en train de mûrir dans cet arbre... Je vais rester en queue de peloton et m´occuper de ton cheval, Ghorghor,... que tu aies les mains libres s´il y a besoin de faire la cueillette. On y va tranquillement, supposant que c´est juste un guetteur du Cerf... trop tard pour essayer de l´éviter.
Ne l´affolons pas, il a surement de quoi déclencher l´alarme... genre pierre-tonnerre comme au camp de Kressle... »Fuzol comprit que cette fois-ci, il devait être encore plus diplomate qu'à l'habitude. Il est vrai qu'il avait déclenché des hostilités facilement évitables ces derniers temps, ce qui avait grandement déplu à ses compagnons. C'était l'occasion de leur montrer qu'il pouvait se contrôler. « D´accord, allons voir, et surtout, ne faites pas de bruit ! Il risquerait de croire que nous sommes belliqueux. »« Dites, vous ne pourriez pas simplement la faire tomber de son arbre, cette pomme ?
Je ne sais pas, en jetant de la magie dessus, ou des cailloux, ou des bâtons. »Yulahendil imposa le calme aux blanches ondulations au dessus de sa tête, se contentant de grommeler en langue gutturale : (En orque)
« Pourquoi... t´as faim à ce point ?...
que tu veuilles te manger une pierre-tonnerre ? ...
et en plus prendre une ou deux brochettes pointues en travers du gosier avant de le cueillir ? »
Eric répondit en se tenant le ventre d'une main. (En Orque)
« Je sais pas, mais j´aime pas ça. »
Cette fois, la sorcière partit d'un rire spontané : « L´inconnu !...
Chargé de risques et de promesses...
Qu´on aime ou pas... on y va !
Ensemble, on y arrivera !
Ce moment d´incertitude n´est-il pas rempli de délicieux frissons ?... »Tittara... va chercher plus loin qui cet archer doit il alarmer... essaye au sud, d´abord....Ghorghor ne pigeait rien à la situation... Les plans qui se déroulaient dans les esprits de ses compagnons semblaient bien trop compliqués pour qu'il en suive la trame... Donc avant de faire une grosse gaffe ou une surprise du style à la Fuzol, il demanda : (En orque)
« Bon on fait quoi là ! S´il m´a pas vu...c´est qu'çê un p´tin d'aveugle... J´ai quand même mon arc braqué sur lui... On lui cause, on l´fait tomber ou on l´canarde ?
Et s´il v´plait ! Réponse en simple mots qu´j´suive, quoi ! »
Le gnome s'en voulait de ne pas avoir été assez attentif pendant les leçons d'orque. Il progressait néanmoins, comprenant qu'on tentait de mettre en place un plan sommaire en ce qui concernait cet archer perché sur son arbre. Trop d'informations lui échappaient toutefois et il se jura qu'il continuerait à étudier ses langues, et particulièrement l'orque... L'elfe conclut que leur colosse n'avait apparemment pas entendu ce qu'elle avait dit à voix basse... elle répéta donc (plus fort, mais en langue tribale) : (En orque)
« On y va tranquillement, supposant que c´est juste un guetteur du Cerf... trop tard pour essayer de l´éviter.
Ne l´affolons pas, il a surement de quoi déclencher l´alarme... »
« Tu peux ouvrir la marche, Ghorghor : je m´occupe de Stekap. Allons faire la causette à ce drôle d´oiseau sur sa branche. Ne restez pas trop près les uns des autres (inutile de tous tomber dans le même rayon d´action). »(En orque)
« ... de pierre-tonnerre. Je te rappelle le mot de passe : " Par les putains d’os de St Gilmorg, on s’en cogne ! " ... »
Ghorghor s'exécuta donc, il avança défiant l'homme perché du regard, arc bandé, flèche ciblée... Son pas était sûr, et déjà l'excitation d'une éventuelle bataille parcourait ses veines... Le barbare usa de ses oreilles afin de repérer d'éventuels associés à maître corbeau perché à l'arbre... Tous purent voir désormais l'homme qui se trouvait au sommet. La belle trentaine et l'air vif. Celui-ci avait saisi une pomme qu'il était en train de grignoter avec un certain appétit laissant entrevoir la brillance de son sourire. L'air de rien, il avisa l'avancée belliqueuse du demi-orque. « Dites à votre ami de baisser son fichu arc, crunch, crunch... moi aussi j´en ai un et je sais certainement beaucoup mieux m´en servir que lui. crunch...crunch... »Il semblait assez imbu de lui-même mais apparemment ce n'était pas de la présence de complices dans le secteur qu'il tirait cette profonde assurance. « Qu´est ce que vous venez faire -crunch crunch- dans le coin ?? » fit-il en mâchonnant sa pomme. Ghorghor Ghorghor se contenta de baisser son arc...mais ne put se retenir de renvoyer la balle à l'autre "j'me la pête" perché : « Mouais mais y a l´elfe pour compenser ! P´is on a quoi d´faire descendre et là...J´parie qu´j´manie mieux la hache à deux mains qu´toi ! »Tout ça fut déballé avec nonchalanche car Ghorghor aussi ne s'en faisait pas, après une pause qu'il mit à profit pour décoincer un morceau de viande faisandée entre ses crocs, il ajouta : « Bah on explore t´vois ! » T´as cru qu´on f´sait cueuillette ou quoi !?[dit] L´coin est sympa. Plein d´bouffe donc voilà quoi ! » Yulahendil Yulahendil ne put réprimer un sourire devant l'aplomb du curieux écureuil... mais il fallait rester prudents. Ce drôle de coco haut perché risquant fort d'avoir quelque accointance avec le seigneur cerf, il ne fallait pas oublier qu'il ne s'agissait que de bandits, pillards et autres malfaisants... quelle que soit leur livrée. Vérifie bien Tittara qu´il n´y a pas d´autres embusqués, s´il te plaît...(En orque)
[dit] Faizons gaffe aux pièges et restons pâ groupés à sa portée, compagnons... Encerclons plutôt c´drôle de zoziô si sympa... et surveillez vos arrières.
Salut Toâ, archer bokou-tro-visible !
Notr´éclaireur "Gueule fendue" est pas né d´la dernière pluie. Et moâ encore moins. En cette région sauvage c´est rare qu´on discutaille avant d´nous kogner. Moâ, j´chuis "Yeux de braise"... et toâ, t´es kî ?
L´est pas un peu tard en saison... ou vraiment trop tôt, pour keuillir les pomm´ ?... surtout dans ce grand chêne... »
La sorcière s'était arrêtée à distance, et descendit d'Alba pour l'attacher à quelque arbre, avec Stekap. Puis elle se rapprocherait (un peu) à pied, arc au dos et grand bâton en main... poursuivre la conversation. Fuzol Le gnome ne le sentait pas du tout. Cet homme perché sur son arbre était beaucoup trop calme et nonchalant pour que tout ça sente bon... Fuzol plongea discrètement sa main dans sa sacoche de composantes et se tint prêt à toute éventualité. La remarque de Ghorghor amusa visiblement l'homme qui se mit à rire. "Ohoh ne vous donnez pas cette peine, je ne voudrais que vous attrapiez une suée pour si peu." Il termina sa pomme la jetant à quelques mètres du tronc puis entreprit de se laisser glisser le long de ce dernier avec une certaine grâce. Et c'est avec légèreté qu'il se trouva les deux pieds sur la terre ferme. Une bien étrange compagnie qui parle orque, je ne sais pas si c´est un bon point pour moi cette histoire là. Moi qui suis maintenant à votre merci... (En orque)
Si on doit prendre un nom théâtral, alors appelez moi Langue pendue."
fit-il en haussant les épaules. "Bon on va continuer en commun si ça vous dérange pas : l´orcounet c´est pas mon fort quand même. Pour une fois qu´on tombe sur des personnes un peu civilisées. Ce serait dommage. C´est que des explorateurs on n'en voit pas souvent, surtout ici ... La faune et la flore locale très certainement..."Yulahendil Yulahendil ne put s'empêcher d'élargir son sourire, sa chevelure neigeuse s'allongeant lentement en courbes interrogatives, reflet de sa curiosité éveillée et des émotions contraires déclenchées par le trublion qui lui évoquait... " Vous me rappelez mon ami Pieds-hauts, chasseur de lycanthrope et sauveur de sorcière... entre autres -multiples- compétences..." Elle s'inclina brièvement, faisant courte révérence pour détendre l'atmosphère : "C´est un compliment.
Puisque langue commune a votre préférence, polyglotte "Croque-pomme", pourtant bien isolé en cette contrée mal-famée, si voulez mériter tel surnom de Langue-bien-pendue, il va falloir nous conter quelques exploits qui vous virent échapper à sort contraire habituellement proposé par faune locale... et flore ?!? Auriez vous rencontré lianes malveillantes en quelque excursion arboricole dont vous semblez friand ?"L'elfe s'était approchée pour examiner l'agile inconnu de tout l'éclat de ses brillants rubis*, marchant tranquillement s'aidant de son haut bâton de bois noueux. "Vous permettez que mes compagnons vérifient absence de piège ou quelconque embuscade ? Précautions de simple routine, bien sûr... n´en prenez point ombrage !
Souhaitiez vous nous accompagner quelque part ?... et où cela, au juste ?" *
Détection de magie sur le bonhomme dès qu'elle arrive à portée...
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Ghorghor s'exécuta comme le demandait l'elfe et utilisa toutes ses compétences pour dépister pièges ou bandits cachés et rangea son arc. Ghorghor pouvait presque en mettre sa main à couper, les alentours n'étaient pas piégés. En voyant le demi-orque faire, l'homme ne put s'empêcher de dire : « Vous, vous avez eu affaire aux Thrawns à mon avis, des maîtres dans l´art du piège et de l´embuscade. Ils font bien assez peur avec leur tête repoussante. J´ai d´ailleurs une bonne histoire à ce sujet. Mais apparemment vu le genre de vos connaissances, vous devez avoir aussi votre lot d´histoires, un chasseur de lycanthrope ? vous avez des amis des plus exceptionnels, cher Madame. Quant à la flore du coin, vous serez à peu près tranquille dans le secteur, mais en descendant plus au Sud, vous pourriez faire des rencontres des plus désagréables avec quelques champignons belliqueux au contact empoisonné. Tomber sur un tertre errant reste rare mais mieux vaut éviter d´y monter dessus par mégarde... »Message secret pour Arsenic, Rhajzad :... « Je ne crois pas avoir dit vouloir vous accompagner ni vous emmener où que ce soit, je ne m´enquérais que de la raison de votre présence dans ces contrées peu accueillantes. Certaines personnes saugrenues comme moi trouvent plaisir à vivre sans contrainte dans de tels endroits mais voilà que des aventuriers viennent. Déjà que le Seigneur Cerf fait du remue-ménage dans le secteur voilà que vous avons des explorateurs de verdure. J´ai du mal à croire à l´intérêt touristique du coin. Et bizarrement, je sens que la quiétude toute relative que j´avais trouvé ici arrive à son crépuscule. »Yulahendil Au fur et à mesure du discours de l'inconnu défendant habilement son surnom, l'elfe écarquilla ses yeux de rubis, sa chevelure ondulant tandis qu'elle l'écoutait avec un intérêt grandissant et... toute méfiance fondant comme neige au soleil ! Ainsi les grands moches étaient des...thrawns ?!? Au sud, des champignons empoisonnés, d´accord, mais... belliqueux ?! Un tertre errant ? Ça n´existe donc pas que dans les histoires d´horreurs ? Et le Seigneur Cerf... L'inspection de leurs éclaireurs écartait tout danger immédiat, et, voyant Fuzol, doigts plongés en sa ceinture de composants, la sorcière usa de grand sourire, levant l'avant bras, avec un geste d'abaisser la main, pour redonner quelque futilité à la discussion... bien agréable, répondant à la dernière remarque par une litote, d'un ton à moitié sérieux : « Ce n´est pas tout à fait impossible... » marquant ainsi qu'elle avait bien noté sa préoccupation, et avait des éléments à lui apporter concernant l'avenir du secteur. Aussitôt, elle enchaîna de manière plus joyeuse : « Allons donc, messire le saugrenu, -hi ! hi !- puisque cette conversation prend tour passionnant et plus détendu que ne le fut notre approche, laissez moi me présenter en bonne et due forme, afin que ne m´appeliez plus Madame... je ne suis que demoiselle Yulahendil Finimithil... et fort curieuse de connaître votre nom, aussi. Et certes, précieuse semble votre connaissance de cette sauvage région, je vous saurai gré de continuer à la partager avec nous, et aurai plaisir à vous donner des nouvelles de la rive nord... ou autres histoires de bardes et de lycanthropes.
