Snarl se pencha sur le blessé. « Quelqu'un connait-il cette espèce ? »

Le prêtre analysa ses blessures tranquillement, pour comprendre la nature des blessures reçues avant leur rencontre. « Bon, je vais la guérir maintenant. Elle pourrait s'affoler, ainsi cernée par tout le groupe. Je vais donc rester avec elle dans la cellule. Qui parle le langage des profondeurs ? Celui-là resterait avec moi pour la calmer, en lui parlant dans sa langue. Je suppose qu'elle est du coin ... »

Avant de la soigner, il demanda si les autres voulaient bien attendre en dehors de la cellule, sauf l'éventuel compagnon qui parlerait le langage de la créature. Histoire qu'elle ait un réveil en douceur.

• Premiers secours pour analyser les blessures reçues par la créature : 1d20+8 donne [20] + 8 = 28
• Soins légers sur l'aberration : 1d8+4 donne [7] + 4 = 11

Modifié par un modérateur samedi 22 février 2014 10:03:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor regardait, avec un dégout certain, la créature et évita tout contact physique avec celle ci. Il se chargea de surveiller les environs durant l'opération de déplacement de cette forme vivante. «  Allez y les gars je surveille les allers et venues ! Par les pouvoirs ancestraux je veille ! »

Beurk !!! Mais c'est quoi ce truc immonde .... Et en plus ça pue !!! Lorsque Snarl parla de son besoin d’interprète en langage des profondeurs, Igor fut plus que ravi d'avoir occulté ce langage de ses priorités. L’imagination fertile, il vécu par anticipation dans son esprit le partage de la cellule avec la créature et Snarl.

Quelle idée il nous sort encore le piéteux !!! Y a bien qu'un curaillon, pour vouloir partager un lieu clos avec un truc pareil. Enfin les lieux clos et sombre, c'est leurs truc .... Les prêtres c'est bien eux qui sont enfermés dans une vieille bâtisse entre homme à faire vœux de silence pendant certaine période. Sans femme c'est pas humain, ça leur monte à la tête ... et après ça devient un Snarl ... Au moins à l'école de magie on peut aller voir les filles ... Ahhhhh Cyndraaaa ...

Igor se reprends, le regard dans le vide avec un large sourire, lorsqu'un filet de bave lui tombe sur la main. Cyndraaa ... Dés que je rentre, je vais la voir !!!

• Perception : 1d20+1 donne [16] + 1 = 17

Modifié par un modérateur vendredi 7 février 2014 07:20:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ainsi, le « Skiiiiiiirrrrsssssssshhhhh !!! » avait vraiment été attaqué par les écailleux. Il fut étonné qu'auncun nain ne parla la langue des profondeurs.

Le prêtre leva les deux bras en l'air, montrant qu'il n'avait aucune arme. Il sourit à la créature et pencha puis releva la tête, en signe de remerciement. Il prononça juste un mot, espérant qu'il serait suffisamment universel pour qu'il ou elle comprenne. « Merci. »

Persuadé qu'aucun dialogue n'était permis, il se recula doucement vers le reste du groupe. Si la créature lui parlait, il poursuivrait le dialogue. Mais dans le cas contraire, il préférait ne pas créer d'incident inutilement ... « Allez, on regagne nos pénates là-haut. Si personne ne peut parler avec lui, autant aller se reposer maintenant. »

Modifié par un modérateur samedi 22 février 2014 10:03:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl fut déçu de ne pouvoir dialoguer avec longs-bras. Le prêtre avait déjà combattu ses semblables durant la période de sa jeunesse passée à parcourir les tunnels sous Heaume. Mais il n'éprouvait rien de personnel à l'encontre de ces créatures. Ils partageaient juste un habitat naturel aux ressources somme toute restreinte. De son point de vue, leur séparation était une occasion manquée d'apprendre à se connaître.

