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Auparavant... C'était une une belle journée de printemps et Hyérophon devait avouer qu'il avait chaud. Une chaleur qui se cumulait insidieusement avec la lassitude qui le gagnait depuis quelques jours. Il porta un regard sur le camp de bûcheron avec un froncement de sourcils frustré, un faciès qui fut immanquablement perçu par les ouvriers comme un signal d'alerte: ils ne devaient pas provoquer son mécontentement aujourd'hui sous peine d'en subir des conséquences néfastes pour leur maigre solde. Il remarqua immédiatement l'aura de répulsion que sa mauvaise humeur avait généré et s'en trouva encore plus attristé. Il avait l'habitude de ces missions qui l'obligeaient à travestir son comportement ou ses convictions. Mais force était d'admettre que cette fois-ci, face à la pauvreté et à la misère des habitants de Nid-de-Faucon, il avait d'énormes difficultés à jouer le jeu. Pourtant, il en allait de la réussite de son entreprise et si les soupçons nourris par ses supérieurs s'avéraient fondés, il y aurait de quoi améliorer durablement les conditions de vie de toutes ces pauvres âmes. Il fallait des preuves pour cela. Et il avait la détestable sensation de ne pas les récolter assez vite. Depuis une semaine qu'il assurait le poste de contre-maître dans ce camp de bûcheron, il devait avouer qu'il n'avait pas fait preuve d'une cruauté suffisante pour justifier la crainte des ouvriers. La réputation de ses prédécesseurs devaient certainement y être pour beaucoup. Le schéma était simple: il devait entrer dans les bonnes grâces de Kreed. Se présenter comme un petit bourgeois prêt à tremper dans ses trafics n'était pas suffisant, il fallait carrément montrer patte blanche. Enfin patte blanche... Façon de parler. Il n'y avait rien de blanc dans ce qu'il faisait. Bref. Gravir les échelons. Se salir les mains. Laisser traîner son regard et son ouïe. Avoir les preuves. Et mettre à terre cette ordure.Jamais le chemin ne lui avait paru aussi long jusqu'à la réussite. Il en était là de ses réflexions lorsqu'Arwen le rejoignit à la table où il s'était installé pour boire un verre d'eau. Sa présence semblait incongrue dans le campement. Pas tellement parce qu'il s'agissait d'une demi-elfe: le Val de Sombrelune était probablement un des rares lieux de Golarion où les demi-elfes étaient considérés à leur juste valeur sans autre forme d'arrière pensée. Non. Le problème, c'est qu'il s'agissait d'une femme. Et d'une belle femme en plus. Qui assurait la protection du contre-maître. Autant dire que les ragots devait largement fuser dans les dortoirs. Mais il préféra de ne pas y penser, son humeur ne le supporterait pas. Pourtant, Arwen était un visage connu à Nid-de-Faucon. Mais les rustres resteraient toujours rustres. La rôdeuse avait les sourcils imperceptiblement froncés, créant une ride infime dans son visage en général si impassible. Quelque chose la perturbait. Hyérophon lui lança un regard interrogateur, ne cherchant pas à la brusquer. Il avait retenu qu'elle ne parlait que lorsqu'elle jugeait la situation nécessaire, et rarement pour ne rien dire. Finalement, elle ouvrit la bouche et murmura presque:  Arwen
Un coursier vient de nous porter des nouvelles du village.
Et elles ne sont pas bonnes.
Il est encore en train de déjeuner à la cantine. »Puis elle tourna son regard vers l'horizon, attendant la suite. Oui, vous avez deux fils de discussion car vous allez évoluer dans deux temporalités différentes jusqu'à rejoindre le groupe. Chaque fil avancera plus ou moins vite en fonction de votre progression... Mais pas de panique, je suis sûr que ça va bien se passer!