Mais tout d´abord, il nous a été effectivement signalé que ce "Seigneur Cerf" tenait un fortin non loin, au sud... et c´est avec quelque appréhension que nous envisagions notre passage en ce secteur : n´est-il pas réputé commander bande de ruffians et de détrousseurs de voyageurs ?
Comment échappez vous à son "attention"... êtes-vous l´un de ses guetteurs à cette... aheum... "frontière" ? »Fuzol Fuzol attendait impatiemment que cet hurluberlu réponde à la question de Yulahendil. Si l'elfe avait baissé sa garde, le gnome restait très méfiant. Avec toutes les saloperies qu´il y a dans cette forêt, c´est pas normal que cet idiot se balade tout seul sans se faire importuner...Il retira néanmoins sa main de sa bourse d'ingrédients. Cet homme ne pouvait rien contre cinq d'entre-eux. Eric se dit Eric. Il n´a pas l´air d´être avec Cerf, mais si c´était le cas, il ferait exactement ça.
Aah, vive le monde moderne.
Elle est loin l´époque où l´on pouvait se permettre de tirer à vue.« J´ai l´immense honneur de vous présenter Konrad Melenor, c´est à dire moi-même... » fit-il dans une révérence magistralement exécutée. « Ruffians et détrousseurs de voyageurs collent assez bien à la bande du Seigneur Cerf. Pour trois-quarts de sa clique, je dirai même que cela leur va comme un gant. Majoritairement des incapables ou des individus sordides qui ont du mal à savoir par quel côté attraper une épée. Un de leur campement s´est fait exterminer il y a quelques jours et à mon avis certains d´entre vous n´y sont pas étrangers... » Il s'approcha de la sorcière pour lui sussurer. « Je voyais mal un enfant attaquer un campement de bandits... mais votre petit ami me semble tout à fait en mesure de laisser le genre de traces que j´ai pu observer là-bas. »Cependant il abandonna son ton léger pour les rassurer. « Je ne suis point homme du Seigneur Cerf, à vrai dire ces hommes me fichent la paix. Le dernier à m´avoir cherché querelle s´est retrouvé avec une flèche en travers du gosier, et ça, c'est quand ils arrivent à me trouver. Ils attaquent plus vers le Nord en frontière du Brevoy ou tendent des embuscades sur les routes marchandes. Je représenterai beaucoup d´effort pour un trop maigre butin, je le crains. Par contre pour le fortin vous avez raison : vous le trouverez facilement. Il vous suffira de continuer de longer le rivière de ce côté en direction du Sud et vous allez tomber dessus. Pour échapper à son attention, ' suffit d´éviter la zone tout simplement. »Fuzol fit le gnome d'un ton égal, mais énervé. « Alors vous, vous vous baladez sans soucis dans cette forêt pleine de mites, de kobolds et même de trolls, et en plus, le Seigneur-Cerf et ses hommes vous fichent la paix !
Mais vous êtes qui au juste ?
Baba Yaga ? » conclut Fuzol. « Je me vois obligé de vous dire de gober ça, puisque c´est la vérité même. Je n´ai pas le loisir de connaître ce Baba Yaga dont vous parlez. Mais à ma connaissance je ne suis pas le seul être humain dans ces contrées sauvages à parvenir à survivre malgré les tumultes du secteur. »Puis son regard se planta dans celui du gnome. « Par contre mon petit bonhomme, t´as intérêt à vite changer de ton avec moi parce je ne crois pas avoir été à un seul moment discourtois dans mes propos. Vous voulez des informations en contrepartie de pas grand chose de votre part, alors un peu de politesse serait le bienvenu. »Fuzol Le gnome se contenta de rire et partit vers la rive, seul et en retrait de ses compagnons. « Non, mais... quelles conneries ! »Le petit homme s'assit en suite près du rivage et laissa à ses compagnons le soin de mener à bien cette discussion à laquelle il ne voulait pas participer de toute façon. Ghorghor Ghorghor haussa les épaules...rien de pus banal de la part de leur petit prêtre... Il prit à son tour la parole. « Fais pas gaffe. L´est t´jours comme ça. Donc t´es du genre rôdeur ermite, c´est b´in ça ?
Parc´qu´moi j´pige pas trop "l´elfe en commun". Dis j´ai deux questions... Sont combien dans l´fortin d´l´autre mariole ? P´is t´as un coin à gibier sympa où on peut taper d´dans.
J´chasse moi-même, t´en fais pas...mais ça facilite la chasse si on sait où est l´gibier. »Yulahendil Yulahendil haussa les sourcils devant les remarques de Fuzol et tandis qu'il allait maugréer plus loin, écarta ses doigts délicats, paume levée en signe d'apaisement, avec une moue désolée : « Pardonnez lui ses manières... petits pieds mais grand caractère... »(En orque)
« de cochon ! »
« Moi, je vous crois, Konrad, non sans admiration, d´ailleurs, parce qu´il y a plus dangereux que des bandits maladroits, et même de sacrément grosses bestioles, telles que le fameux Gouttière dont vous avez surement entendu parler...
Quant à nous, il n´est pas question que nous repartions sans vous inviter à partager au moins notre feu et notre repas, que chasse soit bonne ou non, "à la fortune du pot".
Et nous vous donnerons des nouvelles du père Kraven ou des Léveton, si vous les connaissez ?
Mais notre colosse a posé question de grand intérêt, sur le nombre des hommes du Cerf car, comme vous l´avez deviné, nous sommes fort préoccupés des exactions commises par eux, qui ont amené à... à fermer les routes... »La voix de l'elfe se brisa involontairement tandis que surgissait le chagrin à l'évocation de son passé... Eric Puisque tout le monde avait déjà expliqué que Fuzol avait un caractère de sanglier, Eric n'avait pas trouvé utilité à le répéter. Et puis à quoi ça servait de connaitre le nom des grosses saletés moches qui tendent des pièges ? Surtout, qui s'était soucié à leur donner un nom, à ces créatures ? Ça voulait dire qu'il y en avait d'autres ? S'agirait de rester éveillé alors. La dernière fois, ils n'avaient rien vu venir de la part de ces créatures. Et quel intérêt de parler d'autres humains ? Le fameux Langue Pendue semblait avoir l'envie de ne pas en côtoyer, alors il était probable qu'il s'en moque. Mais politesse, égard, discussion entretenue ... Eric n'aurait rien à redire à l'histoire. Tout de même, s'ennuyant, il prit son arbalète entre ses deux mains, vérifia par habitude qu'il n'y avait pas de carreau enclenché, et entreprit de la lustrer. Pour s'occuper. Konrad se contenta de regarder d'un regard en biais le gnome s'éloigner, rassuré quelques peu par les propos de ses camarades qui confirmaient une fois de plus à qui voulait l'entendre le côté associal de Fuzol. « Bon... pour vos différentes questions :
Pour chasser suffit de se poster pas très loin de la rivière. Ici est même plutôt un bon endroit en plus y a parfois du touriste exotique... Les animaux viennent s´abreuver comme tout le monde.
Sinon pour votre fortin, doit bien y avoir une dizaine de personne en permanence dedans. Et pas forcément les moins dangereux de la bande. Le grand chef et ses sbires les plus efficaces il paraît. Et je ne doute pas qu´ils soient capables de doubler les occupants en deux trois jours s´ils craignent une quelconque menace. »Konrad était prêt à les suivre pour partager le repas. « Si votre ami veut pouvoir chasser quelque chose, je serai d´avis que nous nous éloignions un peu de la rivière pour lui permettre de voir quelque gibier. Je n´ai pas le loisir de connaître ce père Kraven mais un peu de nouvelles de Lèveton et de ce qui se passe aux alentours ne sera pas de refus. J´aurai toujours de quoi vous combler l´estomac si jamais la chasse se révèle peu favorable. » et il tapota son paquetage. Yulahendil Yulahendil battit des cils avec un sourire matois en totale contradiction avec l'ingénuité de ses propos, tandis qu'elle attrapait avec légèreté l'avant bras du sympathique rôdeur : « Guidez nous par ici, en cette zone que vous connaissez si bien... et nous discuterons plaisamment de votre avis sur perte de tranquillité que vous craignez par "chez vous"...
Hier, Svletana et Oleg étaient rackettés par les sbires du Cerf, si cela peut vous donner indice sur la disparition des brigands campant au nord d´ici... mais aujourd´hui, avec les renforts envoyés par Restov (des indépendants... commandités), les voilà protégés !
Et ces braves gens ont récemment accueilli un jeune garçon, à la langue arrachée par quelque bandit, celui-ci ayant ainsi échappé à destin de malandrin - que Desna en soit remerciée ! - il s´appelle Valkéry... et je crois que les Léveton en ont déjà fait virtuellement leur "aîné", avec toute la générosité que vous pouvez leur connaître !
De notre, côté, merci de nous aider à finir d´explorer ce secteur... que Ghorghor et Erik puissent chasser nourriture qui (pré)occupe tant leurs pensées... et leurs estomacs...
Aheum... avant de répondre à vos propres interrogations... auriez vous entendu parler d´un couple d´elfes nomades, en chariot bâché... partant de Brévoy vers le sud et les royaumes fluviaux... massacrés en cette région il y a quelques années ? »Ghorghor Comme toujours...trop de mots...trop de mots... Ghorghor proposa à Eric de l'accompagner chasser pendant que les autres ou plus particulierement l'elfette faisait causette avec le rôdeur. Tout en chassant, il partagea son idée avec le forestier. « Moi j´dis qu´soit il nous aide à piéger les cerfs, soit il dégage...
Cependant, dans le s´cond cas, il pourrait les prev´nir...
Mieux vaut l´forcer à rester avec nous, non ? »Eric Eric accompagna Ghorghor, malgré la curiosité qui l'incitait à laisser ses oreilles traîner. Quand Ghorghor partagea ses idées, Eric réfléchit un instant, avant de répliquer. « Il a l´air réglo, j´pense qu´il tiendra son mot.
Probablement rien à foutre du cerf, et rien à foutre de nous.
Il veut qu´on lui fiche la paix, on va la lui laisser.
Enfin, sauf si la terrrrible Yulahendil lui a appris à lever la papatte et attendre le susucre en notre absence. Avec elle, mieux vaut se méfier. »Ghorghor Ghorghor haussa les épaules et conclut : « - Ok j´t´fais confiance.
Moi j´m´y connais pas en psycho'.
Bon bah...
On peut rentrer bouffer, p´is j´vais causer à l´autre j´ai encore quelqu´questions à poser.
- Ah, mais moi aussi, j´y connais rien en psychopathie. »rétorqua Eric. (Konrad Melenor) « Ma foi c´est une bonne nouvelle pour les Leveton. Eux qui cherchaient tant à avoir un enfant, les voilà comblés maintenant... »Le rôdeur continuait d'avancer tranquillement et finit par trouver un espace parfait pour établir un campement bien abrité par une lisière d'arbre et suffisamment plat pour y planter quelques tentes. « Concernant votre histoire d´elfes , y a bien eu quelques histoires circulant à ce sujet. Mais il est difficile de démêler le vrai du faux dans les rumeurs. En tout cas y a eu traquenard mais certains disent que la femme elfe aurait peut-être survécu. A vrai dire, j´en avais jamais aperçu -d´elfes- dans le secteur avant aujourd´hui. Vous les connaissiez ? »De leur côté Ghorghor et Eric finirent par débusquer un sanglier encore assez jeune qui souhaitait se désaltérer au bord de la rivière.
jet d´attaque tir CA 12 pour le bestiau si ça passe vous ramenez la cochonaille pour le repas. Un seul jet autorisé.
Yulahendil Si cela était possible, la pâle carnation de Yulahendil devint carrément livide, tandis qu'elle se figeait un instant, comme paralysée par l'hypothèse soulevée... Vivante ?
Serait-ce possible ?
Mais..
mais... pourquoi ne serait elle pas retournée à Restov ?
