«  Ça existe comme les licornes et les autre bestioles, c'est pas un hybride c'est juste l'apparance de la bête qui fait penser en même temps à un ours et un hiboux. Sinon vous pourriez pas en appeler encore au pouvoir de votre déesse avant de débiter se machin et d'attirer des prédateurs ou des charognards, Mérisiel est dans un sale état et je suis encore un peu blessé. »

Modifié par un utilisateur dimanche 2 février 2014 20:21:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bosquet masquait un terrier à la taille de la bête. Le trou béait et s'enfonçait certainement de quelques mètres sous terre.

Perception, merci

L'arc à la main et une flèche encochée, Alendil vérifie d'abord autour de lui qu'il n'y a pas de danger avant de s'approcher. Ce n'est pas le moment de se faire prendre à revers par une de ces créatures !

La violence du coup de la créature avait envoyé Mérisiel au sol d'ou sa consicence lui échappa. Lorsqu'elle revint à elle, le prêtre éventrait la monstrueuse créature dont le sang recouvrait en partie l'impétueuse elfe.

Se relevant péniblement, Mérisiel comprit tout à coup que la majeure partie du sang qui imbibait ses vêtements était le sien.

Reconnaissante, elle s'approcha du prêtre et, lui posant la main sur l'épaule :

« Merci. »

Prenant conscience de l'environnement et du regard alerte de ses compagnons, Mérisiel se dépêche de récupérer son boulcier et son épée et, après avoir essuyé la lame sur la fourrure du monstre balaie les alentours avant de se concentrer sur la grotte en face d'eux.

Vérifiant la position du soleil et semblant humer l'air pour tenter d'anticiper le temps à venir, la guide dit :
« 
Cette grotte pourrait faire un bon abris pour la nuit, vérifions qu'elle n'est pas occupée par la compagne ou la progéniture de cette créature. »

Prenant la tête du groupe, l'elfe, dont les habits verts prenaient la teinte brune du sang séché s'avança vers l'entrée de la grotte, tous les sens aux aguets.

Modifié par un utilisateur lundi 3 février 2014 11:57:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'ours-hibou était une créature qui vivait souvent en couple, avec des petits, mais là ils étaient tombés sur un jeune mâle, certainement fraichement chassé du territoire de ses parents pour vivre sa vie ... Heureusement pour le groupe, il n'avait pas encore convolé, et ni femelle, ni petit n'étaient présent.

La grotte, ou plutôt le terrier, n'était pas très grand, un plafond à près de 2 mètres au plus haut, où l'on distinguait les racines d'un vieil arbre, et environ 6 - 7 mètres de diamètre. Pour atteindre le fond du terrier, il avait fallut descendre dans un boyau de près de 3 mètres de haut en pente douce.

Au fond du terrier, grâce à la lumière de Daine, on distinguait une foultitude de cadavres en décomposition plus ou moins dévorés, montrant bien ainsi la nature très agressive de la bête qu'ils venaient de terrasser ; elle n'attaquait pas que pour se nourrir. Elans, sangliers, tatzlwyrms, semblaient être les cibles privilégiés de la créature, mais trois autres dépouilles sortaient de l'ordinaire.

La première était loin d'être complète, seule haut du torse et le crâne permettait de reconnaître un kobold. La seconde de même taille, n'était pas connue des aventuriers, un humanoïde trapu avec une horrible grosse tête bouffie, dont la peau était de couleur bleu.
Enfin un humain ou un demi-elfe, difficile de dire, la tête avait été déchiquetée, de même au niveau du torse, la créature avait éventrée son armure, une cotte de maille complètement déchiqueté maintenant. Seul l'écu en acier encore accroché à un bras démembré, ainsi qu'une sacoche de cuir épais étaient dans un état correct ...

Mérisiel rengaina également son épée et rangea son bouclier, puis prit des mains du guerrier la lanterne de ce dernier afin de lui permettre d'effectuer à son aise sa macabre besogne.
« 
Prenons sur cet homme et les autres humanoïdes tout ce qui pourrait servir, dont ce bouclier, et ramenons tout celà à nos compagnons, je ne crois pas que nous pourrons camper ici réflexion faite... »

Mérisiel, intriguée par la cadavre du kobold attendit que Daine ait fini et se rapprocha du petit humanoïde draconien pour examiner en détail son cadavre. Sans doute sa tribu, s'il appartenait à la tribu du coin, apprécierait d'apprendre ce qu'il était devenu.

Daine, sous la lumière maintenant portée par Mérisiel, ouvrit précautionneusement la sacoche. Miraculeusement le contenu de celle-ci était intact, il fallait dire que son ancien propriétaire était précautionneux, tout était "emballé" dans une bonne quantité de chiffons. Quatre fioles de différentes teintes et formes furent ainsi révélées. Au fond de la sacoche un étui à parchemins, avait permis de protéger de l'humidité une feuille de velin aux signes cabalistiques étranges, pour Daine tout du moins.

Mérisiel et Valric pendant ce temps observaient les 2 petits humanoïdes, mais à part quelques lambeaux de vêtements, ces derniers n'avaient rien d'intéressant. Et Valric, ne se souvint de rien de particulier sur ces étranges petits humanoïdes laids à la peau aux reflets bleutés.

Par contre l'Ecu d'acier, qui captait les reflets de la lumière, semblait de très belle facture ...

« Et un bel écu d'acier », compléta l'elfe en amenant celui-ci à ses compagnons à la lumière.
« 
Pourriez-vous regarder s'il est magique ? » interrogea Mérisiel en appréciant avec un regard de connaisseur satisfait la qualité de l'objet tout en le soupesant et en effectuant quelques parades avec.

Valric étudia attentivement chacun des objets trouvés, et voir s'ils brillaient de magie. Les quatre fioles et le parchemin étaient magique, l'écu en acier de très belle facture (de maître) par contre ne l'était pas.

petit rappel, on peut aussi identifier les potions avec un Perception. Valric il manque l'identification pour le parchemin