Arrivé en haut, Snarl se rendit auprès des enfants pour s'assurer que tout le monde allait bien. Les inquiétudes d'Edgrin étaient légitimes et rejoignaient les siennes. Sa voix de basse gronda une réponse qui se voulait assurée et logique autant qu'une menace de ne pas emprunter plus avant la voie du reproche que le petit homme semblait vouloir suivre.

« Nous devons arrêter momentanément les recherches. Nous avons déjà retrouvé tous les enfants sauf un, tout cela en une seule journée. Je pense que nous avons fait mieux que n'importe quel humain de leur village. Mais mêmes des nains comme nous ne pouvons ignorer les avertissements de Torag. L'un des nôtres est quasiment mort, nous avons chassé un démon puissant, tué de nombreux écailleux et autres morts-vivants divers et variés et il reste encore autant à faire. Une bonne journée de labeur, tu ne trouves pas ? »

Il regarda Edgrin dans les yeux, puis lui offrit un doux sourire empli de tristesse. « Crois-moi, je suis aussi inquiet que toi pour la santé du petit. Mais si nous poursuivons maintenant, il risque de ne plus avoir d'espoir du tout de s'en sortir. Nous sommes les derniers à pouvoir le sauver. Nous reprendrons les recherches demain, dès l'aube. Et nous allons le retrouver et le ramener », ajouta-t-il en secouant légèrement l'épaule du halfelin d'une main chaude et ferme.

Il frappa dans ses mains, la voix plus forte et gaie. « Allez, il est temps de se restaurer un peu. Dites-moi, les guerriers, croyez-vous que vous pourriez nous ramener un cochon sauvage ou autre gibier ? Mon estomac crie famine ! Je suis sûr que celui des courageux bonshommes ici aussi. »

Il proposa aux enfants d'aller chercher du bois, pour préparer du feu. « Rien de tel qu'un bon feu pour réchauffer le corps et l'âme. Et cuisiner une bonne viande grillée ! » Le prêtre essayait d'occuper l'esprit de chacun sur l'instant présent, avec une saine camaraderie, pour détourner les pensées néfastes du sort de leur copain absent.

Au retour, il posa son barda au sol puis prépara sa couche pour la nuit. Son outre vint trôner près de sa tête, comme l'étrange masse à ailettes trouvée avant. Après une brève hésitation, il reprit cependant cette dernière et s'approcha de la jeune Kimi. « Je pense que tu es suffisamment forte pour défendre tes amis en cas de problème. Je te confie cette arme. Montre-moi comment tu la manies, pour voir ? » Il resta quelques temps avec elle, lui dispensant ses conseils pour manœuvrer la masse, et surtout, lui donner confiance.

Avant le repas, profitant que tout le monde était rassemblé, il adressa une prière à Torag. Une bonne pipe viendra clore le repas, son exquise odeur de tabac exhalant un parfum doux et relaxant dans la chapelle. Enfin, il proposera de prendre le premier tour de garde.

• canalisation avant le repas : 2d6 donne [10] = 10
• Diplomatie : 1d20+8 donne [5] + 8 = 13

Modifié par un modérateur samedi 22 février 2014 10:03:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igor avait dans un premier temps fait comme à l’accoutumé bande à part. Dans le groupe d’enfant se trouvait le fils de son maître, il chercha un instant comment les occuper et surtout un moyen de se donner une meilleure image. Malgré ses recherches, il ne savait pas comment si prendre. Il leur proposa sa cape et sa paillasse pour se tenir au chaud et c’est tout ce qu’il pouvait proposer. Il se rendit compte qu’il n’avait pas de couverture. Il n’était décidément pas un homme de terrain ou du moins il ne l’était pas.

Lorsque Snarl libéra les premiers parfums de son tabac, l’odeur titilla les narines d’Igor. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas fumé. Sans même s’en rendre compte, alors qu’il humait le parfum des bouffées projetées par le prêtre, il avait pris en main sa blague à tabac. C’est son maître qui ne supportait pas l’odeur et qui l’avait contraint à arrêter.
Mais aujourd’hui il en avait besoin, il voulait fumer.