Prisonnière ?Au bord des larmes, elle mordit sa lèvre inférieure... ooooh ! nooon !... jusqu'à ce que la douleur supplante le déchirement en son âme. Non ! Pas tout ce temps...et que bataille fasse rage entre sombre désespoir ravivé et cette toute nouvelle étincelle d'espérance. Si elle avait survécu... emprisonnée ou non... elle avait sans doute tenté de fuir vers le Kyonin : elle aussi devait la croire morte !Chancelante, elle se rapprocha du rôdeur, et s'accrocha à son bras, tandis que sa chevelure surnaturelle anarchiquement allongée de plus d'un mètre, s'agitait en tous sens, reflétant pensées et émotions qui combattaient en elle. Levant ses grands yeux rubis, troublés par nimbes de larmes, elle supplia : « Oh, Konrad... dites-moi ce que vous avez entendu... rumeur, vantardise ou horrible histoire, dites-moi ce que vous savez, je vous en prie ! Oui, je les connaissais... Camalta était mon père, tombé sous mes yeux, criblé de flèches, Maurendil était... est ?... c´est ma mère ! J´ai toujours cru qu´elle était aussi tombée ce jour-là... je n´ai échappé au massacre que... par miracle...
Quand je suis retournée sur les lieux du forfait, bien plus tard... il n´y avait plus rien...
Un traquenard, dites-vous ? ... les détrousseurs du seigneur cerf, déjà, à cette époque ?
Une elfe qui aurait survécu... la rumeur confond peut être avec quelque sorcière, discrète et peu visitée... qui vécut un certain temps par ici, près de Mare aux Esprits... »Eric Arbalète rechargée, Eric visa le petit Gouttière, le sanglier qui passait au voisinage des deux chasseurs, le futur repas. Puis son doigt pressa la détente, et le carreau s'en alla. ... clonk ! Dans un tronc qu'il percuta. Au revoir sanglier. Au revoir repas. Ce soir, les provisions compenseront. Ghorghor Ghorghor revint donc avec Eric les mains vides... et donc énervé... cependant il se contrôla. Tout en restant vague pour ne pas faire de bourde il demanda: « Alors vous êtes plus pour le plan A ou pour le plan B pour causer à l´autre cerfounet ? »En espérant que ses compagnons se rappelleraient que le plan A était de se jeter dans la gueule du loup, l'autre, le B consistait à exterminer tous ceux qui allaient au fortin afin d'amoindrir la troupe du roi cerf. Fuzol Famine criait l'estomac du gnome Qui fit son deuil de chair de mastodonte Les rations feraient l'affaire Et chanter ils feraient pour se distraire Tandis que nos amis rentraient bredouille ou brocouille dans un terme plus orque, Konrad fut rudement surpris des révélations de l'elfette. L'humain ne savait plus trop quoi dire et il ajouta d'un ton hésitant. « Ce que je vous ai dit n´est le fruit que de rumeur, mais les bandits du Seigneur Cerf sévissent depuis plusieurs années même si leur importance ne représente un danger pour la frontière Sud du Brevoy que depuis quelques mois seulement. Peut-être que votre mère est morte, je ne saurai vous promettre qu´elle est toujours de ce monde. Après si ces soudards la retiennent ce sera certainement dans leur fort... si c´étaient ces brigands en question, sinon....? »Fuzol Fuzol haussa les épaules. « Écoutez, il va falloir se bouger un jour.
Et pis, je ne vois pas ce qu´on a à perdre d´au moins aller voir cette dite forteresse.
Avec un peu de chance, on y trouvera ce que l´on cherche. »Yulahendil Yulahendil essaya d'encaisser "la nouvelle", s'accrochant au bras de Konrad, comme naufragée à sa bouée, son esprit en pleine explosion, tandis que ses compagnons se laissaient distraire par triviales tâches... Flageolant sur ses longues et fines jambes, elle eut spontanément regard suppliant vers le rôdeur à l'accent de sincérité, tandis qu'elle bafouillait : « ...gh...? U...une elfe ? Pa... par ici ?! Q...qui ne soit pas sorcière des marais ?!?
Peut-être vivante ?!? Aaaarh ?
Le fort ? »...Nooooon !Lorsque le petit prêtre de Calistria intervint... elle cessa de penser à Desna... qui les avait trahis : « Bien sûr ! Maître Menator :
Vous avez raison : le fort !
Celui qui se fait appeler seigneur cerf...
Saura se souvenir...
Et répondre à questionnaire...
ou mourir.
Que Calistria sache nous guider...
Orties ne sont pas seuls à venger... »De toute évidence, tout ce qui avait pu être anticipé... joyeusement, avant... venait de se faire effacer. L'elfe, blafarde, c'est à dire encore plus pâle que d'habitude... lâcha sans hâte, mais avec une lenteur désespérante, le bras de leur hôte, tentant de calmer son regard de rubis... brillant surnaturellement d'une eau extraordinairement pure... quoique salée, laissant ses cheveux grandir encore et s'affoler, tandis qu'elle installait sans moindrement y penser, chaudron pour communautaire repas vespéral... Elle, ... serait incapable d'avaler moindre bouchée... Fuzol Le prêtre éclata de rire suite à la remarque de Yulahendil. « Menator !? C´est mon nouveau surnom ? Soit !
Allons à la rencontre de ce «roi-Cerf» !
Peut-être nous permettra-t-il d´élucider quelques mystères ou quêtes personnelles ! »Yulahendil Yeux de rubis embués, Yulahendil encaissa la -juste- remarque de leur gnome sans hypocrisie : « ARF ?
je pensais au fort... où vengeance mène à tort ?!?
Fuzol !
Maître Fuzol !
J´ai déjà fait cette erreur, il me semble ? »... un autre niveau de réalité ?... bah !... c'est pas le moment... « Bast ! Quelque trouble prévaut en mon âme... veuillez me pardonner, ami ! Ce soir, mon esprit est troublé et je ne suis pas d´agréable compagnie, au vu des dernières nouvelles...
Laissez moi me concentrer... pour affronter mes cauchemars cette nuit... »Leur si prolixe sorcière sembla s'emmurer dans le silence tandis que son attention paraissait exclusivement réservée au touillage de chaudron... Asmodeus Décidement, les terres volées semblaient avoir le mauvais gout de ramener les morts à la vie, même si dans le cas de Yulahendil, la trame était d'autant plus funeste si l'on considérait l'histoire dans son ensemble. Néanmoins, pragmatique qu'il était, Asmodéus avait du mal à imaginer que la mère de la sorcière soit encore en vie après tant d'années, cependant il n'allait pas souffler pour autant la seule chandelle d'espoir qui semblait l'animer pour le moment. Après tout, le fait de retrouver ses parents et les venger de leurs aggresseurs semblait lui avoir été le motif principal pour s'engager auprès de Restov dans leur opération de conquête du territoire. A sa manière, Asmodéus tenta à son tour de consoler l'elfe bouleversée, trahissant ses états d'âme pour mieux la reconforter. « Calmez-vous Yula ... Après tout, ne dit-on pas que chaque rumeur à sa part de vérité ... Des elfes dans votre genre, je suis sûr que ca ne doit pas courir la région, autant que les Cheliaxiens, j´en suis sûr ... et puis qu´une histoire comme cela continue à circuler après tant d´années, avouez qu´il doit y avoir plus que des rumeurs là-dessous.
De toute façon, c´est déja décidé, notre prochaine étape sera le fort des bandits, et le roi cerf répondra de ses actes et à vos questions. »Ghorghor Quand l'elfe tourna de l'œil Ghorghor hésita à foutre une grande baffe (amicale) dans son joli minois afin de la remettre sur pied, mais repensant aux étranges coutumes de cette race, il abandonna l'idée. « Donc vous êtes pour foncer dans la gueule du loup ?
P´is on l´édente.
...
C´est b´in ça ? »Konrad répondit : « Je pense qu´ils ont de quoi tenir un siège pendant un peu de temps et vous n'êtes que 5... après, si vous les chopez un par un ça pourrait le faire mais faudra intercepter alors tous les sortants pour pas qu´ils rameutent d´autres gars de leur bande qui patrouillent dans les Terres Volées.
Pour le fortin, il est très bien situé. Au sommet d´une colline où la végétation a été entièrement éradiquée. Donc impossible d´arriver discrètement jusqu´au mur sauf peut-être en tentant de s´infiltrer la nuit...ou bien vous allez vous faire canarder. C´est un gros fortin avec une palissade de bien six ou sept mètres de haut tout du long avec des tours de guet et des personnes en permanence patrouillant les remparts. »Ghorghor Le Barbare, pragmatique, dit : « - Moi J´propose qu´on nettoie les alentours et ensuite on rentre dans le fortin avec un plan.
Nettoyer prendra d´jà du temps et on verra ensuite !
- D´accord avec Ghorghor sur ce point, mais je crois qu´on pourrait tout de même aller jeter un coup d´oeil pendant qu´on y est. » répliqua Fuzol. « Certes ç´f'rait pas d´mal ! » acquiesça Ghoghor. Yulahendil Yulahendil, restée distante après le choc des révélations de Konrad, retrouvait un certain contrôle de ses émotions, comme on pouvait le voir au retour de sa chevelure à une taille normale, et à des ondulations plus tranquilles. Bien sûr qu'elle gardait prioritaire sa nouvelle préoccupation, mais cela n'obscurcissait pas sa claire vision de leur mission. Tout en touillant le gruau, qui ce soir ne serait pas enrichi de viande, elle fit remarquer : « Impossible d´assiéger le fort, bien évidemment. Nous arrivons au bout de nos vivres, et nous ne sommes pas suffisamment nombreux pour cerner un fortin, si modeste put-il être.
Mais il n´est pas question de repartir avant d´avoir récolté un maximum de renseignements sur ce cerf, sa bande, et... ceux qui se trouvent dans ce fortin.
On peut faire un compromis : d´abord, approche discrète, surveillance à distance, jusqu´à interception de bandits (entrant ou sortant). Elimination de ceux-ci en tentant d´en garder un ou deux plus ou moins vivants pour interrogatoire... » et plus... mais comme je vous connais, il est inutile de vous encombrer la tête avec un plan d´infiltration... pour l´instant...Elle retrouva sourire matois sous ses brillants yeux de braise, longues mèches blanches se tournicotant les unes dans les autres en accompagnant ses complexes pensées et ses plans à l'intérieur des plans avant de compléter : « ...Ensuite on pourra décider ce qu´il nous sera possible de faire.
Si besoin, rien ne nous empêchera de retourner nous ravitailler, récupérer Lali et peut être de ses nouveaux copains, etc... si on juge cela nécessaire.
Mais retenez bien que cette-fois, il ne sera pas question de mettre le feu... avant de tout savoir !
Ghorghor
- Ouais, ouais....
J´piégerai les alentours, ça réduira leur nombre aussi.
Dis Konrad, t´s´ras sage d´pas rester trop près du fortin. Pour ton bien.
P´is fais passer le message à tes potes si t´en as.
Vu notre groupe, piéger les alentours reste la meilleure option. ».................................................................... AInsi, le lendemain, les aventuriers décidèrent de s'approcher un peu plus de l'emplacement supposé du repaire du Seigneur Cerf. Le fortin était facilement trouvable puisqu'il suffisait de suivre la rivière jusqu'à ce qu'elle débouche sur un lac. On apercevait la construction de bois de loin. Mais maintenant il faudrait approcher pour en savoir davantage et mieux se rendre compte de ce qui se passait dans le fort et pour tenter de trouver un moyen de venir à bout de la bande.  Eric Eric, une fois l'idée convenant globalement à ses plans, n'avait pas vu besoin d'en ajouter plus. Et maintenant ils étaient là, proches du fort. « Essayez de rester discret, je vais aller voir de plus près à quoi ça ressemble. »
Discretion(1d20+2) => [20] + 2 = 22 Perception(1d20) => [8] = 8
A l'unanimité, le groupe se lanca dans le repérage du fort bandit, progressant avec précaution, profitant du couvert de la nuit. Konrad avait raison, de jour il leur aurait été impossible d'avancer ainsi sans risquer de se faire repérer par les sentinelles. Asmodeus Ce n'était qu'une proposition, mais en l'absence d'un plan concret, Asmodéus pensait que cela valait la peine de considérer une telle option, surtout que celle-ci, selon les dires des éclaireurs du groupe, avait déja fonctionné. Au pire si cela ne leur permettait pas de progresser plus efficacement, nul doute que les bandits iraient dépêcher quelques hommes sur les lieux. « Au mieux, peut etre que certains d´entre eux feront le déplacement pour inspecter la zone, nous permettant ainsi de leur tendre une embuscade et d´essayer de récolter des informations sur le fort. Vous en pensez quoi ? »Fuzol s'exclama le gnome. « Vous savez, les plus savants des gnomes sont tous capable de lancer un tel sort. » continua Fuzol d'un air prétentieux. Le prêtre entrevoyait avec optimisme cette opération qui, l'espérait-il, leur permettrait d'en découvrir plus sur les terres volées et sur ce mystérieux Roi-cerf. Ghorghor
Simple et efficace ! »Yulahendil Yulahendil remarqua : « Oui, je pourrais faire diversion avec mes lumières dansantes, si besoin... quand il fera nuit, même si la portée n´est pas très grande. En attendant, évitons de nous faire repérer.