PS: @GreyRogue - je ne sais pas quelle couleur tu comptes utiliser pour faire parler Arwen. Je corrigerai le cas échéant.Modifié par un utilisateur lundi 17 février 2014 09:28:04(UTC)
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 Hyérophon Hyérophon fût soulagé de voir s'approcher Arwen, il admet se sentir seul lorsqu'il doit sans cesse jouer une comédie qui le force à dominer ses émotions. Cependant il aime ce jeu interactif et mystérieux induit par sa profession d'agent. « Cette chaleur n'arrange pas la tâche des bûcherons Arwen, il y a une morosité ambiante et certains ouvriers ont freiné leur allure.. En tous cas je t'écoute, les nouvelles de Nid-de-Faucon ne sont rarement réjouissantes.. »Le jeune homme bût rapidement son verre et le reposa fermement en regardant Arwen de ses petits yeux noirs, impatient de découvrir les informations de son compagnon. Modifié par un utilisateur mercredi 4 décembre 2013 16:42:37(UTC)
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Message secret pour LeoDanto, GreyRogue :...
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Arwen Animaux +2 Perception +12 Flèches : 40/40 CA : 17 Arwen voyait bien que l'homme était perdu dans ses pensées. Il semblait perdu, lorsqu'il lui répondit on aurait dit qu'il n'avait capté qu'une partie des informations. Arwen prit une gorgée d'eau lentement, puis déposa son verre avec une délicatesse qui contrastait avec son air dur. Elle fronça légèrement les sourcils lorsque l'homme lui demanda quelle étaient les nouvelles. « Je crois que je ne me suis pas bien fait comprendre, je te rapporte des constatations, je ne suis pas au courant de la situation. »Après avoir repris une autre gorgée lentement, comme pour faire monter l'impatience de l'homme, elle déposa son verre une fois de plus et se leva en douceur. « J'allais voir le coursier justement, tu viens? »
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je ne suis pas chez moi et je ne dispose que d'un smart donc oublions les balises et les couleurs pour ce post dsl... Hyérophon s'excusa brièvement d'avoir été distrait pendant la déclaration de l'elfe, les préoccupations de sa mission lui remplissaient déjà le crane. Il acquiesca à la proposition d'arwen d'un léger signe de tête et jeta un oeil alentour pour visualiser l'éventuelle présence d'un représentant du consortium. Il reprît ses esprits et marcha d'un pas discret derrière arwen qui le guidait avec grâce, il s'obligea à jeter un dernier regard menaçant vers les ouvriers trop dilettantes.. Modifié par un modérateur jeudi 5 décembre 2013 12:19:52(UTC)
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Lorsque Hyérophon et Arwen pénétrèrent dans la cantine, un silence remplaça le brouhaha ambiant en moins d'une poignée de secondes. Ce qui ne manqua pas d'exaspérer l'humain. Une allée humaine s'ouvrit jusqu'au coursier, jusqu'à présent assailli de questions de toute part et éprouvant les pires difficultés à avaler son repas à force d'interruption. Finalement lorsqu'il se retrouva assis, un bol de ragoût au bord des lèvres, face au contre-maître du campement, l'expression de son visage indiquait clairement qu'il avait préféré l'inconfort de la foule à sa situation présente...  Coursier La question était purement rhétorique bien entendu, tant les désirs de Hyérophon pouvaient paraître évidents. D'ailleurs, il n'eut besoin que de deux mots pour obtenir le rapport tant désiré. « Et bien... Y'a quelque chose qui ne tourne pas rond au village, monsieur.
Des gens sont malades. Pleins. Et en train de mourir.
Ni Laurell ni Dame Cirthana n'arrivent à rien contre cette épidémie.
Y'a déjà plus d'une dizaine de morts... Essentiellement enfants et vieillards.
Apparemment, c'est une source proche du Val qui est contaminée par une sorte de champignon. J'venais vous prévenir de surtout pas y toucher, même si vous êtes pas tout à côté... »Hyérophon avait bien appris sa leçon et connaissait de réputation ces personnes. Laurell était l'herboriste du village. Une sorte de guérisseuse, bien plus respectée que Dame Cirthana en réalité, malgré sa qualité de prêtresse d'Iomedae. Dans une contrée aussi reculée de tout, faire confiance à des pratiques païennes plutôt qu'à la magie divine n'avait rien de surprenant. Il lança un regard furtif vers Arwen et remarqua un léger froncement de sourcils suite aux paroles du coursier. Quelque chose l'avait interpelé dans ces paroles... mais quoi? « Pour ce que j'en sais, y'aurait p'têt un remède possible mais Laurell n'a pas les ingrédients qu'i' faut. »« . . . »Hyérophon releva la tête, comme s'il avait entendu un murmure à peine audible et scruta autour de lui. Lorsqu'il croisa le regard d'Arwen, il remarqua la même expression d'interrogation au fond de ses yeux. Elle aussi avait perçu quelque chose. Et à en croire son hésitation, elle n'était pas plus avancée que lui sur son origine... « ... et comme si c'était pas suffisant, y'a des enfants qui ont disparu!