Il défie le fermoir et l’ouvrit, libérant immédiatement les parfums. Ces mêmes odeurs qu’il avait senti pour la première froid lorsque son grand-père avait allumé sa pipe pour lui lire sa première histoire. Devant lui sagement rangé côte à côte le tuyau et la tige de sa liseuse.

Avant de l’assembler, il ouvrit le lien de son nécessaire d’entretien. De sa triplette en métal, il utilisa d’abord la pointe pour nettoyer le conduit, la mortaise et trou de tirage de la tige. Une fois cela fait, il nettoya la pointe et reprit son entretien avec le floc et la lentille du tuyau. Ensuite, il utilisa la cuiller du bourre pipe pour retirer le surplus de culot du fourneau. Il tressa les fils de soie pour former un nettoie pipe qu’il introduite dans le conduit de la tige. Dans un mouvement de va et vient régulier, il retira les dépôts et fit de même avec le tuyau. Il regarda l’objet avec un sourire non dissimulé et dans un geste mille fois répété il ré-assembla la pipe. Comme la première fois, elle se jointa parfaitement et le premier souffle dans la lentille du tuyau fut satisfaisant. Elle était propre et prête à fumer.

Il délia les fibres de tabac et les introduisit dans le fourneau de bruyère, qu’il tassa légèrement. Il l’alluma tira fortement trois fois, puis tassa de nouveau le tabac avec son bourre pipe. Il la ralluma et tira plus calmement dessus. Le tabac lui piqua la langue, comme à sa première bouffée. L’odeur emplit sa bouche et il recracha prestement la première bouffée, puis il reprit son geste plus calmement. Maintenant, il se sentait mieux, plus détendu, sa nuque se dénoua et la tension qui le parcourait depuis son entrée dans le site commençait à s’estomper. Il était bien pour la première fois depuis de longue année.

Seul dans ses pensées, en un lieu où son sourire pouvait paraître déplacé, il fumait.

Modifié par un utilisateur dimanche 9 février 2014 13:31:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entre deux bouffées tirées de sa pipe : « mmmfff ... Moui, Durim, tu fais bien d'en parler. Une prière à Torag devrait pouvoir arranger cela ... mmmmffff ! Contrairement à Gorum, il prend soin de ses fidèles et même des moins fidèles. De tous les nains, en fait. »

Content de sa boutade, un large sourire provocateur s'épanouit sous sa barbe tressée tandis qu'une œillade amusée ponctuait ses paroles.

« Enfin, j'espère que nous ne serons pas dérangés pendant notre sommeil. »

Le prêtre avait décidé de lancer le feu dehors, car leur étage était dénué de tout âtre. Il fallait bien un foyer pour cuire le gibier que leur talentueux Borodek avait ramené.

Modifié par un modérateur samedi 22 février 2014 10:03:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl eut un grand sourire.

« Je plaisantais, Durim, bien sûr ! Je sais que tu es un indécrottable fidèle de ce dieu. Et Gorum sait que tu le lui rends bien. Je n'ai pas encore vu ton égal au combat, mon ami, et nous te sommes tous redevables d'au moins une vie. Mais aie une prière de temps en temps pour remercier Torag de s'occuper ... du reste, s'il-te-plait ... » Il lui asséna une tape amicale sur son épaule d'acier.