Asmo', tu peux lancer ton Sam-sort sur Erik, qui va essayer de s´approcher ? C´est le plus apte à ça, hmmm ? Moi, je propose de chercher un coin planqué pour laisser nos chevaux, je veux bien m´en occuper, et que Ghorghor en piège les abords. Les autres peuvent surveiller l´avancée d´Erik ou nous aider...
Si quelqu´un sort du fort, prévenez tout de suite qu´on puisse les suivre au plus vite : c´est la priorité que de pouvoir les intercepter avant qu´ils ne retournent au fortin. »Titta, va surveiller la grande cabane de bois, et viens me prévenir si quelqu´un en sort... suis-le ou suis-les s´il s´éloigne(nt)...Modifié par un utilisateur samedi 17 octobre 2015 15:40:14(UTC)
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Asmodéus posa rapidement son sort sur Eric ce qui leur permettrait de conserver un lien entre eux. Eric profita donc de l'obscurité naissante pour se faufiler entre les pierres et les arbres jusqu'à ce qu'il arrive en lisière de la zone décharnée et même ces amis qui le suivaient du regard finirent par le perdre de vue. De son côté Ghorghor désirait monter un piège. Le tout étant de déterminer où le poser et quel sorte de piège il souhaitait mettre en oeuvre. Les Terres Volées étaient déjà suffisamment dangereuses, alors si un demi-orque se livrait à une frénésie de pose de pièges... Ce n'était d'ailleurs pas sans rappeler un trappeur à qui il était arrivé des bricoles. Les autres envisagèrent le plan des lumières qui avait bien fonctionné une première fois, il pouvait très bien remarcher. Mais qu'elle serait la réaction des hommes du fortin ? Eric Eric à la lisière s'était arrêté de tourner, et observait le terrain sous la lumière faiblissant. « Asmo. Apparemment il n´y a qu´un seul chemin, et les gardes ne surveillent que ce coté.
La zone est trop dégagée pour pouvoir y progresser de jour.
Je vais revenir. »Asmodeus
Est-ce qu´il n´y a vraiment aucun autre moyen d´atteindre le fort que par la route principale ? »Tout en reincantant un second Samsung afin qu'Eric puisse continuer à communiquer avec eux, Asmo rapporta sommairement ce que lui avait raconté l'éclaireur. « Bon, que faisons-nous du coup ?
On tente le piège avec les lumières pour attirer l´attention d´un maximum de gardes en espérant qu'ils viennent vérifier sur place ? »Fuzol Ce fort était vraiment gigantesque surtout pour ce gnome qui était constamment confronté à un monde qui n'était pas construit à son échelle. Il sembla alors au prêtre que ces ennemis fussent un peu plus redoutables qu'il n'y parrut à prime abord. Fuzol semblait tout d'un coup réticent à utiliser la magie. « Je sais pas si c´est une très bonne idée que l´on utilise nos lumières pour attirer leur attention.
Pensez-y... Il suffit qu´ils aient un mage avec eux pour qu´ils comprennent de quoi il s´agit. Rendus-là, on est mieux de simplement laisser Éric explorer les alentours. »Eric Eric revint donc au niveau de ses compagnons, et leur expliqua ce qu'il avait vu plus en détail. Qu'il y avait un garde dans chacune des trois tours ayant vue sur le chemin, un quatrième patrouillant sur les remparts. Qu'il y en avait sûrement un ou deux autres qui arpentaient également les remparts, tandis qu'il supposait qu'il y avait une ou deux tours que les autres n'avaient pu voir ... et qu'il n'avait guère tenté d'approcher. Le but d'aujourd'hui était de se faire discret avant tout, la connaissance venant seconde. Fuzol constata Fuzol. « Je ne sais trop quoi penser de toute cette affaire... Il semble qu´ils soient prêt à toute éventualité. On ne pourra probablement pas y entrer par nos propres moyens, du moins pas ce soir... »Le gnome se gratta la barbiche en jetant un autre regard en direction du fortin, puis y alla d'une constatation qui était fidèle aux siennes. « Eh bien ! Nous avons bien fait de ne pas attirer leur attention. Avec la dizaine qui patrouille sur les murs, je ne veux même pas imaginer combien il y en a à l´intérieur. »Le prêtre de Calistria ramassa alors ses affaires et poussa un long soupir. « Tout ça pour ça... Allez on se casse ! »Ghorghor
P´is on peut organiser une embuscade aussi.
Vont pas envoyer tout le fortin pour vérifier des lumières ! »Yulahendil Les yeux de braise de Yulahendil se levèrent au ciel à la remarque expéditive de leur chaotique gnome... La réplique de leur perspicace barbare lui laissa le temps d'un manifeste effort sur ellle même pour garder ton courtois à sa répartie qui eut pu être cinglante : « Ghorghor a raison.
Non, impétueux servant de Calistria. Nous n´en avons pas fini ici.
La taille du fortin est certes impressionnante, et serions nous à la tête de cinquante soldats, que nous n´aurions guère de chance de le prendre d´assaut. Il est très bien placé, facile à surveiller, et apparemment bien gardé. A défaut de faiblesse, c´est aussi un défaut. Une seule voie d´accès.
Elle nous sera très facile à surveiller, à nous aussi.
Nous avions planifié d´intercepter prochain groupe entrant ou sortant du fort. C´est toujours d´actualité. Un guetteur en amont et en aval du chemin, et une embuscade bien préparée (pour que nul ne s´en échappe)... Nous ne sommes pas de taille contre le fortin. Mais si Konrad réussit à résister aux bandes du Cerf en maraude, nous devrions pouvoir en faire autant, hum ?
Il nous suffit d´un prisonnier... en état d´être interrogé. Et de ne pas nous faire repérer.
Et évitons les lumières pour l´instant... on ne chasse pas des papillons. »Fuzol Fuzol poussa alors un long soupir qui se perdit dans les bruits de la nuit. Il se retourna alors vers Yula en fronçant les sourcils. Le petit homme aux grands yeux globuleux reprit soudain son air grognon. « Eh voilà ! C´est reparti ! Sauf votre respect, gente dame Yula, j´aimerais que vous compreniez dans quelle situation nous sommes... », dit le gnome s'approchant en laissant tomber ses effets. « Qu´est-ce qu´on sait de ce... Konrad au juste ? Si ça se trouve, tout ce qu´il nous a dit était du vent. » affirma le prêtre en haussant les épaules. « Si vous voulez mon avis, cet idiot ne nous a raconté que de la merde ! Pensez-y, il se balade tout seul dans ces bois infestés de bandits et de créatures et il réussit toujours à s´en tirer ? On a même vu un troll, bon sang ! » continua-t-il sur un ton un peu plus insistant. « Quand on s´est interrogés sur tout ça, on était sensés seulement venir voir l´endroit. "Veni, vidi..." et on se casse ! »soutint le gnome, au bord de la crise de nerfs. Il prit une seconde pour se calmer, puis sur un ton plus calme, il reprit. « Écoutez, je suis là pour les mêmes raisons que vous, et je veux tout autant que vous me débarrasser de ces vils bandits, mais pas n´importe comment et pas à n´importe quel prix. » Fuzol marqua une autre pause, puis conclut. « Si on s´attaque au fortin, il va nous falloir être beaucoup plus préparés et surtout, il va falloir qu´on soit beaucoup plus... Je ne pensais pas dire ça un jour, mais si les kobolds ne l´ont pas encore dévorée, on devrait aller chercher Lali... »Ghorghor Ghorghor écouta les différents opinions de ses compagnons, réfléchit et dit : « Vous deux avez raison... P´is les Kolbods ont p´t-être un expert en piège pour m´aider !
Mais faut voir notre avantage.
Nous sommes libres d´chasser alors qu´ils sont coincés dans leur fortin.
Avec pièges et embuscade ils s´ront coincés et leur vivres diminueront. »Eric
Il faudrait au moins un troisième.
Mais ... en admettant que l´on puisse convaincre Lali de nous rejoindre, pourquoi faire ?
Comme ce qu´on a en face ne sont pas de grosses bêtes toutes moches, je doute qu´elle veuille participer aux combats.
Et à part ça, elle sait faire quoi ? »Fuzol À la remarque du forestier, Fuzol se mit à rire. « Lali, mon cher Eric, possède une force insoupçonnée grâce à sa magie et à l´espèce de machin qui la suit partout.
Soit, comme moi, elle est un gnome redoutable ! »Eric Eric se renfrogna. « Oui. Force. Mais à part ça, elle sait faire quoi ? C´est ce que je demande.
Même, sa magie, elle sert à quelque chose ?
A part pour faire venir sa .. euh .. Vasselidra ? »Yulahendil Yulahendil commenta : « Vassiderria. C´est Vassiderria, le nom de son esprit ailé... son eidolon.
Eh bien, Lali nous a montré qu´elle pouvait voler, aussi. Elle voit la nuit, comme avec yeux d´elfe... elle peut aussi conjurer des lumières ou des sons pour faire diversion, elle est petite et discrète, et dispose de sens aiguisés...
Et oui, bien sûr, aussi, niveau corps à corps, c´est quelqu´un ! Lors de l´attaque du comptoir, elle m´a sauvé la vie contre Happs.
Ceci dit, on vient juste de la laisser avec Nipik et ses frêres... pourquoi voudrait-elle les quitter si vite ? Oooh... mais... ». Les yeux de braise se mirent à étinceler, tandis que mèches blanches s'allongeaient et s'entortillaient au dessus... signe patent de cogitation intense (et sûrement alambiquée) dont l'elfe était coutumière. Elle reprit avec un sourire plein de malice : « Ce serait plutôt malin de ramener quelques kobolds avec elle...
Je ne sais pas s´il s´y connaissent en piègeage, pour aider Ghorghor... mais niveau diversion ils seront d´excellents prétendants.
Et faire porter le chapeau de nos interventions à quelque bande de kobolds, ça aura l´intérêt de nous garder hors d´attention...
Pî ça ne fera pas "trop" peur aux bandits du cerf...
Y´a des précédents, avec la bande à Kressle...
Pî on pourrait même en rajouter...
oui, oui, oui... excellent...
Tout bonnement excellent !
Très bonne idée, Maître Fuzol, qu´essayer de ramener Lali avec quelques uns de ses nouveaux amis.
Mais qui va y aller ? Moi, je préfèrerai rester ici et m´occuper de la première phase de notre plan...
d´autant plus que... je ne vous en ai évoqué qu´un p´tit bout... »Elle battit ingénument des cils... en complet contraste sur son malicieux regard de braises ardentes. Eric
En mettant les problèmes sur le dos des kobolds ?
Oh ... j´espère qu´elle pense pas à ce que je pense, parce que je pense que c´est pas une bonne idée de penser ça. Pense ... compense. Mouais, bof.« D´accord, c´est vrai qu´elle peut voler et ... depuis quand ?
Je l´ai jamais vue faire ça. Ni faire de sorts.
Tu ne serais pas en train de craquer tes racontars, Yulahendil ? »Yulahendil Yulahendil plissa fines paupières pour cacher élats de ses brillants rubis, accompagnant ainsi son sourire matois : « T´ai-je déjà menti... moi ? (Non pas que je ne saurais le faire...)
Ne te rappelles-tu plus de notre première rencontre ?...
avec Lali... bien sûr.
Lali de Cocoli.
Une invocatrice.
Modeste.
Ne crois-tu pas que nous ayons eu toutes deux le temps de parler en notre tente : des gnomes, des elfes, mais aussi des demi-orques, des chélaxiens et autres bizarreries plus ou moins velues ?
... Hmmm ? »Elle termina la bouche en coeur... c'était comme si l'on pouvait entendre le sifflement innocent qui allait en sortir... à moins que ce ne soit un simple baiser... préparé ? Mais c'est un petit et perçant soupir qui s'échappa, tandis qu'elle concluait, mine mi-contrite, mi-malicieuse : « ooohhh... enfin... c´est que je me sens si seule, maintenant... »Eric Eric n'était guère à l'aise. Sa main commença à se porter sur sa dague, il la contint. Fit une grimace de sourire. « Je me souviens plus trop, ça commence à remonter. Mais ... bon, à part que l´argument du Lali m´a dit ne marche pas trop, pas avec elle si distraite et curieuse, donc pas toujours très ....