Cinq en tout! Dont le fils de M'sieur Kreed! »Au nom du maillet, la foule autour, jusqu'à présent silencieuse, s'agita légèrement avec un brouhaha sourd de mauvaise humeur. Evoquer Kreed, c'était comme appeler la peste. Malgré ses interrogations quant à l'origine du murmure, Hyérophon imprima clairement l'information dans un coin de son cerveau. Le fils Kreed avait disparu. Le retrouver, c'était un bon moyen de rentrer dans ses grâces. En évitant de se salir les mains avec un peu de chance. « Y'a un groupe d'aventurier qui s'est formé spontanément pour partir à la recherche des enfants et ramener les ingrédients.
I's ont l'air capables. Mais les gens meurent quand même... On est inquiet. »« Ils sont en danger... »Cette fois-ci, il avait clairement pu entendre cette voix. Faible, mais audible. Une voix féminine, au ton cristallin. Presque irréel. Or, il n'y avait qu'une seule femme autour d'eux. Et cette femme le dévisageait profondément avec un message clair dans les yeux: eux seuls avaient entendu cette voix, et elle en ignorait purement et simplement l'origine... « Ils vont échouer... Et les gens vont mourir... »Modifié par un utilisateur jeudi 5 décembre 2013 14:52:17(UTC)
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Hyérophon Le jeune homme tenta de calmer la foule d'un revers de la main sans quitter les yeux perplexes du coursier, il s'attardera plus tard sur ce mystérieux événement que son compagnon et lui viennent de vivre. « Calme toi, tu vas simplement jacter ce que tu sais, et tu n'iras point pas quatre chemins. D'accord tu m'as parlé d'un groupe d'aventuriers mais est-ce que quelqu'un a des informations dessus.. ? La direction qu'ils ont prise par exemple.. Ensuite il faut juste que tu me dises si Mr Kreed est au courant de ces événements, s'il sait pour son fils. Et ce champignon là tu peux m'en dire un peu plus ? »Hyérophon se tourna vers Arwen et lui glissa au creux de l'oreille.. « Ce murmure.. cela t'évoque quelque chose ? En tout cas quelques courageux ont une longueur d'avance sur nous, et il nous faut intercepter le p'ti Kreed à tout prix ! Et puis c'est suspect cette épidémie, pourquoi c'est quasiment que des vieux et des bambins sont touchés ? Faudrait peut-être en parler à Cirthana, je soupçonne une origine magique.. »En attendant la réponse du coursier, le contremaître chercha parmi la foule un éventuel collaborateur de Thuldrin - perception : 1d20+8 donne [20] + 8 = 28
Modifié par un utilisateur jeudi 5 décembre 2013 16:11:57(UTC)
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Coursier Le coursier sembla complètement désarçonné par cet interrogatoire et fit un effort de mémoire important pour se remémorer les informations demandées par le contre-maître. L'anxiété n'était absolument pas étrangère à la difficulté de l'opération... « Et bien, je ne sais pas grand chose sur ces aventuriers, seulement ce qu'on en dit. Je sais simplement que le Druide Thomas et le Prêtre d'Abadar Borin font partie de l'expédition. Ils sont accompagnés de trois autres individus dont je ne connais rien, je vous promets, monsieur!
Monsieur Kreed est bien entendu au courant de la disparition de son enfant puisque c'est lui qui a alerté le prévôt et a demandé l'ouverture d'une enquête.
Pour ce que j'en sais, les enfants étaient partis en direction de l'orphelinat. Et c'est donc par là qu'on commencé les aventuriers apparemment.
