Le paysage du Barstoi s'étalait autour de Grongrim, qui était ballotté par la caillouteuse route qui le mènerait au lieu de rendez-vous, un peu à l'ouest de Vische. Des champs emplis de pousses de blé chétives s'étendaient à perte de vue autour de lui, quelques ouvriers s'activaient à arracher les mauvaises herbes.

Il aperçu une tâche noire au loin, sur le chemin. En s'approchant, il distingua nettement un attroupement bloqué par trois fourgons aux arrêtes bardées de renforts en métal. Des caravanes, des chariots, quelques paysans à pieds pestaient, tandis que d'autres rebroussaient chemin en s'éparpillant dans les campagnes aux alentours.

Grongrim eut du mal à se faufiler jusqu'au sommet de l'attroupement. Une femme de grande taille semblait camper d'un pied ferme au devant de la foule. Ses traits dénotaient une origine orque. Grongrim l'avait déjà vu, elle l'avait dépassé alors qu'il sortait de Cesca.

Deux impressionnantes silhouettes masquées levaient une main drapée d'un gant blanc pour signifier fermement l'interdiction de passer. Leur uniforme était caractéristique des forces de l'ordre du Barstoi, réputées pour leur intransigeance et leurs méthodes musclées.

Modifié par un utilisateur jeudi 5 décembre 2013 11:40:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les deux silhouettes rabattirent leur main sous leur cape noire. L'un d'eux prit la parole, sa voix était grave, déformée par son masque inexpressif.

« L'ordre du Gant n'a aucune justification à donner aux civils. Encore moins à une bâtarde kellide... Personne ne doit se rendre à Vische, c'est tout ce vous devez savoir. Et cette route y-mène.  »

Il montra ladite route d'un geste ample de la main.

« Pour aller plus au nord, vers les comtés de d'Odranto ou Sinaria, vous devrez faire un détour par l'Ouest  »

Parmi la quinzaine de passagers de la caravane, trois portaient une attention toute particulière aux événements et ne semblaient pas se réfugier dans des bougonnements impuissants ou dans un fatalisme contraint. Un humanoïde simiesque s'approcha à cheval à quelques pas de la demi-orque. Une gnome passa une tête curieuse par la fenêtre de son wagon. Une humaine aux cheveux roux et aux yeux bleus la singea, et regarda par la fenêtre adjacente.

Le dernier wagon de la caravane décida d'abandonner et de rebrousser chemin.

Note : votre but principal est d'aller jusqu'au lieu de rendez-vous qui est plus loin le long de cette route, la caravane n'est pas indispensable.

Shawndelle allait porter la main à son cimeterre, dans l'optique de faire ravaler ses commentaires au garde (elle avait l'ouïe fine, et le garde manquait de discrétion), lorsqu'un nain intervint. Se rappelant son rôle d'escorte, elle se contint, attendant la réponse qui serait faite à ce dernier.

Ils en étaient à leur cinquième jour de voyage et Barkeras avait été émerveillée par la beauté de la Numérie.
Mais là, la caravane n’avançait plus.
L'androïde sortit sa tête rousse ébouriffée par la fenêtre du wagon dans lequel elle était installée et regarda la situation.
Les gardes étaient impressionnants avec leur armure leur cape noire et leur gant blanc.

« Ar-Athaan, tu sais ce qui se passe? » avait elle lancé à l'homme aux longs poils roux. Depuis quelques jours, comme c'est lui qui avait commencé, elle était enfin arrivé à le tutoyer également, mais c'était un concept difficile pour elle.

« J'espère que l'on ne va pas être bloqués trop longtemps ici, je dois me rendre vers Vische. » fit elle à la gnomette qui avait elle aussi passé sa tête par la fenêtre.
« Vous aussi? »

Mais la réponse du garde qu'elle réussi à capter grâce au vent qui avait tourné en sa faveur, ne présentait pas les choses sur le meilleur angle.
Elle suivit le doigt du garde pointant vers le ciel et essaya de distinguer ce qu'il semblait montrer

Modifié par un utilisateur dimanche 1 décembre 2013 16:18:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ar-Athaan s'était arrêtai non loin de la caravane sur son cheval. Il attendait la suite des événements.
Pour lui, le discours était clos. Si le gant blanc ne voulait pas que l'on passe. On ne passe pas.
Il se tourne vers la jeune apprenti de Harlon.
«  Je crois que nous ne passerons pas par les chemins officiels.
Rien de bloquant, nous porrons toujours passer par des endroits moins fréquentés où il 'n y aura pas de fichu gant blanc. » Machinalement Ar-Athaan avait sa main à sa ceinture vers son pistolet afin de s'assurer qu'il était toujours là.

jet de folklore local pour connaitre d'autre route

Modifié par un utilisateur dimanche 1 décembre 2013 16:45:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

D'autres caravanes avaient rebroussées chemin devant l'opposition que leur présentait les forces du Barstoi, et les paysans commençaient à se disperser. Au final, seuls restèrent les chevaux que montaient Grongrim et Ar-Athaan, ainsi que deux wagons de la caravane que conduisait un cocher dégingandé. À l'intérieur, Barkeras tentait toujours de distinguer les détails indiqués par le garde, et cru voir une volée d'oiseaux figés en plein vol.