Je veux surtout qu´on soit sûrs d´avoir besoin d´elle, avant d´aller la déranger. Si l´avis commun le décide, je m´y plierais sans regrets. »Sa main était retombée le long de son corps. Parler le détendait. Yulahendil L'elfe écarquilla les yeux devant le tropisme d'Erik vers sa dague... haussant ses blancs sourcils. Bah ?! Qu´est-ce qu´il lui prend ?Ecartant lentement les bras, elle montra ses paumes vides, étendant doucement les doigts. Elle n'était pas armée. Et montrait qu'elle ne menaçait personne... Avait-il vu quelque chose (dont il n'avait pas parlé) qui le rendait si... aheum... étonnamment méfiant et agressif ? L'elfe laissa volontairement ses mains en suspens, bien visibles... Sans un mot... Patiemment. Et quand il laissa enfin retomber sa main, elle haussa simplement les épaules, avant de tourner le dos : « Faites comme vous voulez.
Moi, je reste ici. »Avec une moue boudeuse. Et sans autre commentaire. Asmodeus Bon, sa première idée avait été finalement rejetée et désormais le groupe se querellait sur la pertinence de faire appel à Lali et à quelques-uns de ses amis kobolds, malgré qu'Asmodéus doute grandement que ceux-ci acceptent de les aider ou que même Lali les laisse faire "diversion" comme Yula l'avait proposé. Les commentaires sensuels de la sorcière ne laissèrent en tout cas pas indifferent le cheliaxien au teint albatre. Pourquoi devait-elle se montrer si dévergondée face à Eric ? Celui-ci d'ailleurs ne semblait que très peu affecté par les charmes atticheurs de l'elfe. Sauf si l'on interprétait le fait qu'il ait porté sa main sur la dague comme désir d'ériger... et puis zut, qu'est ce qu'il en avait à faire de ce qu'Eric pensait !?C'était dans des situations comme celle-ci qu'intervenaient les vrais leaders, du moins c'est ce que lui avait toujours raconté son père. Pendant un temps, Asmodéus avait souhaité mener le groupe, malheureusement sa nature fragile et ses piètres prestations en combat lui avaient joué des tours à plusieurs reprises. Cependant il avait beau être un piètre combattant ou tacticien, il restait néanmoins un exellent médiateur, alors... si une personne était capable de débloquer la situation c'était bien lui (ainsi que Ghorghor éventuellement, si sa patience venait à être dépassée). « Bon, personne ne semble vouloir s´accorder sur la prochaine action à suivre, et je suis le dernier à ne pas avoir donné son avis sur la question. Bref, que l´on abandonne ma première idée, je ne suis pas contre, après tout c´est vrai que cela pourrait devenir dangereux. Je pense qu´il y a beaucoup de potentiel dans votre idée Ghorghor, de bloquer l´accès au fort des bandits, et là où cela peut être intéressant je pense, c´est si on le rentre en corrélation avec ce qu´a proposé Yula en allant chercher Lali et les kobolds. Car si, à cinq, ils auront vite fait de nous expédier, si l´on a avec nous une force de kobolds assez conséquente, je pense que l´on a de quoi pouvoir porter un siège qui ressemble à quelque chose... Vous en pensez quoi ? Et si vous êtes d´accord, je veux bien faire le déplacement ... Après tout, c´est moi qui ai insisté pour que Lali reste avec nous, il est donc logique que ce soit moi qui fasse la navette ... quitte à être un rabat-joie, autant l´être jusqu´au bout .... »Ghorghor Ghorghor s'interposa entre l'elfe et le rôdeur et annonça d'un ton qui indiquait clairement une patience touchant à sa fin : « Bon les agneaux, j´aim´rais pas avoir à foutre des baffes à tout le monde.
Préfère garder ça pour les guignols du cerf !
Alors on fait comme d´hab, on met les deux plans en place.
Comme ça, pas d´dispute ou convers´ sans fin qui m´filent la migraine, ok ? »Fuzol Décidé, Fuzol bomba le torse. « Parfait, mon cher Ghorghor, je fais partie de ceux qui iront chercher Lali...
Une mission suicide dans la forteresse du Roi-cerf ne m´intéresse pour le moment pas vraiment... »Le gnome ramassa ses effets encore une fois, puis y alla d'une ultime proposition. « Que ceux qui m´aiment me suivent ! »Eric Eric respirait lentement, soufflant doucement. Il écouta les autres parler sans rien dire. Bien sûr qu'on fait les deux plans, c'est ce qu'ils disaient depuis tout à l'heure enfin. Reste à savoir qui va où. « J´serais plus utile ici. Mais si Yula préfère trainer ici plutôt qu´aller voir sa copine, vaudrait mieux que j´accompagne Fuzol.
Asmo, tu restes ici pour les protéger ? On risque pas grand chose à deux. Qui oserait chercher des poux à ce vaillant gnome, je vous le demande. »Asmodeus Bon visiblement, Eric n'avait pas semblé porter attention à l'ensemble de son discours, pourquoi le relevait-il ainsi de la mission alors qu'il s'était bien gentillement proposé ? Même si il fallait avouer qu'il n'était pas nécessaire qu'autant de personnes fassent le déplacement, Asmodéus n'allait tout de même pas laisser Eric lui dicter la conduite alors qu'il avait été le premier à se proposer. « Pas vraiment, non, je pense qu´avec Ghorghor, Yula ne risque pas grand chose, je vous accompagne donc, plutôt. De plus n´oubliez que vous êtes toujours poursuivi, Eric, donc, avoir une personne supplémentaire à vos côtés ne serait à mon avis pas de trop, si jamais notre chance tourne. »Ainsi Eric, Asmodéus et Fuzol prirent le chemin de l'antre des kobolds. La fine fleur de la fine diplomatie allait donc tenter de récupérer leur gnome préférée. De leur côté, elfe et demi-orque décidèrent de faire cause commune en restant surveiller les alentours. Yulahendil avait nombre d'idées derrière la tête et Ghorghor mettait en action sa frénésie de pose de pièges. Ghorghor Ghorghor rassemblait des morceaux de bois afin de faire des pieux... Il comptait bien empaler certains de ces bandits. Il rechercha aussi quelques arbustes et petits arbres afin de bloquer légèrement l'unique chemin qui menait au fortin. Une idée lui passa par la tête et il questionna la femelle elfe : « - Dis... t´penses qu´z´ont une sortie secrète autre qu´ce chemin ? »Yulahendil Yulahendil avait tranquillement attendu que les autres soient partis. Leur "forestier" Eric restait curieusement imprévisible, sinon fantasque... c'était à cause de ses soucis ? oh et pî zut !Elle même était sacrément perturbée en ce moment... mais ne lâcherait pas le morceau... elle voulait des réponses à ses interrogations. A tout prix... ] enfin, presque...La question du costaud lui rendit le sourire... pî elle était bien contente qu'il soit resté, lui, au moins ! « - Bah ? Drôle de question, Ghorg´ T´as vu leur fortin : pourquoi veux tu qu´ils aient une sortie secrète ? C´t´un vrai gruyère... euh... tu connais p´têt pas : c´t´un vrai pain à l´ancienne... tu sais : plein de trous dans la mie.
Si on était assiégés là-dedans, on n'aurait aucun mal à en sortir, hein ? un peu d´escalade, ou une corde, et hop on se faufile. C´est pas fait pour empêcher de sortir, mais pour résister à l´assaut, et surveiller les entrées, leur truc.
Et pî tes histoires de pièges, faut pas faire n´importe quoi, t´as vu où ça l´a mené Breeg Orlinvanch ? C´était un crétin. Toi, tu vas faire des pièges malins. Et comme ça, ce ne sont pas des innocents qui tomberont dedans. Parce que Desna, elle protège les voyageurs... alors je crois pas qu´elle soit du côté des piégeurs. Pî ton dieu... Groum ? ... non plus, hein ? On n´a pas envie qu´un pauvre Merry marchand de liqueurs s´y retrouve, ni Konrad, ni nos copains en rentrant au camp. Alors on ne fait pas de piège n´importe comment. On fait des pièges pour nos ennemis, et seulement pour ces cibles choisies, comme faisaient les...euh... Thranes... les trois grands monstres tout moches qu´ont bien failli nous avoir, tu vois ?
Voilà ce que je te propose : on fait d´un côté de la piste une belle fosse cachée... et de l´autre, tu mets tes pieux bien camouflés. En travers de la piste elle-même, tu abats un grand arbre pour barrer la route. Et on arrête ceux qui voudront passer... si ils sont pas trop nombreux.
Si tu veux... on peut même faire un peu plus haut un deuxième piège, plus loin, avec une corde... enfin pour l´instant, oublie-ça et dis moi déjà ce que t´en penses.
On se fera passer pour des gardes du cerf qui contrôlent le passage... tu me laisseras parler...
Tiens ! : mets donc déjà à ton cou l´amulette de Happs... j´ai celle de Kressle... »Ghorghor
Ils te racontent en un roman c´que t´as pensé avant et disent qu´i' zont trouvé pour toi ! « - Ouais, ouais... tout baigne.
J´demandais au cas où i' f´drait piéger un aut' endroit c´est tout ! » fit le barbare de son ton aussitôt grognon quand les gens l'embrouillaient avec des excès de mots sans fin... Yulahendil Yulahendil retrouva un large sourire, finissant de lui passer l'amulette tête de cerf autour du cou. Au moins, avec Ghorghor, ça traînait pas à argumenter. C'est aussi bien qu'ils soient du même avis tous les deux, parce que ça devait pas être facile de le faire changer d'avis, le grand ! « - Bien. Je vais t´aider... commençons par les pieux. Tu les plantes, et je m´occupe de les camoufler avec des broussailles... Je vais envoyer Tittara surveiller en hauteur, qu´elle nous prévienne de toute approche pendant qu´on se prépare.
Ah ! Quelque chose de très important : on n´utilise que la petite hachette (j´en ai une, moi aussi) et pas ta grande hache... puis après, on brouillera nos traces en les piétinant.
Si quelqu´un les examine, qu´il ne puisse pas savoir que nous ne sommes que deux... et qu´ils puissent prendre les pièges pour des trucs de kobolds ou autres.. »Les rubis pétillants de malice, elle se retint de faire un bisou (d'encouragement) au colosse... que ça perturbait à chaque fois. L'elfe et le demi-orque allièrent donc leurs efforts pour mettre en œuvre LE plan. Il ne restait plus qu'à en vérifier l'efficacité. Afin de préserver les apparences, ils n'utilisèrent qu'une petite hachette qui pouvait laisser supposer que de petits êtres étaient en action. Mais cela leur rallongea tout de même un peu la tâche. Si Ghorghor était habitué à ce type d'effort intensément physique, on ne pouvait pas en dire autant de Yulahendil. Mais certainement motivée par sa détermination, elle ne rechigna pas à la tâche . La fosse vit rapidement le jour et abattre un grand arbre ne prit que quelques minutes au bûcheron en herbe. Les copeaux de bois volaient sous le tranchant de la hachette. Maintenant il faudrait attendre que quelqu'un passe. L'endroit était bien situé, en plein sur un sentier sûrement assez passager, suffisamment loin du fortin pour ne pas être vu. Le jour commençait à décliner sans que personne ne soit passé. Les deux compagnons devraient décider de ce qu'ils feraient jusqu'au lendemain. Yulahendil Yulahendil était harassée, mais le frêle espoir timidement ravivé au fond de son cœur lui apportait une détermination sans faille. Ouf ! Ils en avaient fini avec cette fosse ! Et c'était aussi bien que personne ne soit passé aujourd'hui, pendant leurs préparatifs. Sélectionnant un solide arbre comme point d'observation... elle expliqua à Ghorghor : « - Ce serait bien étonnant que quiconque entre ou sorte du fortin en pleine nuit. Mais ne prenons pas le risque de nous faire repérer : pas de feu, pas de tentes. Il faut nous reposer, sans s´exposer aux prédateurs nocturnes.
Ceux de mon peuple ont l´habitude de s´installer en hauteur, dans les arbres, hors de portée... je vais te montrer : c´est un peu comme faire une plateforme, comme il y avait pour les guetteurs du camp de Kressle, si tu te souviens bien. Ce sera facile : il y a plein de bouquets de noisetiers par ici, les petits troncs sont solides, longs, et faciles à tresser... encore un petit effort pour m´en rapporter auprès de ce grand chêne, là, qui offrira une vue parfaite sur notre barricade !