Cependant, il faut que vous sachiez monsieur que tout ceci date d'il y a au moins deux jours! Depuis ce temps là, nous sommes sans nouvelles des aventuriers qui sont probablement soit morts, soit quelque part dans la forêt, Desna sait où!
Hier soir, le prévôt annonçait qu'il allait envoyé des hommes inspecter l'orphelinat pour savoir de quoi il en retournait. Mais il manque de main d'oeuvre avec cette épidémie, forcément... »Les épaules du coursier s'affaissèrent de dépit. « Quant au champignon.. On ne sait pas trop ce qu'il fait là en vérité.
J'ai entendu Dame Laurell dire qu'il ne poussait normalement pas dans la région et que c'était pour ça qu'on avait pas les ingrédients nécessaires pour faire un antidote.
Les adultes bien portant ne sont pas censés en mourir normalement.
Par contre pour les enfants et les vieillards... »Pendant que le coursier débitait à toute allure, Hyérophon inspecta la foule et un fait le frappa immédiatement: le chef Teedum n'était pas là. Le fameux Teedum "Jour-de-paie", bras droit de Kreed, que le maillet lui avait mis insidieusement dans les pattes pour le surveiller. Sans l'avertir bien entendu. Comme s'il n'allait pas remarquer sa présence? Teedum n'était pas là en cet instant. Alors qu'usuellement il ne le quittait pas d'une semelle... Modifié par un utilisateur jeudi 5 décembre 2013 16:15:03(UTC)
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Arwen Animaux +2 Perception +12 Flèches : 40/40 CA : 17 Peu importe, il fallait se rendre sur les lieux c'était certain. Son employeur semblait d'accord. Il fallait venir en aide aux gens de Nid-du-Faucon et à Cirthana. En pensant à elle, l'expression d'Arwen changea. Et cette voix mystérieuse, elle était la seule femme au camp et elle ne parlait pas. Plus étrange encore, seulement le contremaître et elle semblaient l'entendre. Il faudrait faire attention à ça. S'isoler et se concentrer peut-être? Essayer d'en avoir plus en tout cas, au sujet de la voix mystérieuse s'entend. Pour ce qui était de la situation là bas et du groupe d'aventurier, elle en savait bien assez. De tout façon il valait toujours mieux aller constater les faits soi-même ça évitait les embrouilles. Constatant que le contremaître était d'accord pour partir rejoindre le groupe d'aventuriers, Arwen partit dans ses cartiers pour rassembler ses affaires, la journée était encore jeune, ils partiraient certainement bientôt. Elle laisserait l'humain s'amuser avec ses question comme il voulait, elle, elle en savait assez.
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Hyérophon Le départ de son compagnon motiva Hyérophon à stopper son enquête, il sait qu'Arwen ne s'encombre pas de futiles discours.Le jeune homme quitta la cantine d'un pas pressé, il fallait retrouver le groupe d'aventuriers au plus vite. Il se dépêcha de rejoindre Arwen en dehors de la salle pour lui glisser quelques paroles puis la laissa rejoindre ses quartiers : « Il faudra partir dès que nous serons prêts, l'orphelinat est une bonne piste, tu me diras si tu penses qu'on devrait faire un tour à Nid-de-Faucon »Ensuite, le jeune homme prît le temps de scruter le paysage pour identifier l'éventuelle présence de Teedum. - perception : 1d20+8 donne [18] + 8 = 26
Modifié par un utilisateur samedi 7 décembre 2013 15:06:18(UTC)
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Hyérophon avait beau balayer le campement du regard, il devait se rendre à l'évidence: Teedum était tout simplement introuvable.
L'air de rien, il s'approcha d'un ouvrier et l'interrogea quant à l'absence de l'homme de main de Kreed.
« Et bien je crois l'avoir vu partir à toute vitesse vers le campement dès qu'il a entendu le message du coursier.
Sans un mot au demeurant... Je pense qu'il retournait vers Nid-de-Faucon. Mais je n'en suis pas sur, Monsieur... »
Il retourna donc auprès d'Arwen et finit ses préparatifs.
Tandis que le binome se dirigeait vers l'orphelinat depuis presque une heure (à une demi-journée de marche forcée), la demi-elfe arreta soudainement la marche d'une main en l'air.