Puis, profitant que les deux frangins étaient occupés plus loin, il lança : « En parlant d'égal, Borodek n'est tout de même pas si mal dans sa technique de combat. Que penses-tu des deux frangins ? Ils m'ont l'air fiable, tu ne crois pas ? »

Modifié par un modérateur samedi 22 février 2014 10:04:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Borodek revint de sa petite expédition en solitaire à peu près une heure suivant le moment où il était parti. Trouver au coeur de l'hiver de la nourriture pour autant de personne, cela était presque impossible mais le rôdeur ne revint toutefois pas les mains vide. Il avait réussi à dénicher un lièvre et ramenait plusieurs écorces d'arbre qui il ne savait cuite dans de l'eau ferait un bouillon pas très nourrissant mais qui aurait le mérite d'avoir un du gout et réchaufferait tout ce beau monde. Cela permettrait aussi de tremper les biscuits de ce qui restait de rations sans se casser un chicot ! Il avait aussi ramasser les champignons noirs qui poussaient dans un des deux cagibi de l'entrée sur de l'ébénite. En cette saison il était étonnant d'en trouver encore et personne n'avait tiqué sur leur présence la première fois qu'ils étaient passés devant mais si c'était comestible cela pourrait peut-être nourrir une personne de plus. En tout cas c'était aussi dur que le matériau sur lequel ils avaient poussé et ils étaient gelés. Il faudrait un bon cuisinier pour que l'on puisse trouver ça bon !

Comme Torag, Snarl c'était placé en tant que père spirituel et bienveillant de tout ce beau monde s'il avait réussi à convaincre Edgrin du fait qu'il fallait remettre à demain l'expédition de sauvetage et si les gamins avaient à leur tour sagement écoutés le barde halfelin. On voyait nettement que Kimi et son caractère bien trempé jugeait les nains qui l'avait sauvé de tout autre manière. On ne lui faisait pas à elle, le groupe aurait très bien pu continuer une heure ou deux ! Ils étaient loin d'être sur les rotule et les blessures qui restaient à certain furent estompées en même temps que prêtre babillard lançait son sort pour soigner toute l'assemblée. Et on pouvait nettement lire son mécontentement sur la moue boudeuse qu'arborait son petit minois. Après avoir soupesé la masse à ailette et avoir dévissé son manche comme l'avait fait en son temps le nain qui avait trouvé le poème de Brillehache. Elle rendit la pseudo arme, trop grand pour elle en disant qu'elle préférait la lame kobold qu'elle avait ramassé en bas et que cela suffirait amplement pour percer la bedaine de ces foutus reptiliens. Elle rembarra également Durim lorsqu'il vint la voir en lui disant qu'elle serait plus utile en prenant un tour de garde.

Le lapin fut embroché et cuit dans la bibliothèque où il ne restait plus que des étagères en ébénite à brûler avec le mobilier en bois de la chambre où ils avaient délogé Gurtlekep. Ces dernières étaient coriaces et il fallut près d'une heure pour y allumer un feu digne de ce nom. Juste au moment où le soleil disparaissait. Le repas fut vite expédié car il ne restait pas grand chose et il y avait du monde à nourrir. Après cela ceux qui voulaient déjà dormir se réfugièrent dans la chapelle. Là encore il allait falloir répartir le matériel de couchage. Pour la chaleur il n'eut besoin de rien faire en effet une douce chaleur s'installa progressivement dans la salle. Après quelques recherches il semblait bien que la source provenait du collier qu'Igor avait autour du cou.

Comme il l'avait dit Snarl il prit le premier tour de garde. Edgrin et Kimi c'étaient proposés pour aider les nains, ensemble ou séparément s'il le fallait.

Durim dit aux autres qu'il n'avait pas faim et préféra jeûner et laisser ses compagnons et les enfants manger à leur faim. Il trouverai bien un truc à bouffer plus tard, enfin il l'espérait... Après tout les kobolds devaient bien manger quelque part.

Il fit donc son tour de garde le ventre vide et ce dernier fit entendre régulièrement son mécontentement au nain !

Borodek n'était pas si mécontent de sa maigre chasse, vu la période et le temps. Mais ça serait plus que juste pour ce soir ...

Il fit un signe de tête en remerciement à la proposition d'Igor, finalement ce nain pouvait quand même tenir son rang de temps à autres ...

Il prit son tour de garde à la suite des autres.