D´ailleurs... faudra mettre autour quelque clinque-ballants en roseau ou en bois sec pour servir d´alarme (ça tintinnabule quand on les bouscule) »Ghorghor
Un truc de tapette ça !« - Mouais, mouais... Pas d´problème ! » répondit Ghorghor, nullement inquiet de la tâche future. Il était un excellent bucheron d'arbres et d'êtres vivants, et aussi très bon en escalade. Si le chêne était trop haut et l'ascension dangereuse, il taillerait des prises avec sa hachette dans le tronc et le tour serait joué ! Yulahendil Malgré sa fatigue, Yulahendil sourit largement au costaud de bonne composition... et grimpa au chêne pour commencer savant tressage entre deux branches basses... elle dut pour cela sacrifier la corde de Ghorghor (ça leur laissait sa propre corde en soie, (qu'elle arrima au tronc) pour descendre "au plus vite" si nécessaire... Quand la plateforme fut enfin terminée, la nuit était bien là. Les chevaux furent mis à l'abri un peu en retrait, et les clinque-ballants bricolés astucieusement placés sur l'arbre barricade, au pied du chêne et de part et d'autre des chevaux... Pliant ses jambes pour les ramener contre elle en s’emmitouflant dans sa couverture, l'elfe bâilla pendant que Ghorghor se contentait de ce qui restait de leurs rations, expliquant : « - Tiens... prends une des pierre-tonnerre. Mais c´est uniquement au cas où on doive se défendre contre des bonshommes du cerf : il faut la jeter à terre et se boucher les oreilles : ça fait un boucan d´enfer pour surprendre les ennemis, et te laisser le temps de réagir. Yawww »(bâillement)... « J´en ai une aussi, et pî j´ai mon arc et mes sorts. Mais inutile de monter la garde... faut qu´on soit en forme demain. » Elle eut un petit frisson, et un nouveau bâillement. Fronçant le nez sous les odeurs de sueur (et pas seulement la sienne), elle se fit la remarque qu'heureusement qu'ils étaient dehors... ... même si dans la nuit, tropisme instinctif la rapprocherait naturellement de la chaleur corporelle du colosse... demi-orque ou pas ! Ghorghor Ghorghor prit le truc qui fait du bruit et le mit près de son sac. Il était content de lui. Il avait travaillé ses muscles toute la journée et il pouvait sentir une douleur constructive qui les parcourait. Ce genre d'exercices physiques lui donnait une sensation de puissance dont son ego se régalait. Bon, trancher des os avait plus de mérite aux yeux du barbare, mais cela ne pouvait être tous les jours non plus ! Alors que la nuit s'installait solidement, il sentit la silhouette de l'elfette se rapprocher de lui... Il la dévisagea d'un air hautain... Si fragile ces machins d´elfe... Mate-moi ça ! Avec deux doigts, tu lui briserais le cou ! Le semi-orque fut surpris de réaliser que dans le même instant de sa pensée son entrejambe se durcissait... Foutue d´femelle elfe ! grommela-t'il en pensée, avant de fermer les yeux pour finalement s'endormir... Malgré promiscuité entre elfe et demi-orque , la nuit fut tout de même agréable. Ainsi perchés, nul ne vint déranger nos insolites écureuils. Ciel dégagé était annonciateur d'une belle matinée , et même si la saison n'était pas à la tombée des glands, il semblait qu'il était enfin temps, de cueillir quelques passants. En effet, nos deux "tourtereaux" ne purent rater la petite charrette qui remontait le sentier, semblant se diriger vers repaire mal famé. Deux hommes étaient en évidence, visiblement armés d'arcs et d'épées. Ils ne tarderaient pas à arriver d'ici deux ou trois minutes sur le tronc abattu. ************************************************* Variante : Par la grâce de Desna...***************************************************************** Yulahendil Yulahendil sortit de ses rêves agités, toute pelotonnée contre le grand costaud bien chaud. Chevelure en bataille... ( pas "rangée" du tout ), et narines frémissantes sous l'odeur de fauve, elle dut néanmoins reconnaître qu'elle aurait passé une excellente nuit, s'il n'y avait eu ce cauchemar... La fraîcheur de cette fin d'hiver leur avait gentiment épargné humidité printanière. Si elle frissonnait encore, c'était faute à ce rêve épouvantable, encore si présent en son esprit pleinement éveillé. L'elfe ébouriffée s'étira sur place silencieusement (bien écrampie des efforts physiques de la veille), et précautionneusement, pour laisser son ronfleur calorifère terminer son cycle de sommeil, prolongeant le contact, et sa chaleur bien agréable. Elle tentait de se rassurer de la virile présence, tandis que larmes roulaient sur ses joues, à l'envol deTittara, qu'elle l'interpella avec une pointe de tristesse angoissée : « - Si quiconque m´avait annoncé que je passerai volontairement la nuit avec un demi-orque... je ne l´aurai pas cru...
Non, Titta ! Ne t´éloigne pas... j'ai mauvaise prémonition.... occupons-nous tout de suite des sorts de cette journée... je vais le réveiller... »La communion avec son familier était purement mentale et ne l'empêchait pas de câliner son costaud garde... du corps. Hmmm... il n'était pas facile de se concentrer sur ses arcaniques mémorisations matinales, tandis qu'elle réveillait ardeurs du mâle par caresses... aheum... pas timides... « - Ghorg'... s'il te plaît... réveille-toi... j'ai peur... j'ai vu un grand malheur m'arriver... Ghorghor, on va devoir affronter deux clampins du seigneur cerf sur une charrette menée par une mule... sont armés de rapières (affutées) et d'arcs... vont arriver bientôt... et Ghorg'... faut pas suivre mes plans... sinon... » L'elfe se remit à pleurer, ce qui pouvait être très désarmant par contraste avec sa promiscuité volontaire et très... heum... tendrement stimulante... * Nouveau choix de sorts : Niv 1 Charme personne/Sommeil/ Guérison blessures
Inchangé Niv. 2 Immobilisation personne/ Détection pensée et Niv. 0Modifié par un utilisateur samedi 17 octobre 2015 15:41:17(UTC)
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Ghorghor L'Affreux Molosse Orque, Barbare (niv. 3) Alors que Ghorghor dormait au rythme de ses ronflements printaniers (si, si… les ronflements pouvaient être printaniers car le semi-orque frissonnait légèrement dans ses ronflements, étant sensible au froid) un songe s’installa dans l’esprit du barbare. Parti en chasse…(sûrement aux papillons) il fut assailli par les chants mélodieux des oiseaux de la forêt… En un battement d’ailes, voilà que notre barbare, Ghorghor l’affreux molosse, dansait nu (!), le long de la rivière, imitant faons, lapins, et castors qui ouvraient ce ballet enfantin et innocent où le soleil éclairait la scène féerique sur laquelle ils jouaient tous. Oiseaux et papillons les accompagnaient dans une danse aérienne presque nuptiale. Le tableau en question débordait d’une innocence naïve, d’un amour éphémère irréel, cependant la danse continuait. Un lapin initia une séance de baignade dans la rivière et tous s'y joignirent.
Le barbare se laissa glisser sur les flots de la rivière, accompagné de ses nombreux compagnons. Dans cet univers paradisiaque, le demi-orque piqua un somme. Vaguement endormi, il sentit une légère présence à son côté gauche. La délicatesse du contact troubla ses sens. Il dut se concentrer afin de discerner comme une soyeuse chevelure sur sa poitrine… Se focalisant sur le contact sur son flanc gauche, il discerna deux formes rondes et fermes, pressées tout contre lui. Plus bas, une texture souple et douce se pressait sur sa hanche. Il sentait le point de contact se terminer sur un V où un timide duvet marquait la fin. La présence se continuait en deux longues et fines élancées, sensuelles dans le contact jusqu’à mi-mollet. Réveillant une excitation soudaine, le barbare chercha à ouvrir les yeux alors que ses muscles se contractaient violemment. Un plaisir violent se libéra en son entrejambes alors qu’il reprenait conscience, revenant à une réalité troublante… Ghorghor ne comprit pas tout au discours de l’elfette, sûrement mal réveillé et surpris de cette nouvelle sensation matinale qui le laissa littéralement : « sur le cul ! ». Il s'était brutalement redressé de moitié et dominant l'elfette d'une tête, il sentit le parfum de sa chevelure. Son pagne (qui servait de pavois au doux visage de l’elfe) copieusement humide, il chercha à mettre un sens aux paroles de Yula. Déboussolé par la proximité de cette dernière ainsi que ses sanglots, il se demanda une seconde si cela n’était de l’elfique. Puis se ravisa sur : Yula écrit:« Malheur m’arriver…affronter…seigneur cerf…charrette…par une mule…armé de rapière... vont arriver bientôt... et Ghorgh'... faut pas suivre mes plans... sinon… » Comment affronter le roi cerf à coup de charrette donné par une mule…était la question que se posait le barbare au réveil… Voyant la sorcière apeurée, sanglotant si près de lui, alors qu’il venait de se cracher la purée dessus, il balbutia : « Ça ira… J’suis là… B’in on n'suivra pas le plan… »Dit-il en passant un gros bras protecteur autour des tremblantes épaules de l'elfette en sanglots. Avec un plan pareil tu m’étonnes ! Modifié par un modérateur lundi 11 mai 2015 12:40:41(UTC)
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Yulahendil Yulahendil éloigna le pagne et ce qui pavoisait dessous pour s'essuyer larmes, des deux mains libérées... retrouvant regard de braise ardente en levant les yeux vers le costaud bien... heum... détendu. Il n'était pas moment de se plaindre de sa rapidité dans l'action : l'irruption prochaine des deux candidats pressentis à la distribution des infos (et des pains, à coup sûr) rappela douloureusement son cauchemar à la sorcière qui pressa - doucement - son compère à descendre de la plateforme : « - Desna nous protège contre ces deux-là... Tittara surtout ! Snif ! On fait pas comme j'ai dit... on fait comme tu diras, Ghorg'...
Si tu veux, je peux essayer d'en endormir un, ou lui tirer dessus.. comme tu voudras... allons-vite ! »L'elfette mordait sa (jolie) lèvre inférieure avec un sourire contrit, mélange de soumission (au destin ?) et de sentiment d'urgence, regard de braise brillant d'espoir levé vers son sauveur (de familier) supposé... essuyant discrètement ses fins (et agiles) doigts contre la couverture (qu'avait mérité un bon nettoyage...). Modifié par un utilisateur lundi 11 mai 2015 12:41:33(UTC)
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Ghorghor L'Affreux Molosse Orque, Barbare (niv. 3) Voilà qu’au moment où lui, Grand Barbare, Terrifiant Gladiateur de Gorum qu’il était, se faisait tendre, l’elfette se faisait la malle ! Certes, sa courte tentative d’affection n’allait sûrement pas battre les longues promenades main dans la main ou les jolis billets doux parfumés des chansons d’amour mais bon il avait fait un effort de tendresse tout de même. Il savait les femmes sentimentales, il avait bien écouté les chansons de papa George, chantée dans tous les petits villages. Il avait notamment retenu celle qui disait que « quatre-vingt-quinze fois sur cent la femme s’emmerde en baisant » mais voyant l’elfe se barrer comme si de rien n’était (alors qu’elle était en partie responsable pour son pagne mouillé), il pensa très fortement Elles le méritent !. Simplement parce qu’il avait lâché la purée trop tôt, v’là qu’elle le chassait au plus vite. Cependant, Ghorghor n’était pas le style de personne à brailler ses pensées sur tous les toits, et il descendit sans broncher avec tout son matos (à l'aide de la corde). Il retira son pagne imprégné de sa semence, le frotta contre l’herbe mouillée afin de le laver puis enfila pagne et armure. Inutile de dire que le barbare sentait encore plus le « fauve » une fois habillé car le nettoyage restait sommaire. Ce fut sans broncher qu’il suivit le plan de la sorcière. Tout se déroula comme « planifié » jusqu’au moment où il alla vérifier le convoi de la charrette. Il s’aperçut rapidement que ceci était bien de la gnôle et prévint l’elfe en orque. Alors qu’il revenait avec Stephen pendant qu’Yula interrogeait Patrick. Ghorghor beugla d’un coup « J’vais t’crever connard ! » à Stephen tout en dégainant sa grande hache et abattit un coup en direction de l’infortuné. A croire que le barbare n’était pas bon pour les embuscades, il rata son coup. Les hostilités lancées, Yula se protégea en immobilisant son ennemi. L’homme qui croisait le fer avec le colosse semi-orque rata ce dernier pour la première et dernière fois car un coup d’estoc l’éventra ! Modifié par un modérateur lundi 11 mai 2015 17:55:41(UTC)
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Yulahendil Yulahendil s'était empressée de saucissonner le... Patrick immobilisé avant qu'il ne se défige de sa paralysie magique. Titarra restant accrochée (à sa demande expresse) sur peigne d'ébène, au dessus du front de sa maîtresse et au milieu de tempête blanche fouettant les mètres autour de la sorcière comme pour chasser tout ce qui pourrait approcher... Prisonnier menotté, ligoté, bâillonné, chausses au chevilles et fesses à l'air... la sorcière tourna son regard de feu vers Ghorghor pour vérifier qu'il en avait bien fini avec l'autre... et que nulle (mauvaise) surprise et autre comparse n'approchait... Dans le silence retombé après la bataille instantanée, ne persistait que souffle affolé du prisonnier par ses seules narines encore libres... pour l'instant. La mule broutait tranquillement sur le bord du chemin... Innocemment.