Mais Hyérophon se serait arreté sans cela tant que le discours était clair...
« A partir de maintenant, c'est vers le nord que vous devez marcher. Car c'est là-bas que vos ames sont désirées. »
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Hyérophon Cette voix mystérieuse ressemblait à un indice, un appel du pied d'aventuriers inconnus qui cherchent par tous les moyens de recueillir l'aide nécessaire à leurs desseins. L'hypothèse d'un piège ou d'une intervention divine ne semblait plus crédible aux yeux du jeune homme, même si sa prudence habituelle l'influençait encore. Le message devenait plus précis et plus urgent au fil des heures et les évènements concordaient trop bien pour douter encore de sa nature magique. Ce fameux groupe d'aventuriers dont me parlait le coursier doit être composé d'un lanceur de sort.. Si c'est eux je ne sais comment ils ont réussis à nous contacter mais ils ont l'air d'avoir besoin d'aide. On a pas d'autres pistes, il faut aller au nord.Hyérophon stoppa la marche. Il se tourna simplement vers son compagnon et observa l'effet du message mystérieux sur le visage d'Arwen. « Arwen il faut aller vers le nord, il faut l'écouter je pense que c'est urgent.. Nous devons poursuivre vers Sombrelune, la forêt est sûrement une bonne cache pour les responsables des enlèvements. »Le jeune homme était calme et paraissait sûre de lui mais ne bougea plus avant la réponse de son compagnon.
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Arwen Animaux +2 Perception +12 Flèches : 40/40 CA : 17 Cette voix n'arrêtait pas de s'insinuer dans ses pensées. Ce devait être urgent effectivement. Arwen serra son dernier paquet à l'arrivée du contremaître et lu lança un regard déterminé lui signifiant qu'elle était prête à partir dans la seconde. Il semblait tout aussi prêt à lever le camp. Elle lança son paquetage sur son épaule et quitta la tente avec l'homme lorsque celui-ci fut prêt. Ils avaient une direction maintenant, le nord. Et si la voix pouvait les trouver sans être sur place, il y avait fort à parier pour qu'elle les suive et le guide. Il n'y avait donc pas une minute à perdre. Il faudrait tout de même se méfier après tout, il ne savaient pas d'où ni de qui provenait cette voix...
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Arwen n'avait pas répondu à ses paroles. Ce n'était pas tellement inhabituel. Hyérophon avait fini par se faire au comportement taciturne de sa compagne de route. Il devait avouer que parfois, cela lui manquait de ne pouvoir se lancer dans une franche discussion avec quelqu'un. Surtout que sa mission au camp des bûcherons ne lui offrait pas ce genre de privilège. Mais c'était ainsi, il ne pouvait rien faire pour changer la nature profonde de la demi-elfe. Conformément à la voix qui pénétrait leur esprit, Arwen oblitéra plein nord. Ses talents de rôdeuse lui offrait un sens de l'orientation sans faille particulièrement appréciable en forêt. Hyérophon n'avait qu'à se laisser guider. Tout en gardant un oeil sur les alentours bien sûr. Déformation professionnelle. Avec une spécialité telle que la sienne, on pouvait rarement dormir sur ses deux oreilles sans risquer une malencontreuse rencontre. Aussi avait-il garder l'habitude de rester en permanence aux aguets. En tout circonstance. Il s'écoula plusieurs heures sans qu'aucun mot ne soit émis entre eux. Ni que la voix n’interfère de nouveau dans leur esprit. Le soleil déclinait de plus en plus. Le crépuscule ne devait plus être bien loin. Un instant, l'humain se demanda même s'il ne l'avait pas rêvé. Jusqu'à se qu'elle se fasse de nouveau entendre: « Vous êtes arrivés, nobles aventuriers.
Laissez-moi à vos yeux me montrer. »Dans une petite étincelle de lumière bleutée, une fée à peine plus petite qu'un halfelin apparut le tronc d'un chêne centenaire, mort depuis maintenant quelques années. Abattu manifestement par les coups de haches des bûcherons du consortium. La petite fée ne les regarda pas dans les yeux, mais sa voix était claire bien que teintée de mélancolie: « Pour avoir accepter de vous laisser guider dans l'inconnu, je me dois de vous remercier.