Les chevaliers baissèrent la tête pour regarder la gnome, mais l'ignorèrent royalement. C'est alors que Shawndelle les fit reculer d'un pas. Ils frémirent devant la froide détermination de la demi-orque, et s'écartèrent en portant la main à leur épée, mais ne dégainèrent pas. L'un d'entre-eux s'inclina dans une attitude moqueuse et répondit à sa provocation par une bravade :



« Allez-y, menez-les à la mort, ça fera une kellide de moins qui se lancera à l'assaut de nos belles cités. »



Le cocher descendit lentement de son perchoir et détacha une de ses montures. Il lança à Shawndelle :

« Si tu veux conduire ces clients à leur mort au prix de ta vie, libre à toi, mais ce sera sans moi. »

Il grimpa dessus, et s'élança avec fougue vers le sud.

Les cinq chevaux restant - un peu miteux - renâclèrent. Un espace réduit entre les fourgons renforcés leur dévoilait une route qui grimpait le long de la colline. L'air doux d'un après-midi de printemps commençait à rafraichir à l'approche de la nuit. Deux grands nuages blancs couvraient le ciel de leur robe cotonneuse.

Ar-Athaan a la proposition de la belle demi-orque commenta à Karderas.
« Voilà une chance que Desna nous offre. Profitons-en Karderas. »
Ar-Athaan donne un léger coup d'éperon et fait avancer sa monture.
Le cheval pie de cette humanoïde au pelage roux et aux traits simiesques s'élança au petit et arriva en un instant à la hauteur de la ravissante guerrière.
Ar-Athaan donna un petit coup sur les mords et le cheval exécuta un 360°.
Le manœuvre du cavalier fût exécuté avec une parfaite maitrise. La poussière soulevée par le cheval partit sur les gardes.. un accident involontaire .
Ar-Athaan admira la belle guerrière et la gnomesse. Impossible de ne pas être attirer par ses femmes. Son cigare pendu à ces lèvres et les yeux fixés sur les .. , Ar-Athaan resta coi plus que de raison.
Par Calistria, je perds mes mots devant ses deux dons de Shélyn
Ar-Athaan se reprit et proposa une offre à la belle inconnu.
«  Mon nom est est Ar-Athaan et je voyage avec une compagnon de route pour Bartoï. Il semble que nous ayons la même destination et la même urgence. Je vous propose de faire route commune  »

Modifié par un utilisateur lundi 2 décembre 2013 00:46:30(UTC)  | Raison: Non indiquée

Satisfait que la route soit débloquée, au moins pour eux, le nain contemplait d'un air dubitatif le groupe hétéroclite qui semblait vouloir se rendre à Vische.

Remontant sur son cheval en lui faisant faire face à un maximum de personnes, Grongrim voulut en avoir le cœur net :« Par la barbe de mes ancêtres, Autant de personnes qui veulent se rendre à un même endroit bloqué, ça fait une sacrée coïncidence ! » Puis il éclatat d'un rire tonitruant et continua « Cette fripouille de Harlon Hencius a tous réussi a nous faire venir à Vische ou je suis un nain imberbe ! »

Ils étaient cinq à vouloir passer coûte que coûte et là, un messire nain interpella les gens et annonça qu'il était sûr qu'Harlon nous avait tous demandé de venir.
Et comme il n'est pas imberbe, il doit forcément avoir raison!

Ce qui fut d'emblée confirmé par la jeune barbare qui avait "effrayé" les gardes en leur montrant les dents.
Barkeras lança une recherche dans sa mémoire sous la requête "diplomatie orque" et fut rapidement renseigné sur le fait que montrer les dents était la technique numéro deux mentionnée dans l'almanach du parfait diplomate des Terres de Belkzen.

« Nous aussi on est là pour lui! » fit elle incluant dans son geste l'humanoïde simiesque qui l'avait accompagné depuis quelques jours.

Tous les regards convergèrent vers la gnomette.
Si elle aussi répondait qu'elle connaissait Harlon, son cerveau était maintenant prêt à affirmer que l'ensemble des probabilités des coïncidences apparues depuis le début de cette histoire était de 1 sur 12585967 à peu près.

Modifié par un utilisateur lundi 2 décembre 2013 12:44:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lilly était sur le point de lever le doigt pour notifier sa présence aux gardes lorsque Shawdelle usa d'une diplomatie toute particulière.

Wow elle a pas froid aux yeux la grande!

Puis plusieurs personnes du convoi avoueraient qu'il était à la recherche de l’ingénieur farfelu. La gnome s'empressa d'ajouter :

« Je ne pensais pas que ce cher Harlong pouvait réunir tout ce beau et d'horizon si différent. Je suis effectivement venue pour lui rendre une petite visite!  »

Puis l'homme poilu, non pas le nain l'autre, proposa de faire la route ensemble avec des canassons qui avaient vu un peu trop d'hivers ou de trop rudes. Lilly était en véritable galère pour monter sur de si grands animaux. Elle demanda d'un air plaisantin :

« Personne n'aurait un sort de rapetissement par hasard hum?  »

Elle tira la langue envers ses nouveaux, anciens mais nouveaux, compagnons de voyage.