Elle n'y était pour rien.
Bien sûr.Avec un lent et long soupir, l'elfe retint ses larmes de joie et de soulagement mêlées... Oui... Merci.
...
Merci pour les innocents.
...
Merci, Desna.
Ce n'est rien, Titta'... hi ! hi ! (rire intérieur nerveux) ... tu viens juste d'échapper à la fin... aujourd'hui.Il y avait quelque leçon à tirer de cette faveur de la divine Protectrice des voyageurs... il était moins dangereux d'occire coupable que de malmener innocent qui l'accompagne... Yulahendil leva pouce en l'air à l'attention de Ghorghor, lui faisant signe de rester sur ses gardes... et se retourna vers le bandit se tortillant au sol, avec un regard enflammé, un sourire carnassier et un appui ciblé de son lourd bâton de chêne : « Inutile de te trémousser ainsi, toi... garde tes forces pour répondre... on va jouer à un jeu "à trois"... ça s'appelle "Bonne - Pas - Mauvaise"... »Elle se tourna vers son compagnon gaugé de sang (croquant encore le coeur qu'elle avait extirpé elle-même) et lui envoya un bisou à distance, avec un clin d'oeil, le remerciant : « Hey, mon sauveur ! Ton plan... c'était un bon plan...
Tu voudras bien me tailler à l'arrache quelques petits pieux comme des armes "à la kobold", s't'eup' ?
Inutile de peaufiner, hein... c'est pour consommer de suite... »C'était un peu vantardise, et beaucoup histoire de faire flipper encore plus l'interrogé... qui allait avoir tant de choses à raconter... .... Ainsi, la gnôle venait du père Mathias, vivant dans une cabane à la frontière sud du Brévoy (dont la localisation fut parfaitement précisée) à un peu plus d'un jour de charrette. Excellent distillateur, celui-ci se faisait rançonner par le seigneur cerf, soiffard invétéré, qui attacherait donc beaucoup de valeur à ce chargement..."cuvée spéciale pour le Seigneur cerf !" Dans le fortin un nombre mal défini de brigands (dix à quinze ?) selon l'inclusion ou non de "patrouilles" rentrant (et sortant ?) régulièrement du camp. Les hommes (et rares femmes) du seigneur cerf ne se connaissent guère entre eux. Seule femme citée = Kressle... et il n'y a pas de "serveuse", "esclave" ou autre "prisonnière" visible... là-bas. Mais le seigneur cerf à des quartiers privés, inaccessibles aux clampins... Le mot de passe est inchangé « "Par les putains d´os de St Gilmorg on s´en cogne !" » et sera demandé à l'entrée du fort. Les noms (complets) des deux hommes : Patrick et Stefen... Ensuite les éléments complémentaires : . des nouvelles de Kressle, Hapss, Bébert ou Hugo ? . des infos sur Valkéry, et qui lui a coupé la langue (et pourquoi) ? . qui s'occupe du "maintien de l'ordre" dans le fort ? . y'a t'il quelque utilisateur de magie : qui ? que sait-il faire ? . les patrouilleurs de nuit aux remparts : c'est toujours les mêmes ? à quelle heure ils sont relevés ? . le plan du fortin (salle de garde, dortoirs et quartiers du seigneur cerf...) . de quels dangers dans la région se prémunissent les conducteurs de charrette, la nuit, lorsqu'ils font halte (feu, tour de garde alterné ?) ; ont-ils déjà été attaqués par des kobolds, des mites, loup/sanglier géants... ? Au prix de quelques blessures, s'il le fallait...
(par les épieux "à la kobold" : un point de vie à la fois...  ) et de quelques goulées de gnôle, aussi : c'est le jeu "Bonne - Pas - Mauvaise"... (réponse !)  )
Par ailleurs, alors qu'ils mèneraient chariot et son chargement tranquillement à l'abri, en dehors du chemin, elle prendrait grand soin de la mule et discuterait avec elle (Langage animal (Surnaturel) de la sorcière) obtenant son nom (Broutefleur) et les coordonnées de la dernière halte nocturne, avec les dangers/prédateurs perçus... Et les deux ouvreurs d'horizons, après avoir ôté traces du combat (et cadavre de Stephen) resteront bien sûr "embusqués" près de la barricade... gardant prisonnier "stabilisé" (à 0 p.v.), ligoté, bâillonné, yeux masqués et oreilles bouchées,... en sommeil éthylique... Modifié par un utilisateur lundi 11 mai 2015 17:57:42(UTC)
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Ghorghor L'Affreux Molosse Orque, Barbare (niv. 3) Ghorghor avait donc décidé d'improviser afin d'éviter que toute vision elfique se confirmât, et visiblement tout c'était bien passé... Il venait d'éventrer Stephen. Enfonçant sa main dans les entrailles, il sortit la plupart des boyaux de ce dernier. L'acte suffit pour achever le pauvre bougre. La suite fut assez surprenante... La sorcière elfe qui était pourtant de si petite nature et si facilement écœurée par les rituels barbares du demi-orque, arracha elle-même le cœur du décédé. Le barbare qui se remettait de sa rage, saisit l'organe et sans se poser trop de questions leva son offrande au ciel pour le grand Dieu de la guerre : Gorum. Le colosse se rassura sur le comportement de l'elfe, quand celle-ci lui demanda d'aller tailler des pieux alors qu'il n'avait pas encore fini son rituel. B'in une elfe ! Bah t'attendras ! J'vais pas dé-respecter Gorum pour toi !Une fois l'oeuvre finie, il exécuta les souhaits de la sorcière et participa à l'interrogatoire d'un air distrait...car il se foutait de toute information. Il leur casserait la gueule à tous ! Pas b'soin d'en savoir pour ça ! Modifié par un modérateur lundi 11 mai 2015 17:58:21(UTC)
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A vrai dire la démonstration sanguinaire valait mieux qu'une simple tentative d'intimidation. Et Patrick passa à table sans qu'on ait besoin particulièrement de le pousser. Apparemment, ce qui était arrivé à Kressle et sa bande n'était pas encore remonté jusqu'à lui. Mais en même temps, le Patrick avait du être absent quelques jours du fortin. Lui n'était peut-être pas au courant mais en était-il la même chose au cœur de la maisonnée du Seigneur-Cerf ? Visiblement il connaissait Valkéry et son histoire. « C'est Dovan qui lui a coupé la langue. Apparemment le gamin a contesté ses ordres. Dovan, c'est certainement le plus taré de la bande du Seigneur-Cerf, lui il tue juste pour le plaisir et il se délecte de la souffrance... Je crois qu'un jour Valkéry a refusé d'obéir à ses ordres et il l'a récompensé d'une langue en moins.... Le p'tit, c'était juste un p'tit caïd de rue mais c'est pas un violent... D'ailleurs je crois pas que le Seigneur-Cerf ait trop apprécié la démonstration de Dovan vu la volée qu'il a pris derrière ... »Ensuite Patrick parla davantage de l'organisation du fort. Y a en moyenne une dizaine de bandits, le Seigneur Cerf et ses trois lieutenants Auchs, Dovan et Akiros. « Auchs est un benêt mais c'est de loin le plus fort de tous, Dovan c'est un sournois complètement sadique mais le réel second du Seigneur-Cerf c'est Akiros un ancien paladin d'Erastil. Très intelligent et un sacré meneur d'hommes. Tout le monde le respecte, à part Dovan qui le hait car il a pris sa place. Pour la magie, y a personne qui s'en sert à ma connaissance, ou alors elles cachent leur jeu. Pour les relèves c'est à tour de rôle , en général des veilles de quatre heures. »Le bandit tenta de dessiner tant bien que mal le plan du fortin. Il ne connaissait que le plan du rez de chaussée avec divers enclos, l'armurerie, la salle commune , la réserve et les appartements du Seigneur-Cerf. Le sous-sol était interdit à tous et seul le Seigneur-Cerf y accédait.
Il leur parla ensuite des dangers des Terres volées. « Ben comme toutes personnes censées, feu de camp et tour de garde alterné. Le plus gros risque dans la région c'est les loups ou leurs cousins thylacines c'est pas ce qu'il y a de plus dangereux mais c'est les plus nombreux. Ensuite faut éviter de camper trop près des cours d'eau : peut toujours y'avoir des Tatzlwyrm dans les parages, c'est une espèce de petit dragon aquatique très agressif.
J'vous ai tout dit tout ce que vous vouliez savoir, alors laissez moi partir maintenant... Je vais plus vous servir à rien.. »Yulahendil Yulahendil porta la bouteille de gnôle à la bouche volubile et le força à en reprendre une bonne rasade, en commentant : « Bonne réponse ! Rebois-donc d'abord, puisque t'as encore gagné... »Laissant l'autre ingurgiter dose suffisante -achevant de payer son aller direct pour le marchand de sable-... elle s'employa ensuite à le re-bâillonner en commentant : « Tut-tut-tut... t'es du mauvais côté du bâillon pour donner des ordres. C'est pas à toi de décider si tu peux être un vrai homme libre de la Ceinture verte, ou si tu ne resteras qu'un parasite... vivant de brigandage, nuisible, et donc à éliminer... mais tu peux y réfléchir. Dès maintenant. C'est le moment. »Elle s'employa ensuite à lui confectionner avec des bouts de sa chemise (sale) un bandeau sur les yeux, et même à lui bourrer les oreilles de tissu en charpie, afin de le rendre aussi sourd qu'aveugle. Le pôvre commença à hyperventiler des narines en attendant... il ne savait quoi ? Dans le silence et l'obscurité... Ainsi il majorerait les effets de l'alcool et ne devrait pas tarder à être complètement saoul... ça le désangoissera. L'elfette se redressa, abandonnant leur saucisson à la gnôle et aperçut Titarra voletant à proximité, et Ghorghor en train de baffrer (nullement intéressé par les révélations de leur prisonnier). Plein de sang (de l'autre bandit), il mâchouillait quelque chose (elle préférait pas savoir quoi), en nettoyant soigneusement sa hache... Elle ne se rendit compte qu'à ce moment-là, qu'elle-même ne devait pas dépareiller à son côté : l'extraction du cœur de Stephen avait largement ensanglanté sa propre mise... Débordant de reconnaissance envers le musclé colosse, et d'humeur à lui laisser toute initiative, elle eut un petit rire, nerveux, mais soulagé, et sautilla vers lui en quelques bonds agiles, ouvrant les bras avec intention évidente : « Tittara te doit la vie ! Merci, Ghorg' : faut que je t'embrasse ! »Ghorghor
L'Affreux Molosse Alors que Ghorghor avalait le dernier morceau d’organe et qu’il commençait à s’occuper de sa terrible hache, l’elfette s’approcha de lui nerveusement. Puis, à petits bonds, elle s’élança bras ouvert pour l’embrasser… Visiblement la manière elfe d’dire merki… Va savoir… il écarta donc sa hache (cela aurait été bête qu’elle s’y coupe) et accepta « le baiser du chevalier charmant » sans trop grimacer. Sans trop s’en apercevoir il commençait à s’y faire… Le reste de la journée se déroula normalement. Le prisonnier ne se remit pas de son KO alcoolisé et traumatique. Ghorghor éparpilla ce qu’il restait du mort sur l’arbre au travers de la route et empala la tête de ce dernier sur un petit pique de bois. Il espérait que cet horrible décor repousserait les bandits les plus trouillards. Le grand semi-orque emmena la frêle sorcière (qui avait de la ressource, même Ghorghor l’admettait intérieurement) à la rivière pour qu’elle se refasse une beauté. Lui, le barbare, plongea dedans puis repartit immédiatement se réchauffer en allant chasser du gibier. Yulahendil Yulahendil profitera dans la journée d'un moment calme et d'eau à proximité pour une bonne toilette et aller lessiver tout ce qui doit l'être... sans pudibonderie, très "nature". Tandis que les chemises sécheraient, il faudrait trouver moyen de se réchauffer... N.B. (hrp) Si Ghorghor décide de tuer Patrick, elle demandera que ce soit à petits coups de petits pieux (à la kobold) en l'amenant à zéro p.v. dans un premier temps... elle lui expliquera pourquoi....Ghorghor Ils revinrent à leur camp sans souci. Vu qu’aucun feu n’était permis, ils mangèrent légume et viande crue. Cela ne gêna guère le colosse. Pris de pitié pour les papilles gustatives et la psyché de l’elfe, il recouvrit sa part d’ail sauvage cru. Lui aussi prit sa part d’ail mais se contenta de la manger séparément de la viande, pour ne pas perdre le goût de la chair rouge. Le repas fini, ils remontèrent dans leur tanière, là, où une autre nuit intime passa. Il partagea sa couverture de fourrures d’un mouvement de bras ample, tout en encerclant cette dernière, et sans forcer la main, l’invita à se rapprocher de lui afin qu’elle se protège de froid de la nuit. ‘L’a eu des émotions la femelle elfe ! J’ai pitié, quoi !’ se dit-il pour se rassurer sur son comportement. Munis de leur paquetage et leur convoi, les deux compagnons attendaient maintenant le retour de leurs amis partis chercher du renfort. Une nuit passa, à observer au loin le fortin du Seigneur-Cerf. Modifié par un modérateur samedi 23 mai 2015 22:37:22(UTC)
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Fuzol C'est en début d'après-midi que la petite bande composée d'Éric, Fuzol et Asmodéus apparut au loin, suivie d'une multitude de petits kobolds. Autre fait qui saurait certainement réjouir Yulahendil ; Lali se trouvait avec les compagnons. En arrivant à la hauteur de ses deux compagnons d'aventure, Fuzol offrit un sourire en guise de salutation. « Bien le bonjour! On ne vous a pas trop manqué? » s'exclama le prêtre de Calistria. Modifié par un modérateur lundi 11 mai 2015 19:50:37(UTC)
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Yulahendil Tittara les avait prévenus bien à l'avance de l'arrivée de la troupe hétéroclite des compagnons et kobolds associés... Yulahendil se porta à leur rencontre pour les guider jusqu'au point d'embuscade, en leur indiquant les zones piégées à éviter soigneusement... Étonnamment, ce fut le prêtre de Calistria qui l'apostropha en premier, apparemment de bonne humeur malgré ses vêtements ensanglantés : « Bien le bonjour aussi, voyez-nous heureux de vous retrouver tous ici, Maître Fuzol.