Eylia est un de mes noms et c'est ainsi que vous pouvez m'appeler.
Votre voyage est loin d'être achevé, mais des questions taraudent sûrement vos pensées.
Exprimez-les comme vous l'entendez, peut-être pourrais-je vous exaucer...? »Modifié par un utilisateur dimanche 15 décembre 2013 21:29:39(UTC)
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Hyérophon L'homme fût à la fois surpris et intrigué par la présence féérique qui apparût soudain devant lui, c'était la première fois qu'il allait avoir l'occasion de communiquer avec une fée des bois de Sombrelune. Hyérophon posa son paquetage, salua solennellement la créature nommée Eylia et tenta d'exprimer ses interrogations le plus naturellement possible. « Nous avons suivi vos paroles car nous sommes investis d'une mission urgente, pour laquelle les pistes manquent. Vos mots avaient l'air prémonitoires et concordaient avec nos problèmes donc nous n'avons pas hésités. »« J'aimerai simplement si vous le permettez en savoir plus sur ce groupe d'avenuriers et sa localisation. Et puis vous parliez de gens qui allaient mourir mais savez-vous si nous pouvons en sauver ? vous connaissez bien ces bois je suppose, il y a peut-être quelques plantes qui pourraient être utiles ? »Le jeune homme ne voulait pas brusquer la fée mais son impatience était trop forte, il lui fallait une piste concrète. Modifié par un utilisateur mardi 17 décembre 2013 12:52:02(UTC)
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 Eylia La créature féerique acquiesça, tout en maintenant le regard détourné: « Votre questionnement est bien légitime, messire. Malheureusement, et à ma grande honte je vous l'assure, je ne suis pas maitresse de toutes ces réponses.
Moi aussi, d'une grande mission je suis la paladine. Et je ne l'ai que partiellement remplie jusqu'à présent.
Telles les feuilles des arbres à l'approche de l'hiver, la plupart de vos gens vont mourir. Du moins ceux dont la santé se perd.
Quant aux personnes que vous cherchez, par vos actes leur destin va se jouer.
Jusqu'alors par l'inaction nous pensions agir sagement. Mais par sa grande sagesse, Elle a compris que ce n'était pas bon.
Et c'est à Ses cotés que je dois vous mener maintenant... »Aussi étrange que ça puisse paraitre, vous avez clairement "entendu" les majuscules à "Elle" et "Ses".Modifié par un utilisateur vendredi 20 décembre 2013 16:35:50(UTC)
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Hyérophon Hyérophon se sentait avalé par ce flot d'enjeux et de mystères qui frappaient depuis quelques heures le petit groupe d'aventuriers. Curieux et subjugué par le charme de la créature, le jeune homme se concentra et tenta de continuer la conversation avec pertinence. « Je comprends l'urgence, et je peux vous assurer que nous sommes déterminés mon compagnon et moi mais si vous avez des indices il faut nous aiguiller, nous sommes à la recherche d'innocents et comme vous le dîtes : des gens vont probablement mourir. »« Vous parlez "d'Elle" jolie fée, nous devons trouver quelqu'un ? De qui parlez vous ? »Le jeune homme stoppa ses questions et attendait une réponse en adoptant une mou compatissante et amicale à l'adresse de la fée.