Mais que vous est-il arrivé ? Des ennuis... heum.... diplomatiques ? »Elle se précipita ensuite vers Lali et Nipik pour les embrasser joyeusement. Modifié par un utilisateur mercredi 13 mai 2015 19:13:28(UTC)
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Eric , affirma Eric d'un ton badin. « Lali et quelques kobolds nous ont accompagné, et Fuzol a failli mourir. Et de votre côté ? »Modifié par un utilisateur samedi 1 février 2014 18:05:49(UTC)
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Message secret pour Kaochi :... Tandis qu'elle laissait à Nipik ses propres bras ouverts pour éventuelle embrassade (s'il l'acceptait), elle renvoya clin d'oeil à Lali (qu'elle venait de bisouiller) et Eric, en rétorquant à ce dernier : « - Pareil...
Tittara allait mourir, mais en fait non... avec Ghorghor, hier, on a rencontré... affronté... deux hommes du seigneur-cerf, avec une carriole ; reste un prisonnier loquace et pî Broutefleur aussi, une mule courageuse, innocente, très gentille...
pî la nuit...heum... ça a été...
... On vous attendait ! »Comment peut-on garder sourire si ingénu, avec des yeux de braise... si ardente ? Modifié par un utilisateur mercredi 13 mai 2015 19:16:47(UTC)
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Fuzol Quelque peu embarrassé par la déclaration d'Éric, Fuzol tenta de rectifier les choses dans une perspective qui lui était plus propre. « Disons que, oui, j'ai frôlé la mort... C'est généralement ce qui se passe quand on se jette courrageusement dans la bataille au lieu de se contenter de tirer des flèches de loin... Mais bon ! Bien heureux de vous voir. » Sur ces derniers mots, le prêtre sauta en bas de son poney, le tenant fermement par le licol. « Et vous ? Vous en avez appris plus sur ce drôle d'endroit ? »Modifié par un modérateur mercredi 13 mai 2015 19:14:55(UTC)
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Eric Eric semblait un peu surpris. Sans sa barbe, il aurait même eu l'air perdu. « Euh .. ah bon ? Je croyais .. la mante religieuse ne vous a pas sauté dessus à son apparition ? .. J'ai dû mal voir. »Il regarda Yulahendil un instant, avant de s'adresser à Ghorghor : « Un affrontement, un mort ? L'autre, qu'en avez-vous fait ? » Et puis comment une mule peut être courageuse ?Modifié par un modérateur mercredi 13 mai 2015 19:15:56(UTC)
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Ghorghor
L'Affreux Molosse Comme à son habitude, Ghorghor laissa toutes les hospitalités à la femelle elfe. Il salua le prêtre de la tête d'un sourire qui révélait plus son bec-de-lièvre, puis répéta le procédé pour les autres du groupe. Quand son pote lui adressa la parole, il répondit content de lui en montrant la tête empalée sur une pique juste au rebord du chemin mais visible qu'une fois près du barrage. « Ouais, m'a fait chier ! Puis j'ai tenté la r'production d'un massacre Kobold, t'vois !
T'trouves ça r'semblant ? »Modifié par un modérateur mercredi 13 mai 2015 19:25:38(UTC)
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Eric Eric grimaça un peu, mais ne dit rien. Ghorghor avait l'air d'avoir mis du coeur à l'ouvrage, il ne fallait pas le décourager. « Peut-être ... enfin, je n'en sais rien, je ne suis pas kobold, et je n'ai jamais massacré personne. Sauf aux dés. C'est peut-être à eux qu'il faudrait demander », finit le forestier d'un signe de la main en direct des écailleux à la suie. « Mais ça fait qu'une tête, où est l'autre ? »Modifié par un utilisateur samedi 1 février 2014 18:06:26(UTC)
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Ghorghor répondit-il d'un ton joyeux. Puis il détourna son regard vers Lali et s'exclama : « Content d'te r'voir, p'tite puce ! »Puis se retournant vers Fuzol, Eric et Asmodeus, il demanda innocemment : « Z'avez ram'né d'la mante religieuse ? J'ai jamais goûté. »Modifié par un modérateur lundi 11 mai 2015 20:02:29(UTC)
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Yulahendil Lali et Nipik avaient plein de choses à raconter avec volubilité...les kobolds sauvant héroïquement leur grincheux gnome contre géante bête, c'était encore mieux que les chasses à l'hululu (?) et pî y'avait des fourmis dans la soupe... tout n'était certes pas très clair pour l'instant (surtout en draconien) mais quand même bien joyeux, ce qui faisait agréable contraste par opposition à ces derniers jours... Yulahendil profita pleinement de ses retrouvailles, avec joli sourire et petit salut de la main vers Asmo' aussi, emmenant tout le monde vers leur lieu d'embuscade, ajoutant à la remarque de Ghorghor avec une ambiguïté voulue : « ... vî... c'est que c'est un insatiable ce grand mâle... qui fait du bien...
Vous ferez bien attention aux pieux, plantés sur la droite de la barricade, ils sont masqués dans les buissons... et à gauche, y'a une grande fosse suffisante pour plus d'un Merry-liquoriste, méfiez-vous ! »Elle leur indiqua de part et d'autre de l'arbre abattu en travers du chemin, et traduisit aussi pour Nipik et les siens, sifflant en draconien... Tout le monde se retrouva dans la cache un peu à l'écart du chemin, où Broutefleur attendait tranquillement, près de leurs chevaux et d'une pleine carriole de bouteilles de gnôle... tandis que Ghorghor leur exhibait pitoyable prisonnier menotté, ligoté, bâilloné, masqué, assourdi, à moitié dénudé et quelque peu sali par ses propres déjections accumulées depuis plus de vingt-quatre heures : « Voici Patrick. Un homme du Cerf. Un bandit.
Pour l'instant, il ne sait rien de vous (ne peut voir, ni entendre) et croit avoir été attaqué seulement par un couple orc/elfe à qui il a révélé tout ce qu'il savait, réclamant pitié et vie sauve.
Vu vos remarques sur ma manière de régler le sort de Bébert et Hugo... je vous avais dit que "on ne reproche pas à ceux qui ont assumé leur corvée de l´avoir fait. La prochaine fois, je laisserai tout volontaire prendre ma place", alors comme promis, cette fois, c'est vous qui vous en occuperez : à vous de décider de son sort ! »Mémoire d'elfe ne saurait laisser temps l'effacer...Avec une moue pincée, elle écarta les mains vers l'infortuné en montrant qu'elle ne s'en occuperait plus... faîtes-vous plaisir...Puis elle déplia un de ses parchemins et révéla un grand croquis, qu'elle commenta : Patrick ne connaissait que le plan du rez-de-chaussée avec divers enclos, l'armurerie, la salle commune, la réserve et les appartements du Seigneur-Cerf. Le sous-sol était interdit à tous et seul le Seigneur-Cerf y accédait.  « Après la mort rapide de son pote Stephen coupé en deux en un seul coup de hache par Ghorgh', il nous a déjà appris beaucoup de choses :
- Les gens du seigneur-cerf ne se connaissent pas bien entre eux... il y a très peu de femmes (comme Kressle). Le mot de passe est toujours "par les putains d'os de St Gimlmore, on s'en cogne !" et il sera demandé à l'entrée du fort pour pouvoir entrer...
- Le chargement de gnôle est très précieuse "cuvée spéciale du seigneur cerf", soulard notoire, qui rançonne le père Mathias (éminent artisan distillateur) à un peu plus d'une journée d'ici (vers la frontière sud du Brévoy). Je vous préviens... c'est de la forte ! Le Patrick a été dans le coma depuis hier avec une seule bouteille...
- Dans le fortin : "Y a en moyenne une dizaine de bandits, le Seigneur Cerf et ses trois lieutenants Auchs, Dovan et Akiros.
Auchs est un benêt mais c'est de loin le plus fort de tous, Dovan c'est un sournois complétement sadique mais le réel second du Seigneur-Cerf c'est Akiros un ancien paladin d'Erastil. Très intelligent et un sacré meneur d'hommes. Tout le monde le respecte, à part Dovan qui le haït car il a pris sa place. Pour la magie, y a personne qui s'en sert à ma connaissance, ou alors elles cachent leur jeu. Pour les relèves c'est à tour de rôle , en général des veilles de quatre heures. »
- Le plus gros risque dans la région c'est les loups ou leurs cousins thylacines c'est pas ce qu'il y a de plus dangereux mais c'est les plus nombreux. Ensuite faut éviter de camper trop près des cours d'eau peu toujours y'avoir des Tatzlwyrm dans les parages, c'est une espèce de petit dragon aquatique très agressif.
- Voilà... par ailleurs, il a aussi raconté que "C'est Dovan qui a coupé la langue à Valkéry. Apparemment le gamin a contesté ces ordres. Dovan c'est certainement le plus taré de la bande du Seigneur-Cerf, lui il tue juste pour le plaisir et il se délecte de la souffrance... Je crois qu'un jour Valkéry a refusé d'obéir à ses ordres et il l'a récompensé d'une langue en moins.... Le p'tit, c'était juste un p'tit caïd de rue mais c'est pas un violent... D'ailleurs je crois pas que le Seigneur-Cerf ait trop apprécié la démonstration de Dovan vu la volée qu'il a pris derrière ... » »... Elle laissa tout le monde digérer les informations, avant de rajouter : « Un paladin d'Erastil, c'est curieux que ça soit un bandit, non ? le Père Kraven ne cautionnerait sûrement pas ça...
Maître Fuzol... pouvez-vous nous dire ce que vous savez sur le culte d'Erastil ? »... avant que je ne parle du PLAN...Modifié par un utilisateur jeudi 25 septembre 2014 17:37:51(UTC)
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