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Arwen Animaux +2 Perception +12 Flèches : 40/40 CA : 17 J'avais marché un long moment avec mon employeur du moment, toujours dans le silence. C'était ma paix intérieure, mon refuge, le silence. Ce sanctuaire avait été brisé lorsque la voix emplit une fois de plus ma tête et mes sens. Dieux que je détestait ces interventions, elle perturbaient immanquablement ma concentration et me donnaient une impression de perte de contrôle que je détestait plus que tout. J'avais laissé l'homme parler, ça lui faisait du bien on dirait, moi je me méfiant, je restait sur mes gardes, autant l'homme pouvait sembler méfiant parfois, autant je le trouvait imprudent d'autres fois. Ah c'est humains, toujours imprévisibles. Après tout il était à peu près dans le vrai, ont dois sauver des vies, ça c'est une cause pour laquelle je suis prête à me battre, or ou pas. À la mention des plantes qui pourraient être utiles pour les malades j'intervint : « Laisse, j'en ai repéré plus bas sur la route, ça va. »J'avais menti. Il s'agissait d'une créature dont on ne savait rien, mieux valait que l'on se garde de se reposer trop sur ses interventions. Pas tant que ses motivations n'étaient pas limpides. La créature ne se laissait pas démonter, elle reprit de plus belle, nous jurant qu'elle n'y connaissait rien, pire, qu'elle nous mènerait à une inconnue. Se laisser entraîner dans un endroit pareil, sur un terrain inconnu semblait beaucoup trop imprudent. Mes trait se tendaient de façon évidente. L'homme m'avait désigné une fois de plus comme "son compagnon". Mon nez se retroussa une fois de plus. Je ne suis peut-être pas une fine fleur ou une princesse délicate, mais je n'en restait pas moins une femme alors que celui-ci me recalait au rang de simple "garde du corps". Je détestait ça... Il fallait avoir plus d'information sur cette femme en question, aussi je choisit de me taire une fois de plus. Il serait toujours temps d'aviser ensuite, tant qu'on ne bougeait pas d'ici, ou devaient-ont? Il s'agit du territoire de la fée après tout...
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Moi j'aime bien cette méthode de narration. Si tu te sens bien avec, continue surtout!Eylia La fée secoua la tête après que l'humain eut parlé, désolée. Elle ne croisa toujours aucun regard, c'en était perturbant pour leur interlocuteur d'ailleurs. Mais elle s'obstinait toujours à garder la tête tournée tantôt vers son épaule, tantôt vers le sol, à tel point que ni Arwen ni Hyérophon ne connaissaient ne serait-ce que la couleur de ses pupilles. « J'en suis navrée, croyez-le bien. Mais aucun doute n'habitait mes pensées.
Aussi vrai que le fleuve suit son cours, le destin de vos gens est tout tracé.
Et c'est la mort qui les attend. Inéluctable.
A moins que nos forces nous unissions et c'est par Sa volonté que je suis venu pour chercher.
Nulle personne à retrouver en vérité, il vous suffit de me suivre.
Car c'est vers Dame Syntira que je vais vous mener. »Vous pouvez tenter un test de Connaissance (Nature) DD 15 pour Arwen ou Connaissance (Folklore Local) DD 25 pour Hyérophon pour savoir qui est Dame Syntira (ouvrir la balise Spoiler uniquement en cas de réussite du test):
Dame Syntira est la Reine Nymphe des fées du Val de Sombrelune. Un émission de grande importance du Premier Monde et une des onze Monarques Eternels des fées.
Pour Arwen: en cas de réussite du test, si tu obtiens 20 ou plus tu sais ceci en plus:
Les Monarques Eternels sont réputés pour être des fées "originelles", avec une tournure d'esprit très difficile à saisir, même pour les elfes. Ils peuvent être violent, injuste, passionné ou colérique. Syntira a la réputation d'être plutôt tempérée en tant que tel.
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Arwen Animaux +2 Perception +12 Flèches : 40/40 CA : 17 Syntira.. Non, j'avais beau retourner ce nom dans tous les sens ça ne me disait vraiment rien, ce qui ne faisait qu'amplifier ma méfiance... Bon il le faut après tout, il faut avancer et trouver ce groupe d'aventuriers le plus rapidement possible, des vies sont en jeu. À contre-coeur je m'adressai à la fée qui cachait son visage. « Soit, nous irons. Mais faites vite et pas de coup tordu, j'vous ai à l'oeil. »Je serrais les dents, les yeux sans cesse à la recherche d'indices, d'une quelconque information qui me permettrait de discréditer une fois pour toute cette maudite fée, une preuve de ses mauvaise intention. Ou de ses bonnes, qui sait, peut-être qu'elle voulait réellement les aider, mais ça j'en doutait trop pour y consacrer mon esprit. si la vie m'avait appris une chose, c'était de m'attendre au pire, les histoire heureuses n'arrivaient que dans le livres...
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